La numérisation des services est l’une des priorités de la politique nationale du gouvernement tunisien. En 2022, l’exécutif avait déjà dématérialisé l’acte de naissance.

Le gouvernement tunisien recherche une entreprise pour la mise en place de la plateforme de visa électronique (e-visa). La semaine dernière, le ministère des Technologies de la communication a lancé un appel d’offres international à cet effet. Les soumissions sont ouvertes jusqu’au 15 octobre.

La plateforme d’e-visa devra être développée en l’espace de douze mois. Pour financer le projet, le gouvernement tunisien utilisera une partie d’un prêt que lui a octroyé par la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre du projet d'appui à la mise en œuvre du plan national stratégique « Tunisie Digitale 2020 » (PNS TD2020).

Cette initiative s’inscrit dans les objectifs du plan stratégique « Tunisie numérique 2025 », dont la numérisation des services administratifs constitue un axe majeur. Il est également prévu la mise en place de l'annuaire national des adresses, la mise en œuvre de l'e-justice, la création du cloud privé du ministère de l'Intérieur, la mise en place d'infrastructures pour l’e-gouvernement, le développement d’un système interne de gestion des ressources humaines de la fonction publique, ainsi que la création d’une plateforme de renseignement sur les menaces cybernétiques.

Le gouvernement tunisien estime que la mise en place de l’e-visa facilitera l'obtention de visas et écourtera les délais de délivrance de ce document. L’exécutif pense également que cette initiative contribuera à dynamiser la coopération économique et à favoriser l'ouverture de nouveaux marchés touristiques.

Selon les statistiques officielles, la Tunisie a accueilli 9,37 millions de touristes en 2023, soit une hausse de 45,5 % par rapport à 2022. Dans son « Bulletin de conjoncture économique » publié au printemps 2024, la Banque mondiale indique que les recettes touristiques ont augmenté de 28,1 % en 2023, atteignant 6,9 milliards de dinars tunisiens (2,27 milliards $). Cela représente 4,4 % du PIB, contre 3,8 % en 2022.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On lundi, 16 septembre 2024 17:18 Written by

Depuis 2019, la Banque mondiale appelle les gouvernements africains à former la jeunesse aux compétences numériques. De plus en plus conscients des enjeux relatifs à cette évolution des aptitudes, les Etats multiplient les partenariats pour y parvenir.

Dans un communiqué publié le vendredi 13 septembre, la Fondation FIFA de l’instance faîtière du football mondial a annoncé le lancement de son programme d’éducation numérique en Afrique. « Avec l'aide du pouvoir unique du football, la Fondation FIFA s'est engagée à développer le programme et son lancement sur le sol africain est un moment spécial pour nous tous. Il n'en est qu'à ses débuts, mais nous commençons déjà à en voir les bénéfices dans d'autres pays », s’est-elle réjouit.

La Mauritanie est le premier pays africain à rejoindre le programme. La Fondation FIFA a indiqué avoir signé un accord avec le gouvernement de Mauritanie via le ministère de l'Education et la Fédération mauritanienne de football.

Ce protocole d’accord constitue la dernière étape en date dans le développement du programme qui cible 10 000 écoliers mauritaniens âgés de 6 à 12 ans au cours des trois prochaines années. Ils bénéficieront d’un apprentissage dans les domaines du codage, de la robotique et de l'alphabétisation numérique d'une manière attrayante et amusante.

« En introduisant les concepts du football dans les salles de classe, les élèves sont motivés pour explorer la technologie tout en développant leurs compétences en matière de résolution de problèmes, de créativité et de travail d'équipe. Des activités pratiques telles que la programmation de simulations de football, la construction de capteurs de suivi des performances ou la conception de robots pour des mini-tournois de football rendent l'expérience d'apprentissage à la fois interactive et pertinente », a expliqué la Fondation.

Dans la mise en œuvre, le programme va également s’appesantir sur la fourniture d'équipements technologiques tels que des netbooks et des projecteurs, et sur la formation intensive des enseignants. Ainsi, le programme veut faire mieux qu'améliorer la culture numérique des élèves, il souhaite donner à ces derniers des outils et des compétences dont ils ont besoin pour réussir à l'avenir.

