Solutions

Solutions (646)

Malgré une importante superficie de terres arables, le potentiel de l’agriculture africaine est encore sous-exploité. Outre une mécanisation intensive, ce secteur a besoin de nouvelles solutions technologiques pour atteindre sa maturité.

WeFly SIG est une solution numérique mise en place par la start-up ivoirienne WeFly Agri. Elle met à la disposition des propriétaires divers outils pour optimiser les exploitations agricoles, en l’occurrence pour ceux se retrouvant dans l’incapacité de s’occuper de leurs possessions agricoles. La start-up a été fondée en 2017 par Joseph-Olivier Biley.

La jeune pousse permet, grâce à ses experts agronomes et ses solutions technologiques, de mettre en place une nouvelle plantation ; de gérer, de suivre et d’optimiser celle-ci ; de récolter, de conditionner et de stocker les récoltes au moment opportun. Pour atteindre les objectifs, elle utilise ses produits WeFly SIG, WeFly Drone&VR et WeFly Agro.

WeFly SIG, disponible sous forme d’applications web et mobile, permet entre autres d’administrer, de stocker, d’analyser et de mettre à disposition les données récoltées en quelques clics. Elle permet de se passer des feuilles de papier et de sortir des statistiques fiables. Il est possible de géolocaliser les producteurs, de tracer la production, de localiser aisément les terrains de production par rapport aux forêts classées, d’identifier divers problèmes en un temps record, etc. Les applications sont accessibles sous forme de licence annuelle.

Avant de se procurer la licence, il faut s’y inscrire en précisant un certain nombre d’informations comme la localité, la coopérative si c’en est une, le numéro de téléphone ou encore l’adresse mail. La start-up propose également un service de drones qui permet de connaître la météo sur l’exploitation agricole, les besoins du sol, la cartographie, etc. En 2021, la start-up a été rachetée par Jool International.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Kenya : Lisa, un assistant commercial basé sur l’IA et le big data

Posted On vendredi, 10 juin 2022 08:23 Written by

La pandémie de la covid-19 a mis en lumière l’importance de disposer de solutions alternatives dans les secteurs clés de l’économie. La santé se retrouve au cœur des débats à cause entre autres du manque de personnel sur le continent.

Njureel est une plateforme développée par une start-up sénégalaise éponyme. Elle permet aux femmes d’accéder à des soins de santé en quelques clics depuis un smartphone ou un ordinateur. La start-up a été fondée en 2019 par Awa Ndiaye après la mort d’un proche à cause d’un défaut de prise en charge.

La plateforme ne dispose pas d’application mobile, mais elle est aisément accessible depuis un smartphone. Il faudra s’inscrire en fournissant les informations telles que le nom, les prénoms, l’email, le numéro de téléphone et un mot de passe. Après cette étape, l’utilisateur pourra accéder au tableau où il peut prendre rendez-vous avec un médecin de son choix. Njureel donne également la possibilité de s’inscrire en tant que médecin. En cliquant sur le bouton « Rejoindre Njureel », il y a un formulaire à remplir à cette fin.

Après la prise de rendez-vous en ligne, la consultation s’effectue par visioconférence avec prescription d’ordonnance en cas d’affections. La jeune pousse propose également à ses utilisateurs de la téléassistance socio-psychologique en toute confidentialité en cas d'urgence ou de violence via WhatsApp, en accès depuis sa plateforme. Ils pourront avoir un avis médical, une assistance psychologique et une orientation juridique si nécessaire.

Njureel a mis en place le programme Sama Bajene pour éduquer et sensibiliser les femmes sur la santé sexuelle et reproductive. Dans ce cadre, la jeune pousse revendique plus de 60 agents de santé communautaires formés, plus de 500 consultations médicales effectuées et plus de 800 femmes et adolescentes impactées.

La healthtech a reçu de nombreuses distinctions depuis son lancement en 2019. Entre autres, on peut citer le premier prix de Hack The Goals Sénégal, le Grand prix digital 2020 du président de la République, le prix Innovating for mothers at risk in Senegal 2020, ou encore le troisième prix du concours Jigeen Ci-Tic (jeune femme dans les TIC).

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : La HealthTech 54gene aide le Sénégal à identifier les facteurs de risque génétique et à déployer la médecine génomique 

Posted On mercredi, 08 juin 2022 13:03 Written by

La gestion de son budget peut rapidement devenir un problème pour un adolescent qui vit loin du cocon familial. Au Nigeria, des entrepreneurs se sont penchés sur le sujet en mettant en place une alternative intéressante.

