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Depuis la révolution technologique, les proptech ont du mal à se frayer un véritable chemin en Afrique. Les start-up du secteur ont du mal à avoir du succès comme dans les domaines des finances, de l’agriculture ou encore de la santé.

Spleet est une solution proptech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les personnes à la recherche d’un appartement ou d’une maison à louer ou à acheter, de trouver le bien immobilier à leur convenance. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2018 par Akintola Adesanmi, Dolapo Adebayo et Daniella Ajala. La proptech a déjà levé plus de 3,5 millions $ pour accélérer sa croissance au Ghana et au Kenya.

« Notre solution du côté des locataires était une évidence. Ce sont les propriétaires qui avaient besoin d'être convaincus, mais cela a aidé que nous disposions déjà d'un réseau de propriétaires. […] Ainsi, au lieu de sortir et de lever du capital-risque, nous avons décidé que nous allions démarrer parce que nous pouvions convaincre certains propriétaires d'inscrire leurs maisons sur cette plateforme que nous avions construite et de résoudre certains de leurs problèmes », a expliqué Akintola Adesanmi.

La solution ne dispose pas d’application mobile. Il faudra passer par le navigateur et se rendre sur l’adresse web. La première étape consistera à s’inscrire puis vous pouvez accéder au catalogue de biens immobiliers de Spleet. Vous y trouverez des options d'abonnement journalier, mensuel, trimestriel et semestriel.

Pour louer un bien, l’utilisateur devra simplement créer une réservation en fournissant un certain nombre d'informations personnelles. La demande est ensuite traitée en quelques heures. Il faut signaler qu’aucun paiement n'est prélevé tant que la réservation n'est pas acceptée. La start-up propose également l’option de colocation.

Outre cette option, Spleet propose d’autres services à ses utilisateurs. Entre autres, on peut citer : « Louer maintenant, payer plus tard », « Collect » qui consiste à recevoir automatiquement les paiements de loyer au nom des propriétaires, ou encore « Verify » qui permet aux propriétaires et aux agents immobiliers d'effectuer les vérifications adéquates des antécédents des locataires avant de proposer des contrats de location.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 20 janvier 2023 15:03 Written by

Le réchauffement climatique est une réalité et il faut poser des actions concrètes pour ralentir un tant soit peu cette dynamique. C’est dans cette optique qu’un tech entrepreneur a décidé de s’attaquer aux problèmes des déchets en mettant en place une solution numérique.

Zaidi Recyclers est une solution numérique développée par une jeune pousse tanzanienne. Elle permet entre autres de faire collecter ses déchets dans la ville de Dar es Salaam en Tanzanie. La start-up a été fondée en 2014 par Allen Kimambo.

« Les déchets électroniques polluent le sol et l'eau une fois jetés de manière inappropriée, mais peuvent également causer des dommages à la santé et au bien-être humains, notamment des problèmes respiratoires, un stress oxydatif, des dommages à l'ADN et éventuellement causer divers cancers », a indiqué Allen Kimambo.

C’est via une application mobile que l’utilisateur peut prévenir la jeune pousse qu’il dispose de flux de déchets. Que ce soit les appareils électroniques et électriques, les batteries de voiture, les déchets de papier et de cartons, les bouteilles en verre ou encore les plastiques, Zaidi est prête à les récupérer. Mais avant de pouvoir surfer dans l’application, il faudra créer un compte et s’inscrire après téléchargement.

L’application est uniquement disponible sur Android. A termes, elle prévoit de mettre en place un service de paiement des frais d'ordures. Cette fonctionnalité pourrait augmenter l’engouement des populations à contacter Zaidi pour collecter les déchets dans la ville.

La start-up revendique avoir collecté plus de 2 200 conteneurs de déchets, avoir recyclé 700 tonnes, et que ces actions ont permis de sauver plus de 4 400 arbres. Fort du succès de ses activités, Zaidi veut s’étendre à d’autres villes du pays comme Dodoma, Arusha... La jeune pousse a également des vues sur d’autres pays comme la Zambie où elle a déjà un partenaire.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 19 janvier 2023 15:22 Written by

Le marché des véhicules d’occasion est très développé en Afrique, ce qui implique des besoins importants en pièces détachées d’automobile. Dans le but de faciliter la tâche aux populations, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution numérique.

