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Les edtech se multiplient sur le continent depuis la crise de la Covid-19. Elles ont montré leur efficacité pendant le confinement et les tech entrepreneurs en ont vu une aubaine et proposent des solutions de plus en plus intéressantes.

Eduweb est une plateforme numérique développée par une start-up ivoirienne du même nom. Elle permet aux apprenants, en l’occurrence les élèves et les étudiants, de devenir une meilleure version d’eux-mêmes grâce aux diverses formations dispensées. La start-up, basée à Abidjan, a été fondée en 2016 par le docteur Elogne Zoro.

La solution dispose d’une application mobile sur laquelle on peut créer un compte. Après cette étape, l’utilisateur peut accéder aux contenus de l’edtech. On y retrouve les cours du CP1 au CM2, pour le primaire, et de la sixième en terminale. L’accès aux différents cours nécessite une inscription. Elle est de 5 000 FCFA (environ 8 $) par élève et par an, par cohorte d’établissement pour le primaire, et de 10 000 FCFA pour les mêmes conditions pour le secondaire.

En ce qui concerne la reprise scolaire, les frais de scolarité au primaire varient entre 35 000 FCFA pour le CP1 et 60 000 FCFA pour le CM2. Au secondaire, ils varient entre 65 000 FCFA pour la sixième et 100 000 FCFA pour la terminale.

La version Android de l’application d’Eduweb a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les statistiques de Play Store. La start-up, quant à elle, revendique plus de 33 000 abonnés et plus de 200 internautes connectés chaque jour. Plus de 1 279 cours sont disponibles sur la plateforme. Outre la Côte d’Ivoire, Eduweb est également présente au Cameroun. C’est la première étape avant une expansion dans d’autres pays d’Afrique francophone.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 29 novembre 2022 17:41 Written by

La dyslexie est un trouble de l’apprentissage qui peut poser d’énormes problèmes aux enfants. Dans le but d’aider sa sœur de sept ans à surmonter cet handicap, une tech entrepreneure tunisienne a mis en place une solution.

Sghartoon est une plateforme numérique de téléthérapie développée par une start-up tunisienne du même nom. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les parents et les thérapeutes, de détecter les difficultés d’apprentissage, notamment la dyslexie chez les enfants, et de les transformer en « super pouvoirs » grâce à des jeux éducatifs. L’edtech, basée à Tunis, a été fondée en 2018 par Hidayat Ayadi, Seifeddine Ben Achour et Oualid Khayati.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Depuis son lancement, la version Android a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois par les internautes. Après téléchargement, il faut créer un compte, soit de parent d’enfant, soit de thérapeute. Le compte permet d’accéder aux fonctions embarquées dans la solution.

Lorsque le trouble est détecté après le passage d’un examen en ligne, les parents et les thérapeutes peuvent suivre l’évolution de l’enfant grâce aux jeux proposés sur la plateforme. Il faut souligner que dans le cadre du traitement, les thérapeutes ont accès à une bibliothèque de jeu numérique, un outil de gestion des patients avec les résultats des diverses séances et un outil de gestion de calendrier.

En 2020, Sghartoon figurait parmi les huit start-up qui ont participé à la cinquième cohorte de l'accélérateur Flat6Labs. Elle a reçu pour l’occasion un chèque d’un montant de 65 000 $. En 2021, elle a été sélectionnée parmi les onze start-up africaines sur les 20 lauréats du prix de l'entrepreneuriat pour la migration. Ces distinctions ont permis à la start-up de développer sa technologie, d’accélérer sa croissance sur le marché tunisien avant une éventuelle expansion aux autres pays de la région.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 29 novembre 2022 14:58 Written by

Dans les pays africains, particulièrement en Ethiopie, les petits exploitants agricoles contribuent beaucoup à la réduction de la pauvreté. C’est dans cette optique qu’un tech entrepreneur a décidé de mettre en place une solution sur mesure pour améliorer leurs rendements.

Lersha est une solution numérique développée par jeune pousse éthiopienne éponyme. Elle permet aux agriculteurs d'accéder aux intrants agricoles, de louer des services de mécanisation et de demander des conseils agroclimatiques dynamiques à l'aide de la technologie. La start-up a été fondée en 2018 par Abrhame Endrias.

C’est donc grâce à son application mobile et son centre d’appel que les petits exploitants peuvent accéder à tout ce dont ils ont besoin pour améliorer leurs rendements. La start-up a également dépêché sur le terrain des agents pour les aider à se familiariser aux outils mis à leur disposition. L’application a déjà été téléchargée plus de 500 fois selon Play Store, le magasin numérique des applications sur Android.

L’utilisation de la solution requiert une inscription. Après téléchargement, il faudrait créer un compte grâce aux informations personnelles de l’agriculteur. Créé, c’est de là que les données seront entrées dans la base et elles seront minutieusement suivies. Lersha a recensé plus de de 44 160 exploitants agricoles, a déployé plus de 88 agents pour gérer ces agriculteurs et plus de 172 prestataires de services de mécanisation.

