Après avoir inauguré une antenne à Paris en janvier dernier, Université Mohammed VI Polytechnique poursuit son expansion mondiale à la recherche d'opportunités significatives pour le continent africain et sa jeunesse dynamique.

L’Université Mohammed VI Polytechnic (UM6P) du Maroc a annoncé le vendredi 13 septembre l'ouverture officielle de sa nouvelle antenne internationale à Montréal. Cette branche canadienne se concentrera sur la recherche et le développement des compétences, l'échange de connaissances, ainsi que le renforcement des capacités et le transfert de technologie entre l'Afrique et l'Amérique du Nord.

« Avec l'ouverture de la nouvelle antenne UM6P Canada, nous marquons une étape importante dans notre engagement à renforcer les liens entre l'Afrique et l'Amérique du Nord. En collaboration avec nos partenaires canadiens, nous répondons au besoin d'innovation et favorisons la coopération internationale face aux défis contemporains », a déclaré Hicham El Habti, Président de l'UM6P.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la stratégie d'expansion internationale de l'UM6P, déjà marquée par l'ouverture récente d'un campus en France. Ce campus va abriter le premier lab eurafricain dédié à l'accompagnement de start-up sur un an sur les deux continents. En parallèle, l'université prévoit d'inaugurer dans les prochains mois la Digital Farming School à Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire, en partenariat avec le groupe marocain OCP Africa, axé sur l'agriculture.

L’expansion de l’UM6P au Canada marque ainsi une avancée stratégique majeure pour l’institution. Ce développement permettra de stimuler l'innovation, d’encourager les partenariats dans des secteurs clés comme l’AgriTech, l’IA et la formation des cadres, tout en contribuant à la croissance économique durable en Afrique.

Samira Njoya

Lire aussi:

OCP Africa et l’UM6P lancent les travaux de construction de la première école digitale d’agriculture de Côte d’Ivoire 

Posted On mardi, 17 septembre 2024 10:39 Written by

L'écosystème technologique du Nigeria, l'un des plus dynamiques d'Afrique, connaît une croissance rapide et remarquable. L'Explorer offre l'opportunité de saisir les tendances émergentes, d'étudier les meilleures pratiques et de nouer des relations avec ses principaux acteurs.

Une délégation togolaise composée des lauréats de la troisième édition des Togo Digital Awards (TDA) a effectué jusqu’au samedi 14 septembre un voyage d’immersion dans l’écosystème Tech du Nigeria, en particulier à Lagos. 

Ce programme organisé avec l’appui du ministère de l'Economie numérique et de la Transformation digitale (à travers l’Agence Togo Digital) et de la coopération allemande (GIZ Togo) vise à renforcer les compétences et les réseaux de ces jeunes acteurs du digital.

Lagos, souvent considérée comme la « Silicon Valley » du Nigeria, abrite en effet plusieurs infrastructures numériques de premier plan dans la sous-région, telles que DTC Lagos, Co-Creation Hub (CcHub),  Google Developers Space for Africa et Microsoft. Durant cette semaine, les lauréats ont eu l’opportunité de rencontrer des entrepreneurs, incubateurs, business engineers et investisseurs actifs dans le secteur numérique, pour s’inspirer des meilleures pratiques en matière de transformation digitale.

Selon Guillaume Djondo, commissaire chargé de l’organisation des Togo Digital Awards, ce voyage « permet de découvrir le modèle de transformation digitale du Nigeria et de s’en inspirer pour renforcer la dynamique de digitalisation au Togo ». 

De même, pour Gilles Lasson, lauréat de cette édition dans la catégorie « Coup de cœur », c’est une chance unique « d'observer l’écosystème technologique nigérian et d’en tirer des enseignements pour l’innovation togolaise ».

Les Togo Digital Awards, qui en sont à leur troisième édition, récompensent l’excellence dans le secteur digital togolais, en valorisant les contributions des entrepreneurs et innovateurs. Cette année, 25 lauréats ont été distingués pour leurs efforts en faveur du développement numérique au Togo.

Ayi Renaud Dossavi

Lire aussi:

Le Togo signe avec Huawei pour améliorer ses infrastructures numériques 

Posted On lundi, 16 septembre 2024 18:20 Written by

Dans le cadre de son plan de développement de l'économie numérique, le Ghana a fait de la numérisation des services administratifs une priorité. Cette opération de grande envergure touche l'ensemble des services publics.

