Depuis quelques années, les entreprises recherchent des solutions vertes efficaces pour aider à la préservation de la planète. La numérisation s’avère être une option pour cette jeune pousse camerounaise.
Taaply est une application développée par une jeune pousse camerounaise du même nom. Elle permet de télécharger et de lire les informations sur la carte Taaply grâce à un code QR. La start-up a été lancée au Cameroun en 2020. Son objectif est de fournir des solutions vertes en supprimant l'utilisation du papier tout en numérisant le processus de carte de visite.
« L'Afrique a un taux élevé d'émissions de carbone, avec peu de méthodes pour réduire son empreinte carbone [...] je pense que l'Afrique bénéficiera énormément de la numérisation des cartes de visite, ce qui réduira son empreinte carbone et aidera l'environnement », a déclaré le cofondateur Lekel Asonganyi.
L’application, disponible sur Android et iOS, permet à l’utilisateur de disposer d’un espace privé où il peut charger toutes ses informations personnelles et professionnelles : nom, prénoms, fonction, adresse mail, numéro de téléphone, photos… Il est possible de contrôler les informations, de les mettre à jour en cas d’évolution de la situation de l’utilisateur.
Taaply propose trois types de carte à ses clients : la carte sociale à 29,95 $, la carte pro à 39,95 $ et carte d’entreprise à 64,95 $. La dernière est entièrement personnalisée avec le logo, la couleur et le design de la boite de l’utilisateur. La jeune pousse a affirmé en 2021 disposer de plus de 400 clients et prévoit une expansion dans d’autres pays d’Afrique comme le Tchad, le Togo, le Nigeria ou encore le Kenya.
Adoni Conrad Quenum
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Les fintech sont les start-up qui attirent le plus de capitaux en Afrique. Ceci est entre autres dû au faible taux de bancarisation sur le continent. Les entrepreneurs de diverses régions développent des solutions pour aider les populations à accéder aux services financiers.
Flouci est une solution fintech développée par la start-up tunisienne Kaoun. Elle permet, depuis un smartphone, d’effectuer des transactions financières en quelques clics. La start-up fondée en 2018 par Anis Kallel, Nebras Jemel et Rostom Bouazizi a lancé sa solution en 2020.
« La stratégie nationale de décashing commence d'abord par fournir de meilleurs outils de paiement, adaptés aux besoins des populations cibles actuellement exclues de ces services et contraintes de travailler dans le secteur informel et de n'utiliser que des espèces […] Nous nous sommes rendu compte que faciliter l'accès aux services financiers avec une offre bancaire 100 % gratuite ouverte à distance et en moins d'une heure peut y contribuer, en plus des fonctionnalités de transfert et de paiement intégrées à Flouci », a indiqué Anis Kallel.
L’application, disponible sur Android, iOS et sur Huawei, permet de créer des comptes bancaires gratuits sans présence physique depuis un smartphone. Il faudra néanmoins suivre quelques étapes avant la création effective des comptes. La première étape consiste, après téléchargement de l’application, à prendre la photo des pièces d’identité nécessaires, puis il faudra effectuer le challenge biométrique de la preuve de vie. Il faudra aussi remplir un formulaire, ensuite le compte sera activé à distance.
L’utilisateur peut commencer à effectuer des transactions financières, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, conformément aux réglementations tunisiennes. Il dispose d’un portefeuille électronique mobile depuis lequel il peut effectuer toutes sortes d'opérations financières. Celles-ci sont sécurisées grâce à la blockchain, la technologie adoptée par la jeune pousse pour garantir un niveau de sécurité décent.
Kaoun ne perçoit pas de frais de tenue de compte, de carte bancaire, pour les paiements marchands ou pour la recharge de solde. C’est uniquement lors des transferts d’argent que la jeune pousse perçoit une commission. Elle dispose d’ailleurs d’une grille tarifaire qui permet à l’utilisateur de connaître exactement le montant qui lui sera retiré. Anis Kallel explique que sa start-up veut « permettre à chaque institution financière d'utiliser leur technologie, et réduire le coût et le temps d'accès aux services financiers essentiels. La technologie le permet, et la réglementation le rendra possible à grande échelle ».