En 2022, huit start-up africaines dont Lersha ont été nommées parmi les bénéficiaires de subventions du Fonds d'innovation de la Global System for Mobile Communications (GSMA) qui représente les intérêts des opérateurs mobiles pour la résilience et l'adaptation au climat. L'objectif est de soutenir les solutions qui peuvent accroître la capacité des communautés à faible revenu et vulnérables à s'adapter, à anticiper ou à absorber les chocs ou les stress liés au climat.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 28 novembre 2022 15:40 Written by

Avec la révolution technologique en cours, il est devenu urgent pour la jeunesse africaine de s’initier aux métiers de l’informatique. L’apprentissage du code s’impose comme une étape importante de ce processus.

EaziCode est une plateforme numérique développée par une jeune pousse sud-africaine du même nom. Elle permet de connecter les jeunes désireux d’apprendre le code à des tuteurs expérimentés. La start-up a été fondée en 2021 par Ngoni Mujuru, Tshegofatso Isaac et Thato Tshukudu.

Thato Tshukudu explique que « leurs recherches ont permis d'identifier que la plupart des programmes locaux d'enseignement primaire et secondaire en Afrique du Sud ne font pas de la programmation une compétence fondamentale. Dans un monde de plus en plus numérique, l’objectif de la start-up est de combler cette lacune et de permettre aux élèves d'apprendre la programmation et de construire des produits créatifs à un âge beaucoup plus jeune ».

La plupart des cours proposent diverses activités de programmation amusantes conçues pour stimuler la créativité. Les tuteurs sont des étudiants en informatique des meilleures universités d’Afrique du Sud formés pour dispenser les cours en respectant les règles de la pédagogie. Il est possible pour un apprenant de prendre un tuteur personnel pour atteindre ses objectifs.

Il faut également souligner que l’edtech s’inspire du programme de cours de Google pour mettre en place le sien. A la fin de leur formation les étudiants reçoivent un certificat. Par ailleurs, il existe des sessions payantes et des sessions gratuites. EaziCode déclare compter environ 20 étudiants par mois pour ses cours payants tandis qu’elle en rassemble une trentaine pour ses cours gratuits.

« Nous nous concentrons principalement sur l'Afrique du Sud, mais comme nous offrons des services de tutorat en ligne, nous prévoyons de nous étendre à d'autres pays d'Afrique également », a indiqué Thato Tshukudu.

Et il ajoute : « nous avons actuellement deux cours payants, une introduction au développement web et un cours Scratch, avec lesquels nous avons connu un grand succès financier. Grâce à notre modèle économique, nous avons très peu de frais de fonctionnement et il nous est donc facile de faire des bénéfices ».

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 24 novembre 2022 15:13 Written by

Dans le but d’aider la population mauricienne à accéder aux crédits, un tech entrepreneur a mis en place une solution fintech qui permet aux personnes plus ou moins aisées d’aider leurs compatriotes dans le besoin en se faisant une petite plus-value dans le processus.

FinClub est une solution fintech développée par une start-up mauricienne éponyme. Elle permet à ses utilisateurs d’emprunter de l’argent entre eux sans aucun intermédiaire pour plus de stabilité. La start-up a été fondée en 2018 par Sanjay Mungur.

« FinClub agit en tant que facilitateur pour connecter directement les prêteurs aux emprunteurs. En utilisant une plateforme en ligne transparente et entièrement automatisée, avec des frais généraux minimes, nous transmettons les économies aux emprunteurs qui obtiennent des prêts compétitifs et aux prêteurs qui obtiennent des taux d'intérêt plus élevés », indique la plateforme.

C’est donc depuis leur application mobile accessible sur iOS et Android que les utilisateurs s’inscrivent pour être éligible aux prêts. La version Android de l’application de la fintech a déjà été téléchargée plus de mille fois sur le Play Store.

Après l’enregistrement des détails personnels et le téléchargement des documents nécessaires, l’emprunteur suit un processus préalablement défini. Il en est de même pour un utilisateur présent sur la plateforme en tant qu’investisseur. Les investisseurs pourront faire travailler leur argent puisque la fintech « offre la possibilité d'obtenir des rendements attractifs en investissant directement auprès d'emprunteurs solvables ».

En 2022, FinClub a été sélectionnée avec sept autres start-up mauriciennes pour prendre part à Viva Technology à Versailles en France. C’est l’un des plus importants événements de technologie en Europe et cette participation a aidé la fintech à gagner en visibilité, non seulement sur son île mais aussi à l’international.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 23 novembre 2022 17:17 Written by

Dans le but d’aider les populations à se maintenir en forme, un tech entrepreneur tunisien a lancé une solution numérique axée sur le bien-être.