Sproutly est une plateforme financière développée par une start-up nigériane éponyme. Elle permet aux adolescents de disposer d’un compte d'épargne basé sur une application et une carte de débit liée, avec la possibilité pour les parents de suivre leurs dépenses. La fintech, fondée en 2021 par Pierre Nwoke (photo), Maxwell Agu et Prince Akachi, est basée aux États-Unis et au Nigeria.

Pierre Nwoke explique que l’idée de Sproutly lui est venue alors qu’il devait ouvrir un compte bancaire pour son frère alors que ce dernier était encore adolescent. « Nous avons mis environ trois mois à rechercher des options viables préexistantes et des alternatives que les gens utilisent actuellement, comme les banques numériques offrant quelque chose de proche de ce que nous voulions construire, et ce fut un voyage incroyable et révélateur », a-t-il déclaré. Et il poursuit « Nous avons fini par le faire après un an, tout en utilisant  l'une de mes banques et ma carte de débit pendant toute la période où il a essayé d'ouvrir un compte ».

La solution dispose d’une application mobile disponible sur Android et sur iOS d’où la plupart des services sont accessibles. Les parents disposent d’une autre version depuis laquelle ils peuvent contrôler les dépenses de leur enfant et mettre des garde-fous en cas de besoins. Sproutly peut aussi aider à effectuer l’éducation financière d’un adolescent, à accéder à des prêts spécifiques dans le but de subvenir aux besoins des enfants ou encore à la gestion des frais de scolarité.

Pour accéder à ces services, il faut s'inscrire en renseignant un certain nombre d’informations personnelles. Il est important de signaler que la carte Mastercard mise à la disposition de l’adolescent permet d’utiliser uniquement le montant qui y a été rechargé. La jeune start-up développe d’autres services comme l’organisation d’ateliers dans les écoles pour former les enfants sur la gestion financière dès le bas âge.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : La Kényane Linda Bonyo met son savoir juridique au profit de l’évolution des politiques numériques en Afrique

Posted On mercredi, 08 juin 2022 09:10 Written by

Dans le but d’aider les gens à se rendre au travail à l’heure, des entrepreneurs ougandais ont mis en place une solution où l’on retrouve les lignes les plus fréquentées des grandes villes de leur pays.

Easy Matatu est une plateforme numérique développée par une start-up ougandaise éponyme. Elle permet aux navetteurs d’accéder à des transports en commun pratiques et fiables. La start-up (fondée en 2019 par Andrew Ssali, Lema Carl Andrew et Precious Turinawe) a réussi à mobiliser 500 000 $ en deux tours de table.

« Nous sommes une plateforme qui connecte les navetteurs en Afrique à des transports plus sûrs, plus fiables et plus propres. Easy Matatu est conçu pour le professionnel qui cherche à réussir… », peut-on lire sur la plateforme.

La solution dispose d’une application mobile, disponible sur Android et sur iOS, d’où l’utilisateur peut accéder aux services proposés. Il faudra au préalable suivre le processus d’inscription en renseignant quelques informations personnelles. Si l’utilisateur veut devenir un chauffeur de la firme, il doit passer par le bouton « support » puis cliquer sur « drivers ». Un formulaire à remplir est en évidence sur la page.

En ce qui concerne les clients, il est indispensable de se rendre à l’heure au point de relais, car le délai maximum d’attente est de cinq minutes. Plusieurs points de relais sont visibles sur la carte lorsque l’application est ouverte ; l’utilisateur choisit celui qui est le plus proche de son lieu de départ et sa destination. La solution dispose d’un moyen de paiement intégré et d’un portefeuille. Celui-ci peut être rechargé par mobile money.

Pour inciter à l'utilisation de sa solution, la jeune pousse a mis en place un système de récompenses. Les navetteurs peuvent parrainer leurs amis et les membres de leur famille et gagner des sommes allant jusqu’à 5000 shillings ougandais, environ 1,37 $. En 2022, Easy Matatu figure parmi le top 45 des start-up retenues dans la catégorie « Climate Tech » pour la première édition des AfricaTech Awards.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : La start-up nigériane Topship lève 2,5 millions $ pour étendre ses activités

Posted On mardi, 24 mai 2022 16:51 Written by

Depuis 2020, les start-up spécialisées dans les technologies de santé s’imposent de plus en plus comme les meilleures alternatives pour aider les populations du continent à accéder aux soins.

