Avec la révolution technologique, les solutions d’e-santé se multiplient et s’imposent dans certains pays du continent comme des alternatives intéressantes pour maintenir les populations en bonne santé.
MyHealth Africa est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les patients, de prendre rendez-vous avec des médecins spécialistes de diverses affections. La healthtech, basée à Nairobi, a été fondée en 2017 par Ryan Marincowitz. Elle a récemment levé un montant de 1 million $ pour, entre autres, soutenir sa croissance sur le continent et au-delà.
« Les capitaux levés au cours de cette période seront utilisés pour nous aider à nous développer en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie du Sud, afin de nous rapprocher de notre objectif de transformer la manière dont les patients du monde entier accèdent aux services de santé spécialisés. L'avenir de la technologie de la santé en Afrique et sur les marchés émergents est brillant, et nous sommes ravis d'être à l'avant-garde, ouvrant la voie à des services de santé de qualité dans la région et au-delà », a indiqué Ryan Marincowitz.
La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra créer un compte pour accéder aux diverses fonctionnalités. Néanmoins, sur la plateforme web, il est possible de surfer pour en apprendre davantage sur le système. Il peut voir plusieurs profils de médecins où il est renseigné un certain nombre d’informations comme la spécialité, les langues parlées, les disponibilités, etc. En fonction de votre affection, de la langue que vous parlez, vous portez votre choix sur un spécialiste plutôt qu’un autre.
L’application a été téléchargée plus d’un millier de fois, selon Play Store. Quant à la start-up, elle revendique environ 26 000 visites médicales, en intégrant plus de 1 500 professionnels de santé, cliniques et hôpitaux dans le monde entier. Avec cette levée de fonds, les ambitions de MyHealth Africa sont revues à la hausse. Elle compte investir plusieurs marchés africains et asiatiques d’ici l’année prochaine.
Adoni Conrad Quenum
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Selon Phumi Korber, une tech entrepreneure sud-africaine, nous portons moins de 30 % du cycle de vie d'un article, ce qui signifie qu'il y a une grande quantité de vêtements d'excellente qualité qui ne sont pas portés. C’est dans cette optique qu’elle a lancé sa start-up d’e-commerce.
WiSi-Oi est une plateforme numérique développée par une start-up sud-africaine. C’est une place de marché où divers internautes peuvent créer un compte pour vendre des vêtements neufs et ou d’occasion. La start-up, basée au Cap, a été fondée en 2020 par Phumi Korber.
« L'objectif est de prolonger la durée de vie des vêtements qui sont déjà en circulation et de réduire la nécessité d'acheter de nouveaux vêtements en permanence. L'entreprise offre également un facteur d'autonomisation, où les vendeurs peuvent générer un revenu simplement en vendant des vêtements qui traînent dans leurs placards », indique Phumi Korber.
Bien qu’elle ne dispose pas encore d’application mobile, la start-up utilise les réseaux sociaux, en plus de sa plateforme web, pour effectuer les ventes. D’ailleurs, un lien sur la plateforme redirige directement sur WhatsApp. Néanmoins, pour effectuer des achats ou pour vendre sur la plateforme, il faut disposer d’un compte.
Join our fashion exchange movement where we shop from each other's closets.
— Wisi-Oi Marketplace (@Wisi_Oi) November 17, 2022
We are a community of creative, fun & socially conscious fashion lovers that are changing the way that we consume fashion.
We call this SHARED FASHION!
Click the jiggly link in our bio to find out how pic.twitter.com/j6BzNalPxV
La place de marché met à la disposition des acheteurs une pléthore de moyens de paiements, du mobile money aux paiements bancaires. Depuis son lancement, WiSi-Oi revendique avoir traité plus de 500 commandes. Pour atteindre ce chiffre, Phumi Korber affirme avoir utilisé une base de données d'emails organiques de 6 000 abonnés, et elle a eu un taux de rétention des acheteurs de 22 %. « Nous cherchons à lever 100 000 dollars, ce qui nous permettrait de construire et de maintenir la technologie, de commercialiser le produit pendant un an et d'engager un membre de l'équipe opérationnelle », conclut la fondatrice.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d'aider les chauffeurs de taxi à améliorer leurs conditions de vie, un tech entrepreneur a mis en place une solution numérique. C'est une alternative au système en place qui empêchait une hausse du niveau de vie de cette couche de la population.