Eat & Fit est une plateforme numérique développée par une start-up tunisienne du même nom. Elle permet aux utilisateurs d’acheter et de se faire livrer des nourritures diététiques. La start-up a été fondée en 2019 par Skander Ben Sassi. Son objectif est d’aider ses utilisateurs à avoir un bon suivi nutritionnel.

Via sa plateforme, elle propose des repas équilibrés et variés qui respectent les proportions nutritives nécessaires à votre corps dans des menus qui changent chaque semaine. Que ce soit pour la prise ou la perte de poids ou encore la sèche musculaire, la start-up concocte des repas sur mesure pour que ces objectifs soient atteints dans les meilleurs délais.

Pour bénéficier des services qu’elle offre, il faudra, après inscription sur la plateforme, souscrire à un abonnement. Vous vous rendrez après à un rendez où vous aurez à consulter un nutritionniste pour un bilan complet. En fonction des résultats, des consignes sont données au chef cuisinier et vous pouvez commencer à recevoir vos repas chez vous tous les soirs. Vous allez ainsi bénéficier des services d’accompagnement nutritionnel et d’un programme sportif. L’accompagnement nutritionnel consistera à recevoir des bilans personnalisés à une fréquence donnée, avec un suivi régulier chez le nutritionniste.

Eat & Fit revendique lutter pour un environnement plus sain et essaye de trouver les meilleurs moyens pour réduire son empreinte écologique. Elle est également adepte du « zéro gaspillage » puisque toutes les quantités de nourriture préparée sont au préalable calculées. La start-up est uniquement présente en Tunisie et espère s’étendre à d’autres pays de la région.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 23 novembre 2022 13:31 Written by

L’absence de banques agricoles dans de nombreux pays africains empêchent ce secteur, pourtant moteur de l’économie de ces pays, de prendre réellement son envol. Les jeunes pousses émergent pour combler ce vide laissé par les autorités.

Emata est une solution numérique développée par une jeune pousse ougandaise du même nom. Elle permet aux agriculteurs d’obtenir des prêts afin d’investir dans leurs fermes. Elle embarque également les outils nécessaires pour la mise en place d’un commerce en ligne des divers produits cultivés sur la ferme. La start-up, basée à Kampala et Mbarara, a été fondée en 2017 par Marius Andreas Koestler.

« Nous installons Emata sur l'ordinateur et le téléphone de votre coopérative ou agrégateur. Notre équipe d'impact local forme votre personnel à son utilisation. La coopérative ou l'agrégateur utilise Emata pour enregistrer les livraisons des agriculteurs, mettre à jour les prix, créer des calendriers de paiement et partager des mises à jour quotidiennes par SMS avec les agriculteurs », indique la plateforme.

Il est possible de recueillir diverses données sur le fonctionnement de la nouvelle entreprise. En fonction de ces données, des décisions seront prises pour éventuellement ajuster les résultats. Il faut aussi signaler que la start-up a recours à des algorithmes de notation de crédits pour identifier les bons agriculteurs et proposer des prêts qu'ils peuvent se permettre. Selon Emata, ce sont « des prêts numériques instantanés et abordables pour investir dans la productivité de leurs exploitations ».

A ce jour, la start-up dispose de 8 091 agriculteurs et a déjà émis des prêts pour 1 429. En 2021, elle a été sélectionnée avec onze autres start-up pour participer à la troisième édition de CATAPULT : Inclusion Africa. Cette expérience a permis à Emata de gagner en visibilité et de renforcer sa présence sur le marché ougandais.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 22 novembre 2022 15:53 Written by

Les cours à distance sont devenus, depuis la crise de la covid-19, une alternative sérieuse dans le secteur de l’éducation. Les plateformes se multiplient et proposent des contenus de plus en plus pointus dans diverses matières.

Qataloog est une plateforme numérique développée par une jeune pousse nigériane éponyme. Destinée aux enseignants, aux professeurs, aux instructeurs, aux étudiants et aux élèves, elle permet d'accéder à des manuels académiques et de constituer sa propre bibliothèque numérique. La start-up a été fondée en 2019 par Chinem Bestman et Martins Fidelis.

C’est depuis sa plateforme web que les utilisateurs peuvent accéder aux multiples fonctionnalités qu’offre la solution. Elle offre un accès au contenu d'apprentissage synchronisé sur différents appareils et permet de continuer à apprendre à l'école et à la maison, en l’occurrence sur smartphone ou sur ordinateur. Il faut souligner également que l’accès aux divers contenus d'apprentissage, y compris la lecture hors ligne et le téléchargement, est basé sur le cloud.

