L’édition inaugurale de l’Arewa Tech Fest est prévue pour les 25 et 26 septembre 2024 à Kano, au Nigeria. Dans ce cadre, un fonds technologique a été mis en place pour les jeunes innovateurs du pays.

Arewa Tech Fest, un festival technologique se déroulant dans le nord du Nigeria, a annoncé le lundi 23 septembre le lancement d’un fonds de 50 millions $. Baptisé Arewa Tech Fund, il vise à développer un écosystème numérique solide dans le nord du Nigeria.

« L'Arewa Tech Fund représente une étape importante dans l'exploitation du potentiel de nos jeunes et dans la promotion d'une culture de l'innovation qui profitera non seulement au nord du Nigeria, mais qui aura également un impact considérable sur l'ensemble du pays. Nous sommes déterminés à investir dans des solutions qui favorisent une croissance durable, et ce fonds jouera un rôle essentiel dans la formation de la prochaine génération de leaders et d'innovateurs dans le domaine de la technologie », a indiqué Mallam Nasir El-Rufai, ancien gouverneur de l’Etat de Kaduna et l’un des initiateurs du projet.

Cette initiative intervient dans un contexte marqué par la sécheresse des investissements dans le secteur technologique africain. Les fonds captés par les jeunes pousses africaines diminuent d’année en année non pas à cause de la non attractivité du secteur. Selon le rapport « Africa 2023 Investment Report Crisis or Adjustment » publié par Briter Bridges, cette situation s’explique par l’absence des méga-deals, levée de fonds de 100 millions $ et plus, en raison du ralentissement des marchés mondiaux de capital-risque.

Ce ralentissement affecte les financements des jeunes pousses africaines, car selon le Programme des Nations unies pour le développement, 89 % du capital-risque injecté dans l’écosystème technologique du continent est d'origine étrangère. En ce qui concerne le Nigeria, les start-up du pays ont capté 1,8 milliard $ en 2021, 1,2 milliard $ en 2022 et 469 millions $ en 2023, d’après les données de Partech Africa. Le lancement d’un fonds local permettra aux jeunes innovateurs locaux d’accéder à des capitaux et aux ressources essentiels pour développer leurs projets technologiques. A terme, Arewa Tech Fund stimulera la croissance économique et la création d’emplois dans la région.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 24 septembre 2024 15:20 Written by

La transformation numérique en cours au Sénégal exige des financements conséquents pour se concrétiser. Il devient donc essentiel de rechercher des partenaires stratégiques afin de soutenir et d'accélérer le déploiement des projets en cours.

La Fondation Gates et le Sénégal souhaitent renforcer leur collaboration dans le domaine du numérique. Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye (photo, à gauche), s'est entretenu à cet effet, le lundi 23 septembre, avec son fondateur Bill Gates (photo, à droite) en marge de la 79e Assemblée générale des Nations unies tenue à New York aux Etats-Unis.

Selon un communiqué de la présidence sénégalaise, la rencontre a permis de discuter de plusieurs axes de coopération stratégique, notamment l'optimisation de l'agriculture grâce à l'intelligence artificielle, l'amélioration des infrastructures d'assainissement via des solutions numériques, ainsi que l'intégration des technologies pour moderniser d'autres secteurs économiques essentiels.

La rencontre s'inscrit dans les ambitions du nouveau gouvernement de faire du Sénégal un hub digital en Afrique, accélérant ainsi sa transformation numérique. Le programme présenté par le président inclut des partenariats internationaux pour accompagner la numérisation des secteurs essentiels du pays avec l'objectif d'accroître la contribution du numérique au PIB, la portant à plus de 10 % d'ici les prochaines années.

Si les discussions aboutissent, la Fondation Gates pourrait jouer un rôle clé dans cette transformation, notamment en facilitant l'intégration de l'intelligence artificielle pour augmenter la productivité agricole et améliorer l'accès aux services essentiels. Elle devrait également permettre de renforcer les capacités technologiques du pays, en offrant un soutien technique et financier pour accélérer la modernisation des infrastructures et des secteurs prioritaires.