Cmontaxi est une solution numérique développée par une start-up sénégalaise du même nom. Elle permet à ses utilisateurs, en l'occurrence les chauffeurs, de devenir propriétaire d'un taxi dans un intervalle de temps donné. La start-up, basée à Dakar, a été fondée en 2015 par Aziz Senni.
« Avec un salaire moyen de 600 euros par mois, ils ne gagnent pas assez d’argent pour pouvoir accéder aux crédits bancaires classiques ou aux formules de leasing proposés par les constructeurs automobiles », indique Aziz Senni. Il a donc mis en place un package comprenant une location-vente et un forfait entretien et assurance. Les chauffeurs devront débourser 15 euros par jour. En plus de cela, le tech entrepreneur pourra également utiliser les taxis comme des supports publicitaires.
Il faut signaler que le montant déboursé quotidiennement est 10 % moins cher que ce que propose la concurrence. De plus, avec Cmontaxi, vous devenez propriétaire en 48 mois ou en 60 mois. La start-up met tout en œuvre pour vous transformer en un entrepreneur et non un simple chauffeur derrière son volant. L'objectif est d'améliorer les conditions des personnes optant pour ce chemin. « J’ai décidé de permettre à ces chauffeurs de devenir propriétaire de leur taxi, sans apport, ni caution, de les former à la gestion de leur micro-entreprise et de les aider à réduire leurs coûts d’assurance et d’entretien de leur véhicule », ajoute Aziz Senni.
Cmontaxi met également à la disposition de ses entrepreneurs une plateforme digitale de réservation. Elle permet d’accroître leurs recettes par l’acquisition de nouveaux clients et le concept « Taxishop », un réseau de distribution de produits et services par taxis, permet aussi de multiplier leurs revenus.
Adoni Conrad Quenum
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Le marché du streaming est en pleine croissance dans le monde. Malgré la présence des mastodontes comme Apple Music, Spotify ou encore Deezer sur le continent, les plateformes africaines se frayent un chemin en misant sur les contenus locaux.
Mdundo est une plateforme numérique développée par une jeune pousse kényane du même nom. Elle permet aux utilisateurs de télécharger et d'écouter de la musique panafricaine en ligne de façon légale. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2012 par Francis Amisi, Jura Sidorenko, Kresten Buch et Martin Møller Nielsen.
« Mdundo compte actuellement cinq millions d'utilisateurs mensuels, mais notre potentiel est plus de 30 fois supérieur. Avec une courbe de croissance abrupte et une solution très évolutive, nous prévoyons d'investir davantage dans la croissance du nombre d'utilisateurs afin d'étendre notre couverture du marché à l'ensemble de l'Afrique subsaharienne, de sorte que d'ici trois ans environ, nous aurons bien établi Mdundo comme le premier service musical panafricain pour les consommateurs et les musiciens. Nous voulons ainsi réaliser en Afrique ce que Spotify a réalisé en Occident et ce que Tencent a réalisé en Asie », a déclaré Martin Nielsen.
Pour atteindre ces objectifs, la solution dispose d'une application mobile accessible sur Android. Il faut s'inscrire et fournir certaines informations personnelles pour accéder aux diverses fonctionnalités. Mdundo, disponible dans plus de 15 pays d'Afrique subsaharienne, a déjà enregistré plus d'un million de téléchargements. La start-up revendique plus de 5 millions d'utilisateurs mensuels et plus de 20 millions de téléchargements et de streams mensuels via son site web et son application.
Il faut rappeler que Mdundo a déjà levé plus de 6,4 millions $ pour, entre autres, soutenir sa croissance sur le marché et maintenir son rang. Selon la start-up, elle est le leader sur le marché musical panafricain.