En 2020, Kaoun a été sélectionné pour participer à la cinquième édition du programme d’accélération Launchpad, également connu sous le nom de Google for Startups Accelerator. L’objectif est de « connecter des start-up du monde entier avec le personnel, les réseaux, les méthodologies et les technologies de Google ».
Adoni Conrad Quenum
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Depuis la pandémie de la Covid-19, les formations en ligne sont devenues des alternatives sérieuses pour s’instruire. De nombreuses firmes se sont lancées dans le secteur sur le continent pour servir au mieux la population.
Sayna est une plateforme numérique développée par une start-up malgache du même nom. Elle permet d’enseigner les métiers du numérique grâce à un jeu vidéo mobile spécialement conçu à cette fin. La jeune pousse, fondée en 2018 par l'entrepreneure franco-malgache Matina Razafimahefa, a déjà levé plus de 600 000 $ auprès d’institutions comme Orange Ventures pour soutenir sa croissance.
« Notre équipe est aujourd'hui composée de 25 personnes réparties entre la France et Madagascar. C'est aussi un signe d'espoir pour des centaines de milliers de jeunes talents africains qui, jusqu'à présent, n'ont pas eu l'opportunité de devenir professionnels pour profiter de la quatrième révolution industrielle en cours sur le continent », a expliqué Matina Razafimahefa.
C’est grâce à une formation gamifiée s’étalant sur trois à six mois que la jeune pousse forme les jeunes en codage. Le jeu dispose de six niveaux possibles qu’il faut absolument débloquer pour compléter la formation. Après cette étape, Sayna propose aux développeurs la réalisation de diverses tâches pour le compte d’entreprises. Ils sont bien sûr rémunérés pour ces travaux en fonction de leur grade.
La start-up suit l’évolution de tous ses développeurs et effectue des tests chaque trimestre pour faire évoluer ou non les apprenants. Les grades, au nombre de six, varient du niveau charbon au niveau diamant. Les rémunérations pour les tâches évoluent en fonction du niveau. Sayna revendique à ce jour la formation de 450 étudiants et avoir servi plus de 60 entreprises partenaires et clientes. Elle prévoit former environ 8 000 développeurs d’ici 2024 et prévoit de s’étendre en Afrique de l’Ouest.
Adoni Conrad Quenum
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L’île Maurice est l’un des pays qui disposent d’un bon écosystème pour l’émergence des start-up. Des tech entrepreneurs s’y réfugient pour domicilier leur entreprise ou pour lancer des solutions technologiques intéressantes.
Bongéni est une plateforme numérique développée par une start-up mauricienne du même nom. Elle permet aux particuliers et aux entreprises d’accéder à des services de livraison et de déménagement à la demande. La start-up a été fondée en 2019 par Philipp Demidoff.
« Nous avons été positivement surpris par la diversité d'utilisation de la plateforme. Les gens commandent tout : du déjeuner à la livraison de fleurs en passant par le déménagement d'appartements et de meubles […] Ce nouveau type de relations économiques, qui a été rendu possible par l'adoption généralisée des smartphones compatibles GPS, a le potentiel d'améliorer la vie des gens, de contribuer à réduire les disparités dans la répartition des richesses et, en même temps, d'avoir un impact positif sur l'environnement », indique Philipp Demidoff.
Grâce à l’application mobile compatible sur Android et sur iOS, les utilisateurs peuvent aisément accéder aux divers services proposés par la jeune pousse. Que ce soit la livraison en pharmacie, la livraison d’achats, la livraison de meubles, le déménagement d'entrepôt ou encore d’appartement, Bongéni rend tous ces services abordables, prévisibles et flexibles.
La jeune pousse propose également une fonction qui permet d’obtenir le devis avant validation de la course. Il faudrait néanmoins renseigner le type de véhicule, la date et l'heure pour obtenir un devis instantané. Une fonction qui permet de suivre son colis en temps réel est également disponible sur l’application. Pour l’instant, Bongéni ne dispose pas d’un plan d’expansion géographique. Elle se concentre sur le marché mauricien qu’elle juge complexe et espère un tour de table pour soutenir sa croissance sur l'île.
