Les pays africains reconnaissent pleinement les avantages que la numérisation peut apporter à leurs économies. Ils s'engagent désormais avec détermination à exploiter ces opportunités pour en maximiser les bénéfices.

Au Mali, il est désormais possible d’utiliser son téléphone portable pour payer certains services publics tels que la carte d’identité, les contraventions de police et les actes d’état civil. Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta (photo), a présidé le vendredi 19 juillet à Koulouba le lancement de la première phase de la numérisation des services publics et des moyens de paiement. Ce projet marque un tournant décisif dans la modernisation des services administratifs du pays.

« Cette première phase, initialement déployée à Bamako, sera progressivement étendue à toutes les régions du Mali et aux représentations diplomatiques. Ce processus inclura progressivement tous les services publics, y compris les impôts et les marchés publics », informe le communiqué de la présidence de la République.

Le lancement de ce programme s’inscrit dans une vision plus large de développement et de modernisation du Mali, où l'innovation technologique joue un rôle central. L’initiative, portée par le président de la Transition, avait été annoncée dans son discours à Sikasso le 22 juin 2024. Elle prévoit, en seconde phase, la numérisation de l’administration générale.

L’objectif est de simplifier les démarches, de réduire les délais de traitement et d'optimiser la collecte des recettes publiques. En outre, cette transformation devrait contribuer à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions publiques, en garantissant une gestion plus transparente et plus efficace des affaires publiques.

Il faut noter que le Mali accuse un certain retard dans ce domaine. En 2022, le pays figurait au 178e rang mondial du classement de l’ONU e-Government Development Index sur le développement de l'administration électronique. Ce nouvel élan est donc crucial pour rattraper le retard et promouvoir une administration plus moderne.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 22 juillet 2024 09:00 Written by

L’exécutif guinéen veut faire du numérique un moteur de croissance économique. Conscient des enjeux, le pays mise sur une collaboration étroite entre divers acteurs pour atteindre ses objectifs.

Les Nations unies ont réaffirmé leur engagement à soutenir la transformation numérique en cours en Guinée. Ce sujet a été au cœur des discussions entre la ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Rose Pola Pricemou (photo, à droite), et Kristele Younes (photo, à gauche), la coordinatrice des Nations unies en Guinée, le vendredi 19 juillet.

Lors de cette rencontre, plusieurs projets prioritaires pour la Guinée ont été présentés à la coordonnatrice. Il s’agit, entre autres, de la connectivité des écoles et des universités à Internet via le projet GIGA, de l'élaboration d'une politique nationale d'intelligence artificielle, du renforcement de la cybersécurité des systèmes informatiques guinéens face aux cyberattaques, ainsi que de l'amélioration des compétences du personnel grâce à des programmes de formation axés sur la modernisation informatique.

A l’issue des échanges, Kristele Younes a réaffirmé le soutien des Nations unies à la Guinée, soulignant que la connectivité est une priorité pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD). Les deux parties ont convenu de créer une plateforme rassemblant partenaires techniques et financiers afin de coordonner la stratégie numérique du gouvernement guinéen.

Notons que cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement guinéen pour développer le numérique dans le pays grâce à des partenariats stratégiques. Elle intervient quelques jours après un échange avec Shamika Sirimanne, directrice de la technologie, de l'innovation et de la recherche à la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), ouvrant la voie à une future collaboration prometteuse.

A travers ces partenariats, le gouvernement guinéen ambitionne de renforcer l’accès à Internet, d'élargir l’utilisation du haut débit sur le territoire guinéen, de promouvoir et de développer le marché numérique, de réduire le coût d’accès à Internet, de développer et de renforcer la recherche et la formation dans le domaine numérique, ainsi que de renforcer la cybersécurité sur l'ensemble du territoire.