Le ministère des Travaux publics et du Logement a procédé, le jeudi 12 septembre, au lancement d’une nouvelle plateforme numérique dédiée au département de contrôle des loyers. Ce portail en ligne  accessible à l’adresse https://rentcontrol.mwh.gov.gh/  vise à rendre les services liés à la location plus accessibles et transparents pour tous les citoyens ghanéens.

« Nous entrons dans l'histoire aujourd'hui, non seulement en adoptant les outils numériques, mais aussi en modifiant radicalement la façon dont les Ghanéens vivent les services. Pendant trop longtemps, les citoyens ont dû subir les inconvénients des longs trajets, des files d'attente et des processus bureaucratiques fastidieux pour accéder aux services les plus élémentaires », a déclaré le vice-ministre des Travaux publics et du Logement, Prince Hamid Armah (photo).

L'initiative marque l'achèvement de la première phase du projet de transformation numérique du ministère. L'idée de moderniser les opérations du département est née des observations faites par le vice-président du Ghana, Mahamudu Bawumia, lors de ses visites de 2020. Ces visites ont mis en évidence la nécessité de réformer ce département. A ce stade, 15 bureaux répartis sur 11 régions ont été numérisés, permettant un accès simplifié et à distance aux services, particulièrement pour les habitants des grandes agglomérations. L’objectif est d’étendre cette numérisation à l’ensemble des 16 régions du pays.

Cette décision du ministère devrait renforcer l'efficacité de la prestation de services, lutter contre la corruption, améliorer la transparence et accroître l'accès à des logements locatifs abordables, adéquats et sûrs dans le pays. Le nouveau système permettra également aux Ghanéens de promouvoir leurs biens immobiliers en ligne, tout en facilitant les mises en relation entre propriétaires et locataires potentiels.

Lire aussi:

Ghana : lancement d’une application mobile pour améliorer l'entretien des routes

Posted On lundi, 16 septembre 2024 17:19 Written by

La numérisation des services est l’une des priorités de la politique nationale du gouvernement tunisien. En 2022, l’exécutif avait déjà dématérialisé l’acte de naissance.

Le gouvernement tunisien recherche une entreprise pour la mise en place de la plateforme de visa électronique (e-visa). La semaine dernière, le ministère des Technologies de la communication a lancé un appel d’offres international à cet effet. Les soumissions sont ouvertes jusqu’au 15 octobre.

La plateforme d’e-visa devra être développée en l’espace de douze mois. Pour financer le projet, le gouvernement tunisien utilisera une partie d’un prêt que lui a octroyé par la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre du projet d'appui à la mise en œuvre du plan national stratégique « Tunisie Digitale 2020 » (PNS TD2020).

Cette initiative s’inscrit dans les objectifs du plan stratégique « Tunisie numérique 2025 », dont la numérisation des services administratifs constitue un axe majeur. Il est également prévu la mise en place de l'annuaire national des adresses, la mise en œuvre de l'e-justice, la création du cloud privé du ministère de l'Intérieur, la mise en place d'infrastructures pour l’e-gouvernement, le développement d’un système interne de gestion des ressources humaines de la fonction publique, ainsi que la création d’une plateforme de renseignement sur les menaces cybernétiques.

Le gouvernement tunisien estime que la mise en place de l’e-visa facilitera l'obtention de visas et écourtera les délais de délivrance de ce document. L’exécutif pense également que cette initiative contribuera à dynamiser la coopération économique et à favoriser l'ouverture de nouveaux marchés touristiques.

Selon les statistiques officielles, la Tunisie a accueilli 9,37 millions de touristes en 2023, soit une hausse de 45,5 % par rapport à 2022. Dans son « Bulletin de conjoncture économique » publié au printemps 2024, la Banque mondiale indique que les recettes touristiques ont augmenté de 28,1 % en 2023, atteignant 6,9 milliards de dinars tunisiens (2,27 milliards $). Cela représente 4,4 % du PIB, contre 3,8 % en 2022.

Isaac K. Kassouwi

Lire aussi:

L’acte de naissance électronique désormais officiel en Tunisie

Posted On lundi, 16 septembre 2024 17:18 Written by

Depuis 2019, la Banque mondiale appelle les gouvernements africains à former la jeunesse aux compétences numériques. De plus en plus conscients des enjeux relatifs à cette évolution des aptitudes, les Etats multiplient les partenariats pour y parvenir.