Adoni Conrad Quenum
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La sous-bancarisation est un problème majeur en Afrique subsaharienne. Les populations se tournent vers diverses solutions technologiques pour combler ce vide laissé par les institutions financières traditionnelles.
Djamo est une solution fintech développée par une jeune pousse ivoirienne du même nom. Elle permet d’effectuer des transactions en ligne grâce à une carte bancaire Visa. La fintech, fondée en 2019 par Hassan Bourgi et Régis Bamba, a déjà mobilisé plus de 450 000 $ pour soutenir sa croissance.
« Les services bancaires sont vraiment difficiles d’accès ici, et nous avons vu cela comme une énorme opportunité. Depuis le premier jour, nous voulions concevoir une plate-forme mobile-first qui pourrait percer dans les masses, et notre expérience combinée dans la création de produits de consommation grand public a été très critique pour lancer Djamo », a expliqué Hassan Bourgi.
Pour atteindre ses objectifs, la fintech a mis en place une application mobile accessible depuis les smartphones Android et iOS. Les utilisateurs, après la création de leur compte, peuvent ainsi accéder aisément aux services proposés. Ils peuvent commander une carte bancaire qui, en 48 heures, sera livrée et opérationnelle pour les achats en ligne.
La carte Visa Djamo fonctionne comme une carte prépayée. Il faudrait donc la recharger avant de pouvoir dépenser dans les boutiques en ligne du monde comme Amazon, Alibaba ou encore Rakuten. En cas de problème, de perte ou de vol, l’utilisateur peut bloquer et débloquer sa carte à l'infini et instantanément depuis l'application. Il faut également souligner que la carte Djamo dispose de la technologie 3D Secure pour la protection des paiements en ligne.
En 2021, la fintech revendiquait environ 90 000 utilisateurs enregistrés et traitait plus de 50 000 transactions par mois. En février de la même année, elle a rejoint l’accélérateur californien Y Combinator, devenant ainsi la première jeune pousse ivoirienne à être sélectionnée pour ce programme. Elle a appartenu à la cohorte d’hiver et a entre autres reçu 125 000 $ de financement de démarrage.
Adoni Conrad Quenum
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Le marché africain est la proie des géants mondiaux du transport à la demande. Malgré cette concurrence, les tech entrepreneurs locaux, avec leur connaissance du terrain, proposent des solutions plus adaptées aux réalités du continent.
Mapauto est une solution digitale développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet de réserver des voitures avec chauffeur pour des courses dans les grandes villes sénégalaises. La solution a été lancée en 2020 par Mapenda Diop, un serial tech entrepreneur sénégalais.
Selon lui, « pour un simple trajet dans Dakar, il est difficile d’avoir un véhicule avec chauffeur respectant les standards internationaux à un tarif compétitif. Pour répondre à cette problématique, j’ai décidé, avec une équipe composée exclusivement de jeunes talents locaux, de développer une solution digitale de réservation de véhicules avec chauffeur ».
C’est ainsi que l'application disponible sur Android et iOS a vu le jour. L’utilisateur lambda peut y naviguer aisément après inscription. La solution propose des services de transport depuis l’aéroport vers les quartiers de la capitale Dakar, de location journalière ou encore de trajet unique. En fonction des besoins du client, il choisit le service qui lui correspond le mieux.
La start-up, grâce au tracking, connaît la position en temps réel de toutes les voitures de la flotte. C’est également grâce à cette fonction que le client connaît le temps d’attente lorsqu’il commande un véhicule, l’identité du chauffeur, le prix de la course après avoir entré les données nécessaires (lieu de départ, destination), etc. Quant à la flotte, elle est la propriété de la start-up avec des véhicules de tout type, allant de la berline Peugeot 508 à la prestigieuse Maserati Levante.