Samira Njoya

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Posted On samedi, 20 juillet 2024 03:37 Written by

Le ministère burkinabè de la Transition numérique, des Postes et des Communications électroniques, en collaboration avec le cabinet YILYS, organise une formation à Koudougou, prévue jusqu'au dimanche 21 juillet. Débuté le 17 juillet, Le séminaire est destiné aux Directeurs des Systèmes d'Information (DSI) des ministères et institutions publiques. Son objectif est de renforcer leurs compétences afin de garantir une mise en œuvre efficace de la dématérialisation des procédures administratives.

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Posted On vendredi, 19 juillet 2024 19:07 Written by

En 2019, le gouvernement congolais a élaboré un Plan national du numérique. L’objectif est de faire de la RDC l’une des plaques tournantes du secteur technologique en Afrique centrale.

Augustin Kibassa Maliba (photo, au centre), ministre congolais des Postes, Télécommunications et Numérique, a inauguré le jeudi 18 juillet à Kinshasa l’Institut africain pour le développement des technologies de l’information et de la communication. Financé par la firme technologique chinoise Huawei, son objectif est de renforcer les compétences locales dans le secteur du numérique.

« La réussite de cet Institut dépend de notre capacité collective à saisir les opportunités qu’il offre dans les domaines de l'éducation, de la recherche et du développement industriel », a indiqué Augustin Kibassa Maliba.

Cette initiative de Huawei s’inscrit dans le cadre du Plan national du numérique horizon 2025 (PNN 2025) mis en place en 2019. Le gouvernement veut faire du numérique un levier de développement. La formation des talents technologiques s’impose, car elle permet, entre autres, de réduire le déficit de compétences numériques, stimuler l'innovation et l'entrepreneuriat ou promouvoir l'inclusion numérique. D’après l’Union internationale des télécommunications, la RDC est passée d’un indice de développement des TIC de 29,1 en 2023 à 30 en 2024.

La nouvelle infrastructure contribuera ainsi à la création d'un écosystème qui permettra l'éclosion d'une économie numérique. « Cela témoigne de notre vision avant-gardiste d'un avenir où le numérique jouera un rôle clé dans l'amélioration du bien-être de nos concitoyens et dans le renforcement de la compétitivité de nos entreprises à l'échelle mondiale », a ajouté le ministre.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 19 juillet 2024 17:51 Written by

Le gouvernement ambitionne de transformer le Cameroun en un pays émergent à l’horizon 2035. Pour ce faire, l'exécutif met un accent particulier sur le développement des TIC, considérées comme des leviers essentiels pour accélérer la réalisation de ses objectifs de développement.

Le Cameroun a obtenu 18,4 millions de dollars de la République de Corée pour financer trois projets axés sur la transformation numérique. Ce financement résulte d’un accord sur les aides non remboursables signé le jeudi 11 juillet entre le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey (photo, à droite), et l’ambassadeur de la République de Corée du Sud au Cameroun, Nam Ki-Wook (photo, à gauche).

L’initiative vise à améliorer la prestation des services publics, l’accès aux services de base et à renforcer les capacités des institutions nationales, contribuant ainsi au développement durable du pays.

Selon un communiqué du ministère chargé de l’Economie, le financement total est de 39,35 millions de dollars, dont 5,6 millions $ pour la numérisation du système de passation des marchés publics à travers le Projet d’élaboration du Plan directeur et du système d’e-procurement au Cameroun Phase II ; 4,85 millions $ pour la modernisation du système national de l’état civil ; et 8 millions $ pour la mise en œuvre d’un smart campus visant à promouvoir l’e-gouvernement dans les établissements d’administration publique et à améliorer les services publics. Le reste servira à renforcer le Système de médecine d’urgence et à améliorer l’accès à l’eau potable dans certaines communes, respectivement à hauteur de 14 millions et 6,7 millions $.

Ce financement s’inscrit en droite ligne des objectifs de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30) et du Projet d’accélération de la transformation numérique au Cameroun (PATNUC). Ces stratégies visent le développement du Cameroun et la promotion des nouvelles technologies dans un environnement marqué par des procédures archaïques et une corruption accrue.

