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L’entrepreneur congolais s’est lancé dans cette aventure avec des fonds propres en ayant recours aux services de développeurs indiens. Fin prête, sa solution est utile à plus d’un millier de personnes dans son pays natal.

Lisungui Pharma est une plateforme numérique développée par une jeune pousse congolaise. Cette healthtech permet entre autres de géolocaliser les pharmacies dans un rayon de dix kilomètres, de connaître la disponibilité des produits et leur prix ou encore de recevoir des alertes pour les traitements. La start-up a été fondée en 2015 par un natif de Pointe-Noire, Rufin Ovoula Lepembe. Il a eu recours à des développeurs indiens pour créer le premier prototype de la solution.

« J’ai fait du vécu, une opportunité […] Il s’agissait surtout de savoir si mon idée pouvait se concrétiser dans une application. Bien sûr, du fait de sa conception low cost, l’application comportait un certain nombre de bugs. Mais ce prototype a montré que le concept tenait la route, il ne restait plus qu’à améliorer la forme », a indiqué Rufin Ovoula Lepembe.

Présente également au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Cameroun et au Congo, la solution embarque une application mobile, disponible uniquement sur Android, où toutes les fonctionnalités sont accessibles. L’utilisateur a l’obligation de créer un compte pour accéder aux services et d’activer la localisation pour que l’application fonctionne normalement. Il faut signaler que ce paramètre permet également de montrer l’itinéraire à suivre pour se rendre dans une des pharmacies de garde ou dans celles situées dans un rayon de dix kilomètres.

En 2016, le natif de Pointe-Noire a remporté le premier prix du concours d’entreprise de la fondation congolaise Perspectives d'Avenir ; en 2018, il a été sélectionné parmi les lauréats du programme de la fondation Tony Elumelu avec une dotation de 10 000 $. Rufin Ovoula Lepembe espère que sa solution sera présente dans une vingtaine de pays dans les prochaines années.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 14 juillet 2022 13:11 Written by

Depuis la pandémie de la Covid-19, la transformation numérique s’est accélérée sur le continent avec la prolifération de solutions technologiques dans divers secteurs d’activité, en l’occurrence les commerces en ligne et les services à la demande.

Glamera est une plateforme numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet de prendre des rendez-vous pour divers services, en l’occurrence les soins de beauté, la salle de sport, le spa. La start-up, fondée en 2019 par Mohamed Hassan, Omar Fathy et Zafer Alsheri, a réussi plusieurs tours de table d’un montant de 520 000 $ pour s’étendre en Arabie Saoudite et en Iraq.

« Après avoir remarqué les besoins du marché dans la région MENA et après deux ans d'études de marché, Glamera a sorti son système SaaS complémentaire pour gérer tous les processus opérationnels dans les salons de beauté et autres fournisseurs, donc l'ensemble du processus, de la réservation du service jusqu'à sa fin et l'émission de la facture sera gérée par Glamera et Glamera Business », a indiqué la jeune pousse.

Selon Mohamed Hassan, la pandémie de la Covid-19 a permis aux populations de se rendre compte de l’importance de la réservation même dans le secteur de la beauté. Avec l’application, disponible sur Android et sur iOS, les utilisateurs peuvent prendre des rendez-vous chez plus d’une centaine de prestataires. Dès le premier mois de son lancement, plus de 1 000 réservations et 20 000 téléchargements ont été enregistrés. Il faut néanmoins disposer d’un compte pour accéder aux divers services disponibles sur l’application.

La solution revendique plus de 100 000 utilisateurs sur tous ses marchés et plus de 600 partenaires. Elle a été sélectionnée en septembre 2021 pour rejoindre l’accélérateur Techstars Riyadh qui fournit un financement de 120 000 $. Glamera vise également d’autres marchés de la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord, et pour cela un autre tour de financement sera le bienvenu.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 13 juillet 2022 16:22 Written by

Le covoiturage s’impose de plus en plus dans les grandes villes africaines. On y voit une alternative intéressante aux transports en commun et de nombreux géants du secteur tels que Yandex, Bolt ou encore Uber renforcent leur position sur le continent.