Avant la Mauritanie, le programme a été lancé au Paraguay en juin 2024 avec pour objectif de toucher 20 000 élèves sur les trois prochaines années. Le Paraguay est le premier pays d’Amérique du Sud à rejoindre ce programme dont le lancement mondial s’est tenu en juillet 2023 au Belize. Dans ce pays d’Amérique centrale, 10 000 enfants, ainsi que leurs enseignants et directeurs sont visés.

Vanessa Ngono Atangana

Posted On lundi, 16 septembre 2024 13:28 Written by

En juin dernier, les autorités gabonaises ont approuvé un prêt de 56,2 millions d’euros pour investir dans le numérique. Depuis lors, le gouvernement lance divers projets et scelle des partenariats stratégiques pour accélérer la transformation numérique.

Bonjean Rodrigue Mbanza, ministre gabonais de l’Economie numérique et des Nouvelles technologies de l’information, a accueilli le vendredi 13 septembre à Libreville des représentants de Swiss Authentis, une firme technologique suisse. L’objectif est d’évaluer les options qu’offre cette entreprise pour faciliter la numérisation des services publics gabonais.

« J'ai demandé à mes collaborateurs d'examiner attentivement les différentes solutions proposées afin de déterminer leur adéquation avec nos besoins. Le Gabon demeure résolument ouvert à toutes les propositions technologiques innovantes et s'engage pleinement dans sa stratégie pour devenir un hub technologique en Afrique centrale », a indiqué le ministre.

Cette initiative intervient quelques mois après l’adoption par le Conseil des ministres d’un projet de loi autorisant le Gabon à contracter un emprunt de 56,2 millions d’euros auprès de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), une entité de la Banque mondiale. Elle s’inscrit dans le cadre du projet Digital Gabon qui vise la modernisation par la dématérialisation des procédures de l’administration publique.

Par ailleurs, il faut signaler que le Gabon fait partie des meilleurs élèves en Afrique centrale en matière des technologies de l’information et de la communication. Selon l’Union internationale des télécommunications, le pays affiche un indice de développement des TIC de 74,7 sur 100 en 2024 et pointe au 10e rang continental. Le classement est dominé par la Libye (88,1), le Maroc (86,8) et les Seychelles (84,7).

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 16 septembre 2024 13:01 Written by

Dans le cadre de la mise en œuvre de la numérisation de ses services publics, les autorités congolaises se sont tournées vers la Banque mondiale d’une part et un cabinet spécialisé d’autre part.

Le vendredi 13 septembre s’est déroulé à Brazzaville une réunion de travail entre les parties prenantes de la numérisation des services publics congolais. L’objectif est de définir une feuille de route et d’identifier les services prioritaires à numériser.

En plus de l’équipe du cabinet ADDINN, l’entreprise chargée de la réalisation de la plateforme, les ministères sectoriels et les administrations de tutelle ont également participé à cette réunion stratégique. Pour Francis Seck Mangouani, coordonnateur national du projet d’accélération de la transformation numérique (PATN), la version bêta de l’interface du portail devrait être disponible dans les quatre prochains mois.

« Il s'agit d'un atelier relatif à la mise en œuvre du portail des services publics du gouvernement. Au cours de cet atelier, nous avons vu comment prioriser certains services qui pourront être mis en ligne […] Nous avons aussi planché sur cette question et avons pu ressortir les six secteurs prioritaires retenus par le Plan national de développement 2022-2026, qui vont faire partie d'un traitement », a déclaré Guy Parfait Sosthène Itoumou, chef de service des études et de la prospective à l’Agence de développement de l’économie numérique.

Cette initiative intervient quelques mois après la mission d’appui à la mise en œuvre du PATN de la Banque mondiale. L’institution finance le projet à hauteur de 100 millions $ et il s’inscrit dans le cadre de la stratégie « Congo Digital 2025 ». L’un de ses objectifs est de moderniser les usages et les pratiques des services publics et, à travers sa vision stratégique, l’e-gouvernement et l’e-citoyen s’imposent comme des piliers essentiels.