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Dans le but d'accélérer l'inclusion financière en Afrique, des solutions fintech se sont multipliées pour être des alternatives intéressantes. Au Nigeria, une solution émerge et veut devenir un leader dans l'exécution des opérations financières.
Zone est une solution fintech développée par la start-up nigériane Appzone Group. Elle prend la suite d'Appzone, également une solution fintech. La nouvelle solution permet dea connecter chaque réserve de valeur monétaire à l'aide de la blockchain et de créer un réseau mondial pour payer n'importe qui, par n'importe quel moyen et dans n'importe quelle devise. La fintech a été fondée en 2022 par Obi Emeratom photo,au centre), Emeka Emeratom (photo, à gauche), Wale Onawunmi (photo, à droite) et Elendu Uche.
La solution est un réseau Blockchain réglementé qui permet les paiements et l'acceptation des monnaies numériques. Selon la start-up, la blockchain de couche 1 garantit le succès à 100 % des transactions pour les paiements effectués en monnaie fiduciaire ou en devises numériques. De plus, elle garantit des opérations sans frictions et une interopérabilité universelle. En effet, « le réseau garantit que les utilisateurs finaux interagissent de manière simple et naturelle et que les fournisseurs de services n'ont pas besoin de faire d'efforts supplémentaires pour prendre en charge la fonctionnalité de paiement », indique la plateforme.
Il faut également souligner que Zone prend en charge l'intégration à tous les systèmes qui stockent la valeur monétaire et tous les points de contact utilisés pour initier des paiements. Pour rendre le système plus efficace, elle met à disposition des interfaces de programmation simples et efficaces. Elles peuvent être utilisées plusieurs fois pour divers cas d'opérations de paiement. Pour soutenir sa croissance, la fintech a déjà levé plus de 10 millions $.
« En tant qu'Appzone, nous avons lancé le premier logiciel bancaire central et omnicanal sur le cloud ainsi que le premier service de prélèvement multibancaire basé sur des mandats mondiaux uniques. Avec cette transition vers Zone, nous utilisons la puissance de la technologie blockchain pour connecter chaque réserve de valeur monétaire et permettre des paiements fiables, sans frictions et universellement interopérables », affirme Obi Emeratom.
Adoni Conrad Quenum
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Avec les divers accords douaniers signés entre les pays de la sous-région, les biens et les personnes jouissent normalement d'une libre circulation en Afrique de l'Ouest. Des tech entrepreneurs togolais ont décidé de surfer sur ces accords pour lancer une solution de transports et de logistique.
Anaxar est une plateforme numérique développée par une start-up togolaise du même nom. Elle permet aux utilisateurs de faciliter le transport des marchandises dans la sous-région ouest-africaine. La start-up, basée à Lomé, a été fondée en 2020 par Essoyodouna Amouzou et Marc Biegniebe.
La solution met en relation les propriétaires de fret, les propriétaires de camions et les destinataires de fret via sa plateforme web. Grâce au bouton « Devis gratuit », l'utilisateur peut demander un devis gratuit en remplissant un formulaire. Il faudra fournir un certain nombre d'informations telles que la nature de la marchandise, le poids ou encore les lieux de départ et d'arrivée de la marchandise. Après envoi du formulaire, un expert de la start-up vous contactera afin d’évaluer vos besoins et vous fournira un devis personnalisé et compétitif.
C'est lorsque ce devis vous convient que vous pouvez vous lancer dans les opérations avec Anaxar. Il faudra effectuer la réservation, faire valider le devis puis faire transporter vos marchandises. La jeune pousse se chargera de reprendre contact avec vous dès l'arrivée des colis à destination. Outre le transport des marchandises, Anaxar est également spécialisé dans le déménagement et dans la livraison.
Présent dans tous les pays de la sous-région, Anaxar dispose d'un réseau de plus de 1 000 transporteurs professionnels. La start-up revendique des prix compétitifs et signale que sa priorité est la satisfaction de sa clientèle. Elle ambitionne de soutenir sa croissance dans la région en devenant le leader dans son secteur de prédilection.