Active en Afrique depuis sa création en 2000, la Fondation Gates est l'une des plus grandes organisations philanthropiques mondiales. Elle a déjà soutenu plusieurs projets sur le continent, allant de la lutte contre les maladies infectieuses à l'accès aux technologies de l'information et de la communication (TIC) pour les populations les plus vulnérables.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 24 septembre 2024 11:41 Written by

ST Digital a été créé en 2017 au Cameroun. Depuis, la société a étendu ses activités au Congo, au Togo, au Bénin, au Gabon et en Côte d’Ivoire.

Le fournisseur de service cloud camerounais ST Digital a lancé la semaine dernière ses activités en République démocratique du Congo (RDC). L’entreprise s’appuiera sur le centre de données Tier 3 à accès ouvert neutre OADC Texaf — Kinshasa lancé en août 2024.

« La transformation numérique de la RDC crée d’immenses opportunités pour les fournisseurs de contenu, et notre expansion sur ce marché est un élément clé de notre stratégie de croissance. En nous associant à OADC Texaf — Kinshasa, nous pouvons nous assurer que notre contenu atteint le public avec la rapidité, la sécurité et la qualité qu’il attend », a déclaré Jean-Francis Ahanda (photo), directeur général des services de centre de données de ST Digital.

ST Digital poursuit l’expansion de ses activités en Afrique. L’entreprise est déjà présente dans plusieurs pays africains, dont le Cameroun, le Congo, le Togo, le Bénin, le Gabon et la Côte d’Ivoire.

Cette expansion dans un contexte de transformation numérique accélérée marquée par une demande croissante en services cloud, notamment pour les entreprises. Selon le rapport « Africa Cloud Business Survey 2023 » du cabinet britannique PwC publié en février 2024, 50 % des entreprises en Afrique ont déjà adopté le cloud dans la totalité ou la majeure partie de leurs activités. Par ailleurs, 61 % des entreprises du continent auront l’ensemble de leurs opérations dans le cloud d’ici deux ans.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On lundi, 23 septembre 2024 17:56 Written by

Pour réussir sa transition numérique, le Maroc doit s'appuyer sur une main-d'œuvre qualifiée dans les métiers du numérique. En formant des talents adaptés aux besoins du marché, le royaume vise à aligner les compétences de ses diplômés sur les exigences croissantes de l'économie numérique.

Le ministère marocain de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration et la Fondation de recherche, de développement et d’innovation en sciences et ingénierie (FRDISI) ont signé une convention de partenariat le vendredi 20 septembre à Rabat. L'initiative a pour but de soutenir la recherche et le développement dans le domaine de la transformation numérique.

« L'accord assurera le suivi de 18 projets de thèse de doctorat dans les domaines liés au numérique, avec une allocation mensuelle de 7000 dirhams (environ 722 dollars), en plus d'un accompagnement et d'un encadrement pendant trois ans », a précisé le ministère dans un communiqué.

Le nouvel accord s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement marocain pour valoriser les compétences et les talents des jeunes dans les secteurs de la numérisation et des nouvelles technologies. Elle fait également partie intégrante de la nouvelle stratégie numérique nationale baptisée « Maroc Digital 2030 » qui sera lancée dans les prochains jours.

Ladite stratégie vise à former 45 000 talents dans le numérique chaque année, à convertir 50 000 jeunes vers des métiers numériques, et à accueillir 6000 nouveaux talents étrangers par an. Elle met particulièrement l'accent sur le développement d'une jeunesse talentueuse et créative, afin de renforcer la compétitivité du Maroc à l’échelle mondiale.