Les fonds devraient ainsi permettre une plus grande transparence dans la gestion des marchés publics et une meilleure efficacité des services publics, tout en contribuant à la modernisation et à la numérisation des institutions camerounaises. En renforçant la gouvernance et en améliorant les infrastructures numériques, le Cameroun espère créer un environnement plus propice à l’innovation et au développement économique, favorisant ainsi un avenir plus prospère pour ses citoyens.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 19 juillet 2024 15:00 Written by

En Afrique, le coût élevé des envois d'argent reste un obstacle majeur au développement économique du continent. Cette situation affecte considérablement les familles qui dépendent des remises de fonds pour leurs besoins quotidiens.

TerraPay, un fournisseur de paiements numériques axé sur l'Afrique, a obtenu un financement par emprunt de 95 millions de dollars. L’opération, annoncée le jeudi 18 juillet, vise à améliorer les transferts de fonds à faible coût à travers l'Afrique, à stimuler les activités commerciales et à améliorer la fiabilité et la vitesse des transactions.

Le financement est constitué d’un prêt de 75 millions de dollars de la Société Financière Internationale (SFI) et d’un prêt garanti de 20 millions de dollars de la British International Investment (BII) via la facilité garantie de premier rang existante de Lendable.

Ce financement intervient alors que les transferts de fonds vers l’Afrique se multiplient, mais à des coûts encore jugés élevés. Selon la Banque mondiale, l’Afrique subsaharienne reste la région où les frais d’envoi de fonds sont les plus élevés, avec une moyenne de 7,9 % pour envoyer 200 dollars en 2023, contre 7,4 % en 2022. L’un des objectifs de développement durable des Nations unies est que, d’ici 2030, les frais de transfert de fonds devraient être inférieurs à 3 % et que le total des frais d’envoi et de réception d’argent entre deux pays ne devrait pas dépasser 5 %.

Avec ce financement, TerraPay prévoit d'élargir ses opérations et de renforcer son réseau de partenaires à travers l'Afrique. L'entreprise aspire à rendre les transferts de fonds plus accessibles et abordables en collaborant avec divers opérateurs de transfert d’argent et institutions financières, tout en intégrant de nouvelles technologies pour optimiser la rapidité et la sécurité des transactions.

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Posted On vendredi, 19 juillet 2024 08:36 Written by

Avec la révolution technologique en cours, les pays africains ont mis en place un calendrier de numérisation de leurs secteurs d’activité. A Madagascar, la numérisation du secteur éducatif suit son cours.

Les autorités malgaches ont lancé, lors d’un atelier-formation tenu du lundi 15 au mercredi 17 juillet à Toamasina, le processus de numérisation des établissements scolaires. Le projet dotera les zones d’administration pédagogique et les établissements du pays, à partir de la région Atsinanana, d’outils et de ressources nécessaires pour tirer parti des technologies numériques.

L’objectif est de mettre en place un système qui permettra de suivre l’assiduité du personnel, de contrôler les transferts et les dépenses des caisses des écoles, d’assurer la collecte de données rapides, la formation à distance ou encore le registre des élèves.

« La mise à l’échelle des services numériques dans la région Atsinanana est une première étape importante dans le processus de transformation numérique du secteur de l’éducation à Madagascar. L’Unité de Gouvernance Digitale et le ministère de l’Éducation nationale envisagent d’étendre ce projet à d’autres régions du pays dans les années à venir », indique le ministère de l'Education nationale (MEN).

Le gouvernement malgache multiplie les partenariats pour assurer la transformation numérique de son système éducatif. Depuis 2014, le MEN s’est associé à Orange Solidarité Madagascar à travers le programme « Ecoles Numériques ». L’objectif est de faciliter l’accès à l’éducation grâce aux nouvelles technologies. En février 2024, le MEN s’est également allié au Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) pour connecter les écoles secondaires à sa bibliothèque numérique.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 18 juillet 2024 13:24 Written by

En 2019, la RDC a adopté un Plan national du numérique pour encadrer le développement de son économie numérique. Des initiatives sont en cours pour atteindre les objectifs, qui progressent considérablement.

