Les programmes de formation basés sur le codage sont en plein essor en Afrique. L’objectif est de fournir aux jeunes Africains un accès aux technologies de l'information et de la communication afin de les rendre compétitifs dans l'économie numérique.

La Banque africaine de développement (BAD) et son partenaire technique Microsoft ont sélectionné, le 15 juillet dernier, 500 « ambassadeurs du numérique » à l’occasion de la Journée mondiale des compétences des jeunes.

« Nous sommes ravis de l’enthousiasme et de la passion des candidats pour ce programme. Nous avons passé au crible toutes les candidatures pour identifier les postulants dont le parcours et les qualifications correspondent étroitement aux critères de sélection. Les 500 candidats acquerront non seulement des compétences qui pourront les aider à trouver du travail, mais ils pourront également créer leurs propres emplois tout en formant d’autres personnes », a déclaré Hendrina Doroba, chargée de l'éducation et du développement des compétences à la BAD.

Pour cette première édition, les examinateurs ont reçu 21 000 candidatures venant de toute l’Afrique. Au final, ce sont 500 jeunes issus de quatre pays où le programme Codage pour l’emploi de la BAD est opérationnel qui ont été sélectionnés. Il s’agit de la Côte d’Ivoire (75 sélectionnés), le Kenya (100), le Nigeria (150) et le Sénégal (175).

Les ambassadeurs du numérique récemment sélectionnés suivront trois mois de formation sur les compétences numériques telles que le développement de logiciels, la résolution de problèmes, la gestion de projets, la communication et d’autres modules. À la fin de la formation, cette première cohorte déjà outillée, dispensera ensuite le modèle de formation à des pairs afin d’étendre les compétences numériques à un plus grand nombre de jeunes Africains, en particulier dans les communautés rurales disposant d’une connexion Internet limitée.

Lancé en 2018, le programme Codage pour l’emploi rentre dans le cadre de la stratégie pour l’emploi des jeunes en Afrique de la Banque africaine de développement. Il vise à propulser la jeunesse africaine sur la voie de la prospérité.  D’ici 2025, la stratégie « Des emplois pour les jeunes en Afrique » de la Banque envisage de doter 50 millions de jeunes de compétences professionnelles et de créer 25 millions d’emplois dans l’agriculture, les technologies de l’information et de la communication et d’autres secteurs clés en Afrique. 

Samira Njoya

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Posted On lundi, 18 juillet 2022 10:38 Written by

L’enseignement supérieur en Afrique fait face à de multiples problèmes à l’aube du nouveau millénaire. Parmi ces problèmes, l’accès aux connaissances en un lieu matériel unique. Des centres multifonctionnels sont créés pour pallier ce manque.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de procéder au lancement de son centre virtuel d’informations et de documentation à Brazzaville. Il a été inauguré le vendredi 15 juillet par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, en présence du représentant résident de l’OMS au Congo, le Dr Lucien Alexis Manga.

L’objectif du centre virtuel est de faciliter l’accès aux ressources documentaires fournies par l’OMS à travers les différentes plateformes d’informations. « Le centre numérique d’informations va faciliter l’accès aux échanges entre les professionnels en santé. Il est composé de plusieurs salles dont celles réservées aux équipes de l’OMS et leurs partenaires, ainsi que la salle polyvalente qui a une capacité de vingt postes de travail aidant ainsi à la formation en ligne », a déclaré le Dr Lucien Alexis Manga.   

Cette infrastructure nouvellement construite contribuera à la promotion de la recherche et de l’enseignement supérieur au Congo. Elle servira également de bibliothèque numérique disposant d’une collection de documents audios et vidéos pouvant être consultés à distance via Internet. « Avant on avait des bibliothèques immenses et difficiles à consulter. Mais avec cette initiative tout est condensé, facile et rapide pour la lecture. L’initiative doit être partagée comme souhaité pour que cela fasse école », a commenté Gilbert Mokoki.

Le centre numérique doté d’une connexion Internet haut débit vient s’ajouter à ARCAI, le centre de recherche dédié à l’intelligence artificielle inauguré en février 2022 à Brazzaville et financé par la Commission économique pour l’Afrique et ses partenaires.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 18 juillet 2022 09:44 Written by

La pénurie d’eau touche 40 % de la population mondiale. Pour remédier à ces problèmes d’eau, le bureau des affaires spatiales des Nations unies a conçu le système mondial d’observation du cycle hydrologique qui fonctionne avec des satellites. Il améliore l’usage de l’eau.