La mise en place d’un portail national de services publics facilitera l’accès aux démarches administratives pour les populations, en particulier celles vivant dans les zones reculées ; le suivi en temps réel de la procédure ; ce qui améliore entre autres la transparence et la confiance dans les services publics. Pour l’administration, elle permet, entre autres, de réduire les coûts liés à la gestion des documents et l’accueil physique des populations.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 16 septembre 2024 07:56 Written by

Les avancées impressionnantes en intelligence artificielle (IA) provoquent aujourd'hui une fascination mêlée de préoccupations. Il est essentiel de porter une attention soutenue à cette problématique.

Au Kenya, la montée de la désinformation générée par l'intelligence artificielle suscite des inquiétudes croissantes parmi les autorités. Lors du lancement du cinquième « Plan d'action national du partenariat pour un gouvernement ouvert », le président William Ruto (photo) a annoncé la mise en place prochaine d'un cadre réglementaire pour encadrer l'utilisation de l'IA et garantir l'intégrité de l'information.

« Nous instaurons un régime réglementaire pour prévenir l'utilisation abusive des nouvelles technologies, y compris l'intelligence artificielle, qui engendre une désinformation menaçant notre démocratie », a déclaré le président Ruto.

Cette initiative intervient dans un contexte mondial où la désinformation alimentée par l'IA est devenue une préoccupation majeure.Un rapport du Forum économique mondial de janvier dernier révèle que la désinformation est désormais perçue comme le plus grand danger pour l'économie mondiale dans les deux prochaines années, surpassant des menaces telles que les conflits armés, les crises climatiques ou l'inflation. Une étude de 2019 de la société de cybersécurité CHEQ et de l'Université de Baltimore estime que la lutte contre ce phénomène pourrait coûter plus de 78 milliards de dollars.

Le cadre réglementaire que le Kenya s'apprête à lancer marquera une étape importante dans ses efforts pour promouvoir une utilisation responsable de l'IA. En parallèle, le gouvernement kényan collabore avec la coopération allemande pour élaborer une stratégie nationale en IA. Ces initiatives visent à encadrer l'usage des technologies émergentes de manière éthique et responsable, tout en veillant à ce que le Kenya respecte les normes mondiales en matière de gouvernance numérique.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 13 septembre 2024 17:56 Written by

Le gouvernement kényan prévoit de mettre le numérique au cœur du développement socioéconomique du pays. Des investissements dans les infrastructures, entre autres, sont nécessaires pour concrétiser cette ambition.

L’Autorité des TIC du Kenya (ICTA) a exprimé un besoin de 304,37 milliards de shillings kényans (2,35 milliards $) pour la mise en œuvre de son plan stratégique 2024-2027. La feuille de route a été officiellement lancée le vendredi 13 septembre. Elle prévoit des programmes et initiatives pour soutenir la transformation numérique du pays.

Le plan prévoit que 235 milliards de shillings seront investis en cinq ans pour garantir un accès universel, sécurisé et fiable à Internet. Une enveloppe de 9,5 milliards de shillings est prévue pour élargir l’accès aux produits numériques. 32,5 milliards de shillings seront consacrés à la culture numérique durable. 23,8 milliards seront alloués à la mise en place d’un environnement numérique optimisé et homogène. Enfin, 3,7 milliards seront investis pour renforcer la capacité organisationnelle et améliorer l’efficacité opérationnelle.

« Ce plan jette les bases de projets de transformation tels que des programmes nationaux d’alphabétisation numérique, l’extension de l’infrastructure à large bande sécurisée et la mise en œuvre de services d’administration en ligne, rendant les services publics accessibles à tous les citoyens », a déclaré Margaret Ndung'u, ministre de l’Information, de la Communication et de l’Economie numérique.

Les initiatives annoncées s’inscrivent dans le cadre plus vaste du Plan directeur de numérisation du Kenya. Ce plan prévoit des investissements de l’ordre de 484,241 milliards de shillings pour la période 2022-2032 afin de soutenir l’ambition du gouvernement de mettre la technologie numérique au service du développement socioéconomique du pays.

