Solutions

Solutions (543)

Les fintech sont les start-up qui attirent le plus de capitaux en Afrique. Ceci est entre autres dû au faible taux de bancarisation sur le continent. Les entrepreneurs de diverses régions développent des solutions pour aider les populations à accéder aux services financiers.

Flouci est une solution fintech développée par la start-up tunisienne Kaoun. Elle permet, depuis un smartphone, d’effectuer des transactions financières en quelques clics. La start-up fondée en 2018 par Anis Kallel, Nebras Jemel et Rostom Bouazizi a lancé sa solution en 2020.

« La stratégie nationale de décashing commence d'abord par fournir de meilleurs outils de paiement, adaptés aux besoins des populations cibles actuellement exclues de ces services et contraintes de travailler dans le secteur informel et de n'utiliser que des espèces […] Nous nous sommes rendu compte que faciliter l'accès aux services financiers avec une offre bancaire 100 % gratuite ouverte à distance et en moins d'une heure peut y contribuer, en plus des fonctionnalités de transfert et de paiement intégrées à Flouci », a indiqué Anis Kallel.

L’application, disponible sur Android, iOS et sur Huawei, permet de créer des comptes bancaires gratuits sans présence physique depuis un smartphone. Il faudra néanmoins suivre quelques étapes avant la création effective des comptes. La première étape consiste, après téléchargement de l’application, à prendre la photo des pièces d’identité nécessaires, puis il faudra effectuer le challenge biométrique de la preuve de vie. Il faudra aussi remplir un formulaire, ensuite le compte sera activé à distance.

L’utilisateur peut commencer à effectuer des transactions financières, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, conformément aux réglementations tunisiennes. Il dispose d’un portefeuille électronique mobile depuis lequel il peut effectuer toutes sortes d'opérations financières. Celles-ci sont sécurisées grâce à la blockchain, la technologie adoptée par la jeune pousse pour garantir un niveau de sécurité décent.

Kaoun ne perçoit pas de frais de tenue de compte, de carte bancaire, pour les paiements marchands ou pour la recharge de solde. C’est uniquement lors des transferts d’argent que la jeune pousse perçoit une commission. Elle dispose d’ailleurs d’une grille tarifaire qui permet à l’utilisateur de connaître exactement le montant qui lui sera retiré. Anis Kallel explique que sa start-up veut « permettre à chaque institution financière d'utiliser leur technologie, et réduire le coût et le temps d'accès aux services financiers essentiels. La technologie le permet, et la réglementation le rendra possible à grande échelle ».

En 2020, Kaoun a été sélectionné pour participer à la cinquième édition du programme d’accélération Launchpad, également connu sous le nom de Google for Startups Accelerator. L’objectif est de « connecter des start-up du monde entier avec le personnel, les réseaux, les méthodologies et les technologies de Google ».

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :  

Côte d’Ivoire : Djamo, une solution fintech pour les paiements en ligne

Au Gabon, la plateforme CaPay facilite le paiement de masse

Posted On lundi, 08 août 2022 15:36 Written by

Depuis la pandémie de la Covid-19, les formations en ligne sont devenues des alternatives sérieuses pour s’instruire. De nombreuses firmes se sont lancées dans le secteur sur le continent pour servir au mieux la population.

Sayna est une plateforme numérique développée par une start-up malgache du même nom. Elle permet d’enseigner les métiers du numérique grâce à un jeu vidéo mobile spécialement conçu à cette fin. La jeune pousse, fondée en 2018 par l'entrepreneure franco-malgache Matina Razafimahefa, a déjà levé plus de 600 000 $ auprès d’institutions comme Orange Ventures pour soutenir sa croissance.

« Notre équipe est aujourd'hui composée de 25 personnes réparties entre la France et Madagascar. C'est aussi un signe d'espoir pour des centaines de milliers de jeunes talents africains qui, jusqu'à présent, n'ont pas eu l'opportunité de devenir professionnels pour profiter de la quatrième révolution industrielle en cours sur le continent », a expliqué Matina Razafimahefa.

C’est grâce à une formation gamifiée s’étalant sur trois à six mois que la jeune pousse forme les jeunes en codage. Le jeu dispose de six niveaux possibles qu’il faut absolument débloquer pour compléter la formation. Après cette étape, Sayna propose aux développeurs la réalisation de diverses tâches pour le compte d’entreprises. Ils sont bien sûr rémunérés pour ces travaux en fonction de leur grade.