Plus de 2 millions de manuels scolaires, de livres audio, de magazines ou encore de vidéos sont accessibles aux élèves et étudiants depuis Qataloog. C’est à partir de ces contenus qu’il est possible de constituer sa propre bibliothèque numérique. En ce qui concerne les enseignants et les professeurs, l’edtech embarque des outils qui permettent de suivre les progrès de leurs élèves et étudiants.

Les services de l’edtech sont payants. Il faut souscrire à un abonnement mensuel ou annuel pour profiter de tous ses services. Il faudra débourser 3 840 FCFA (environ 6 $) chaque mois et 42 240 FCFA chaque année. Qataloog offre la possibilité de résilier le contrat à tout moment.

En mars 2022, la start-up a été sélectionnée pour participer à la deuxième édition de l'Africa Startup Initiative Program (ASIP) organisé par Startupbootcamp AfriTech et Telecel Group. L’objectif de l’événement est d’offrir aux jeunes pousses un accès au financement et de l’accompagnement. Cette expérience lui a ouvert les portes des pays francophones.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 21 novembre 2022 17:59 Written by

Comme le crédit, l’assurance n’est pas très développée en Afrique. Depuis quelques années, les start-up prolifèrent dans le secteur pour proposer aux populations des produits d’assurance intéressants et utiles. 

Vooli est une solution numérique développée par une jeune pousse kényane du même nom. Elle permet à ses utilisateurs de directement souscrire à une assurance depuis un téléphone mobile. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2019 par Allan Wafula, Brian Baliat, Joel Kipkorir et Maureen Kiboi.

La solution permet de payer votre police d’assurance depuis le confort de votre maison. Lorsque vous souscrivez à l’un de ses services, l’insurtech vous envoie un certificat d’assurance numérique ; en cas de réclamations, c’est également depuis l’application que vous vous lancez dans le processus.

Vooli est accessible sur Android et iOS et propose une multitude de services d’assurance. Entre autres, on peut citer l’assurance voyage, l’assurance voiture, l’assurance maritime ou encore l’assurance responsabilité civile. Il est possible pour les utilisateurs d’obtenir un devis en ligne. Pour cela, il faudra remplir un formulaire sur sa plateforme en fournissant des détails personnels et les détails de l’assurance.

Outre les produits cités supra, Vooli dispose également de produits d’assurance-vie et d’assurance-maladie. « Cette police [parlant de l’assurance-maladie] couvre tout ou partie du risque qu'une personne engage des frais médicaux », indique la plateforme.

Malgré ses diverses propositions, l’insurtech peine à se frayer un chemin sur le marché kényan. D’après les statistiques de Play Store, la version Android de son application a été téléchargée un peu plus de dix fois.

Pourtant en 2022, la start-up a été sélectionnée avec neuf autres start-up africaines pour participer à la deuxième édition de l'Africa Startup Initiative Program (ASIP) organisée par Startupbootcamp AfriTech et Telecel Group. L’an passé, elle avait déjà participé à la troisième édition de CATAPULT : Inclusion Africa. Le but de ces événements est de permettre aux jeunes pousses d’accéder à des financements pour accélérer leur croissance.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 21 novembre 2022 15:01 Written by

Avec 1,4 médecin pour 10 000 Ivoiriens en 2019, les solutions d’e-santé sont d’une grande utilité pour combler le vide. Un tech entrepreneur propose une solution intéressante pour les populations.

Skanmed est une solution d’e-santé développée par la start-up ivoirienne Skan Technologies. Elle permet à ses utilisateurs d'accéder à des consultations en ligne, notamment en médecine générale, en pédiatrie et en cardiologie. La start-up a été lancée en 2011 par Anicet Amani.

« La principale difficulté que nous avons rencontrée a été le manque de confiance. Pendant la prospection après la première version de l’application, les hôpitaux et les médecins n’ont pas vraiment adhéré », a indiqué Anicet Amani. Ce scepticisme disparaît après la signature d’une convention avec le ministère de la Santé.

Après inscription sur la plateforme, le patient peut rechercher un médecin par sa spécialité ou par son nom dans la barre de recherche de la homepage. A partir de là, il clique sur son nom et il verra les informations se rapportant à sa disponibilité. S’il a des patients en attente, il devra s’inscrire sur la liste d’attente sinon le médecin peut le recevoir directement via appel vidéo.

Outre ces consultations, la healthtech propose des prestations à domicile. Elle dispose d’une équipe de médecins et d’infirmiers prêts à apporter des soins à domicile 24 heures sur 24. Que ce soit la consultation, le pansement, faire des injections ou encore des prélèvements, le patient peut être satisfait.

En 2021, Skanmed a été lauréat du Grand prix Business Plan Competition de la CGECI. La healthtech remporte également la même année le premier prix de l’innovation du ministère de la Santé. Dans les prochaines années, elle va renforcer sa présence sur le territoire ivoirien avant de penser à s’étendre aux autres pays de la région.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 17 novembre 2022 17:48 Written by
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