Le Ghana utilisera la technologie spatiale pour surveiller et protéger ses ressources en eau afin de maintenir leur valeur et leur quantité. Le vice-président de la République du Ghana, Mahamudu Bawumia, l’a affirmé le jeudi 14 juillet lors de la 5e conférence internationale des Nations unies sur l’utilisation des technologies spatiales pour la gestion des ressources en eau. La rencontre se tient à Accra.

« La gestion des ressources en eau fait partie intégrante du développement national et il existe une possibilité d’utiliser les technologies spatiales pour surveiller et évaluer les ressources en eau », a déclaré le vice-président. Selon lui, la question devient urgente, car l’abondante ressource hydrique qu’enregistre le pays est de plus en plus mise à mal par diverses activités humaines dangereuses pour le futur.

Pour parvenir à ses fins de surveillance et de protection de son potentiel hydrique, le gouvernement ghanéen a prévu de soumettre bientôt au Parlement un projet de loi sur la politique spatiale. Il élargira les missions de l’Institut ghanéen de sciences et technologies spatiales et le transformera en véritable agence de surveillance. Le gouvernement compte beaucoup sur la technologie spatiale pour combattre plus efficacement l’exploitation sauvage des ressources en eau qui nuisent à leur qualité.

Selon l'USAID et Sustainable Water Partnership, le Ghana est riche en ressources hydriques. Le pays est au-dessus du stress hydrique. Mais ce capital est de plus en plus mis en danger. Plusieurs menaces s’intensifient parmi lesquelles les « galamsey », des mines aurifères illégales qui contaminent les sources d'eau municipales avec des métaux lourds, en particulier dans le bassin de Pra. Les déchets municipaux, domestiques et industriels contaminent également 60 % des eaux de surface et dégradent les écosystèmes et la biodiversité, notamment en aval de Kumasi et d'Accra.

Le gouvernement souhaite à travers la protection de ses ressources en eau garantir leur quantité, mais également leur qualité afin d’éviter aux populations des problèmes de pénuries. C’est aussi l’assurance que le gouvernement ne dépensera pas davantage pour traiter les eaux destinées à la grande consommation. 

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 15 juillet 2022 16:17 Written by

Le taux de pénétration d'Internet en Afrique est le plus faible dans le monde avec seulement 22 % du continent actuellement connecté. Des solutions pour remédier à ce retard sont discutées par les États africains.

La Banque africaine de développement (BAD) et le Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA) ont signé une lettre d'accord de subvention pour l'analyse du marché dans le cadre du projet COMESA Africa Cloud Ecosystem (ACE), le mercredi 13 juillet à Lusaka. L'accord a été signé par le directeur national de la BAD Zambie, le Dr Raubil Durowoju, et le secrétaire général adjoint du COMESA, le Dr Kipyego Cheluget.

« Le projet Africa Cloud Ecosystem sera le premier du genre, jetant les bases pour aider le continent africain à entreprendre ce changement dans les secteurs clés de l'économie, de l'éducation, du gouvernement, de l'agriculture et de la santé grâce à la fourniture d'un écosystème fiable de centres de données », a déclaré le Dr Durowoju.

La subvention apportée par la BAD pour le COMESA Africa Cloud Ecosystem est estimée à 550 000 USD. Elle soutiendra la première phase du projet qui comprend l’Analyse de marché (étude de pré-investissement), la bancabilité du projet, y compris l'essai du concept dans la région du COMESA. Le projet ACE sera pionnier dans le secteur des mégadonnées en Afrique avec pour objectif de contribuer à la mise en œuvre d'une installation de pointe qui offrira des services d'infrastructure TIC essentiels et durables aux 21 États membres du COMESA et au continent africain.

Il devrait également faciliter l'intégration régionale en tirant pleinement parti des technologies et en jetant les bases d'une zone hors taxes et sans quotas qui va au-delà des seuls aspects liés aux données. Son développement devrait également accroître la durabilité et la viabilité de l'information et fournir un moyen essentiel de faire passer la communauté africaine à une communauté économique numérique.