Dans un communiqué publié le vendredi 13 septembre, la Fondation FIFA de l’instance faîtière du football mondial a annoncé le lancement de son programme d’éducation numérique en Afrique. « Avec l'aide du pouvoir unique du football, la Fondation FIFA s'est engagée à développer le programme et son lancement sur le sol africain est un moment spécial pour nous tous. Il n'en est qu'à ses débuts, mais nous commençons déjà à en voir les bénéfices dans d'autres pays », s’est-elle réjouit.

La Mauritanie est le premier pays africain à rejoindre le programme. La Fondation FIFA a indiqué avoir signé un accord avec le gouvernement de Mauritanie via le ministère de l'Education et la Fédération mauritanienne de football.

Ce protocole d’accord constitue la dernière étape en date dans le développement du programme qui cible 10 000 écoliers mauritaniens âgés de 6 à 12 ans au cours des trois prochaines années. Ils bénéficieront d’un apprentissage dans les domaines du codage, de la robotique et de l'alphabétisation numérique d'une manière attrayante et amusante.

« En introduisant les concepts du football dans les salles de classe, les élèves sont motivés pour explorer la technologie tout en développant leurs compétences en matière de résolution de problèmes, de créativité et de travail d'équipe. Des activités pratiques telles que la programmation de simulations de football, la construction de capteurs de suivi des performances ou la conception de robots pour des mini-tournois de football rendent l'expérience d'apprentissage à la fois interactive et pertinente », a expliqué la Fondation.

Dans la mise en œuvre, le programme va également s’appesantir sur la fourniture d'équipements technologiques tels que des netbooks et des projecteurs, et sur la formation intensive des enseignants. Ainsi, le programme veut faire mieux qu'améliorer la culture numérique des élèves, il souhaite donner à ces derniers des outils et des compétences dont ils ont besoin pour réussir à l'avenir.

Avant la Mauritanie, le programme a été lancé au Paraguay en juin 2024 avec pour objectif de toucher 20 000 élèves sur les trois prochaines années. Le Paraguay est le premier pays d’Amérique du Sud à rejoindre ce programme dont le lancement mondial s’est tenu en juillet 2023 au Belize. Dans ce pays d’Amérique centrale, 10 000 enfants, ainsi que leurs enseignants et directeurs sont visés.

Vanessa Ngono Atangana

Posted On lundi, 16 septembre 2024 13:28 Written by

En juin dernier, les autorités gabonaises ont approuvé un prêt de 56,2 millions d’euros pour investir dans le numérique. Depuis lors, le gouvernement lance divers projets et scelle des partenariats stratégiques pour accélérer la transformation numérique.

Bonjean Rodrigue Mbanza, ministre gabonais de l’Economie numérique et des Nouvelles technologies de l’information, a accueilli le vendredi 13 septembre à Libreville des représentants de Swiss Authentis, une firme technologique suisse. L’objectif est d’évaluer les options qu’offre cette entreprise pour faciliter la numérisation des services publics gabonais.

« J'ai demandé à mes collaborateurs d'examiner attentivement les différentes solutions proposées afin de déterminer leur adéquation avec nos besoins. Le Gabon demeure résolument ouvert à toutes les propositions technologiques innovantes et s'engage pleinement dans sa stratégie pour devenir un hub technologique en Afrique centrale », a indiqué le ministre.

Cette initiative intervient quelques mois après l’adoption par le Conseil des ministres d’un projet de loi autorisant le Gabon à contracter un emprunt de 56,2 millions d’euros auprès de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), une entité de la Banque mondiale. Elle s’inscrit dans le cadre du projet Digital Gabon qui vise la modernisation par la dématérialisation des procédures de l’administration publique.

Par ailleurs, il faut signaler que le Gabon fait partie des meilleurs élèves en Afrique centrale en matière des technologies de l’information et de la communication. Selon l’Union internationale des télécommunications, le pays affiche un indice de développement des TIC de 74,7 sur 100 en 2024 et pointe au 10e rang continental. Le classement est dominé par la Libye (88,1), le Maroc (86,8) et les Seychelles (84,7).

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi:

Gabon : 2,2 millions $ du Japon pour développer l’e-justice

Posted On lundi, 16 septembre 2024 13:01 Written by

Dans le cadre de la mise en œuvre de la numérisation de ses services publics, les autorités congolaises se sont tournées vers la Banque mondiale d’une part et un cabinet spécialisé d’autre part.

Le vendredi 13 septembre s’est déroulé à Brazzaville une réunion de travail entre les parties prenantes de la numérisation des services publics congolais. L’objectif est de définir une feuille de route et d’identifier les services prioritaires à numériser.