La République démocratique du Congo (RDC) souhaite mettre en place un centre national d'informations unifiées. Le ministre des Postes, Télécommunications et Numérique (PT-N), Augustin Kibassa Maliba (photo, au centre), a reçu en audience à cet effet le président du groupe égyptien Omega Gate Tech, Ashraf Attia, accompagné par Khaled Rhaïem, représentant de la société en RDC.

Selon un communiqué du ministère, les discussions ont porté sur de nombreux sujets en phase avec la transformation numérique en cours en RDC. « Nous avons échangé sur la construction du centre national d'informations unifiées. L'approche est parfaitement en harmonie avec la vision du chef de l'Etat Félix Tshisekedi. Ce centre permettra de mettre en place toutes les bases de données de recensement ainsi que la mise en place de la technologie de 5G », a déclaré Khaled Rhaïem.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du Plan national du numérique horizon 2025 (PNN 2025). Elle intervient dans un contexte marqué par une transformation accélérée en RDC et la mise en place d'infrastructures clés pour la modernisation du pays. Selon le premier rapport d’avancement à mi-parcours du plan dévoilé en décembre, sur les 69 projets inscrits, 33 sont amorcés, dont 15 terminés et 18 en phase d’opérationnalisation. Plus d’une vingtaine de projets sont en cours d’initialisation ou de contractualisation, affichant un taux de réalisation de 48 %.

Le Centre national d’informations unifiées que la RDC souhaite mettre en place permettra ainsi de collecter, gérer et diffuser des informations cruciales à l'échelle nationale. Il regroupera diverses sources de données provenant de multiples secteurs tels que la sécurité, la santé, l'éducation, l'économie et autres domaines d'intérêt public. Omega Gate Tech, déjà implanté en Egypte, aux Emirats arabes unis, en Libye et en Arabie saoudite, pourra ainsi accompagner la RDC dans cette transformation et ouvrir la voie à des avancées technologiques significatives et prometteuses pour l’avenir numérique du pays.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 18 juillet 2024 11:37 Written by

Les autorités éthiopiennes veulent tirer profit de leur secteur agricole en le modernisant. Pour cela, elles mettent en place des projets pour numériser le secteur.

L’Institut éthiopien de la transformation agricole (ATI) a annoncé le mardi 16 juillet le lancement, en collaboration avec l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), de deux projets relatifs à la numérisation du secteur agricole. L’objectif est d’améliorer les systèmes de commercialisation des intrants et des produits agricoles.

Le premier projet porte sur la mise en place d’une plateforme numérique qui connectera les petits exploitants agricoles aux acheteurs potentiels. « Cette initiative modernise le système des marchés agricoles en améliorant la détermination des prix, la gestion des risques et la transparence des transactions. Elle garantit un approvisionnement constant en produits de qualité, favorise la traçabilité, fait correspondre l'offre à la demande et stabilise les prix du marché », explique l’ATI.

Le second projet porte sur l’automatisation du système des bons d’intrants. L’ATI table sur des eVoucher 2.0 qui sont des bons électroniques disposant d’un code numérique qui permettent d’acheter des biens ou des services en ligne ou en magasin. L’adoption de ce système permettra d’améliorer la distribution des intrants agricoles et de lutter contre la fraude.

Le lancement de ces projets s’inscrit dans un contexte marqué par la volonté des autorités éthiopiennes de moderniser le secteur agricole. Elles ont signé divers partenariats à cette fin et elles confirment leurs intentions de tirer profit de la technologie. En juin dernier, l’ATI s’est allié avec Digital Green, une organisation américaine qui œuvre pour la numérisation de l’agriculture, pour la mise en place d’une plateforme de partage des connaissances.