Garage mobility est une solution numérique développée par une jeune pousse ghanéenne. Elle permet de mettre en relation les plus grands distributeurs et fabricants de pièces automobiles avec les détaillants en Afrique. La start-up a été fondée en 2021 par Cedric Foudjet et Gwanygha'a Gana. Depuis son lancement, la jeune pousse a déjà levé 500 000 $ pour soutenir sa croissance sur le continent.

« Garage Mobility est un distributeur en gros de pièces automobiles pour l'Afrique, qui soutient plus de 2 millions de détaillants. Nous regroupons les pièces des plus grands fournisseurs du monde et livrons directement aux détaillants. […] Elle a pour but de réduire le coût de possession d'une voiture en Afrique en rendant les pièces automobiles plus abordables et accessibles », peut-on lire sur la plateforme.

La solution ne dispose pas encore d’une application mobile. Pour y accéder, que ce soit via smartphone ou ordinateur, il faut passer par le navigateur. L’utilisateur a la possibilité de s’inscrire pour acheter sur la plateforme ou pour devenir également un distributeur. Il faut savoir que Garage Mobility livre gratuitement les détaillants dans leurs magasins, et ceci, dans les 24h suivant la commande.

A ses partenaires, elle offre des services consultatifs et partage avec eux des informations sur ce qu'il faut stocker et comment fixer le prix pour maximiser les ventes. La start-up veille également sur les intérêts de ses partenaires et s’emploie à éviter les situations comme les ruptures de stock dans leurs magasins. Garage Mobility opère à Accra au Ghana et à Lagos au Nigeria.

En 2022, elle a été sélectionnée dans la cohorte d’été de l’accélérateur californien Y Combinator. Celui-ci investira un montant de 500 000 $ dans la start-up sous certaines conditions et les startupers auront l’occasion de rencontrer des investisseurs potentiels pour attirer encore plus de capitaux dans leur jeune pousse.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 18 janvier 2023 17:05 Written by

L’accès à une éducation de qualité n’est pas encore une réalité en Afrique. C’est l’une des raisons qui ont poussé des tech entrepreneurs à mettre en place une solution pour faciliter les études à l’étranger pour les ressortissants africains.

Educatly est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux étudiants d’accéder aux diverses opportunités dans le secteur de l’enseignement supérieur. L’objectif est de mettre en relation les étudiants et les universités dans le but de faciliter les études à l’étranger pour les uns, et entre autres d’attirer les étudiants brillants pour les autres. La start-up a été fondée en 2020 par Abdelrahman Ayman, Joan Manuel Sanchez Barbera et Mohmmed Sief. Depuis son lancement, elle a déjà levé environ 1 million $ pour accélérer sa croissance.

« Les étudiants veulent avoir un accès transparent à toutes les possibilités qui s'offrent à eux tout en bénéficiant d'un soutien aussi personnalisé que possible pour prendre la meilleure décision possible. Chez Educatly, les utilisateurs peuvent parcourir la plus grande base de données à jour au monde, avec plus de 120 000 opportunités d'enseignement supérieur dans le monde entier, et filtrer en fonction de leur profil et de leurs préférences pour trouver les programmes les plus pertinents pour eux », a déclaré Abdelrahman Ayman en 2021.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Il faut créer un compte pour accéder aux multiples fonctionnalités. D’ailleurs, il est possible de vivre l’expérience Educatly en tant qu’étudiant, comme représentant d’une université ou comme étudiant ambassadeur. En effet, la start-up égyptienne veut faire en sorte qu’on retrouve toutes les écoles du monde, chaque programme qu'elles proposent, chaque bourse, chaque cours de langue et chaque professeur et ambassadeurs à un seul et même endroit.