Adoni Conrad Quenum
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Après plus de dix mois de tests, la start-up kényane Hisa dévoile enfin son nouveau joyau. C’est une solution fintech qui permettra à des millions de Kényans d’apprendre davantage sur le milieu de l’investissement et plus encore.
Hisa est une solution fintech développée par une start-up kényane du même nom. Elle permet aux utilisateurs, particuliers et entreprises, d'acheter des fractions d'actions kényanes et des titres américains, d’investir depuis le confort de son smartphone en utilisant le mobile money. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2021 par Erick Asuma, Eric Jackson et Nyawira Thairu.
« Chez Hisa, nous construisons l'infrastructure pour des investissements sans frontières en Afrique grâce aux micro-investissements. Moins d'un pour cent de la population d'Afrique subsaharienne investit sur les marchés de capitaux, principalement en raison d'un manque d'accès, de faibles niveaux de connaissances financières, d'un manque d'introductions en bourse ainsi que d'une faible liquidité des bourses locales », a indiqué Erick Asuma. Et il poursuit : « grâce à Hisa, tout le monde au Kenya peut investir dans ces entreprises préférées telles que Safaricom, KCB, Equity, Tesla, Apple, Microsoft et bien d'autres encore ».
Here are the most active US stocks in today's premarket trading. Market opens in 10 minutes!#InvestGloballyLocally with Hisa
— Hisa (@HisaApp) December 7, 2022
Tesla $TSLA
Bank of America $BAC
Amazon $AMZN
NIO $NIO
AMD $AMD
Apple $AAPL
Carnival Corp $CCL
XPeng $XPEV
Tilray $TLRY
AT&T $T
Il a fallu effectuer un test Bêta de dix mois pour avoir le feu vert pour présenter la solution au public. Elle dispose d’une application mobile accessible sur Android et iOS depuis laquelle on peut accéder, après téléchargement et création d’un compte, aux multiples fonctionnalités que propose la solution. Entre autres, elle garantit l’accès à plus de 400 podcasts sur les marchés boursiers et la technologie, aux actualités dans le secteur ou encore à la gestion du patrimoine.
Par ailleurs, il faut souligner que le milieu de l’investissement boursier en est encore à ses balbutiements en Afrique. Selon Eric Jackson, la start-up est en train de préparer un tour de table pour prendre de l’envergure et soutenir sa croissance sur le marché. Depuis le lancement de la version Bêta des plateformes web et mobile de hisa, le cofondateur affirme que la fintech compte déjà plus de 15 000 utilisateurs pour plus d’un million de dollars de transactions réalisées. En ce qui concerne le nombre d’utilisateurs, le marché numérique des applications Android, Play Store, corrobore ses chiffres. Plus de 10 000 téléchargements de la version Android de l’application ont été réalisés mais les notes des internautes ne suivent pas puisque Hisa affiche une moyenne de 2,8 sur 5 sur la plateforme.
Adoni Conrad Quenum
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Pour être plus efficace dans la livraison de colis, la plateforme de petites annonces CoinAfrique s’allie à cette solution ivoirienne qui livre dans plus de 50 villes à l’intérieur du territoire national.
Nundi est une plateforme numérique développée par une jeune pousse ivoirienne du même nom, filiale de KeyOpsTech. Elle permet aux utilisateurs d’envoyer des colis dans différentes villes du pays. La start-up est présente dans plus d’une cinquantaine de villes et dispose de plus de 200 points relais dans tout le pays pour satisfaire sa clientèle. Lancée fin 2020, elle est dirigée par Cynthia Adediran Aïssy.
« En plus de l’accès à nos produits via notre site Internet et notre plateau téléphonique, nous avons développé d’une application android pour des envois de colis de particulier à particulier et d’e-commerçant à particulier. Sur l’application ou sur notre site, l’envoyeur peut suivre le trajet du colis. Un code PIN est envoyé par SMS, au destinataire, dès que le colis arrive, pour lui signaler qu’il peut le récupérer. Le paiement se fait à la livraison, en cash ou par mobile money, et le retour de marchandise est gratuit pour l’expéditeur », indique la start-up.