Pip Pip Yalah est une plateforme numérique développée par une jeune pousse marocaine du même nom. C’est une application de covoiturage qui permet aux utilisateurs de payer moins cher pour parcourir un trajet plutôt que de recourir à un chauffeur privé ou aux transports en commun.

La start-up, fondée en 2018 par Hicham Zouaoui et Otman Harrak, était au départ un groupe sur le réseau social Facebook depuis 2013 où « le conducteur postait son offre et les passagers potentiels manifestaient leur intérêt dans la section commentaire ou par message privé. Au fur et à mesure, la communauté s’étoffait et il devenait compliqué de gérer les requêtes et d’optimiser l’expérience utilisateur », indique Hicham Zouaoui.

Aujourd’hui, la plateforme dispose d’une application accessible pour les utilisateurs Android et iOS. Il faut disposer d’un compte pour accéder aux centaines d’offres publiées chaque jour par les utilisateurs. En fonction du voyage, il y a plusieurs offres et il est possible de réserver des sièges. Il faut penser à valider son code QR à la fin du covoiturage pour signifier que le trajet s’est bien déroulé.

Les tarifs dépendent des chauffeurs et Pip Pip Yalah met des limites à ne pas dépasser. L’idée est d’aider les gens à économiser sur leurs frais de transport. En ce qui concerne son modèle économique, la start-up prélève, depuis 2020, 10 à 15 % du prix auprès du conducteur et 0 à 5 % auprès du passager qui peut payer par carte bancaire ou en liquide. Otman Harrak précise que les conducteurs sont responsables de la collecte des commissions, que nous déduisons ensuite des portefeuilles respectifs, directement dans l’application. En 2020, la start-up a été l'application de l’année aux Maroc Web Awards.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 13 juillet 2022 12:46 Written by

Les entrepreneurs technologiques africains mettent en place diverses solutions pour aider les producteurs locaux à améliorer leurs conditions de vie. Diverses solutions technologiques émergent pour optimiser leurs travaux quotidiens.

Wagui est une application numérique développée par une start-up gabonaise du même nom. Elle permet aux agriculteurs de bénéficier de conseils pratiques pour améliorer leurs productions pour augmenter leurs revenus. La start-up a été fondée en 2018 par Marlyse Mapaga et Tamarah Moutotekema Boussamba, une serial entrepreneure gabonaise qui est également la fondatrice d’une autre agritech, Agridis.

« Avec Wagui, mon objectif est de mieux régler le problème de mise en relation entre les producteurs et les agriculteurs et ainsi d’augmenter leurs revenus. Mon objectif aussi est de faciliter l’accès aux conseils agricoles et Wagui  peut être améliorée en fonction des retours qu’on peut avoir. Le défi, c’est aussi d’intégrer tout le monde dans la chaîne de valeurs », indique Tamarah Moutotekema Boussamba.

Wagui a vu le jour grâce à l’expérience d’un proche de l’équipe dans le secteur agricole. Il a pu mettre la main sur des problèmes inhérents au secteur, aux agriculteurs en particulier, ce qui a permis à l’équipe de lancer cette start-up. L’application, uniquement accessible sur Android, peut permettre aux agriculteurs d’accéder à du matériel agricole, au financement et à des conseils agricoles. En effet, l’équipe a su réunir sur l’application plusieurs acteurs du secteur tels que les agriculteurs, les acheteurs et les agronomes. Wagui est donc un véritable creuset pour contribuer à l’augmentation des productions agricoles.

La cofondatrice Tamara Boussamba a reçu le prix de la Best Agricultural Business de la Tony Elumelu Foundation en 2016, celui de la Most Promising Young African Women Under 25 (Milead Fellow) de la Moremi Initiative en 2017 ; la start-up Wagui a reçu en 2018 le deuxième prix de la meilleure solution technologique lors du concours Africa Code Hackathon organisé en Égypte. Wagui rejoint la Société d’incubation numérique du Gabon en 2019, il s'agit d'une entité nationale qui booste la transformation numérique des entreprises gabonaises grâce à son incubateur numérique.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 12 juillet 2022 16:34 Written by

Avec le mobile money, les paiements numériques s’imposent de plus en plus dans le monde des affaires. Les entrepreneurs saisissent l’opportunité en mettant en place des solutions fintech efficaces.