Educatly revendique 100 000 étudiants dans son programme venant de 90 pays, elle est en partenariat avec 3 000 universités et la plateforme draine plus de 150 000 utilisateurs actifs. « Nous tirons parti des dernières technologies pour réduire les programmes les plus pertinents afin de soutenir le processus de décision pour eux et offrons un soutien personnalisé grâce à notre réseau de consultants et d'ambassadeurs », a indiqué Abdelrahman Ayman.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 18 janvier 2023 11:55 Written by

A cause de diverses maladies de leurs animaux, les éleveurs africains se retrouvent dans des situations difficiles. Ce problème est notamment dû aux difficultés d’accès aux vaccins de qualité à cause de leur situation géographique.

Cowtribe est une solution numérique développée par une start-up ghanéenne. Elle permet aux éleveurs, en l’occurrence ceux des régions rurales, de s’approvisionner en vaccins pour animaux via un code USSD, SMS et téléphone, ainsi que via un réseau d'agents communautaires. La start-up, basée à Accra, a été lancée en 2017 par Alima Bawah et Peter Awin. Depuis son lancement, Cowtribe a déjà levé environ 1,4 million $ pour soutenir sa croissance.

« Les principaux objectifs incluent l'établissement de l'avantage du premier arrivé au Ghana, la création d'un capital de marque solide et la garantie qu'il est économiquement non viable pour la concurrence de sécuriser des parts de marché sur le marché de Cowtribe », a indiqué Peter Awin en 2018.

Le code USSD est rentré dans les habitudes de la plupart des Africains, alphabétisés ou non, puisqu’ils l’utilisent au quotidien pour contrôler leur crédit de communication, faire du mobile money, etc. En composant le code USSD, les éleveurs suivent les directives en appuyant les chiffres correspondants à chaque fonctionnalité. Pour la première expérience, il faudra s’inscrire, ce qui permet de disposer d’un compte.

En 2018, la start-up a revendiqué avoir servi plus de 30 000 agriculteurs dans plus de 120 villages, en traitant plus de 9 000 demandes de vaccins d'une valeur de plus de 100 000 $. Malgré ces performances, les agriculteurs africains perdent plus de 3 milliards de dollars de revenus par an à cause des maladies du bétail, selon Peter Awin.

« Alors que les agriculteurs ont besoin d'un approvisionnement constant en vaccins sûrs qui pourraient prévenir ces pertes, la plupart d'entre eux vivent dans des endroits ruraux et difficiles d'accès en dehors du rayon de livraison fonctionnel. […] Les prestataires manquent de visibilité pour coordonner efficacement la prestation de services à ces agriculteurs. En fin de compte, plus de 70 % des vaccins pour le bétail fabriqués ne parviennent jamais aux agriculteurs qui en ont le plus besoin ».

A l’aube de 2023, les fondateurs travaillent pour atteindre le million d’agriculteurs avec des vaccins de qualité et abordables. En 2018, Cowtribe a été nommée lauréate de l'étape ghanéenne du concours Seedstars World. Par ailleurs, en ce qui concerne son expansion, l’agrotech a des vues sur le Mali et le Burkina Faso.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 17 janvier 2023 12:56 Written by

La santé mentale est un sujet tabou dans la plupart des sociétés africaines. Pourtant, d’après un rapport de l’Organisation mondiale de la santé publié en 2017, plus de 29 millions d’Africains souffrent de dépression.

Nguvu est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les patients atteints de problèmes mentaux, de consulter des spécialistes de leurs affections en ligne via un ordinateur ou un smartphone. La start-up a été lancée en 2020 par Joshua Koya et Juliet Odumusu.

« Nos clients peuvent communiquer par texte, audio et vidéo directement dans l'application avec leurs thérapeutes et sont en mesure de programmer des séances vidéo en direct avec leurs thérapeutes appariés. C'est particulièrement utile dans une période comme celle-ci, post-pandémie. Les effets de la pandémie de Covid-19 ont rendu la thérapie de santé mentale plus importante que jamais », a déclaré en 2021 Joshua Koya.

C’est donc via ses applications accessibles sur Android et sur iOS, que les utilisateurs se connectent pour accéder aux divers services de la healthtech. Avant cette étape, il faudrait, après téléchargement, s’inscrire et passer un test avant d’être éventuellement mis en contact avec un thérapeute. Il faudrait choisir entre une séance vidéo ou une textothérapie. La version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois.