Depuis son lancement, l’application connaît du succès. Elle a déjà été téléchargée plus de dix mille fois selon les statistiques de Play Store. Outre ces points, l’instauration d’une assurance et les tarifs appliqués par la start-up jouent un rôle dans son succès. « Une assurance couvre les aléas. Cependant, nous avons défini une valeur et un poids à ne pas dépasser pour les colis ; en moyenne 10 kg pour une valeur maximale d’environ 200 000 francs CFA (environ 320 $). Enfin, nous avons établi un tarif unique de livraison, quelle que soit la destination, de 2 000 francs CFA », précise la start-up.
En novembre 2021, Nundi signe un partenariat avec CoinAfrique, une plateforme de petites annonces, pour permettre aux e-commerçants présents sur la plateforme de profiter d’un service de livraison efficace qui couvre une bonne partie du territoire ivoirien. Ce partenariat a permis d’instaurer un tarif préférentiel de 1 500 francs CFA (2,4 $) au lieu des 2 000 francs CFA appliqués par la start-up.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les commerçants à expédier les colis dans le royaume chérifien, un tech entrepreneur a mis en place une solution révolutionnaire. Il utilise l’IA et le machine learning pour améliorer l’efficacité de sa solution.
Kourtim est une plateforme numérique développée par une jeune pousse marocaine éponyme. Elle aide les expéditeurs professionnels à planifier et à surveiller chaque étape de leurs expéditions en temps réel. La start-up, basée à Agadir, a été fondée en 2018 par Reda Bakertit (photo, à gauche). L’objectif de la start-up est d’aider les entreprises à contrôler leurs coûts et leurs flux de transport, à réduire les kilomètres à vide et à augmenter leurs revenus.
Grâce au tableau de bord, accessible sur les plateformes web et mobile, les utilisateurs peuvent surveiller tout ce qui se passe avec leurs marchandises depuis le confort de leur maison. Après inscription, il faut dans un premier temps planifier et partager les différentes expéditions avec les transporteurs. L’idéal est de choisir le transporteur le plus proche de votre position. L’acceptation du transporteur conduit à la deuxième étape qui consiste à gérer les informations relatives aux expéditions grâce aux algorithmes et au système de tracking de la start-up.
Après ces étapes, l’utilisateur a une vision plus globale de la situation de ses marchandises et peut accéder à la paperasse sous format électronique. Que ce soit l’ordre de transport, le bon de livraison, la facture ou encore les images des marchandises, vous avez accès à tout. Si les algorithmes détectent un retard à venir, vous recevrez une notification à l’avance. Ceci permet d’éviter les désagréments de dernière minute.
Malgré le relatif succès de la start-up, les applications n’ont pas le succès escompté. Selon les statistiques de Play Store, un peu plus de 100 téléchargements de l’application ont été effectués. Ce point noir n’affecte pas la start-up qui continue d’œuvrer pour soutenir sa croissance dans la région.
Adoni Conrad Quenum
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Depuis son lancement en 2016, la start-up Mpoto propose des solutions intéressantes sur le marché burkinabè. Voici une application qui vous permet de gagner du temps lorsque vous voulez vous restaurer.
Conekto Food est une application mobile développée par la start-up burkinabè Mpoto. Elle permet à ses utilisateurs de commander et de faire livrer de la nourriture en choisissant les ingrédients constitutifs du plat. La solution a été lancée en 2020 par Sény Ganemtore.
L’application est disponible sur iOS et sur Android. Pour utiliser les services, il faut au préalable créer un compte et avoir accès aux menus des divers restaurants. L’utilisateur peut passer sa commande et choisir s’il passe la récupérer ou s'il préfère se faire livrer. Il peut refuser l’ajout d’un ingrédient dans sa nourriture. Il a également le choix de la méthode de paiement. Outre l’espèce, la start-up propose le paiement par mobile money.