En plus de réduire considérablement le coût des services d'hébergement, identifié comme l'une des principales raisons pour lesquelles les entreprises africaines hébergent leurs services à l'étranger, le projet supprimera également les obstacles auxquels elles sont confrontées en promouvant le commerce intra-régional et en stimulant l'innovation.

Le projet ACE est étudié et lancé, l’Afrique occupera une place de choix en matière de TIC dans le monde. Pour Chileshe Kapwepwe, la secrétaire générale du COMESA, une fois que le projet sera terminé, il améliorera la compétitivité sur la scène mondiale en favorisant la connectivité régionale et en approfondissant l'intégration régionale sur le continent.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 15 juillet 2022 11:11 Written by

Le secteur technologique est en plein essor dans la plupart des pays africains. Pour augmenter l’impact de leurs secteurs tech sur le continent, deux pays ont décidé d’unir leurs forces pour conquérir les autres marchés.

Yeetah Kamikazi (photo, à droite), directrice générale de kLab, et Yannick Ebibie Nze (photo, à gauche), directeur général de la Société d’incubation numérique du Gabon (SING), ont signé le mercredi 13 juillet un protocole d’accord entre leurs deux entités. L’objectif est de mettre en place des programmes d’échange pour soutenir l’écosystème des start-up dans les deux pays et de trouver des sources innovantes de financement pour atteindre rapidement des résultats probants.

Yannick Ebibie Nze explique que « nous pouvons apprendre de l'impact que kLab a eu au Rwanda ces dernières années en tant qu'organisation à but non lucratif. Au Gabon, nous avions un modèle différent (modèle à but lucratif), et maintenant je pense qu'il est intéressant pour kLab de savoir également comment ils peuvent obtenir des financements supplémentaires en dehors des voies traditionnelles comme le gouvernement ou les partenaires internationaux ».

Quant à la directrice du kLab, elle met plutôt l’accent sur l’exiguïté du marché rwandais et voit le Gabon comme une porte de sortie pour les start-up de son pays. En effet, selon elle, le pays dirigé par Ali Bongo a besoin du savoir-faire rwandais dans les secteurs du transport en ligne et de l’e-gouvernance. Dans cet accord, la SING facilitera le processus, elle qui a soutenu jusqu’alors 53 start-up dont 8 ont connu une croissance phénoménale, d’après Yannick Ebibie Nze.

Au-delà de la volonté politique de faire du Rwanda une place forte des TIC en Afrique, de nombreux hubs technologiques sont déjà présents dans la capitale Kigali depuis plusieurs années. En décembre 2021, la fondation Norrsken s’y est également installée avec pour objectif d’accueillir un millier d’entrepreneurs d’ici 2022. Quant aux start-up du pays, elles ont déjà levé près de 23 millions $, mieux que les 17 millions $ de l’an dernier.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 14 juillet 2022 15:23 Written by

De nouvelles formations tech sont mises sur pied en Afrique pour augmenter la main-d'œuvre d'ici 2035. Selon le Google Africa Developer Report 2021, sur les 26,5 millions de développeurs dans le monde en 2021, seuls 700 000 sont africains.

Le fondateur d'African Leadership Group (ALG), Fred Swaniker (photo) vient de conclure un accord en vue de l’acquisition de l’école de codage Holberton basée dans la Silicon Valley. L’entrepreneur ghanéen l’a annoncé ce mercredi 13 juillet.

Cet accord donnera à African Leadership International (ALI), l'une des entreprises du groupe, la propriété d'un programme de technologie de pointe qui fournit aux organisations mondiales l'accès à une main-d'œuvre inexploitée capable de combler la pénurie mondiale croissante de talents technologiques.

« Il changera également la vie de millions de jeunes Africains en les dotant de compétences en génie logiciel essentielles pour leur futur lieu de travail numérique. L'acquisition devrait être finalisée au troisième trimestre. Dans le cadre de la transaction, le réseau Holberton School sera différencié en tant qu'organisation indépendante », a déclaré Fred Swaniker.