Certaines fonctionnalités sont gratuites sur Nguvu. Elle propose par exemple des dépistages de santé mentale gratuitement. Par ailleurs, les patients devront débourser environ 3 000 nairas (environ 6,5 $) pour souscrire au plan d’abonnement hebdomadaire de thérapie par message. Pour le mois, l’addition monte à 10 000 mairas, le trimestre coûte 27 000 nairas alors que l’abonnement annuel est fixé à 100 000 nairas. Une séance de vidéothérapie est par contre tarifée à 7 500 nairas et 4 séances à 27 000 nairas.

Nguvu opère au Nigeria et au Kenya et rêve de conquérir le monde d’ici quelques années. « Notre vision est de construire de manière extensive des solutions technologiques qui tournent autour de la prévention des troubles mentaux et de la correction des troubles existants », affirme Joshua Koya.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 16 janvier 2023 11:44 Written by

Comme tous les autres secteurs, le transport est en pleine transformation numérique. Des tech entrepreneurs multiplient les solutions pour faire gagner du temps aux voyageurs.

BuuPass est une solution technologique développée par une start-up kényane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les voyageurs, d’acheter les billets de bus, de trains ou encore d’avions et de les comparer quand plusieurs compagnies opèrent sur la ligne. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2017 par Wyclife Omondi (photo, à droite) et Sonia Kabra (photo, à gauche).

« Les voyageurs perdent du temps et de l'argent à comparer les plateformes lorsqu'ils essaient de réserver des billets. Avec la numérisation de BuuPass, ces deux défis sont pris en charge car nous ne réduisons pas seulement les coûts pour les utilisateurs ou les navetteurs, nous réduisons également les frais administratifs pour les exploitants de bus en offrant une solution de gestion de la flotte et des colis », a indiqué Wyclife Omondi.

La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible sur Android. Après téléchargement, les utilisateurs vont s’inscrire avec leurs informations personnelles. Ils pourront ensuite surfer dans l’application et accéder aux diverses fonctionnalités qu’elle embarque. Les paiements des divers billets de transport peuvent se faire via mobile money, ce qui permet de ne pas forcément se rendre dans les kiosques de vente. L’application a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois sur Play Store.

En ce qui concerne les compagnies, BuuPass met à leur disposition son interface de programmation. Elles peuvent ainsi rejoindre la liste des compagnies qui opèrent déjà avec la start-up. La start-up revendique plus de 9 millions de billets de bus vendus depuis l’application mobile. Il faut souligner qu’avant de devenir BuupPass, la start-up a remporté l’édition 2016 du Hult Prize Challenge sous le nom de Magic Bus Ticketing. Ce prix leur a permis d’empocher un chèque d’une valeur de 1 million $ des mains de l’ancien président américain Bill Clinton.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 13 janvier 2023 13:21 Written by

Les technologies financières en Afrique attirent de nombreux investisseurs. Ce dynamisme du secteur permet entre autres de lutter contre l’exclusion financière et de favoriser l’innovation technologique.

APaym est une solution fintech développée par l’entreprise technologique ivoirienne Weblogy. Elle permet d’effectuer des paiements par QR Code et de gérer plus facilement son argent. L’entreprise a été fondée en 1998 par Daniel Ahouassa.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Il faudrait créer un compte après téléchargement de l’application afin d’accéder aux fonctionnalités de la solution. Après des achats, elle offre la possibilité de payer sans recourir à votre carte bancaire. Il suffit de cliquer sur l'icône « Payer » et de scanner le QR Code du marchand. La facture est réglée quelle que soit la banque émettrice du QR Code.

Néanmoins, il faudrait au préalable recharger le compte APaym. C’est grâce au portefeuille électronique rechargeable par les cartes bancaires et par mobile money qu’il est possible d’utiliser la solution fintech. Il est également possible d’effectuer des transferts de carte à carte gratuits, de transférer de l’argent vers des comptes bancaires en Afrique, en Europe et en Asie, d’effectuer des transferts mobile money (Orange, MTN et Moov) vers d’autres pays en Afrique ou encore de transférer de l’argent vers des services d’envoi d’argent express (Express Union et Wari).