« L’annonce d’arrivée de concurrents étrangers nous conforte dans l’idée que le secteur présente de réel potentiel […] Nous devons saisir les opportunités qu’offre la transformation digitale et les adapter au secteur du transport. En misant sur le tout digital, la simplicité et le côté exclusif de notre service », indique Mapenda Diop. La jeune pousse sénégalaise ambitionne d’étendre ses services dans la sous-région puis à l’échelle continentale. D’ici 2026, elle prévoit la création de plus d’un millier d’emplois.
Adoni Conrad Quenum
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La popularité des réseaux sociaux n’est plus à démontrer. En Afrique comme ailleurs, ces applications sont utilisées par des millions d’internautes à diverses fins. Un groupe d'entrepreneurs a décidé de doter la RD Congo d’un réseau social.
Masolo, qui signifie « dialogue, conversation » en lingala, une des quatre langues les plus parlées de la RDC, est une application de messagerie instantanée développée par la start-up congolaise Etidlabs. Elle permet d’envoyer des messages, des contenus multimédias ou encore d’effectuer des appels audios et vidéos. La start-up est dirigée par l’un des cinq fondateurs, Michel Matalatala.
L’application, disponible sur Android et iOS, est à la base conçue pour les étudiants de l’université de Kinshasa. L’objectif a été de démocratiser les messages instantanés au sein d’une entité universitaire qui ne dispose pas d’une connexion fiable. Ainsi, avec le réseau wifi et cette solution, les étudiants peuvent communiquer sans problème via l’application. D’un autre côté, la start-up a vu en cette solution un business local, c’est-à-dire l’application de messagerie du pays. Avec plus de 100 millions d’habitants, cette idée tient la route.
En plus de coexister avec ses concurrents, Masolo embarque des nouveautés appréciées par le public. « Nous voulons faire de Masolo une plateforme intégrée susceptible d’offrir plusieurs autres fonctionnalités (banque, e-commerce, jeux, infos…) à la fois, de manière à faciliter les activités quotidiennes des Congolais. Par exemple avec les stickers, faits avec une originalité congolaise et africaine », a indiqué Michel Matalatala.
Masolo dispose également d’une fonction « verrou cadenas » qui empêche les correspondants de transférer des messages et de faire des captures d’écran des conversations. Cette fonction, absente des applications de messagerie instantanée utilisées sur le continent, met en avant le caractère révolutionnaire de la jeune pousse congolaise et sa volonté d’offrir des services nouveaux aux consommateurs.
Adoni Conrad Quenum
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Depuis quelques années, la révolution technologique est en marche dans le monde. Les entrepreneurs tech proposent diverses solutions numériques pour faciliter le quotidien des populations.
Onloutou est une plateforme numérique développée par une start-up ivoirienne. Spécialisée dans la location de biens, en particulier de l’électroménager, elle permet de louer sans déposer une caution. La start-up, également présente en Guinée, au Burkina Faso et au Gabon, a été lancée en 2019 par Adams Ousmane Diaby.
La solution dispose d’une application mobile pour les utilisateurs de smartphones Android. Après inscription, l’utilisateur pourra accéder aux divers produits en location sur la plateforme. On y retrouve des niveleuses, des chargeuses, des biens immobiliers, des articles de bricolage, de l'électroménager, etc. Il est également possible de trouver des artisans tels que des carreleurs, des couturiers ou encore des décorateurs pour l’exécution d’un travail.
Les produits de la jeune pousse embarquent une composante technologique qui permet de géolocaliser les divers équipements avec la possibilité de les désactiver à distance. Le client n’aura donc pas la possibilité d’utiliser un produit au-delà du temps initial pour lequel il l’a loué, à moins de payer les coûts supplémentaires. Il faut noter que la start-up facilite l’accès à tous ses services en réduisant la paperasse au strict minimum. La carte d’identité du client est suffisante pour réaliser une transaction.
Onloutou revendique plus d’un millier de clients satisfaits par ses services et plus d’une quinzaine de récompenses. En 2019, elle a participé au Maroc au programme d'Open Innovation du groupe BCP, plus connu sous le nom de Fintech Challenge. Elle a figuré parmi les six lauréats sur plus de 1200 participants venus de plusieurs pays du monde.