Zencey est une solution numérique développée par une start-up ivoirienne éponyme. Elle permet d’accéder à des soins de santé en ligne depuis son smartphone ou son ordinateur. La start-up, fondée en 2019 par Yaya Mbaoua, a pour mission « de transformer le paysage de la santé en Afrique en le rendant plus équitable et plus accessible à tous ».

Elle dispose pour ce fait d’une application mobile, disponible uniquement sur Android, où tous les services proposés sont accessibles. Que ce soit un patient, un médecin ou une organisation, il faudra néanmoins s’inscrire sur la plateforme avant d’aller plus loin. Certaines informations personnelles sont requises dans le processus. Pour une consultation via Zencey, le patient doit suivre quelques étapes. Il doit dans un premier temps choisir son médecin en fonction de son mal.

La deuxième étape consiste à prendre un rendez-vous. Il faudra tenir compte de la disponibilité du médecin pour choisir une date et une heure pour la téléconsultation. Si tout est convenu alors, à l'heure de la consultation, le patient recevra un appel vidéo via l’application Zencey. La jeune pousse affirme que les médecins avec lesquels elle travaille sont certifiés et disposent de plusieurs années d'expérience dans les problèmes de santé des pays en développement.

La plateforme est également en constant recrutement et un bouton « inscrivez-vous » qui renvoie vers un formulaire est accessible sur la page « médecins » du site Internet. Travailler avec la start-up n’est pas contraignant puisqu’il est possible de paramétrer les disponibilités sur l’application. La rémunération s’effectue pour chaque  téléconsultation effectuée.

Par ailleurs, la firme ivoirienne propose des partenariats pour permettre aux entreprises d’assurer leurs employés. Selon Zencey, c’est une alternative intéressante à la hausse de l’assurance maladie. L’offre, plus accessible financièrement, consiste en un accès rapide aux soins d'urgence, 24 heures sur 24, et a un assistant de santé virtuel conçu pour améliorer l'engagement et l'expérience des employés. La start-up, sponsorisée par Orange, figure parmi le Top 45 des start-up retenues pour la première édition des AfricaTech Awards. L’événement se déroulera pendant l’édition 2022 de Viva Technology au mois de juin à Paris.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Le canadien UniDoc fournira des services de télésanté au Nigeria

Posted On mardi, 24 mai 2022 11:30 Written by

Avec la démocratisation d’Internet et la crise de la Covid-19, la transformation numérique s’est accélérée sur le continent. Les solutions numériques, notamment financières, émergent pour aider les populations dans leur quotidien.

SingPay est une plateforme numérique mise en place par la Société d’incubation numérique du Gabon (SING SA), une entreprise spécialisée dans l’innovation numérique. Elle permet aux autres entreprises de digitaliser leurs paiements et d’améliorer les processus de paiements. L’entreprise, fondée en 2018, est dirigée depuis lors par Yannick Ebibie (photo).

« L’objectif de SingPay est de faciliter l’intégration des moyens de paiement dans les différentes solutions d’un écosystème digital en croissance, en baissant un certain nombre barrière à l’entrée, notamment pour les projets en démarrage et les projets de l’administration publique », peut-on lire sur la plateforme.

La solution permet ainsi aux diverses start-up et entreprises de briser la barrière de l’exclusion financière. Les populations peuvent accéder aux services proposés en ligne même si elles ne disposent pas de cartes bancaires ou des moyens de paiement exclusifs des institutions financières traditionnelles. Des paiements mobiles money peuvent être effectués depuis la plateforme d’une entreprise ou d’une start-up sans le moindre problème.

SingPay ne reçoit aucuns frais pour les projets qui n’ont pas encore atteint 25 millions FCFA (environ 40 000 $) de transactions. Au-delà de ce montant, elle perçoit 2,5 % par transaction ; et si la solution numérique est commandée par l’administration publique, elle perçoit seulement 1,5 %. SingPay réévalue le statut de chaque firme utilisant son interface de programmation chaque année.

La solution a été sélectionnée cette année parmi plus de 300 start-up pour faire partie du Top 45 des start-up pour la première édition des AfricaTech Awards. Elle figure dans la catégorie fintech avec quatorze autres jeunes pousses issues du continent.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Kenya : TopUp Mama, une solution qui aide les restaurants à prospérer

Posted On mardi, 24 mai 2022 08:13 Written by

La transformation numérique a favorisé la prolifération des start-up dans divers secteurs sur le continent. Le secteur de la santé est fortement impacté avec la création des solutions d’e-santé dans la plupart des pays africains.