Les entreprises technologiques mondiales considèrent de plus en plus le continent africain comme la prochaine source des talents technologiques. Au cours des trois dernières années, Twitter, Google, Microsoft, IBM, Alibaba..., ont annoncé vouloir ouvrir des centres technologiques en Afrique. L' Afrique possède la main-d’œuvre la plus jeune du monde, avec un âge moyen de 19 ans, contre 48 ans en Allemagne ou au Japon et devrait avoir une main-d'œuvre de 1,1 milliard d'ici 2035, plus que la Chine ou l'Inde. Ce sont toutes ces raisons qui ont poussé  ALI à s’associer au programme de technologie avancée d’Holberton il y a deux ans, afin de développer rapidement la formation d’ingénieurs en logiciels sur le continent africain.

ALG sera scindée en deux. La plateforme technologique d'Holberton fera partie de la plateforme d'apprentissage en ligne African Leadership X (ALX) existante d'ALG et les 34 emplacements physiques existants deviendront une entreprise autonome sous la direction de l'actuel Chief Operating Officer d'Holberton, Florian Bucher.

L’entreprise créée en 2016 espère se positionner comme l'une des principales sources de talents technologiques sur le continent africain, et l'une des plus importantes au monde. Holberton est donc le partenaire adéquat pour atteindre ses objectifs. Les étudiants formés à l'aide de la technologie d'Holberton ont été embauchés par des entreprises comme Apple, Google, Tesla, LinkedIn, Dropbox, Pinterest, Rappi et Nvidia. 

Samira Njoya 

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Posted On jeudi, 14 juillet 2022 14:05 Written by

Le mobile money est devenu une alternative populaire aux comptes bancaires en Afrique. La concurrence sur ce segment de marché ne cesse de croître, soutenue notamment par des organisations de développement qui ont à cœur l’inclusion financière de millions de personnes non bancarisées.

La Société financière internationale (SFI), la branche de la Banque mondiale dédiée à l’investissement dans le secteur privé, a annoncé le mercredi 13 juillet la signature d'un partenariat avec Orange Bank Africa (OBA). Son objectif est l’amélioration de l'accès au financement des agents et commerçants qui œuvrent dans l'écosystème du mobile money en Afrique de l’Ouest.

« À travers le partenariat avec la SFI, notre banque vise à renforcer sa collaboration avec les milliers d'agents et de commerçants, notamment dans les zones rurales, qui jouent un rôle primordial dans l'écosystème du mobile money. Ce projet s'inscrit, plus généralement, dans notre mission d'améliorer l'accès aux services financiers dans la région en s'appuyant sur les transformations dans le domaine du numérique », a déclaré Jean-Louis Menann-Kouamé, le directeur général d'Orange Bank Africa.

La Côte d’Ivoire est le marché où les deux parties testeront leur collaboration. 250 agents du réseau Orange Money pourront disposer de liquidités suffisantes pour répondre à la demande de leurs clients. Ces entrepreneurs, pour la plupart souvent sous-bancarisés, sont souvent confrontés à des problèmes de liquidités qui les contraignent parfois à refuser des transactions. Conséquence, leurs activités peinent à se développer et l’inclusion financière est entravée.

Le partenariat signé par la SFI et Orange intervient quelques jours après un financement de 90 millions $ qu’elle a mobilisé avec divers autres investisseurs au profit de Wave, concurrent d’Orange Money. Le 6 juillet, l’institution financière internationale soutenait aussi à travers cet appui sa volonté de contribuer à une plus grande inclusion financière en Afrique de l’Ouest.

Au-delà de l’accès au financement pour les agents Orange Money, la SFI fournira également des services-conseils à Orange Bank Africa pour lui permettre de concevoir et tester des produits de crédits numériques innovants et évolutifs répondant aux besoins spécifiques des agents Orange Money, ainsi que des commerçants qui acceptent ce type de paiement. 

Samira Njoya

Posted On jeudi, 14 juillet 2022 12:19 Written by

Les pays africains veulent migrer vers le visa électronique. Ils voient en ce système une solution d’efficacité dans la gestion administrative et financière des titres de voyage.

Le Cameroun lancera la délivrance des visas électroniques (e-visa), dans les missions diplomatiques, les postes consulaires, les aéroports internationaux et aux frontières aériennes, terrestres et maritimes d’ici la fin du mois de juillet 2022.