Adoni Conrad Quenum
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La livraison au dernier kilomètre se développe sur le continent. Des solutions locales coexistent avec des géants du secteur pour satisfaire les besoins des populations.
Magic est une application mobile lancée en 2022 développée par une jeune pousse guinéenne. Elle permet d’effectuer des livraisons et de faire des courses pour les entreprises dans plusieurs villes guinéennes. La start-up est dirigée par Abdoulaye Diallo (photo).
« En Guinée, la plupart des familles sont à la maison et il y a toujours quelqu’un qui apporte à manger. Nous avons créé Magic en 2017 et aujourd’hui, l’entreprise est en train de grandir. Nous sommes plus de 75 personnes qui y travaillent, nous sommes présents à Conakry et autour (Coyah et Dubrééka), à Mamou, à Labé, à Kamsar et bientôt à Nzérékoré », a-t-il indiqué.
Grâce à son application, disponible sur Android et iOS, l’utilisateur peut opter pour un des nombreux services disponibles après son inscription. Que ce soit pour se faire livrer à manger, pour le dépôt d’un chèque à la banque, pour le paiement des factures, pour une course au marché ou encore pour des courses administratives, le serveur de la start-up envoie automatiquement un devis après le choix du service. La validation effectuée, un coursier s’occupe de la course dans les plus brefs délais.
L’application embarque des fonctionnalités de géolocalisation pour faciliter les courses au quotidien. Il est possible à l’utilisateur de suivre en temps réel l’exécution de sa course. Outre les entreprises guinéennes qui adhèrent aux services de Magic, la jeune pousse revendique plus d’un millier de téléchargements de son application mobile. Elle espère convaincre dans un pays où faire appel à un service professionnel spécialisé dans la livraison n’est pas encore entré dans les habitudes.
Adoni Conrad Quenum
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Bien qu’il existe de nombreuses sociétés de transport de colis, les tarifs pratiqués par celles-ci ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Alors qu’il était un jeune étudiant en Belgique, un entrepreneur camerounais a trouvé le moyen de faciliter l’envoi de petits cadeaux à sa famille au Cameroun sans se ruiner.
Sendylo est une application mobile lancée en 2021 par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux particuliers d’envoyer des colis partout dans le monde, grâce au covalisage, à moindre coût et en toute sécurité. La start-up a été fondée par Loic Keming, Arsène Franck Yimele et Fabrice Manga.
« Tout a commencé en 2016, tout fraîchement arrivé en Belgique pour y finaliser ses études, Loïc Keming a rapidement été confronté au souci suivant : comment envoyer aux membres de sa famille restés au Cameroun, leurs cadeaux de Noël. Faire appel à un transporteur ? Trop cher pour sa petite bourse », peut-on lire sur la plateforme.
L’application, disponible sur iOS et Android, embarque plusieurs fonctionnalités pour faciliter les divers envois de colis. L’utilisateur lambda, après une inscription, verra son compte être vérifié en suivant des mesures de sécurité très strictes. Il y va de la sécurité des opérations se déroulant sur la plateforme. Sendylo opte pour une vérification sur 5 niveaux (photo, profil, e-mail, téléphone et Facebook). Après cette étape, l’utilisateur peut surfer sur la plateforme pour en apprendre davantage sur la solution.
Elle dispose d’une fonction de messagerie qui permet de prendre contact avec l’auteur d’une annonce. Tout le processus, de la prise de contact à l’exécution de la course, se déroule ainsi sur la plateforme. C’est à l’annonceur, dans son post, de notifier le nombre de kilos disponibles et le tarif qu’il va appliquer par colis ou par kilo. Par ailleurs, il est également possible de faire des recherches ciblées en entrant dans une barre de recherche la destination du paquet. Si aucune publication ne correspond à la recherche, l’utilisateur peut créer une alerte et chaque publication correspondant à ses besoins lui sera notifiée.