Pour rappel, le Kenya a rejoint la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB) plus tôt ce mois. Le pays a également obtenu 238 millions $ de la Korea Eximbank pour investir dans la ville intelligente de Konza Technopolis. En avril 2023, le pays s’est assuré un financement de 390 millions $ de la Banque mondiale pour soutenir le projet d’accélération de l’économie numérique. Le Kenya a également sollicité le soutien de pays comme la Chine, l’Indonésie, l’Inde et la Malaisie.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On vendredi, 13 septembre 2024 16:19 Written by

l'Ethiopie nourrit l'ambition de devenir un véritable hub de l'économie numérique en Afrique subsaharienne. Pour atteindre cet objectif ambitieux, l'exécutif a mis en place une série de mesures visant à moderniser l'ensemble du secteur.

Les réformes engagées en Ethiopie il y a six ans ont été déterminantes dans la transformation de plusieurs secteurs stratégiques, notamment celui des technologies, où des avancées majeures ont été réalisées grâce à l'innovation et à la numérisation. Lors d'une interview accordée à Addis Walta TV récemment, le ministre de l'Innovation et de la Technologie, Belete Molla (photo), a mis en lumière ces progrès.

D'après le ministre, l'ouverture du secteur des télécommunications a constitué un tournant décisif. L'arrivée de nouveaux opérateurs concurrents d'Ethio Telecom, principal fournisseur du pays, a dynamisé le marché, entraînant une amélioration notable de la qualité des services et le développement de solutions innovantes. A ce jour, le secteur des télécommunications compte plus de 80 millions d'abonnés mobiles, reflétant l'ampleur de cette transformation.

En parallèle, la réforme nationale a également renforcé la cybersécurité. Le développement de l'infrastructure cybernétique, l'extension des capacités de l'Administration de la sécurité des réseaux d'information et la formation de ressources humaines qualifiées dans ce domaine ont été des mesures essentielles pour garantir la sécurité numérique. Ces efforts ont permis de consolider la connectivité du pays, favorisant ainsi la croissance des paiements numériques et de la monnaie mobile, qui sont devenus des pratiques courantes.

La stratégie nationale « Digital Ethiopia 2025 » s'inscrit dans cette dynamique de réforme. Elle englobe notamment le programme des « cinq millions de codeurs », une initiative ambitieuse visant à former cinq millions de jeunes aux compétences numériques d'ici 2026. Plus de 157 000 jeunes sont déjà inscrits, et les autorités prévoient d'accélérer cette progression dans les années à venir.

Ainsi, grâce à ces réformes audacieuses, l'Ethiopie est en passe de devenir un acteur incontournable de l'économie numérique en Afrique, attirant des investissements internationaux et posant les bases d'une croissance inclusive et durable.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 13 septembre 2024 15:33 Written by

La numérisation de l’administration suit son cours au Congo. Les autorités confirment le projet se rapportant à la numérisation des documents de deux ministères et des services qui y sont rattachés.

Séraphin Ondélé, directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, a rencontré le mercredi 11 septembre Jean Luc Magré, manager Afrique de la société « FamilySearch ». L’objectif est de discuter de la mise en œuvre du projet de numérisation des archives d’état civil.

Le projet concerne les ministères de l’Intérieur et de la Culture. Il faudra numériser les documents, toutes les pièces d’état civil produites au sein des mairies et autres administrations déconcentrées et décentralisées, les archives à caractère culturel, etc.

« Avec le ministère de l’Intérieur, le projet porte sur la numérisation des archives d’état civil. Des documents qui vont aider les chercheurs à mener à bien leurs recherches et aux familles de connaitre leurs ancêtres, mais aussi de comprendre leurs cultures respectives. La réunion de ce jour nous a permis de mieux comprendre les termes du projet, mais aussi de définir le cadre de travail dans lequel nous allons évoluer », a indiqué Jean Luc Magré.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de développement de l’économie numérique « Congo Digital 2025 ». L’objectif est de faire du numérique un levier majeur pour la compétitivité des entreprises, l'attractivité du Congo en matière d'investissements directs étrangers et la diversification de l'économie. Selon l’Indice de développement de l’administration en ligne des Nations unies, le pays a affiché en 2022 un score de 0,3675, se plaçant au 161e rang sur 193 pays.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 13 septembre 2024 14:54 Written by

Le marché mondial des robots de sécurité connaît une expansion spectaculaire, avec une adoption croissante de ces machines intelligentes. Bien que l'Afrique accuse un certain retard dans l'intégration de ces technologies, elle possède néanmoins un potentiel significatif pour en tirer parti.