Par ailleurs, avec MTN Côte d’Ivoire, il est possible de surfer sur l’application et d’effectuer des transactions sans données mobiles. La fintech a même intégré une version USSD pour permettre aux populations n’utilisant pas des smartphones d’accéder aux services d'APaym. La version Android de la solution a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 12 janvier 2023 15:46 Written by

Les solutions sur les technologies financières se multiplient en Afrique. Au Kenya, des tech entrepreneurs ont décidé de mettre en place une solution pour aider les PME du pays.

Lipana est une solution fintech développée par une start-up kényane. Elle permet de tenir la comptabilité des petites et moyennes entreprises, d'envoyer et de recevoir des paiements via des factures numériques payables via le service de portefeuille électronique M-Pesa. La start-up a été lancée en 2021 par Shadrack Apollo, Hassan Kombo et Wyclif Okwiri.

« Nous avons constaté le besoin d'une solution de comptabilité moins chère et plus facile à utiliser, car les acteurs existants incluent Sage et Quickbooks, qui sont généralement trop compliqués et coûteux à utiliser pour le propriétaire d'une petite entreprise. Lipana résout ce problème en étant l'application de comptabilité la plus simple pour les petites entreprises au Kenya », a indiqué Shadrack Apollo.

La solution ne dispose pas encore d’application mobile. Il faut absolument passer par le navigateur pour accéder à la plateforme. Après, l’utilisateur peut créer un compte puis accéder aux multiples fonctionnalités que proposent Lipana. Entre autres, elle permet d’envoyer des factures et des devis numériques, d’accepter des paiements, d’envoyer des rappels et de suivre les factures envoyées, ouvertes, payées et impayées de n'importe où sur n'importe quel appareil, y compris votre smartphone, de payer les factures en ligne, en personne ou à partir d'un téléphone via M-Pesa ou par carte de crédit directement grâce à votre compte bancaire/mobile money.

En ce qui concerne le volet gestion financière d’une entreprise, Lipana aide à afficher toutes vos factures en un seul endroit, d’obtenir des informations sur vos clients (combien chaque client dépense dans votre entreprise) et de suivre vos dépenses à partir du tableau de bord. Avec cette solution, il est plus facile de remarquer les retards de paiement. Lipana facture 999 shillings kényans (environ 8 $ par mois), 4 999 Shillings kényans par semestre et 9 999 shillings kényans par an.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 11 janvier 2023 13:50 Written by

L’agriculture est le secteur phare de nombreux pays d’Afrique. Les tech entrepreneurs de ces pays multiplient les solutions dans le secteur afin d’améliorer les conditions de vie des acteurs.

Iwolonet est une solution numérique développée par une start-up camerounaise. Elle permet d’une part d’accéder à un espace d’affaires agropastorales et d’autre part aux agriculteurs et éleveurs de présenter et de vendre leurs produits en ligne. La start-up a été lancée en 2018 par Francis Bemying Bibiang.

La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible sur Android. Pour accéder aux diverses fonctionnalités, il faudrait télécharger l’outil sur son smartphone puis s’inscrire. Par contre, sur un ordinateur, l’utilisateur devra passer par un navigateur et se rendre sur l’adresse web de la solution. Après inscription, il peut créer des publications afin de présenter ses produits aux autres membres de la plateforme.

En effet, disposer d’un compte permet à l’utilisateur d’accéder à un espace de vente en ligne. Il aura également accès aux espaces de vente des autres personnes inscrites sur la plateforme. Entre les acheteurs, les fournisseurs de matériels ou d’engrais, il est également possible de nouer des partenariats avec d’autres producteurs. Iwolonet est un réseau social agricole à part entière.

Depuis son lancement, l’application mobile de la plateforme a été téléchargée plus de 10 000 fois sur le PlayStore. Des entreprises, des coopératives et des associations de plusieurs pays d’Afrique adhèrent au projet de l’entrepreneur camerounais en s’inscrivant sur Iwolonet.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 11 janvier 2023 13:05 Written by
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