Informaticien, il veut démocratiser les compétences numériques en rendant accessibles les avancées technologiques les plus récentes pour les novices, tout en fournissant des conseils pratiques pour naviguer dans ce monde en constante évolution.
Cishahayo Songa Achille (photo) est un ingénieur logiciel de formation et un tech entrepreneur rwandais. Il est le fondateur et le directeur général de Techinika, une entreprise de technologie éducative qui aide les gens à apprendre comment fonctionne la technologie.
Fondée en 2020, Techinika a pour objectif d’atteindre le public qui n’est pas expert en technologie et de le mettre au courant des avancées technologiques les plus populaires réalisées aujourd’hui, ainsi que de conseils et d’astuces pour qu’il puisse s’y retrouver sans se perdre.
Directeur général de l’entreprise depuis mars 2023, Cishahayo Songa Achille gère les opérations quotidiennes de Techinika et coordonne les activités de l’équipe, dont il dirige les réunions. Il est chargé de mener à bien la mission de Techinika, qui consiste à doter les particuliers et les entreprises de compétences numériques modernes.
Cishahayo Songa Achille est titulaire d’un diplôme d’études secondaires en réseau informatique obtenu en 2019 au centre régional polytechnique intégré (IPRC) de Kigali, au Rwanda. Il poursuit ses études en technologie de l’information à l’IPRC en vue de décrocher un diplôme supérieur.
En janvier 2024, l’entrepreneur a cofondé l’African Soft Skills Organization pour aider les étudiants en technique au Rwanda et en Afrique à prendre confiance en eux et à voir plus grand grâce au développement de leurs compétences professionnelles. Il est un ingénieur full stack de Progress MiH, une entreprise qui propose des solutions de financement de projets qui permettent aux entreprises de réaliser leurs objectifs.
Cishahayo Songa Achille est aussi un blogueur et un youtuber. Il a travaillé pour plusieurs entreprises technologiques comme Andela où il était chef d’équipe technique et Afflatus Africa où il occupait le poste de coordonnateur de programme en 2022.
Conférencier invité à l’événement She Can Code School en 2023, il a été, dans la même année, coorganisateur et président du concours de débat du Rise an Talk Gavel Club de l’IPRC de Kigali. Il a également été un conférencier invité sur TV10, une chaîne de télévision rwandaise, pour parler de l’intelligence artificielle.
Melchior Koba
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A travers une gamme diversifiée de programmes, allant des camps technologiques à l’accélération de petites et moyennes entreprises, Women EdTech offre un terrain fertile pour l’essor des idées et des entreprises dirigées par des femmes.
Women EdTech est un centre de formation numérique, un incubateur et un accélérateur destiné aux femmes. Fondé en 2017 et situé au Bénin, il a pour but de faciliter l’inclusion des filles et des femmes dans le secteur numérique. Il est dirigé par Elodie Akotossode Padonou qui occupe le poste de présidente-directrice générale.
Women EdTech aide les filles et les femmes à améliorer, à développer rapidement de nouvelles compétences et à obtenir plus d’opportunités pour leur croissance en entreprise. Le centre veut contribuer à la création de 300 000 emplois, soutenir 30 000 femmes entrepreneurs et petites et moyennes entreprises (PME) d’ici 2030.
Le centre propose des programmes de formation et d’insertion, offrant des camps technologiques et une académie. Il fournit aussi des programmes d’incubation pour aider les femmes à développer leur entreprise. Parmi ces programmes, on distingue Women Developers Academy, Fempreneures et DigiPreneurs.
En tant qu’accélérateur, Women EdTech offre un programme d’accélération des PME nommé Business Growth. Ce dernier, d’une durée de 3 mois, fournit aux femmes responsables des PME axées sur l'e-commerce un soutien spécialisé, des réseaux, des opportunités de partenariat et des ressources. Il a pour but d’aider les femmes de l’écosystème entrepreneurial béninois à accroître leurs revenus et leur visibilité grâce aux outils digitaux. Il les aide aussi à passer à l’échelle, débloquer leur potentiel d’exportation et accéder au financement.