La start-up suit l’évolution de tous ses développeurs et effectue des tests chaque trimestre pour faire évoluer ou non les apprenants. Les grades, au nombre de six, varient du niveau charbon au niveau diamant. Les rémunérations pour les tâches évoluent en fonction du niveau. Sayna revendique à ce jour la formation de 450 étudiants et avoir servi plus de 60 entreprises partenaires et clientes. Elle prévoit former environ 8 000 développeurs d’ici 2024 et prévoit de s’étendre en Afrique de l’Ouest.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : 

Au Maroc, l'edtech KoolSkools aide les écoles à se digitaliser

Au Rwanda, BAG Innovation prépare les étudiants au monde du travail

Posted On vendredi, 29 juillet 2022 16:55 Written by

L’île Maurice est l’un des pays qui disposent d’un bon écosystème pour l’émergence des start-up. Des tech entrepreneurs s’y réfugient pour domicilier leur entreprise ou pour lancer des solutions technologiques intéressantes.

Bongéni est une plateforme numérique développée par une start-up mauricienne du même nom. Elle permet aux particuliers et aux entreprises d’accéder à des services de livraison et de déménagement à la demande. La start-up a été fondée en 2019 par Philipp Demidoff.

« Nous avons été positivement surpris par la diversité d'utilisation de la plateforme. Les gens commandent tout : du déjeuner à la livraison de fleurs en passant par le déménagement d'appartements et de meubles […] Ce nouveau type de relations économiques, qui a été rendu possible par l'adoption généralisée des smartphones compatibles GPS, a le potentiel d'améliorer la vie des gens, de contribuer à réduire les disparités dans la répartition des richesses et, en même temps, d'avoir un impact positif sur l'environnement », indique Philipp Demidoff.

Grâce à l’application mobile compatible sur Android et sur iOS, les utilisateurs peuvent aisément accéder aux divers services proposés par la jeune pousse. Que ce soit la livraison en pharmacie, la livraison d’achats, la livraison de meubles, le déménagement d'entrepôt ou encore d’appartement, Bongéni rend tous ces services abordables, prévisibles et flexibles.

La jeune pousse propose également une fonction qui permet d’obtenir le devis avant validation de la course. Il faudrait néanmoins renseigner le type de véhicule, la date et l'heure pour obtenir un devis instantané. Une fonction qui permet de suivre son colis en temps réel est également disponible sur l’application. Pour l’instant, Bongéni ne dispose pas d’un plan d’expansion géographique. Elle se concentre sur le marché mauricien qu’elle juge complexe et espère un tour de table pour soutenir sa croissance sur l'île.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : 

En Guinée, Magic est spécialisée dans les livraisons au dernier kilomètre 

En Afrique du Sud, WumDrop assure la livraison au dernier kilomètre en quelques clics 

Posted On vendredi, 29 juillet 2022 13:12 Written by

La sous-bancarisation est un problème majeur en Afrique subsaharienne. Les populations se tournent vers diverses solutions technologiques pour combler ce vide laissé par les institutions financières traditionnelles.

Djamo est une solution fintech développée par une jeune pousse ivoirienne du même nom. Elle permet d’effectuer des transactions en ligne grâce à une carte bancaire Visa. La fintech, fondée en 2019 par Hassan Bourgi et Régis Bamba, a déjà mobilisé plus de 450 000 $ pour soutenir sa croissance.

« Les services bancaires sont vraiment difficiles d’accès ici, et nous avons vu cela comme une énorme opportunité. Depuis le premier jour, nous voulions concevoir une plate-forme mobile-first qui pourrait percer dans les masses, et notre expérience combinée dans la création de produits de consommation grand public a été très critique pour lancer Djamo », a expliqué Hassan Bourgi.

Pour atteindre ses objectifs, la fintech a mis en place une application mobile accessible depuis les smartphones Android et iOS. Les utilisateurs, après la création de leur compte, peuvent ainsi accéder aisément aux services proposés. Ils peuvent commander une carte bancaire qui, en 48 heures, sera livrée et opérationnelle pour les achats en ligne.

La carte Visa Djamo fonctionne comme une carte prépayée. Il faudrait donc la recharger avant de pouvoir dépenser dans les boutiques en ligne du monde comme Amazon, Alibaba ou encore Rakuten. En cas de problème, de perte ou de vol, l’utilisateur peut bloquer et débloquer sa carte à l'infini et instantanément depuis l'application. Il faut également souligner que la carte Djamo dispose de la technologie 3D Secure pour la protection des paiements en ligne.