Adoni Conrad Quenum
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Dans beaucoup de grandes villes africaines, la gestion des déchets est devenue un problème inhérent à la société. Les services municipaux sont dépassés et les Organisations non gouvernementales, les start-up essaient tant bien que mal de trouver des solutions viables.
Coliba est une plateforme numérique développée par une jeune pousse ivoirienne du même nom. Elle permet de collecter et recycler les déchets plastiques dans les villes ivoiriennes, en l’occurrence à Abidjan où elle dispose d’une quinzaine de kiosques de collecte. La start-up a été fondée en 2017 par Yaya Koné et Genesis Ehimegbe. Pour soutenir sa croissance, elle a reçu en 2020 un soutien financier de GreenTec Capital Partners dont le montant n’a pas été communiqué.
Avec Coliba, Yaya Koné explique « permettre aux ménages et aux particuliers de saisir la valeur de leurs déchets en plastique ; c’est-à-dire que l’on convertit ces déchets en points et bonus. Ces points sont convertis en bon d’achat, en alimentation de base et des kits scolaires en fonction des quartiers ».
Il poursuit : « c’est que pour nous les bouteilles plastiques doivent être considérées comme de la matière première. Et donc, des personnes qui vivent dans le secteur informel doivent y vivre de manière très formelle grâce à des formations que nous leur offrons. Nos services prennent en compte toutes les couches sociales dans la mesure où, ceux qui n’ont pas Internet, ni de téléphone pourront tout simplement nous contacter par appel pour l’accès à nos offres ».
Malgré la mise en avant d’une application mobile disponible sur Android et sur iOS pour convaincre les populations, la jeune pousse mise également sur les appels locaux et les SMS pour atteindre un plus grand nombre de personnes. Néanmoins, il faut signaler que l’application mobile permet entre autres, après inscription, de voir les points de collecte à proximité, de faire une demande de collecte, de convertir les points en cadeaux et informe sur l'actualité du recyclage sur le continent.
Pour la collecte des déchets, elle a installé des box dans les stations-service Shell, TotalEnergies, Petro Ivoire, les écoles, les supermarchés et aussi dans les quartiers. Coliba revendique plus de 135 box dans la ville d’Abidjan, 16 kiosques opérationnels où les collecteurs informels peuvent se rendre pour vendre leurs déchets plastiques et près de 64 emplois créés. La jeune pousse prévoit couvrir toute la ville d’Abidjan d’ici la fin de l’année 2023 et s’étendre à d’autres villes du continent.
Les déchets plastiques sont entre autres utilisés pour la production des paillettes PET pour les industriels. Plus de 150 tonnes sont produites chaque mois et la firme espère atteindre les 15 000 tonnes annuelles d’ici 2025.
Adoni Conrad Quenum
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Le fossé entre le monde académique et le monde de l’emploi est immense. Pour aguerrir les jeunes à affronter avec succès ce rite de passage, une start-up rwandaise a mis au point une plateforme numérique reliant les étudiants aux entreprises.
BAG Innovation est une plateforme numérique développée par une jeune pousse rwandaise du même nom. Elle permet aux étudiants d’effectuer des stages à distance dans de grandes entreprises de la région pour acquérir de l’expérience afin d’être prêts pour le monde de l’emploi. La start-up a été fondée en 2017 par Gabriel Ekman et Yussouf Ntwali.
« BAG cherche à révolutionner l'approche traditionnelle de la façon dont les individus acquièrent de l'expérience à l'école et forme la prochaine génération d’apporteurs de solutions. C'est pourquoi notre nom est BAG - Building A Generation », indique la start-up.
Comme sur un réseau social, les utilisateurs créent un compte en remplissant un certain nombre d’informations personnelles. Après cette étape, il faudra renseigner des informations sur son parcours scolaire puis sur ses centres d’intérêt. Ce processus aide la start-up à proposer les stages adaptés à chaque profil.
Grâce à la réalité augmentée et à l’apprentissage automatique, BAG met les étudiants à l’épreuve en les confrontant à une situation réelle en cours dans une des entreprises privées partenaires, sous la forme d’une étude de cas. Pour réussir un tel pari, elle utilise la gamification, méthode qui consiste à appliquer les codes et mécanismes attachés au monde des jeux vidéo à des secteurs auxquels ils n'étaient pas destinés.