Depuis sa création, le centre a formé plus de 500 femmes et créé plus de 100 entreprises. Il a également accéléré plus de 100 entreprises. Son équipe d’experts est constituée à 80 % de femme.
Melchior Koba
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Entrepreneur en série, il propose des solutions technologiques et sociales pour transformer les communautés, les entreprises et les individus. Il investit aussi sur de jeunes entrepreneurs qui ont des idées d’entreprises à fort potentiel.
Senam Beheton (photo) est un entrepreneur et un investisseur béninois. Il est un cofondateur et le président-directeur général de TEKXL, une start-up studio qui combine les concepts d’incubation, d’accélération et d’investissement en capital-risque pour transformer des idées en start-up.
Fondée en 2014, TEKXL propose des programmes de trois à six mois et offre aux entrepreneurs en herbe une technologie complète, une formation, un espace de travail et un financement pour transformer leurs idées en start-up dotées de modèles commerciaux évolutifs. Son objectif est de fournir des solutions compétitives pour tous les marchés.
Senam Beheton est diplômé de l’université du District de Columbia (USA), où il a obtenu en 1994 un bachelor en sciences politiques. Il a poursuivi ses études et obtenu un master en développement international à l’American University School of International Service en 1996. En 2006, il a également décroché un master en technologie éducative à la University of Maryland Global Campus.
Entrepreneur en série, Senam Beheton a fondé́ et investi dans plus de 35 entreprises et organisations au cours des 20 dernières années, la plupart dans le secteur de la technologie. « Investir et apporter un soutien sur mesure aux entrepreneurs early-stage en Afrique de l’Ouest francophone est essentiel pour catalyser le développement de notre région », a-t-il déclaré.
Il est le fondateur, en 2009, d’EtriLabs, un écosystème d’innovation et une communauté regroupant des individus désireux de co-créer et de collaborer sur des projets visant à résoudre des problèmes majeurs à l’échelle nationale et internationale.
En 2019, il a fondé Kudizy, un outil de gestion financière créé pour favoriser la croissance des petites et moyennes entreprises africaines à travers l’amélioration de leurs performances financières. Basé sur le cloud, le logiciel connecte les entrepreneurs avec les bons chiffres à tout moment, n’importe où.
Membre du conseil d’administration d’Afric’innov, une association qui regroupe plusieurs structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat innovant (SAEI) d’Afrique francophone, il est cofondateur et associé gérant de Noru Capital. Fondé en 2020, ce dernier est une entreprise qui investit dans les entreprises technologiques d’Afrique de l’Ouest francophone.
Senam Beheton est aussi cofondateur d’Intrepid Entrepreneurs qui soutient les femmes et les jeunes innovateurs en Afrique.
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Au Bénin, Ouanilo Medegan Fagla est nommé à la tête du Centre national d’investigations numériques
Avec un programme de venture building de six mois et des initiatives sur mesure d’incubation et d’accélération, Betacube soutient les start-up à chaque étape de leur croissance, favorisant ainsi l’innovation, la création d’emplois et la croissance économique en Afrique et au-delà.
Betacube est un venture builder panafricain basé en Tunisie. Fondé en 2019 et dirigé par Amel Saidane (photo, au centre), présidente-directrice générale, il s’engage à favoriser un écosystème florissant de start-up innovantes, en permettant aux entrepreneurs en herbe de transformer leurs idées en entreprises exceptionnelles.
« Nous croyons en un environnement collaboratif et inclusif, où la créativité s’épanouit et où les possibilités sont illimitées. Notre équipe de professionnels passionnés se consacre à repousser les limites et à fournir des produits et des services exceptionnels qui dépassent vos attentes », déclare Amel Saidane.