En investissant dans sa jeunesse, notamment à travers ses doctorants, le Maroc mise sur l'innovation et la recherche avancée pour renforcer sa compétitivité à l'échelle internationale. Cette stratégie vise non seulement à répondre aux besoins en compétences du marché de l'emploi, mais aussi à former une main-d'œuvre capable de transmettre ses connaissances. L'objectif est de positionner le royaume comme un acteur incontournable du secteur technologique, attirant des investissements étrangers et favorisant l’émergence de solutions innovantes

Samira Njoya

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Posted On lundi, 23 septembre 2024 09:56 Written by

Le système de connexion sans fil, communément appelé Wi-Fi, continue de susciter des débats à travers le monde. Son usage croissant a alimenté de nombreuses interrogations sur les effets potentiels sur la santé humaine. Des études récentes apportent des éclaircissements rassurants sur le sujet.

Les ondes Wi-Fi ne sont pas cancérigènes et ne représentent aucun risque pour la santé. C’est ce qui ressort des résultats d’une étude approfondie récemment publiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette recherche a été menée par une équipe internationale d'experts sous la direction du chercheur australien Ken Karipidis.

« L'objectif de cet examen était d'évaluer la qualité et la solidité des preuves fournies par les études d'observation humaine concernant une possible relation causale entre l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-EMF) et le risque des maladies cancéreuses les plus étudiées », souligne le rapport.

L’étude constitue une revue systématique massive, basée sur l’analyse de plus de 5 000 publications sur le sujet, datant de 1994 à 2022. En se concentrant particulièrement sur une soixantaine d’études jugées plus complètes et exhaustives, les chercheurs ont tiré une conclusion claire : « L’exposition aux émissions radio des technologies sans fil ne présente aucun danger pour la santé humaine ».

Il y a plus de dix ans, l’Agence internationale pour la recherche sur le cancer (CIRC) avait classé les ondes des téléphones portables, des antennes-relais et du Wi-Fi comme « potentiellement cancérogènes », ce qui avait entretenu une crainte diffuse chez le grand public. Cependant, les résultats de cette nouvelle étude de l’OMS mettent un terme à ces débats. Selon les auteurs, les preuves scientifiques actuelles confirment que l’exposition aux champs électromagnétiques issus des technologies sans fil, y compris le Wi-Fi, n’augmente pas le risque de cancer.

Une clarification nécessaire pour apaiser les inquiétudes

Ce rapport intervient à un moment crucial où les préoccupations liées à l’impact des technologies sans fil sur la santé restent présentes dans certains secteurs de la population. Le nombre croissant de dispositifs connectés dans les foyers et dans les lieux de travail a alimenté des interrogations sur les effets potentiels à long terme des ondes électromagnétiques.

En concluant de manière définitive que les ondes Wi-Fi et similaires sont sans danger, l’étude de l’OMS offre un éclairage rassurant et devrait permettre de dissiper les peurs persistantes. Les auteurs appellent néanmoins à la poursuite des recherches pour évaluer les nouveaux types de technologies émergentes, telles que la 5G, afin d’assurer une surveillance continue des impacts éventuels sur la santé.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 20 septembre 2024 17:06 Written by

Plusieurs projets et programmes sont mis en place dans le but de doter les populations africaines de compétences numériques. Divers organismes y injectent des fonds.

Au Togo, la Lomé Business School, une université privée, a sécurisé un financement de 1,6 million d’euros de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), dans le cadre du programme SIFA (Skills Initiative for Africa).

Ces ressources mobilisées en partenariat avec la start-up Sayna, une jeune pousse malgache spécialisée dans l’éducation aux métiers du numérique et l’apprentissage du code seront dédiées au projet « EduJobTech », qui vise à former les jeunes Togolais aux métiers du digital. Avec pour slogan « 1 étudiant, 1 métier dans la Tech », le programme inclura notamment des bourses d’études à la LBS et dans 16 hubs digitaux répartis dans 6 villes.

Dans le détail, EduJobTech prévoit de former 860 jeunes en deux ans. Les formations couvriront le développement web, le marketing digital et le design UX/UI. Il est également prévu de réhabiliter et d’équiper 16 hubs dans les principales villes du Togo (Lomé, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong). 30 % des places seront réservées aux jeunes femmes, « pour favoriser leur inclusion dans le secteur numérique ». Un millier de licences Sayna seront également mises gratuitement à disposition tout au long de la formation. Ces ressources proviennent de l’AUDA-NEPAD, de la KfW et de l’Union européenne. 