Paymee est une solution fintech développée par une start-up tunisienne du même nom. Elle permet de numériser les processus de paiement et de fournir des solutions d’acceptation de paiement en ligne par carte. Les entreprises peuvent utiliser cette solution pour mettre en place un système de paiements pour leurs produits. La start-up, fondée en 2017 par Marwen Amamou (photo), a réussi un tour de table d’un montant à six chiffres non dévoilé pour soutenir sa croissance.

« Nous avons déjà une bonne réputation pour l'efficacité et la clarté de nos solutions de paiement, et maintenant nous voulons dominer le marché tunisien. Au cœur de nos initiatives de recherche et développement, nous répondons aux demandes de nos clients et rationalisons leurs processus commerciaux », explique Marwen Amamou.

L’intégration de la solution Paymee sur le site web d’une entreprise est plutôt aisée. Il suffit au mandataire ou au gérant de l’entreprise de créer un compte business sur la plateforme. Il faudra remplir un formulaire ; pour la validation du compte, les informations et les documents de l'entreprise seront nécessaires. L’autre option consiste à recourir à une interface de programmation ou à des plug-ins. Quoiqu’il en soit, chaque méthode permet d’effectuer et de traiter les transactions en temps réel.

En mai 2019, la fintech a obtenu le label Startup de la part du ministère des Technologies de la communication et de l’Économie numérique. Elle revendique plus de 15 000 comptes intermédiaires, plus de 250 comptes business et plus de 100 000 transactions déjà effectuées.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 12 juillet 2022 14:02 Written by

C’est pendant la crise de la Covid-19 que la jeune pousse nigériane s’est lancée dans cette aventure. La société mère a vu cette opportunité comme une solution à une éventuelle pénurie alimentaire due à la pandémie.

Farmcrowdy Foods est une plateforme numérique développée par la jeune pousse nigériane Farmcrowdy Limited. Elle a été lancée en avril 2020 et permet aux consommateurs de se procurer aisément des produits agricoles frais et les produits d’épicerie. La start-up — fondée en 2016 par Onyeka Akumah, Akindele Phillips, Temitope Omotolani, Christopher Abiodun et Ifeanyi Anazodo — a réussi plusieurs tours de table d’un montant total de 3,4 millions $ pour soutenir sa croissance.

Selon Linda Obi, la cheffe de direction de Farmcrowdy Foods, « son entité complète notre chaîne de valeur de production. Ce que nous vendons est ce que nous obtenons des centres d'agrégation. Sur Farmcrowdy Foods, nos produits sont classés en grains, tubercules, fruits de mer, blé, fruits et légumes. À l'exception de nos fruits de mer où nous nous sommes associés à des importateurs et à des agriculteurs crédibles qui produisent localement des choses comme des escargots et des crevettes, tout ce que nous avons sur notre plateforme provient de nos centres d'agrégation ».

Avant d’accéder aux informations contenues sur la plateforme, il est impératif de disposer d’un compte et de se connecter. La solution dispose d’une application sur Android où il est possible d’effectuer des commandes depuis le confort de son foyer.

La solution a connu un certain succès dès les premiers jours puisque plus de 3 000 commandes ont été enregistrées dans les 90 premiers jours, uniquement depuis l’application. « Le seul défi auquel nous avons été confrontés est la logistique. Nous avons des endroits à Lagos où les voitures et les vélos ne peuvent pas circuler sans subir de dommages », a indiqué Linda Obi.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 11 juillet 2022 16:03 Written by

La pandémie de la Covid-19 a bouleversé les habitudes des populations africaines. On assiste à la digitalisation de la plupart des secteurs d’activité et les entrepreneurs locaux mettent en place des solutions numériques pour faciliter le quotidien de leurs compatriotes.