Les deux projets lancés vont, entre autres, permettre de garantir un marché durable, d’assurer une meilleure fourniture des intrants aux agriculteurs, en plus de renforcer les liens entre les agriculteurs et les consommateurs de produits agricoles.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 17 juillet 2024 18:16 Written by

Les TIC offrent davantage de possibilités de créativité et d’apprentissage aux niveaux préscolaire et primaire. Cependant, l’accès à l’éducation numérique est insuffisant en Afrique en raison de l'impréparation à l'intégration des technologies numériques dans l'apprentissage précoce.

La Fondation Mastercard, en partenariat avec le gouvernement fédéral du Nigeria, a organisé sa première conférence EdTech à Abuja du lundi 8 au mercredi 10 juillet. Placée sous le thème « Technologie de l'éducation pour un apprentissage résilient et inclusif en Afrique », cette conférence avait pour objectif de discuter de l’intégration de la technologie dans les systèmes d’apprentissage en Afrique.

L'événement s'est conclu par l'adoption de 10 actions clés pour renforcer l'écosystème EdTech en Afrique. Il s’agit notamment de :

  1. Promouvoir l'innovation locale par le biais de politiques de soutien aux EdTech, les gouvernements étant des leaders, des facilitateurs proactifs et des consommateurs de contenus et de mécanismes de diffusion de qualité.
  2. Harmoniser les politiques intersectorielles en coordonnant les stratégies, les plans et les initiatives interministériels sur l'accès à l'éducation pour tous grâce à la technologie.
  3. Garantir l'infrastructure de base par une utilisation créative de ressources telles que les fonds de service universel pour investir dans l'électricité, l'internet, les appareils et l'infrastructure dédiée aux programmes d'éducation.
  4. Prendre des décisions à partir de données en investissant dans les systèmes et les capacités du gouvernement pour la collecte, l'analyse et la prise de décision en temps utile.
  5. Renforcer les capacités de prestation tout au long de la chaîne de valeur EdTech en formant les enseignants à l'utilisation des EdTech et en aidant les responsables des systèmes éducatifs à travailler avec des processus et des données basés sur les technologies.
  6. Systématiser l'intégration des EdTech en introduisant (là où elles n'existent pas) et en appliquant des normes claires et adaptées au contexte pour l'intégration des technologies dans les programmes d'enseignement.
  7. Guider l'innovation contextuelle par des lignes directrices claires et opportunes et des processus d'approbation du contenu, des outils et des licences afin d'encourager l'innovation, l'investissement et l'intégration de la technologie.
  8. Diversifier les parcours d'apprentissage pour les jeunes non scolarisés en développant des alternatives technologiques flexibles pour l'apprentissage, la certification accréditée et la réintégration dans le système éducatif formel.
  9. Réduire les obstacles à l'accès aux technologies de l'information et de la communication grâce à des partenariats stratégiques entre le secteur privé et le secteur public qui soutiennent des politiques réactives et fondées sur des données probantes, ainsi que des solutions abordables pour tous.
  10. Intégrer l'inclusion réactive (égalité des sexes, personnes handicapées, réfugiés et personnes déplacées) dans les processus de politique et d'innovation, en mettant l'accent sur la diversité

La conférence s’inscrit dans le cadre des actions de la Fondation Mastercard en faveur de la promotion de l’éducation numérique en Afrique. Elle intervient alors que l'Union africaine a déclaré l’année 2024 « Année de l'éducation », appelant tous les gouvernements à redoubler d’efforts en vue d’assurer une éducation de qualité pour tous.

La Stratégie d’éducation numérique de l’Union africaine (2023-2028) et le plan de mise en œuvre prévoient à cet effet que les pays africains développent des stratégies nationales d’éducation numérique, qu’au moins 50 % des établissements d’enseignement disposent d’une connectivité à haut débit sûre et sécurisée à un coût nettement inférieur à 25 $ par Mb/s et par mois, qu’au moins 20 % des étudiants et 50 % des enseignants du continent aient accès à des appareils numériques d’ici 2027, et qu’un tiers des étudiants et tous les enseignants y aient accès d’ici 2030.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 17 juillet 2024 15:40 Written by
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