En 2021, la fintech revendiquait environ 90 000 utilisateurs enregistrés et traitait plus de 50 000 transactions par mois. En février de la même année, elle a rejoint l’accélérateur californien Y Combinator, devenant ainsi la première jeune pousse ivoirienne à être sélectionnée pour ce programme. Elle a appartenu à la cohorte d’hiver et a entre autres reçu 125 000 $ de financement de démarrage.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : 

Au Gabon, la plateforme CaPay facilite le paiement de masse

En Tunisie, Paymee fournit des passerelles de paiement en ligne pour les entreprises

Côte d’Ivoire : Julaya, une solution fintech qui centralise plusieurs moyens de paiement 

Posted On jeudi, 28 juillet 2022 16:16 Written by

Le marché africain est la proie des géants mondiaux du transport à la demande. Malgré cette concurrence, les tech entrepreneurs locaux, avec leur connaissance du terrain, proposent des solutions plus adaptées aux réalités du continent.

Mapauto est une solution digitale développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet de réserver des voitures avec chauffeur pour des courses dans les grandes villes sénégalaises. La solution a été lancée en 2020 par Mapenda Diop, un serial tech entrepreneur sénégalais.

Selon lui, « pour un simple trajet dans Dakar, il est difficile d’avoir un véhicule avec chauffeur respectant les standards internationaux à un tarif compétitif. Pour répondre à cette problématique, j’ai décidé, avec une équipe composée exclusivement de jeunes talents locaux, de développer une solution digitale de réservation de véhicules avec chauffeur ».

C’est ainsi que l'application disponible sur Android et iOS a vu le jour. L’utilisateur lambda peut y naviguer aisément après inscription. La solution propose des services de transport depuis l’aéroport vers les quartiers de la capitale Dakar, de location journalière ou encore de trajet unique. En fonction des besoins du client, il choisit le service qui lui correspond le mieux.

La start-up, grâce au tracking, connaît la position en temps réel de toutes les voitures de la flotte. C’est également grâce à cette fonction que le client connaît le temps d’attente lorsqu’il commande un véhicule, l’identité du chauffeur, le prix de la course après avoir entré les données nécessaires (lieu de départ, destination), etc. Quant à la flotte, elle est la propriété de la start-up avec des véhicules de tout type, allant de la berline Peugeot 508 à la prestigieuse Maserati Levante.

« L’annonce d’arrivée de concurrents étrangers nous conforte dans l’idée que le secteur présente de réel potentiel […] Nous devons saisir les opportunités qu’offre la transformation digitale et les adapter au secteur du transport. En misant sur le tout digital, la simplicité et le côté exclusif de notre service », indique Mapenda Diop. La jeune pousse sénégalaise ambitionne d’étendre ses services dans la sous-région puis à l’échelle continentale. D’ici 2026, elle prévoit la création de plus d’un millier d’emplois.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : 

Pip Pip Yalah, un Uber à la sauce marocaine

Algérie : temtem One, une super application utile au quotidien

Posted On jeudi, 28 juillet 2022 08:38 Written by

La popularité des réseaux sociaux n’est plus à démontrer. En Afrique comme ailleurs, ces applications sont utilisées par des millions d’internautes à diverses fins. Un groupe d'entrepreneurs a décidé de doter la RD Congo d’un réseau social.

Masolo, qui signifie « dialogue, conversation » en lingala, une des quatre langues les plus parlées de la RDC, est une application de messagerie instantanée développée par la start-up congolaise Etidlabs. Elle permet d’envoyer des messages, des contenus multimédias ou encore d’effectuer des appels audios et vidéos. La start-up est dirigée par l’un des cinq fondateurs, Michel Matalatala.

L’application, disponible sur Android et iOS, est à la base conçue pour les étudiants de l’université de Kinshasa. L’objectif a été de démocratiser les messages instantanés au sein d’une entité universitaire qui ne dispose pas d’une connexion fiable. Ainsi, avec le réseau wifi et cette solution, les étudiants peuvent communiquer sans problème via l’application. D’un autre côté, la start-up a vu en cette solution un business local, c’est-à-dire l’application de messagerie du pays. Avec plus de 100 millions d’habitants, cette idée tient la route.

En plus de coexister avec ses concurrents, Masolo embarque des nouveautés appréciées par le public. « Nous voulons faire de Masolo une plateforme intégrée susceptible d’offrir plusieurs autres fonctionnalités (banque, e-commerce, jeux, infos…) à la fois, de manière à faciliter les activités quotidiennes des Congolais. Par exemple avec les stickers, faits avec une originalité congolaise et africaine », a indiqué Michel Matalatala.