Le venture builder expose les jeunes entrepreneurs au monde, construit et nourrit des réseaux significatifs pour promouvoir les opportunités, la création d’emplois et la croissance de l’Afrique. Elle incite les fondateurs et les investisseurs de premier plan à collaborer. Elle propose des services de développement pour les entreprises de logiciels et de matériel informatique en phase de démarrage, et des programmes de renforcement de capacités.
Betacube propose un programme de venture building. Ce dernier fournit un accompagnement complet tout au long de la vie d’une start-up et prépare les entrepreneurs à l’investissement. Le programme dure six mois et accueille jusqu’à 8 start-up par cohorte. Betacube offre aussi des programmes d’incubation et d’accélération sur mesure au cours desquels sont organisés des webinaires et des séances de coaching personnel.
Betacube est actuellement présent en Ethiopie, au Sénégal et en Tanzanie. En septembre 2023, il s’est exporté en Arabie saoudite. Il a soutenu 200 start-up parmi lesquelles on retrouve Bako Motors, un fabricant de véhicules électriques. Il totalise plus de 500 présentations d’entreprises et 2,085 millions de dollars de fonds levés.
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Il cumule plus de 20 ans d’expérience dans les projets informatiques et de télécommunications. Son riche parcours dans le domaine lui a valu sa nomination au sein de Tactis.
Wilgon Berthold Tsibo, entrepreneur et informaticien originaire de la République du Congo, a été nommé directeur adjoint de Tactis en Afrique. Bien que l’annonce officielle de sa nomination ait été faite le jeudi 15 février 2024, il occupe ce poste depuis décembre 2023.
Tactis, un cabinet de conseil français, se spécialise dans les domaines de la télécommunication, de l’aménagement numérique, de l’ingénierie et de la transformation numérique des territoires. Avec des filiales à Casablanca et Kigali, en Afrique, il offre son expertise aux acteurs publics et privés en tant qu’assistant ou expert métier. Ses domaines d’intervention incluent les infrastructures télécoms, le développement des smart territoires, les réseaux privés, les systèmes d’information et la transformation des organisations opérant dans le secteur des télécommunications.
En tant que directeur général adjoint, chargé du développement de l’Afrique, Wilgon Berthold Tsibo a pour mission d’assister les institutions et les gouvernements africains dans la réalisation réussie de leurs projets d’aménagement et de développement numérique sur leur territoire. Son approche se caractérise par une vision économique stratégique et une collaboration multi-partenariale visant à promouvoir des services inclusifs et de qualité pour les Etats, les citoyens et les entreprises du continent.
L’entrepreneur est aussi le fondateur et le président-directeur général de Berthold Consulting Management and Support (BCMS). Créée en 2007, BCMS est une société de conseil, spécialisée dans des domaines clés tels que les produits et services TIC, la gestion de projet et d’organisation, la formation en TIC et en gestion de projet, la construction et la gestion de sites (Télécom et FTTx), et le commerce en général.
Wilgon Berthold Tsibo est titulaire d’un master en informatique appliquée à la gestion des entreprises obtenu en 2010 à l’université internationale de Tunis, en gestion de projets et des organisations obtenu en 2013 à l’institut supérieur d’informatique et de management de Bamako et en administration des affaires obtenu en 2020 à Edinburgh Business School en Ecosse. Il est aussi un doctorant en gestion des opérations et supervision à l’université catholique de San Antonio de Murcia.
Il a commencé sa carrière dans le secteur des télécoms chez Ericsson, où il a occupé le poste de directeur des opérations chargé de gérer les déploiements de MTN au Congo entre 2004 et 2009. Ensuite, il a rejoint le Groupe Azur en tant que directeur des projets avec Siteg Telecom de 2010 à 2012, puis en tant que directeur technique et des opérations d’Azur Congo.