OnilBox est une plateforme numérique développée par une start-up tanzanienne éponyme. Elle permet aux utilisateurs de trouver, depuis leur smartphone, différents lieux où faire des activités sportives. La solution a été lancée en 2021 par Natalino Mwenda pendant la période de la Covid-19 où des amateurs de fitness cherchaient des gymnases ou des salles similaires pour s'exercer loin de la foule.

« Les utilisateurs appelaient pour faire des réservations et, à mesure que les appels augmentaient, OnilBox a créé une application permettant aux utilisateurs de réserver l'espace au lieu d'appeler. D'un espace l'on est passé à quatre, des gymnases ont rejoint le réseau et des activités ont également rejoint le réseau, permettant à OnilBox d'offrir la plus grande expérience de fitness en Tanzanie et à Zanzibar », a indiqué Natalino Mwenda.

L’application est donc disponible sur Android et sur iOS. Il est possible d’accéder à plusieurs espaces tels que les gymnases et les studios, ou encore à diverses activités sportives. Des salles de sport intelligentes, contrôlées par l’Internet des objets, ont été aussi aménagées pour diversifier les offres. Selon leurs choix, les utilisateurs peuvent partager les espaces avec d’autres amateurs de fitness ou prioriser des séances privées. Depuis l’application, ils choisissent également l’heure, le nombre de personnes ou encore la durée de la session.

Contrairement aux salles de sport traditionnelles, il n’y a pas de mensualités à payer. En optant pour une salle chez OnilBox, l’utilisateur bénéficie d’un crédit qui correspond à une durée dans la salle choisie. Sur place, il y a un minuteur pour le décompte. Il faut noter qu’il est possible de naviguer sur la plateforme sans se connecter ou disposer d’un compte.

La solution dispose de plus de 100 utilisateurs et plus de 2 000 réservations ont déjà été effectuées. Elle prévoit de s’étendre à d’autres pays de la région comme le Kenya et l'île Maurice ; l’Afrique du Sud et le Rwanda sont également dans la ligne de mire de la jeune pousse.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 11 juillet 2022 12:41 Written by

Le streaming a pris le pouvoir dans le secteur musical depuis plusieurs années. Dans cette optique, une équipe béninoise s’est lancée dans le défi de concocter une solution technologique pour mettre en avant les productions locales et africaines.

DingaStream est une plateforme numérique développée par une start-up béninoise du même nom. Elle permet d’écouter de la musique en ligne comme des applications telles que Apple Music, Deezer ou encore Spotify. La start-up a été fondée par Miguel Kpakpo et l’application DingaStream a été lancée pour la première fois en août 2021.

« Nous avons fait le choix d’abord idéologique de faire un produit qui répond au principe du For us by us, par nous et pour nous. Nous avons fait le choix de recruter africain, nous avons fait le choix de travailler africain, nous avons fait le choix de produire pour le public africain, béninois d’abord parce que nous avons des racines et des assises dans le pays, mais d’abord africain », a affirmé Miguel Kpakpo.

La plateforme dispose d’une application disponible uniquement sur Android pour l’instant. L’utilisateur devra créer un compte avec son numéro de téléphone ou son adresse email et souscrire à un abonnement pour bénéficier des chansons de ses artistes préférés sur la plateforme. Il faudra débourser 2 000 F CFA (soit 3,11 $) pour un forfait mensuel et 5 000 F CFA pour un forfait trimestriel. Quant aux artistes, ils seront rémunérés à hauteur de 3 F CFA par écoute. Les paiements se réalisent via les cartes bancaires ou par mobile money.

DingaStream propose également des écoutes en avant-première sur sa plateforme. Il existe également un mode hors connexion où l’utilisateur télécharge un certain nombre de contenus pour les écouter plus tard. Outre les musiques, les podcasts sont également disponibles sur DingaStream. Il faut souligner que l’objectif de la jeune pousse est de mettre la lumière sur les créateurs de contenus audio locaux, et de leur permettre de les monétiser.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 07 juillet 2022 15:49 Written by

Trouver des logements ou des bureaux à louer ou à acheter dans les grandes villes africaines n’est pas une sinécure. Au Ghana, des entrepreneurs locaux se sont penchés sur le sujet en mettant en place une solution technologique.