Il faut signaler que dès 2021, la start-up a annoncé que Conekto Food a déjà été téléchargé plus de 2 500 fois. Ces données n’ont pas pu être corroborées puisque sa version Android, en l’occurrence celle qui devrait être la plus téléchargée, tourne autour de 100 téléchargements d’après les statistiques de Play Store.
La solution couvre uniquement la capitale burkinabè, Ouagadougou. Plus d’une vingtaine de restaurants ont adhéré au concept et sont présents sur la plateforme. La start-up espère s’étendre dans la capitale et conquérir d’autres grandes villes du pays.
Adoni Conrad Quenum
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Dans plusieurs régions du Congo, les populations ne sont pas en sécurité pour diverses raisons. Pour aider les forces de l’ordre dans ce combat, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution plutôt fiable.
SOS Secours est une solution numérique développée par la start-up congolaise Yangu. Elle permet de sauver l’utilisateur quand sa vie est en danger en l’occurrence lorsqu’il habite dans un endroit où règne l’insécurité. La start-up, basée à Bukavu, a été fondée en 2019 par Didier Bacigale Bisimwa, Amisi Musada L. Emerite et Jonas Cirhuza.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Lorsqu’elle est activée, elle vous permet d’alerter en cas de danger ou encore de dénoncer un incident. « Elle vous offre la possibilité d'alerter juste en secouant votre smartphone. Vous pouvez aussi utiliser l'option d'appel et de messagerie pour envoyer des notifications d'alerte aux proches présélectionnés lors de l'installation de l'application », indique la plateforme.
Lorsque la start-up reçoit les alertes, notamment celles qui contiennent une géolocalisation, une équipe d’experts analyse la menace et essaie de lui porter secours ou alors elle en fait une urgence. SOS Secours recueille toutes les données se rapportant aux diverses agressions.
Par ailleurs, il faut signaler que l’application envoie également des notifications en temps réel au sujet des informations relatives aux mises à jour, aux nouvelles fonctionnalités...
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter la livraison dans les villes du Togo, une autre start-up émerge pour concurrencer les acteurs déjà en place sur le marché. Entre autres, on peut citer Gozem et Kaba Delivery.
ChapChap est une solution numérique développée par la jeune pousse togolaise GLC Services. Elle permet à ses utilisateurs de faire livrer des colis en passant par sa plateforme web ou son application mobile. La start-up a été fondée en 2021 par Alao Lawal et l'un de ses amis.
« Nous sommes heureux de pouvoir mettre à disposition de nos clients un service aussi abouti que ChapChap, qui a été conçu par des Togolais. ChapChap répond avant tout à une demande des organisations qui ont besoin d’un service de coursiers combinant fiabilité et rapidité », a indiqué Alao Lawal.
Depuis un ordinateur ou un smartphone, l’utilisateur, grâce à l’application mobile accessible sur Android, peut passer des commandes de livraison. Il doit au préalable disposer d’un compte pour accéder à l’espace client depuis lequel toute opération est possible. Si vous avez éventuellement lancé une livraison, il est possible de suivre en temps réel le parcours du colis grâce à la géolocalisation.
ChapChap offre également la possibilité de planifier la livraison. En fonction de la disponibilité du destinataire, il est donc possible de planifier la livraison depuis l’espace client de la plateforme web ou de l’application mobile. Pour les e-commerces, ChapChap facilite la livraison aux clients, car il est possible de l'intégrer gratuitement à une plateforme grâce à l’interface de programmation de la solution de livraison.
Vous avez un site ou une application e-commerce ? Vous pouvez désormais intégrer gratuitement nos API pour automatiser la livraison pour vos clients.
— ChapChap (@chapchap_tg) June 10, 2022
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Depuis son lancement, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois par les internautes. La jeune pousse continue son ascension, mais il faut rappeler que la dernière start-up ayant eu autant d’impact dans le secteur de la livraison au Togo a été rachetée par le géant du secteur, Gozem.
Adoni Conrad Quenum
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Malgré le caractère embryonnaire du secteur des assurances en Afrique, les compagnies se retrouvent en difficultés à cause des diverses formes de fraudes à l’assurance. Pour réduire voire décourager ces actes, une start-up nigériane a mis en place une solution intéressante.