Les Etats-Unis prévoient d'importer au moins 50 robots entièrement conçus en Tunisie d'ici 2025. Joey Hood, ambassadeur des Etats-Unis en Tunisie, l’a annoncé lors des célébrations du 10ᵉ anniversaire d'Enova Robotics, une société tunisienne spécialisée dans la fabrication de robot. Cette initiative résulte d'un partenariat entre Enova Robotics et Unartificial Labs, son partenaire américain. 

« Ce partenariat met en lumière la qualité et la compétitivité de l’ingénierie tunisienne sur le marché américain et souligne le potentiel de nouvelles collaborations et d’échanges de connaissances entre nos deux pays », a déclaré Joey Hood.

Les robots exportés aux Etats-Unis seront utilisés pour sécuriser des infrastructures critiques telles que les aéroports, les ports, et les usines, ainsi que pour la surveillance des frontières. Equipés de capteurs à 360 degrés, ces robots autonomes assurent une protection optimale des grands sites. Depuis la création du premier modèle en 2015, ces robots ont évolué et ont déjà été exportés en France et vers plusieurs grandes entreprises internationales, dont le constructeur aéronautique européen Airbus. 

Pour Enova Robotics, cette exportation marquera une étape cruciale après dix ans d'activité, mettant en lumière l'excellence et le savoir-faire technologique tunisien sur la scène internationale. En collaborant avec les Etats-Unis et en s'implantant sur des marchés aussi stratégiques que l'Amérique latine, Enova Robotics consolide sa position de pionnier dans l'innovation robotique.

Cette réussite s'inscrit dans un contexte global où le marché des robots de sécurité connaît une expansion rapide. Selon les prévisions de la plateforme d’analyse de données de Mordor Intelligence, ce marché, évalué à 15,70 milliards $ en 2024, devrait presque doubler pour atteindre 29,65 milliards $ d'ici 2029, avec une croissance annuelle moyenne de 13,57 %.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 12 septembre 2024 15:57 Written by

Internet à haut débit, services e-gouvernement, stockage et sécurisation des données sont autant de domaines dans lesquels le gouvernement togolais investit. Il s’entoure à cet effet de divers partenaires internationaux à l’expertise avérée.

Les autorités togolaises ont signé le mercredi 4 septembre à Pékin, en Chine, un protocole d’accord avec la firme technologique chinoise Huawei. Le but est de renforcer les infrastructures numériques du pays. Dans le cadre de la transformation numérique engagée par le pays depuis quelques années, le besoin en réseau Internet de qualité, en centre de données, en systèmes de cybersécurité, en services publics en ligne reste inassouvi complètement.

Ce partenariat intervient en marge de la 9e édition du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC). Les autorités togolaises ont rencontré plusieurs entreprises chinoises dans le but de sceller des contrats stratégiques pour soutenir, entre autres, leur transformation numérique.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie « Togo Digital 2025 ». Le document, publié en juin 2022, se structure autour de 9 programmes avec pour principal objectif d’accélérer l’inclusion sociale et le développement économique par le numérique. La création d’un écosystème d’innovation et de talents digitaux, l’accès au très haut débit et à l’équipement pour tous ou encore la digitalisation des secteurs phares de l’économie sont autant de programmes inclus dans ledit document.

Outre Huawei, le Togo s’est déjà allié à d’autres entreprises technologiques telles que les français Atos et Idemia pour la construction du système national d’identification électronique. Plus tôt dans l’année, le pays s’est tourné vers le Kazakhstan pour bénéficier des ressources et des compétences de la National Information Technologies pour ses projets digitaux et la numérisation de l'administration et des services destinés aux citoyens.

Adoni Conrad Quenum

Posted On jeudi, 12 septembre 2024 13:15 Written by
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