Masolo dispose également d’une fonction « verrou cadenas » qui empêche les correspondants de transférer des messages et de faire des captures d’écran des conversations. Cette fonction, absente des applications de messagerie instantanée utilisées sur le continent, met en avant le caractère révolutionnaire de la jeune pousse congolaise et sa volonté d’offrir des services nouveaux aux consommateurs.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : La Congolaise Joséphine Ndeze combat la mortalité maternelle avec SOS-Mamas

 

 

Posted On mercredi, 27 juillet 2022 13:14 Written by

Depuis quelques années, la révolution technologique est en marche dans le monde. Les entrepreneurs tech proposent diverses solutions numériques pour faciliter le quotidien des populations.

Onloutou est une plateforme numérique développée par une start-up ivoirienne. Spécialisée dans la location de biens, en particulier de l’électroménager, elle permet de louer sans déposer une caution. La start-up, également présente en Guinée, au Burkina Faso et au Gabon, a été lancée en 2019 par Adams Ousmane Diaby.

La solution dispose d’une application mobile pour les utilisateurs de smartphones Android. Après inscription, l’utilisateur pourra accéder aux divers produits en location sur la plateforme. On y retrouve des niveleuses, des chargeuses, des biens immobiliers, des articles de bricolage, de l'électroménager, etc. Il est également possible de trouver des artisans tels que des carreleurs, des couturiers ou encore des décorateurs pour l’exécution d’un travail.

Les produits de la jeune pousse embarquent une composante technologique qui permet de géolocaliser les divers équipements avec la possibilité de les désactiver à distance. Le client n’aura donc pas la possibilité d’utiliser un produit au-delà du temps initial pour lequel il l’a loué, à moins de payer les coûts supplémentaires. Il faut noter que la start-up facilite l’accès à tous ses services en réduisant la paperasse au strict minimum. La carte d’identité du client est suffisante pour réaliser une transaction.

Onloutou revendique plus d’un millier de clients satisfaits par ses services et plus d’une quinzaine de récompenses. En 2019, elle a participé au Maroc au programme d'Open Innovation du groupe BCP, plus connu sous le nom de Fintech Challenge. Elle a figuré parmi les six lauréats sur plus de 1200 participants venus de plusieurs pays du monde.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Rwanda : Kasha, une plateforme d'e-commerce spécialisée dans des produits de santé pour femmes 

Posted On mardi, 26 juillet 2022 16:40 Written by

La livraison au dernier kilomètre se développe sur le continent. Des solutions locales coexistent avec des géants du secteur pour satisfaire les besoins des populations.

Magic est une application mobile lancée en 2022 développée par une jeune pousse guinéenne. Elle permet d’effectuer des livraisons et de faire des courses pour les entreprises dans plusieurs villes guinéennes. La start-up est dirigée par Abdoulaye Diallo (photo).

« En Guinée, la plupart des familles sont à la maison et il y a toujours quelqu’un qui apporte à manger. Nous avons créé Magic en 2017 et aujourd’hui, l’entreprise est en train de grandir. Nous sommes plus de 75 personnes qui y travaillent, nous sommes présents à Conakry et autour (Coyah et Dubrééka), à Mamou, à Labé, à Kamsar et bientôt à Nzérékoré », a-t-il indiqué.

Grâce à son application, disponible sur Android et iOS, l’utilisateur peut opter pour un des nombreux services disponibles après son inscription. Que ce soit pour se faire livrer à manger, pour le dépôt d’un chèque à la banque, pour le paiement des factures, pour une course au marché ou encore pour des courses administratives, le serveur de la start-up envoie automatiquement un devis après le choix du service. La validation effectuée, un coursier s’occupe de la course dans les plus brefs délais.

L’application embarque des fonctionnalités de géolocalisation pour faciliter les courses au quotidien. Il est possible à l’utilisateur de suivre en temps réel l’exécution de sa course. Outre les entreprises guinéennes qui adhèrent aux services de Magic, la jeune pousse revendique plus d’un millier de téléchargements de son application mobile. Elle espère convaincre dans un pays où faire appel à un service professionnel spécialisé dans la livraison n’est pas encore entré dans les habitudes.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : En Côte d’Ivoire, Coliba contribue au recyclage des déchets plastiques

 

Posted On mardi, 26 juillet 2022 12:37 Written by

Bien qu’il existe de nombreuses sociétés de transport de colis, les tarifs pratiqués par celles-ci ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Alors qu’il était un jeune étudiant en Belgique, un entrepreneur camerounais a trouvé le moyen de faciliter l’envoi de petits cadeaux à sa famille au Cameroun sans se ruiner.

Sendylo est une application mobile lancée en 2021 par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux particuliers d’envoyer des colis partout dans le monde, grâce au covalisage, à moindre coût et en toute sécurité. La start-up a été fondée par Loic Keming, Arsène Franck Yimele et Fabrice Manga.