En 2012, il a été promu au poste de directeur technique et des opérations du Groupe Azur, avec la responsabilité de 4 pays (Congo, Gabon, République centrafricaine et France), où il est resté jusqu’en 2017. Manager senior au sein de Smart Africa, entre 2021 et 2023, il a dirigé la stratégie, l'opérationnalisation et l'expansion des projets d'infrastructures numériques dans 39 Etats membres.
Melchior Koba
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Au carrefour de la recherche académique et du développement industriel, la Technology Innovation Agency favorise la transformation technologique sud-africaine, propulsant les idées audacieuses.
Technology Innovation Agency (TIA) est une entité publique nationale créée pour combler le fossé de l’innovation entre la recherche et le développement en Afrique du Sud des établissements d’enseignement supérieur, des conseils scientifiques, des entités publiques et du secteur privé, et la commercialisation. Elle est dirigée par Patrick Krappie, directeur général par intérim.
La mission de la TIA est de stimuler la croissance économique et de renforcer la compétitivité industrielle à travers l’application pratique de connaissances et de technologies de pointe. Pour atteindre cet objectif, l’agence propose une gamme diversifiée de services et de programmes, allant du soutien à la recherche et au développement à l’assistance à la commercialisation des innovations les plus prometteuses.
Au cœur de l’action de la TIA se trouve le programme des stations technologiques, un moteur essentiel de collaboration entre l’industrie et le monde universitaire. Grâce à ce programme novateur, les entreprises bénéficient d’un accès privilégié à une expertise technique de haut niveau ainsi qu’à des infrastructures de pointe pour tester, développer et perfectionner leurs produits et processus.
Ce programme offre une variété de services, y compris des essais et des analyses, le prototypage, la consultation, l'audit technologique, l'étude de faisabilité, l'amélioration des processus et des produits, le développement appliqué, l'ingénierie et la conception, ainsi que la recherche et le développement. De plus, il propose des opportunités de démonstration technologique et des formations.
Les avantages offerts par la TIA ne se limitent pas à la phase de développement technologique. En effet, l’agence joue également un rôle crucial dans le soutien à la commercialisation des innovations, offrant aux entrepreneurs des opportunités de financement et des conseils nécessaires pour transformer leurs idées en succès commerciaux tangibles.
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En combinant technologie de pointe et philanthropie, l’entrepreneure révolutionne non seulement le secteur de l’assurance, mais aussi la manière dont les fonds excédentaires sont utilisés pour soutenir des causes importantes.
Sumarie Greybe (photo) est une entrepreneure technologique sud-africaine spécialisée dans le secteur de l’assurance. En 2016, elle a fondé Naked Insurance avec ses partenaires Alex Thomson et Ernest North, introduisant ainsi une nouvelle ère dans le secteur de l’assurance en Afrique du Sud.
Naked Insurance veut révolutionner l’expérience client en proposant un processus entièrement numérique, de la souscription à l’indemnisation, grâce à une plateforme alimentée par l’intelligence artificielle. Les clients peuvent obtenir des devis en 90 secondes et souscrire instantanément, sans jamais avoir à parler à un agent.
L’entreprise facilite la recherche d’une assurance tout en maintenant les coûts à un niveau bas. Son assurance responsabilité civile commence à 50 ZAR (environ 2,50 dollars), ce qui est plusieurs fois moins cher que les plans proposés par les autres assureurs, selon Sumarie Greybe.
La société est légalement structurée de manière à redistribuer les excédents de fonds, résultant de paiements de sinistres inférieurs aux prévisions annuelles, vers des causes sélectionnées par les clients. Ces causes englobent un large éventail d’initiatives, allant des programmes de développement de la petite enfance aux efforts visant à améliorer le bien-être des animaux.
« L’assurance est un moyen d’améliorer la situation de la communauté », explique Sumarie Greybe. « Renvoyer de l’argent supplémentaire à la communauté était tout à fait logique pour nous. Cela nous permet également d’aligner notre motivation sur celle de nos clients ».