La start-up revendique avoir touché plus de 8 000 étudiants au Rwanda et 600 ont obtenu des opportunités de travail. Elle est en partenariat avec une quinzaine d’universités dont l’Université du Rwanda, la plus importante du pays, et plus de 115 petites et moyennes entreprises.
Adoni Conrad Quenum
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Les applications de services se multiplient de plus en plus sur le continent. Les entrepreneurs essaient de faciliter le quotidien de leurs compatriotes en proposant des solutions technologiques utiles.
Iya est une solution numérique développée par une jeune pousse togolaise du même nom. Elle permet de mettre en relation les artisans et les particuliers pour effectuer des tâches domestiques et elle embarque également une boutique en ligne spécialisée dans la vente de divers articles. La solution a été lancée en 2021 par Sika Kagbara, mais le projet en lui-même était en cours depuis 2020.
« Iya.com est une entreprise spécialisée dans la mise à disposition d’artisans de tout genre pour vos travaux de réparation, de rénovations, etc. Elle vise à offrir aux particuliers, entreprises et artisans le moyen le plus simple pour identifier et réaliser tous les travaux », indique la jeune pousse.
La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible pour les smartphones Android. Les utilisateurs, après avoir créé un compte client en entrant un certain nombre d’informations personnelles, peuvent surfer sur la plateforme à la recherche d’un carreleur, d’un maçon, d’un peintre,d’un fleuriste…
Les artisans qui souhaitent travailler avec Iya doivent également créer un compte. C’est grâce à cela qu’ils peuvent postuler aux différentes offres présentes sur le site. La création du compte est gratuite et il est important de donner sa situation géographique puisque lors des recherches, la plateforme priorise les artisans géographiquement plus proches.
Hormis cette fonction, Iya possède une boutique en ligne où se vendent des articles tels que des accessoires de mode, des meubles, des tableaux ou encore des sculptures. L’objectif est de valoriser et de promouvoir les artisans présents sur la plateforme. Elle répertorie plus de deux cents artisans dans plusieurs secteurs.
Adoni Conrad Quenum
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Les solutions healthtech émergent en Afrique pour aider les populations à accéder plus aisément aux soins. Au Cameroun, un entrepreneur s’est lancé dans l’aventure en proposant une alternative intéressante.
Healthlane est une plateforme numérique développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des services de soins de qualité à des prix abordables au Cameroun et au Nigeria. La start-up a été fondée en 2020 par Alain Nteff, un ingénieur camerounais qui n’est pas à son premier essai dans l’univers des start-up spécialisées dans le secteur de la santé. En 2020, Healthlane a réussi à lever 2,4 millions $ pour accélérer sa croissance.
La start-up dispose d’une application sur iOS et sur Android où il est possible de prendre rendez-vous en cas de maladie. Des soins de santé aux soins préventifs, elle embarque toutes les fonctionnalités pour prendre en charge les patients. L’analyse corporelle, la santé cardiaque, le contrôle du diabète, l’immunité, la vérification rénale ou encore le contrôle du foie sont autant de tests qui sont effectués pour maintenir le patient en bonne santé.
Il faut débourser entre 50 000 FCFA et 250 000 FCFA pour souscrire à l’un des forfaits d'utilisation concoctés pour les patients. En effet, un bilan de santé premium revient à 50 000 FCFA, le patient aura droit à une cinquantaine de tests préventifs, alors que le pack santé complet revient à 250 000 FCFA. Même si le patient dispose d’une assurance maladie, il peut toujours opter pour la solution Healthlane.
Depuis son lancement, la jeune pousse revendique plus de 500 tests préventifs effectués, plus de 10 000 plans de soins curatifs et plus de 10 000 vaccins administrés. En 2020, elle a participé à la cohorte d’hiver de l’accélérateur californien de start-up Y Combinator. La Healthtech s’annonce au Kenya et en Côte d’Ivoire dans les prochains mois.
Adoni Conrad Quenum
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