Curacel est une plateforme numérique développée par une start-up nigériane éponyme. Elle permet aux entreprises de distribuer des produits d'assurance et de traiter plus rapidement les réclamations. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2019 par Henry Mascot et John Dada. Depuis son lancement, la jeune pousse a déjà levé au moins 450 000 $ pour entre autres soutenir sa croissance.
« Nous avons réalisé qu'il y avait beaucoup de problèmes. Les compagnies d'assurance perdaient beaucoup d'argent à cause de la fraude. Et nous avons donc construit le système pour eux », a déclaré Henry Mascot.
La solution dispose d’une application mobile, accessible sur iOS et Android, pour atteindre un plus grand nombre de clients potentiels. Cette tactique n’est pas encore fructueuse pour l’instant puisque seulement peu plus de 50 personnes ont téléchargé la version Android de l’application mobile.
C’est donc en sachant développer son interface de programmation et d’autres outils technologiques pour accélérer l'évaluation des polices d'assurance et des sinistres et permettre la distribution des produits d’assurance à plus grande échelle que Curacel impacte le milieu des assurances. L’insurtech a également numérisé et automatisé le processus de réclamation. Selon Henry Mascot, environ 4 000 hôpitaux et 15 compagnies d'assurance partenaires ont déjà utilisé leur plateforme pour traiter des réclamations à hauteur de 25 millions de dollars.
We are currently backed by @ycombinator to develop insurance infrastructure for emerging markets.
— Curacel (YC W22) (@curacel) March 14, 2022
Curacel's APIs enable companies to distribute insurance products and process claims 10x faster.
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Curacel a mis en place sur ses plateformes un formulaire pour permettre aux chefs d’entreprises de prendre contact avec eux. Il faudra fournir des informations telles que le nom, le prénom, l’e-mail, le numéro, sélectionner l’intérêt pour le produit et le pays. Il faut signaler que l’insurtech est présente dans 8 pays. Elle revendique des transactions d’une valeur de plus de 2 millions $ et dispose de plus de 15 assureurs.
Curacel est soutenu par l’accélérateur californien Y Combinator et elle espère poursuivre sa politique de conquête des pays du continent.
Adoni Conrad Quenum
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Depuis la crise de la Covid-19, l’edtech est en pleine croissance sur le continent. De nombreux Africains commencent à se tourner vers cette option.
Sweetch est une plateforme d’e-learning développée par une start-up camerounaise du même nom. Elle permet à ses utilisateurs d’accéder à des contenus éducatifs, payants ou non, depuis son ordinateur ou son smartphone. La start-up a été fondée en 2020 par Kouekam Maxime. L’objectif est de créer de nouvelles opportunités pour les personnes et les entreprises du continent grâce à l’utilisation des technologies émergentes.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Il est possible de surfer sur l’interface de la plateforme, mais pour accéder aux cours, il est nécessaire de disposer d’un compte.
L’edtech propose une multitude de formations académiques, professionnelles, des certificats ou encore des masterclass dans divers domaines. L’utilisateur a le choix de se former à son rythme en définissant son emploi du temps. Il pourra accéder à des vidéos de haute qualité, des diapositives et des PDF pour un apprentissage adapté aux réalités d’aujourd’hui. En cas de problèmes dans une matière, il est possible de recourir à des coachs.
Par ailleurs, la plateforme propose également des cours en direct, des formations ou encore des ateliers. Les apprenants ont la possibilité d’interagir avec les formateurs ce qui facilite la compréhension des cours. Outre ces volets, les apprenants participent aussi à des événements en direct comme des webinaires, des foires, des conventions, des forums, des salons, etc.
En juin 2022, le club revendique plus de 2 500 membres. Elle vise 10 000 membres et 200 formateurs en janvier 2023. De plus, dans le but d’accélérer sa croissance, elle espère s’étendre à 15 pays dans les 24 prochains mois.
Adoni Conrad Quenum
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