Sumarie Greybe a tracé son chemin vers l’entrepreneuriat après avoir consolidé une solide expérience dans le domaine de l’assurance. Diplômée de l’université de Pretoria avec un bachelor en science actuarielle obtenu en 1994, elle a rapidement gravi les échelons, dirigeant avec succès le service de conseil en assurance à court terme de son propre cabinet, Quindiem Consulting, de 2001 à 2011. L’acquisition de Quindiem par EY en 2011 a marqué un tournant dans sa carrière, la plaçant au cœur de l’innovation en tant qu’associée responsable de la pratique de l’assurance à court terme chez EY Afrique.
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Encourageant l’entrepreneuriat numérique, Nguvu Tech contribue à ouvrir de nouvelles perspectives pour l’avenir de la RD Congo. Avec son engagement envers la créativité et l’innovation, l’incubateur est résolument engagé à faire du quotidien numérique une réalité pour tous les Congolais.
Nguvu Tech est incubateur technologique de la République démocratique du Congo. Fondé à Goma en 2020 et dirigé par Robin Businde, chef exécutif, il s’est donné pour mission de promouvoir les initiatives numériques des jeunes et de cultiver un esprit créatif et entrepreneurial au sein de la jeunesse congolaise.
Nguvu Tech se distingue par son approche holistique du développement des jeunes talents. En offrant des formations, des ateliers et des sessions de coaching dans des domaines aussi variés que l’éducation, la technologie, l’entrepreneuriat, l’art et la culture, l’incubateur crée un environnement propice à l’épanouissement professionnel et personnel de ses participants. Que ce soit en ligne ou en présentiel, ces programmes permettent aux jeunes informaticiens de tous les coins du Congo et de l’Afrique de bénéficier d’un espace de réflexion et de travail où leurs idées peuvent prendre forme et se concrétiser.
Par ailleurs, Nguvu Tech ne se contente pas de former de futurs entrepreneurs. Il leur fournit également les outils et les ressources nécessaires pour réussir dans le monde numérique d’aujourd’hui. En proposant des services de création de sites web et d’applications mobiles, de graphisme et de développement de systèmes informatiques, l’incubateur accompagne les jeunes entreprises dans leur croissance et leur expansion.
Cette approche intégrée permet à Nguvu Tech de jouer un rôle crucial dans la transformation numérique de la RDC, en aidant les jeunes entrepreneurs à tirer parti des opportunités offertes par les nouvelles technologies pour stimuler le développement économique et social du pays.
Melchior Koba
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Entrepreneur, il redéfinit la manière dont les Africains accèdent à des services juridiques de qualité en développant des solutions numériques innovantes pour répondre aux besoins du secteur.
Daniel Bobasha (photo) est un entrepreneur, un écrivain et un banquier originaire de la République démocratique du Congo. Après des études en droit public international à l’université protestante du Congo, il a fondé la start-up legaltech Mibeko Tech, dont il est le président-directeur général.
Mibeko Tech est une start-up qui conçoit et développe des solutions numériques pour répondre aux besoins du secteur juridique en Afrique. L’entreprise est aussi un hub et un think tank qui vise à développer le secteur des legaltech en Afrique. Elle dispose d’une application qui connecte les Congolais à 135 avocats qualifiés.
De plus, la start-up propose des cours en ligne sur plusieurs sujets comme la conception d’une veille juridique et les enjeux juridiques de l’innovation. L’entreprise vend également plusieurs documents juridiques. A ce jour, plus de 28 documents juridiques ont déjà été achetés via sa plateforme.
Mibeko Tech a lancé d’autres initiatives, dont #FundaYe qui vise à prévenir et lutter contre le harcèlement sexuel et les violences basées sur le genre. Une plateforme a été mise en place par la start-up pour aider les femmes. Elle leur permet d’apprendre leurs droits et comment les exercer, d’entrer en contact avec des organisations qui les soutiennent et de générer facilement une plainte.