« Tout a commencé en 2016, tout fraîchement arrivé en Belgique pour y finaliser ses études, Loïc Keming a rapidement été confronté au souci suivant : comment envoyer aux membres de sa famille restés au Cameroun, leurs cadeaux de Noël. Faire appel à un transporteur ? Trop cher pour sa petite bourse », peut-on lire sur la plateforme.

L’application, disponible sur iOS et Android, embarque plusieurs fonctionnalités pour faciliter les divers envois de colis. L’utilisateur lambda, après une inscription, verra son compte être vérifié en suivant des mesures de sécurité très strictes. Il y va de la sécurité des opérations se déroulant sur la plateforme. Sendylo opte pour une vérification sur 5 niveaux (photo, profil, e-mail, téléphone et Facebook). Après cette étape, l’utilisateur peut surfer sur la plateforme pour en apprendre davantage sur la solution.

Elle dispose d’une fonction de messagerie qui permet de prendre contact avec l’auteur d’une annonce. Tout le processus, de la prise de contact à l’exécution de la course, se déroule ainsi sur la plateforme. C’est à l’annonceur, dans son post, de notifier le nombre de kilos disponibles et le tarif qu’il va appliquer par colis ou par kilo. Par ailleurs, il est également possible de faire des recherches ciblées en entrant dans une barre de recherche la destination du paquet. Si aucune publication ne correspond à la recherche, l’utilisateur peut créer une alerte et chaque publication correspondant à ses besoins lui sera notifiée.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Cameroun : avec Agrix Tech, les agriculteurs veillent sur leurs cultures grâce à l’IA

 

Posted On lundi, 25 juillet 2022 15:31 Written by

Dans beaucoup de grandes villes africaines, la gestion des déchets est devenue un problème inhérent à la société. Les services municipaux sont dépassés et les Organisations non gouvernementales, les start-up essaient tant bien que mal de trouver des solutions viables.

Coliba est une plateforme numérique développée par une jeune pousse ivoirienne du même nom. Elle permet de collecter et recycler les déchets plastiques dans les villes ivoiriennes, en l’occurrence à Abidjan où elle dispose d’une quinzaine de kiosques de collecte. La start-up a été fondée en 2017 par Yaya Koné et Genesis Ehimegbe. Pour soutenir sa croissance, elle a reçu en 2020 un soutien financier de GreenTec Capital Partners dont le montant n’a pas été communiqué.

Avec Coliba, Yaya Koné explique « permettre aux ménages et aux particuliers de saisir la valeur de leurs déchets en plastique ; c’est-à-dire que l’on convertit ces déchets en points et bonus. Ces points sont convertis en bon d’achat, en alimentation de base et des kits scolaires en fonction des quartiers ».

Il poursuit : « c’est que pour nous les bouteilles plastiques doivent être considérées comme de la matière première. Et donc, des personnes qui vivent dans le secteur informel doivent y vivre de manière très formelle grâce à des formations que nous leur offrons. Nos services prennent en compte toutes les  couches sociales dans la mesure où, ceux qui n’ont pas Internet, ni de téléphone pourront tout simplement nous contacter par appel pour l’accès à nos offres ».

Malgré la mise en avant d’une application mobile disponible sur Android et sur iOS pour convaincre les populations, la jeune pousse mise également sur les appels locaux et les SMS pour atteindre un plus grand nombre de personnes. Néanmoins, il faut signaler que l’application mobile permet entre autres, après inscription, de voir les points de collecte à proximité, de faire une demande de collecte, de convertir les points en cadeaux et informe sur l'actualité du recyclage sur le continent.

Pour la collecte des déchets, elle a installé des box dans les stations-service Shell, TotalEnergies, Petro Ivoire, les écoles, les supermarchés et aussi dans les quartiers. Coliba revendique plus de 135 box dans la ville d’Abidjan, 16 kiosques opérationnels où les collecteurs informels peuvent se rendre pour vendre leurs déchets plastiques et près de 64 emplois créés. La jeune pousse prévoit couvrir toute la ville d’Abidjan d’ici la fin de l’année 2023 et s’étendre à d’autres villes du continent.

Les déchets plastiques sont entre autres utilisés pour la production des paillettes PET pour les industriels. Plus de 150 tonnes sont produites chaque mois et la firme espère atteindre les 15 000 tonnes annuelles d’ici 2025.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Côte d’Ivoire : avec Dux, Fatim Cissé prépare la transition numérique des entreprises africaines

Posted On lundi, 25 juillet 2022 11:04 Written by
Page 30 sur 39

Please publish modules in offcanvas position.