En plus de l’équipe du cabinet ADDINN, l’entreprise chargée de la réalisation de la plateforme, les ministères sectoriels et les administrations de tutelle ont également participé à cette réunion stratégique. Pour Francis Seck Mangouani, coordonnateur national du projet d’accélération de la transformation numérique (PATN), la version bêta de l’interface du portail devrait être disponible dans les quatre prochains mois.

« Il s'agit d'un atelier relatif à la mise en œuvre du portail des services publics du gouvernement. Au cours de cet atelier, nous avons vu comment prioriser certains services qui pourront être mis en ligne […] Nous avons aussi planché sur cette question et avons pu ressortir les six secteurs prioritaires retenus par le Plan national de développement 2022-2026, qui vont faire partie d'un traitement », a déclaré Guy Parfait Sosthène Itoumou, chef de service des études et de la prospective à l’Agence de développement de l’économie numérique.

Cette initiative intervient quelques mois après la mission d’appui à la mise en œuvre du PATN de la Banque mondiale. L’institution finance le projet à hauteur de 100 millions $ et il s’inscrit dans le cadre de la stratégie « Congo Digital 2025 ». L’un de ses objectifs est de moderniser les usages et les pratiques des services publics et, à travers sa vision stratégique, l’e-gouvernement et l’e-citoyen s’imposent comme des piliers essentiels.

La mise en place d’un portail national de services publics facilitera l’accès aux démarches administratives pour les populations, en particulier celles vivant dans les zones reculées ; le suivi en temps réel de la procédure ; ce qui améliore entre autres la transparence et la confiance dans les services publics. Pour l’administration, elle permet, entre autres, de réduire les coûts liés à la gestion des documents et l’accueil physique des populations.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi:

Le Congo lance la numérisation des archives d’état civil

Congo : Léon Juste Ibombo annonce des projets pour booster le secteur des TIC

Posted On lundi, 16 septembre 2024 07:56 Written by

Les avancées impressionnantes en intelligence artificielle (IA) provoquent aujourd'hui une fascination mêlée de préoccupations. Il est essentiel de porter une attention soutenue à cette problématique.

Au Kenya, la montée de la désinformation générée par l'intelligence artificielle suscite des inquiétudes croissantes parmi les autorités. Lors du lancement du cinquième « Plan d'action national du partenariat pour un gouvernement ouvert », le président William Ruto (photo) a annoncé la mise en place prochaine d'un cadre réglementaire pour encadrer l'utilisation de l'IA et garantir l'intégrité de l'information.

« Nous instaurons un régime réglementaire pour prévenir l'utilisation abusive des nouvelles technologies, y compris l'intelligence artificielle, qui engendre une désinformation menaçant notre démocratie », a déclaré le président Ruto.

Cette initiative intervient dans un contexte mondial où la désinformation alimentée par l'IA est devenue une préoccupation majeure.Un rapport du Forum économique mondial de janvier dernier révèle que la désinformation est désormais perçue comme le plus grand danger pour l'économie mondiale dans les deux prochaines années, surpassant des menaces telles que les conflits armés, les crises climatiques ou l'inflation. Une étude de 2019 de la société de cybersécurité CHEQ et de l'Université de Baltimore estime que la lutte contre ce phénomène pourrait coûter plus de 78 milliards de dollars.

Le cadre réglementaire que le Kenya s'apprête à lancer marquera une étape importante dans ses efforts pour promouvoir une utilisation responsable de l'IA. En parallèle, le gouvernement kényan collabore avec la coopération allemande pour élaborer une stratégie nationale en IA. Ces initiatives visent à encadrer l'usage des technologies émergentes de manière éthique et responsable, tout en veillant à ce que le Kenya respecte les normes mondiales en matière de gouvernance numérique.

Samira Njoya

Lire aussi:

Les réformes du secteur TIC porte l’Ethiopie à plus de 80 millions d’abonnés mobiles

Posted On vendredi, 13 septembre 2024 17:56 Written by

Le gouvernement kényan prévoit de mettre le numérique au cœur du développement socioéconomique du pays. Des investissements dans les infrastructures, entre autres, sont nécessaires pour concrétiser cette ambition.

L’Autorité des TIC du Kenya (ICTA) a exprimé un besoin de 304,37 milliards de shillings kényans (2,35 milliards $) pour la mise en œuvre de son plan stratégique 2024-2027. La feuille de route a été officiellement lancée le vendredi 13 septembre. Elle prévoit des programmes et initiatives pour soutenir la transformation numérique du pays.