Daniel Bobasha est un banquier de la Trust Merchant Bank depuis janvier 2024. Avant d’occuper ce poste, il a travaillé en tant que responsable des produits digitaux bancaires d'EquityBCDC qui fait partie du Groupe Equity, un groupe bancaire kényan basé à Nairobi et présent dans 10 pays africains, dont la RD Congo.
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Au sein d’un environnement entrepreneurial en constante évolution, l’incubateur d’entreprises tanzanien Dar Teknohama Business Incubator se distingue par son engagement à soutenir et à promouvoir les initiatives technologiques les plus prometteuses.
Etabli en 2011 par la Commission tanzanienne pour la science et la technologie (COSTECH) en partenariat avec InfoDev, un programme de la Banque mondiale dédié aux économies en développement, Dar Teknohama Business Incubator (DTBi) est un incubateur de start-up technologiques. Sous la direction de George Mulamula, président-directeur général, DTBi s’efforce de soutenir les entrepreneurs et d’encourager l’innovation dans le pays.
DTBi s’engage à stimuler la croissance des entreprises émergentes dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, ainsi que des start-up et des individus porteurs d’idées novatrices, afin de favoriser la création d’emplois et de renforcer l’économie nationale. Cherchant à devenir le pivot central pour les start-up technologiques, il identifie et fournit activement les services à valeur ajoutée nécessaires à la réussite de ses clients, contribuant ainsi à leur développement et à leur succès sur le marché.
L’incubateur offre une gamme complète de services de développement d’entreprise pour soutenir les start-up TIC en phase de démarrage, visant à accroître leurs chances de survie sur le marché. Ces services comprennent l’accès à des ressources partagées, une assistance dans l’obtention de financements et l’accès aux marchés, ainsi qu’un soutien crédible, des conseils stratégiques et une gestion d’entreprise avisée. De plus, l’incubateur promeut la création de réseaux professionnels pour suivre les tendances techniques et saisir les opportunités d’accès aux marchés, offrant ainsi un environnement propice à la croissance et à la réussite des entreprises.
DTBi offre des espaces de travail et de coworking pour favoriser la collaboration. Il a mis en place des programmes de formation et de gestion financière. Soutenu par les opérateurs télécoms Tigo, Airtel et l’Autorité de régulation des communications de Tanzanie (TCRA), entre autres, il totalise plus de 38 innovations et 33 incubations. L’incubateur a déjà créé plus de 659 emplois directs et plus de 17 000 emplois indirects.
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A la tête de Niajiri Platform Ltd., elle révolutionne le recrutement en fournissant aux employeurs un accès sans précédent aux talents les plus brillants de l’industrie grâce à une technologie innovante.
Lillian Secelela Madeje (photo) est une entrepreneure en série tanzanienne au service de la communauté mondiale. Elle est la fondatrice et la responsable du développement des affaires de l’entreprise jobtech et de technologie éducative Niajiri Platform Ltd.
Fondée en 2018, Niajiri Platform est « une plateforme technologique de développement de la main-d’œuvre qui utilise l’apprentissage automatique et l’analyse des données pour permettre aux talents d’acquérir des compétences d’employabilité », peut-on lire sur la page LinkedIn de l’entreprise. Elle offre l’accès à des cours, des outils, des ressources et des opportunités, tout en donnant aux employeurs un outil leur permettant de trouver facilement les meilleurs talents liés à leur secteur.
Hormis Niajiri Platform, Lillian Secelela Madeje est un membre fondateur du conseil d’administration de Tanzania Startup. Cette dernière est une organisation qui regroupe les parties prenantes de l’écosystème des start-up, en particulier les entreprises en phase de démarrage, les petites et moyennes entreprises, les centres d’innovation, les entreprises sociales, les sociétés de capital-risque et les fonds de capital-investissement en Tanzanie.
Elle est aussi membre du conseil d’administration et la directrice non exécutive de Jumo Tanzania. Jumo est une société de technologie financière qui s’associe à des banques, des opérateurs de réseau mobile et d’autres acteurs du commerce électronique pour offrir des choix financiers aux clients des marchés émergents d’Afrique et d’Asie.