Tobba.tn est une solution de santé numérique mise en place par la start-up tunisienne Keeplyna. Elle permet non seulement de disposer d’un dossier médical numérique, mais également d’accéder à des soins de santé à distance avec des médecins agréés. La start-up a été fondée en 2019 par Mansour Ayouni, Fadoua Ouerdiane, Moez Boukhris, Imed Elabed et Houda Rhaiem.

« Nous œuvrons pour proposer un service et des outils utiles au grand public, dont notamment les patients, ainsi qu’aux médecins et autres professionnels de santé. Tobba.tn œuvre pour la proximité du service médical en offrant à tout moment, dans la limite du possible, l’accès à des médecins et professionnels de santé compétents et aptes à vous aider pour une meilleure prise en charge médicale dans un contexte digital », peut-on lire sur la plateforme.

La solution dispose d’une application mobile, uniquement disponible sur Android, d’où tous les services proposés sont accessibles. L’utilisateur pourra ainsi accéder à la téléconsultation médicale, au dossier médical où se trouve son historique de santé (analyses, traitements, courbe de poids, allergies, etc.), à SantéLyna (un espace gratuit d'informations sur la santé), à un vétérinaire, ou encore à un réseau social médical. Ce dernier service est considéré comme une grande révolution par la start-up, car elle permet à une communauté de gens partageant divers soucis de santé et des professionnels du secteur d’interagir.

L’utilisateur peut également enregistrer ses rendez-vous médicaux, recevoir des rappels pour la prise de médicaments, créer plusieurs profils pour les membres de sa famille et suivre son traitement en cas de maladie, ou encore partager le dossier médical avec un médecin ou un professionnel de santé. Néanmoins, il faut s’inscrire en renseignant certaines informations personnelles sur la plateforme. La start-up revendique plus de 10 000 visiteurs.

L’accès à une téléconsultation est facturé à 45 dinars, soit environ 15 $. La solution s’est avérée d’une grande utilité pendant la période de la pandémie du coronavirus où l’accès aux soins était difficile à cause, entre autres, des règles de distanciation sociale. KeepLyna, sponsorisé par Orange, fait partie du Top 45 des start-up retenues pour la première édition des AfricaTech Awards qui aura lieu cette année.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Altibbi annonce de nouvelles solutions d'e-santé en Égypte

Posted On lundi, 23 mai 2022 12:40 Written by

Depuis la pandémie de la Covid-19, les services de livraison ont connu un essor sur le continent. Au Zimbabwe, une entrepreneure s’est lancée dans le secteur pour aider les transporteurs locaux.

Thumeza est une plateforme mise en place par une start-up zimbabwéenne éponyme. Elle permet aux petits transporteurs d’accéder à des prêts opérationnels à court terme. La start-up a été fondée en 2018 par la jeune tech entrepreneure Gugulethu Siso (photo).

« L'accès au crédit est une bouée de sauvetage pour la croissance que malheureusement plus de 70 % des transporteurs à petite échelle, actifs dans l'industrie logistique de 300 milliards de dollars en Afrique, n'ont pas. Cela est dû soit à un manque de garanties, soit à des données opérationnelles crédibles », peut-on lire sur la plateforme.

La solution, qui ne dispose pas d’application mobile, veut ainsi fournir, à travers sa plateforme, des fonds de roulement aux transporteurs qui s'investissent dans le fret à travers le continent. L’objectif est de leur fournir des crédits afin que leurs activités se déroulent sans le moindre problème.

Pour profiter des services de la start-up, il faut s’inscrire sur la plateforme web en renseignant un questionnaire Google Forms. Thumeza collecte alors les informations nécessaires pour prendre les décisions qui s’imposent au moment opportun. Le nombre et la valeur des voyages sont, entre autres, les paramètres qui permettent d’estimer le crédit octroyé.

En 2021, Thumeza a été nommé parmi les 10 finalistes du programme de 750 000 $ Africa Startup Initiative (ASIP) du groupe Telecel et de l'accélérateur Startupbootcamp Afritech. En 2022, la start-up a étendu ses services en Zambie et au Kenya et prévoit de se lancer en Afrique du Sud dans les mois à venir.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : La start-up de livraison Mylerz lève 9,6 millions $ pour s’étendre en Égypte et en Afrique du Nord

Posted On mardi, 17 mai 2022 15:55 Written by

La technologie se retrouve de plus en plus au cœur de la plupart des initiatives des entrepreneurs africains. Ils proposent des alternatives intéressantes pour régler les problèmes inhérents au continent.