Rappelons que ce n’est pas la première fois que la LBS mobilise des appuis financiers. En 2022, elle avait ainsi obtenu un financement du fonds d'investissement européen I&P (Investisseurs et Partenaires) pour la digitalisation et la mise en place d’une plateforme e-learning.

S'inscrire au programme ici. Date butoir, 15 octobre 2024.

Ayi Renaud Dossavi 

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Posted On vendredi, 20 septembre 2024 15:17 Written by

Les autorités sénégalaises ont lancé le jeudi 19 septembre la 3e édition de la rentrée numérique. Elle s’est déroulée sous le thème « Les évolutions de l'intelligence artificielle face aux défis de l'emploi ».

Bitilokho Ndiaye (photo), directrice de la promotion de l’économie numérique et du partenariat, une entité du ministère de l’Economie numérique et des Télécommunication, a déclaré le jeudi 19 septembre, lors de la 3e édition de la rentrée numérique, que le Sénégal a amorcé sa transition vers l’IA. Selon elle, cette transition ne peut se faire sans une refonte du système de formation national.

« Notre pays a déjà pris le virage de l’IA, mais il est essentiel que nous accélérions ces transitions en nous assurant que personne ne soit laissée pour compte, et cela passe notamment par la refonte de notre système de formation », a indiqué Bitilokho Ndiaye.

L’IA s’impose depuis quelques années comme l’une des technologies phares de la transformation numérique. Selon l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) qui cite le programme AI4D Africa, l'Afrique ne représente que 2,5 % du marché mondial de l'intelligence artificielle (IA), mais les applications émergentes pourraient stimuler la croissance économique du continent à hauteur de 2900 milliards $ d'ici 2030.

« Cette révolution, nous ne pouvons pas nous permettre de la manquer car l’IA offre des opportunités inestimables pour améliorer la productivité, innover dans les services publics et répondre à des défis locaux comme l’utilisation des ressources de l’accès universel à des soins de qualité », ajoute Bitilokho Ndiaye.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 20 septembre 2024 11:26 Written by

En 2021, selon la société de recherche Xalam Analytics, l'Afrique hébergeait 1 % de l’espace des centres de données mondiaux. Les pays du continent, en quête de souveraineté numérique, cherchent à nouer des partenariats pour abriter un plus grand nombre de ces infrastructures.

Le Premier ministre égyptien, Moustafa Madbouli, a discuté le mercredi 18 septembre de la création d'un centre de données vert en collaboration avec des investisseurs internationaux. L’infrastructure utilisera des énergies renouvelables et visera à exporter des services de stockage et de traitement des données.

Cette initiative intervient dans un contexte marqué par la volonté des autorités égyptiennes d'accroître à 9 milliards $ les exportations de services numériques d'ici 2026. Le marché des centres de données peut être une solution idoine dans la mesure où ces infrastructures sont devenues importantes à l’ère de la révolution technologique où les nations africaines sont en quête de souveraineté numérique.

D’après le rapport « Data Centres in Africa » d’Oxford Business Group commandé par l’Africa Data Centres Association, publié en avril 2024, les réglementations relatives à la souveraineté des données, qui exigent que les données soient stockées dans les pays concernés, ou au moins dans les cinq sous-régions qui composent le continent, contribueront à stimuler la demande de services de stockage de données localisés. De plus, le document indique que l’Afrique se partage un peu plus de 100 centres de données, avec plus de la moitié située en Afrique du Sud.

L’Egypte, stratégiquement située à l'intersection de câbles de télécommunications d'Afrique, d'Asie et d'Europe, pourrait être une alternative pour les fournisseurs mondiaux de centres de données. Pour rappel, depuis plusieurs années, de nombreux fournisseurs mondiaux de centres de données s'installent sur le territoire africain. Huawei, Amazon Web Services, Google, Oracle ou encore Microsoft possèdent des infrastructures au Kenya, en Afrique du Sud, en Angola, etc.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 19 septembre 2024 16:31 Written by

La transformation numérique, promue par les Nations unies depuis 3 décennies, met l'accent sur la modernisation des services publics comme un levier essentiel de développement. Bien que l'Afrique ait longtemps affiché un retard par rapport au reste du monde, les écarts se réduisent progressivement.