De plus, Lillian Secelela Madeje est la directrice générale d’Ekihya, une société de conseil en stratégie et en gestion qui propose aux organisations tanzaniennes des solutions commerciales sur mesure afin de promouvoir l’efficacité et l’efficience de leurs activités quotidiennes.
L’entrepreneure est titulaire d’un master en administration des affaires obtenu en 2018 à l’African Leadership University, School of Business.
Lauréate du Marlowe Sherwood Memorial Award 2019 décerné par Park University (USA), Lillian Secelela Madeje a travaillé à Dairy Farmers of America successivement en tant que stagiaire en droit et administration et spécialiste du service à la clientèle entre 2003 et 2011. Elle a également travaillé sur des projets de recherche qualitative autour de l’inclusion financière avec IDEO.org entre 2016 et 2018.
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Avec ses 5 incubateurs stratégiquement répartis à travers le Sénégal et la Gambie, Teranga Tech Incub offre, en plus d’un espace de travail équipé, des programmes et des événements pour stimuler l’innovation et accompagner les jeunes entrepreneurs dans leur voyage vers le succès.
Teranga Tech Incub est un réseau d’incubateurs créé par l’ambassade de France au Sénégal et en Gambie. Composé de cinq incubateurs répartis sur l’ensemble des deux pays, il les accompagne dans leur ambition de promouvoir et d’accompagner l’entrepreneuriat, en particulier dans le secteur du numérique, chez les jeunes.
Le réseau, à travers ses cinq incubateurs implantés à Dakar, Saint-Louis, Kaolack Ziguinchor et Banjul, propose deux principales activités. La première est un programme d’accompagnement de six mois conçu pour aider les entrepreneurs à structurer leur projet. Chaque année, grâce aux deux cohortes organisées par chaque incubateur, environ 70 projets entrepreneuriaux sont accompagnés.
La deuxième activité est l’organisation d’événements pour la promotion de l’innovation et de l’entrepreneuriat pour tous. Le réseau accueille aussi différents événements ou programmes d’accompagnement portés par d’autres structures ne disposant pas d’implantation sur le territoire sénégalo-gambien.
Teranga Tech Incub propose aussi, dans chacun de ses incubateurs, un espace équipé et connecté et des espaces propices à la création et aux échanges. Il mobilise un réseau d’experts locaux et internationaux afin de renforcer l’écosystème. Il organise des sessions de sensibilisation au parcours entrepreneurial, des événements mobilisant des experts sur l’économie bleue, l’agritech et l’audiovisuel, entre autres.
Parmi les entreprises accompagnées par le réseau, on peut citer Boutique Sénégal, une plateforme regroupant les boutiques faisant de la vente en ligne, Kucibok qui est spécialisée dans le secteur du Web3 en Afrique, et O’Connect, une entreprise qui développe des solutions technologiques pour la sécurité maritime.
Le réseau a noué plusieurs partenariats pour mener à bien sa mission. Entre autres, ses partenaires sont Polaris Asso, Concree, Jokkolabs et Simplon.
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Le Sénégalais Abdou C. Dieng accompagne les PME dans leur communication commerciale en ligne
Il a travaillé pendant des années dans de grandes entreprises comme Ericsson, Oracle et Microsoft aux Etats-Unis. En 2021, il fonde sa propre start-up et met en place un réseau de distribution automatisé intégrant l’offre bancaire, le mobile money et les fintechs.
Mika Diol (photo) est un ingénieur système sénégalais titulaire de plusieurs certificats techniques obtenus de Microsoft et Dell, entre autres. Il est un cofondateur et le président-directeur général d'Outsource Monetic Group, une start-up fintech basée aux Etats-Unis et opérant en Afrique.