GoodTalent est une plateforme mise en place par une start-up nigériane éponyme. Elle permet aux entreprises de recruter les jeunes talents pour différents types de contrats. La start-up, fondée en 2020 par Jimmy Braimah (photo), a réussi plusieurs tours de table d’un montant total de 50 000 $.

La plateforme permet de « réduire les coûts et le temps d'embauche en recourant au crowdsourcing pour vos techniciens : un vivier de talents, une messagerie instantanée, des recommandations de talents basées sur les compétences ou en demandant à la communauté des références ».

GoodTalent, à travers son fonctionnement, veut démocratiser la manière dont les entreprises embauchent, sélectionnent et rémunèrent les meilleurs techniciens. La solution ne dispose pas encore d’application mobile. C’est donc via sa plateforme web que les utilisateurs peuvent accéder aux services que propose la start-up.

Les particuliers s’inscrivent en renseignant des informations telles que le nom, le prénom et l’adresse mail. Quant à GoodTalent, elle dispose d’entreprises partenaires qui recrutent sur sa plateforme ; et pour les autres, elle propose plusieurs types d’abonnements pour accéder aux dossiers des talents. En fonction de l’abonnement, l’entreprise peut effectuer un certain nombre de recrutements et peut publier des offres d’emploi de façon illimitée. En ce qui concerne les tarifs, ils commencent à partir de 100 $.

En février 2022, la start-up a reçu le prix de la Start-up de l’année 2021 de la communauté Hackernoon. « Nous construisons une entreprise qui sera à l'avant-garde du recrutement d'ingénieurs d'ici un à deux ans. Nous donnons aux entreprises le choix d'être flexibles dans leur stratégie de recrutement. Nous savons tous que les start-up perdent la guerre des talents, c'est pourquoi nous fournissons les bons outils pour permettre aux start-up à petit budget de concurrencer efficacement les grandes entreprises », a affirmé Jimmy Braimah.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Le Sud-Africain François de Wet accompagne les entreprises dans la recherche de talents

Posted On mardi, 17 mai 2022 11:27 Written by

Dans le but d’aider les restaurants à ne pas manquer de provisions, notamment les restaurants de quartier, des entrepreneurs kényans ont lancé une solution pour pallier le problème.

TopUp Mama est une plateforme numérique mise en place par une entreprise kényane éponyme. Elle permet aux propriétaires des restaurants d’accéder aisément aux denrées alimentaires à des prix abordables, à des services financiers et à des outils de gestion. La start-up, fondée en 2021 par Njavwa Mutambo, Emilie Blauwhoff et Andrew Kibe, a réussi plusieurs tours de table d’un montant total de 2,2 millions $ pour soutenir sa croissance et s’étendre au Nigeria.

« J'ai grandi dans le secteur de la restauration en Zambie et je connais de première main le pouvoir qu'ont les petites entreprises de transformer des vies. C'est pourquoi nous sommes passionnés par l'augmentation de la contribution des restaurants au PIB de l'Afrique. Nous pensons que nous avons une opportunité unique de construire le partenaire de restauration le plus important d'Afrique et de bâtir l'une des plus grandes entreprises que l'Afrique ait jamais vues », a indiqué Njavwa Mutambo, président-directeur général de TopUp Mama.

La solution dispose d’une application, sur Android et sur iOS, d’où on peut accéder à tous les services. Après la création d’un compte, l’utilisateur, en l’occurrence un propriétaire de restaurant, a la possibilité d’effectuer plusieurs achats et payer plus tard. Les produits achetés sont directement livrés au restaurant et des points de fidélité sont accordés aux meilleurs acheteurs.

TopUp Mama revendique avoir signé plus de 3000 restaurants depuis sa création. Selon Kola Aina, fondateur du fonds de capital-risque Ventures Platform, la jeune pousse aide « les restaurants à développer leur clientèle tout en améliorant leur efficacité ». En février 2022, la start-up a été sélectionnée par Catalyst Fund pour la 10e cohorte de son accélérateur pour les entreprises fintech pour les services financiers qu'elle propose à ses utilisateurs.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :  Burkina Faso : Okalm, une super application utile au quotidien

Posted On lundi, 16 mai 2022 14:09 Written by
Page 41 sur 47

Please publish modules in offcanvas position.