MeQasa est une plateforme numérique développée par une start-up ghanéenne du même nom. Elle permet aux utilisateurs de trouver des logements, à louer ou à acheter, dans des délais raisonnables tout en respectant leurs critères grâce aux petites annonces postées par les propriétaires ou les agences immobilières. La start-up, fondée en 2013 par Kelvin Nyame, Kofi Amuasi et Rashad Seini, a pu lever 500 000 $ en 2015 pour soutenir sa croissance.

Shaun Di Gregrio, président-directeur général de la société de capital-risque qui a soutenu la start-up en 2015, explique que « l'entreprise dispose d'une plateforme solide et progresse rapidement dans ce que nous considérons comme un marché véritablement dynamique en Afrique de l'Ouest. La combinaison de notre propre expérience des petites annonces en ligne sur les marchés émergents, ainsi que la passion et l'engagement de MeQasa, constitue une combinaison puissante et une opportunité de créer une entreprise leader du secteur au Ghana et au-delà ».

 

Pour avoir un impact plus important, la start-up a mis en place des applications mobiles, disponibles sur Android et sur iOS. Que ce soit dans la région d’Accra, au pays Ashanti, dans la région de l’Ouest…, il est possible grâce à MeQasa de trouver des logements. L’utilisateur peut filtrer en fonction du type de bâtiment qu’il recherche, de la fourchette de prix, etc.

En cliquant sur un bien, toutes les informations nécessaires pour mener à bien l’opération sont disponibles. Outre la partie e-commerce, la jeune pousse possède un blog où elle traite de divers sujets se rapportant à la proptech. Il est possible d’en apprendre davantage sur le sujet en parcourant les différents articles.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 07 juillet 2022 11:52 Written by

L’intelligence artificielle apporte de nombreuses solutions dans divers secteurs de l’économie. Dans le secteur primaire, elle contribue entre autres au perfectionnement des solutions technologiques agricoles.

Agrix Tech est une plateforme numérique développée par une start-up camerounaise du même nom. Elle permet aux petits agriculteurs de traiter les maladies des cultures et de lutter également contre les mauvaises herbes et les ravageurs de culture grâce à l’intelligence artificielle. La start-up a été fondée en 2018 par Adamou Nchange Kouotou.

« La plupart des petits agriculteurs des pays en développement sont des autodidactes qui ne disposent pas des connaissances appropriées en matière de gestion des maladies et des parasites des cultures », a indiqué Adamou Nchange Kouotou.

C’est donc pour venir en aide à cette partie de la population que l’entrepreneur camerounais a mis en place une application disponible uniquement sur Android. Après avoir téléchargé l’application sur son smartphone, l’agriculteur doit s’inscrire en renseignant certaines informations personnelles. Pour avoir des recommandations concernant une plante malade de son champ, l’agriculteur la scanne via l’application. Celle-ci enregistre une vidéo qui est automatiquement analysée avec les techniques d’intelligence artificielle. Quelques instants plus tard, il reçoit des indications pour le traitement de la plante malade.

Outre cette fonctionnalité, la solution peut aider les agriculteurs à déterminer les types de cultures qui correspondent à un terrain agricole et à effectuer son entretien, au jour le jour, en rappelant les bonnes pratiques. Pour ne pas exclure les agriculteurs peu alphabétisés, une technologie de reconnaissance vocale et textuelle utilisant plusieurs langues locales a été intégrée à la solution. Tous ces services sont rendus gratuitement aux exploitants agricoles. Mais, pour faire tourner la start-up, Adamou Nchange Kouatou mise sur la vente d'espaces publicitaires sur l’application et sur la vente de licences d’utilisation aux entreprises de conseils agricoles.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 06 juillet 2022 13:21 Written by
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