Outsource Monetic Group, fondée par Mika Diol et Ibrahima Diedhiou, a pour mission de transformer l’accès aux services financiers en Afrique de l’Ouest et centrale francophone. En 2021, la start-up développe des guichets automatiques multifournisseurs, dénommés KaliSpot, intégrant l’offre bancaire, le mobile money et les fintechs.
« Les fintechs réaliseront vite que l’absence d’infrastructures physiques constitue un sérieux obstacle dans leur conquête de ces marchés jeunes et prometteurs », explique Mika Diol en 2023. Ainsi, la start-up veut combler le fossé entre l’accès physique et l’écosystème financier numérique dynamique de la région.
Les dispositifs KaliSpot opèrent via une connexion 3G et incluent un logiciel capable de reconnaître le fournisseur de services de l’utilisateur, ce qui permet d’adapter le système d’exploitation au service financier approprié. Cette solution efficace contribue à résoudre les problèmes de longues files d’attente devant les institutions bancaires.
Avant Outsource Monetic Group, Mika Diol a été embauché en 2006 par N-SOCITECH, une entreprise de services numériques ivoirienne, en tant que directeur national. En 2007, il rejoint Ericsson, aux Etats-Unis, au poste de chef de projet. En 2010, il devient responsable de la vente de services à Microsoft. Quatre ans plus tard, c’est Oracle qui l’embauche en tant que directeur commercial territorial. En 2013, il rejoint l’entreprise informatique sénégalaise Servitech Group comme directeur des ventes et du marketing.
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En fusionnant les mondes de l’industrie et de l’académie, cet incubateur dynamique propulse la recherche, l’apprentissage pratique et l’entrepreneuriat vers de nouveaux sommets.
AUC Innovation Hub (AUC iHub), une initiative de l’université américaine du Caire (AUC), connecte l’industrie au monde universitaire pour catalyser l’innovation. Il favorise les collaborations industrielles, la recherche interdisciplinaire et l’apprentissage pratique, créant ainsi un écosystème dynamique propice à l’émergence de nouvelles idées et technologies.
L’iHub offre aux partenaires industriels un accès privilégié aux perspectives novatrices des membres du corps professoral et aux jeunes talents les plus prometteurs de l’AUC. Dans ce cadre collaboratif, les industriels peuvent façonner et exploiter la recherche universitaire pour développer et valider des produits et des services, ouvrant ainsi de nouvelles voies vers l’innovation.
A travers des stages et des projets en classe, les étudiants les plus créatifs et entreprenants de l’AUC interagissent avec les pionniers de l’industrie, se confrontant ainsi aux défis concrets des entreprises.
Par le biais de collaborations entre le monde universitaire et l’industrie, les enseignants transforment les fruits de la recherche en innovations commercialisables et en nouvelles technologies. Cela répond non seulement aux besoins, mais aussi aux désirs changeants de la nouvelle génération de consommateurs à travers le globe.
Les anciens étudiants de l’AUC désireux de faire éclore leur entreprise créative bénéficient d’un accès prioritaire en tant que membres de l’iHub. Cela leur ouvre les portes vers un réseau varié d’entreprises internationales, de start-up, d’enseignants chevronnés de l’AUC, et un réservoir foisonnant de talents parmi les étudiants, offrant ainsi un terreau fertile pour la croissance et l’innovation.
AUC iHub organise aussi des séries d’événements collaboratifs comme Innovation in Action, dont la prochaine conférence aura lieu le mercredi 14 février 2024. La conférence accueillera Sally Asaad, une figure de la fintech Balad.
AUC Innovation Hub a lancé aussi plusieurs autres initiatives comme le Design Thinking Challenge, en partenariat avec Mountain View et le Center for Learning and Teaching. Il est aussi l’initiateur d'Innovation Sprint, un défi pour les entrepreneurs lancé en partenariat avec Wuzzuf, un site de recrutement en ligne d’Egypte, et Klickit, une plateforme de gestion des paiements et de recouvrement numérique.
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