Le Gabon, l’Afrique du Sud, la Tunisie, l’île Maurice, et le Ghana demeurent des leaders dans la mise en œuvre de l’administration électronique dans leurs régions respectives. C’est ce qui ressort du rapport intitulé « E-Government Survey 2024 : Accelerating Digital Transformation for Sustainable Development », publié par le Département des affaires économiques et sociales des Nations unies (UN DESA). Ces pays occupaient déjà cette position en 2022.

L'Afrique du Sud conserve la première position en Afrique australe ainsi que sur le continent, avec un indice de développement très élevé. Même constat pour l’île Maurice, qui reste le leader en Afrique de l'Est. En Afrique du Nord, la Tunisie maintient sa position de leader, tout en gagnant une place dans le classement continental après avoir été quatrième en 2022. Le Ghana, pour sa part, conserve la première place en Afrique de l'Ouest, se positionnant au septième rang sur le continent. En Afrique centrale, le Gabon reste en tête, bien qu'il ait chuté au quinzième rang continental après avoir occupé la 11e place en 2022.

1 TABLE

Selon l'ONU, ces cinq pays se distinguent par un indice de développement supérieur à la moyenne africaine (0,4247 sur 1,0000), en matière d’infrastructures de télécommunications, de capital humain et de services en ligne, se rapprochant ainsi de la moyenne mondiale, qui est de 0,6382.

Ces leaders régionaux en matière d'administration électronique en Afrique montrent l’exemple à suivre pour d'autres nations du continent. Leur progression démontre que l’investissement dans les infrastructures numériques, le développement du capital humain et l’amélioration des services en ligne sont essentiels pour favoriser une gouvernance plus efficace et inclusive. Cette dynamique, si elle est étendue à l’ensemble du continent, pourrait accélérer la transformation numérique de l’Afrique, sa croissance économique et son développement durable.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 19 septembre 2024 09:44 Written by

Avec l’accélération de la transformation numérique en Afrique, disposer de compétences numériques est devenu indispensable. De nombreuses organisations, entreprises et institutions mettent en œuvre divers projets et programmes dans ce sens.

La firme technologique chinoise Huawei a lancé le lundi 16 septembre une formation des enseignants de l’Institut National de la Poste des Technologies de l’Information et de la Communication (INPTIC). D’une durée de deux semaines, l’objectif est de les doter de compétences numériques dans lesquelles ils pourront passer des certifications diplômantes à la fin de la formation.

Pour Lee Nesta Veronne Komault, responsable des ressources humaines chez Huawei Gabon, « à la sortie de cette formation, ces enseignants seront dotés des capacités nécessaires qu’ils auront à transmettre à leurs étudiants ».

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme Huawei ICT Academy. C’est un programme de coopération école-entreprise autorisé par Huawei et destiné à fournir aux étudiants l'accès aux dernières technologies et connaissances en matière de TIC. L’objectif est de former les jeunes talents aux compétences numériques. Selon le document « Skills for Employability and Productivity in Africa (SEPA) Action Plan, 2022–2025 » publié en juillet 2022 par la Banque africaine de développement, 230 millions d'emplois numériques devraient être créés en Afrique d'ici à 2030.

Outre l’INPTIC, la formation se déroulera dans d’autres établissements à travers le Gabon. A terme, la firme de Shenzhen veut accélérer l’innovation scientifique et technologique sur le continent et investir dans l'innovation des connaissances et le développement des talents. « En renforçant la coopération entre les écoles et les entreprises, Huawei vise à aligner les filières scolaires et les secteurs industriels, le contenu des cours et les qualifications professionnelles, les structures d'enseignement et les processus de production, ainsi que le développement des talents et l'emploi », explique Huawei.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 18 septembre 2024 15:48 Written by
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