Le plan prévoit que 235 milliards de shillings seront investis en cinq ans pour garantir un accès universel, sécurisé et fiable à Internet. Une enveloppe de 9,5 milliards de shillings est prévue pour élargir l’accès aux produits numériques. 32,5 milliards de shillings seront consacrés à la culture numérique durable. 23,8 milliards seront alloués à la mise en place d’un environnement numérique optimisé et homogène. Enfin, 3,7 milliards seront investis pour renforcer la capacité organisationnelle et améliorer l’efficacité opérationnelle.

« Ce plan jette les bases de projets de transformation tels que des programmes nationaux d’alphabétisation numérique, l’extension de l’infrastructure à large bande sécurisée et la mise en œuvre de services d’administration en ligne, rendant les services publics accessibles à tous les citoyens », a déclaré Margaret Ndung'u, ministre de l’Information, de la Communication et de l’Economie numérique.

Les initiatives annoncées s’inscrivent dans le cadre plus vaste du Plan directeur de numérisation du Kenya. Ce plan prévoit des investissements de l’ordre de 484,241 milliards de shillings pour la période 2022-2032 afin de soutenir l’ambition du gouvernement de mettre la technologie numérique au service du développement socioéconomique du pays.

Pour rappel, le Kenya a rejoint la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB) plus tôt ce mois. Le pays a également obtenu 238 millions $ de la Korea Eximbank pour investir dans la ville intelligente de Konza Technopolis. En avril 2023, le pays s’est assuré un financement de 390 millions $ de la Banque mondiale pour soutenir le projet d’accélération de l’économie numérique. Le Kenya a également sollicité le soutien de pays comme la Chine, l’Indonésie, l’Inde et la Malaisie.

Isaac K. Kassouwi

Lire aussi:

Le Kenya et la Belgique explorent des partenariats numériques

Le gouvernement indien approuve le protocole d’accord avec le Kenya sur la transformation numérique

Le Kenya explore des partenariats numériques avec la Malaisie

Posted On vendredi, 13 septembre 2024 16:19 Written by

l'Ethiopie nourrit l'ambition de devenir un véritable hub de l'économie numérique en Afrique subsaharienne. Pour atteindre cet objectif ambitieux, l'exécutif a mis en place une série de mesures visant à moderniser l'ensemble du secteur.

Les réformes engagées en Ethiopie il y a six ans ont été déterminantes dans la transformation de plusieurs secteurs stratégiques, notamment celui des technologies, où des avancées majeures ont été réalisées grâce à l'innovation et à la numérisation. Lors d'une interview accordée à Addis Walta TV récemment, le ministre de l'Innovation et de la Technologie, Belete Molla (photo), a mis en lumière ces progrès.

D'après le ministre, l'ouverture du secteur des télécommunications a constitué un tournant décisif. L'arrivée de nouveaux opérateurs concurrents d'Ethio Telecom, principal fournisseur du pays, a dynamisé le marché, entraînant une amélioration notable de la qualité des services et le développement de solutions innovantes. A ce jour, le secteur des télécommunications compte plus de 80 millions d'abonnés mobiles, reflétant l'ampleur de cette transformation.

En parallèle, la réforme nationale a également renforcé la cybersécurité. Le développement de l'infrastructure cybernétique, l'extension des capacités de l'Administration de la sécurité des réseaux d'information et la formation de ressources humaines qualifiées dans ce domaine ont été des mesures essentielles pour garantir la sécurité numérique. Ces efforts ont permis de consolider la connectivité du pays, favorisant ainsi la croissance des paiements numériques et de la monnaie mobile, qui sont devenus des pratiques courantes.

La stratégie nationale « Digital Ethiopia 2025 » s'inscrit dans cette dynamique de réforme. Elle englobe notamment le programme des « cinq millions de codeurs », une initiative ambitieuse visant à former cinq millions de jeunes aux compétences numériques d'ici 2026. Plus de 157 000 jeunes sont déjà inscrits, et les autorités prévoient d'accélérer cette progression dans les années à venir.

Ainsi, grâce à ces réformes audacieuses, l'Ethiopie est en passe de devenir un acteur incontournable de l'économie numérique en Afrique, attirant des investissements internationaux et posant les bases d'une croissance inclusive et durable.

Samira Njoya

Lire aussi:

Sécurité numérique : l’Ethiopie se dote d’une infrastructure à clés publiques

Posted On vendredi, 13 septembre 2024 15:33 Written by
Page 52 sur 161

Please publish modules in offcanvas position.