C’est à l’entreprise Impact Palmarès R&D SAS qu’a été confié ce chantier à travers un contrat de dix ans.  Selon le ministère des Relations extérieures (Minrex), le projet e-visa a plusieurs objectifs parmi lesquels la centralisation et la protection des données enregistrées sur la plateforme numérique ; le contrôle des flux des entrées et des sorties sur le territoire.

« Il permettra aussi la réduction des distances à parcourir et les files d’attente dans les ambassades. Ces problèmes font partie des griefs dénoncés notamment par la diaspora et les étrangers désireux de séjourner au Cameroun », a-t-il précisé. Selon le ministre, l’e-visa permettra aussi de mieux sécuriser les recettes de l’État grâce au paiement qui se fera désormais par voie électronique.

Le lundi 27 juin, le Cameroun a d’ailleurs réceptionné les équipements informatiques dédiés à ce projet, dont le cadre juridique devrait être adapté dans les prochains jours à travers l’adoption du projet de loi portant mise à jour de la loi de janvier 1997 sur les conditions d’entrée, de séjour et de sortie des étrangers au Cameroun. Le projet de loi a été déposé à l’Assemblée nationale le 2 juillet.

Ntaribo Ashu, le directeur du protocole et des affaires consulaires du Minrex, a déclaré « qu'à ce jour, tous les développements informatiques ont été réalisés. Le matériel a été acheminé au Cameroun. Il sera déployé dans les représentations diplomatiques [...] les travaux dans les aéroports ont démarré et seront réceptionnés. Impact Palmarès est aujourd’hui prêt à démarrer les opérations d’enrôlement et de délivrance des visas en ligne ». 

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 13 juillet 2022 15:48 Written by

Les technologies de l’information et de la communication intègrent des possibilités pour transformer et améliorer les systèmes d’enregistrement des faits d’état civil en Afrique. Elles apportent plus d’efficacité dans l’établissement de statistiques complètes et actualisées sur les populations.

Le projet d'identification numérique pour le développement du Nigeria (ID4D) va travailler conjointement avec la Commission nationale de la population (NPC) pour la numérisation de son processus d'enregistrement civil.  Le coordinateur du projet ID4D, Musa Odole Solomon, l’a révélé lors d'une visite de courtoisie au président de la NPC, Alhaji Isa Kwarra, effectuée le jeudi 7 juillet au siège de l’agence publique à Abuja.

Au terme de la rencontre, Musa Odole Solomon a exprimé la détermination de l’ID4D « à investir dans le système d'état civil pour renforcer l'écosystème d'identification fondamental en fournissant des numéros d'identité nationaux à la naissance, dans le cadre du processus d'enregistrement des naissances via des liens avec l'état civil numérisé ».

Selon lui, « le projet est conçu selon un modèle d'écosystème et ne se limite pas à une seule organisation. Il implique donc différentes agences gouvernementales, le secteur privé et la société civile. Le projet avait depuis identifié la Commission nationale de la population comme un partenaire important de l'écosystème », a expliqué le coordinateur du projet.

Le projet d'identification numérique pour le développement du Nigeria a reçu en 2020 un financement de 430 millions $ de la Banque mondiale, la Banque européenne d'investissement et l'Agence française de développement. Il doit construire un système d'identification de base efficace qui permettra un meilleur accès des populations aux services essentiels. Le projet a comme ambition de porter la couverture de la carte d'identité nationale biométrique au Nigeria de 40 millions à 148 millions de personnes d'ici 2024.

Pour le président de la Commission nationale de la population, la collaboration avec ID4D va être utile à plus d’un titre. « Nous sommes également impliqués dans la couverture de l'identité nationale. Nous essayons de moderniser nos systèmes d'état civil. Nous enregistrons les naissances et les décès. Nous sommes censés enregistrer les mariages et les divorces, etc. La modernisation et la numérisation de nos processus sont très importantes », a-t-il affirmé. 

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 13 juillet 2022 12:24 Written by

Dans un contexte de transformation numérique du continent, les États se pressent pour rejoindre les premiers rangs. Au-delà de la connectivité, l’employabilité est aussi devenue un enjeu de croissance socioéconomique.

L’île Maurice compte développer l’employabilité dans le domaine des technologies de l’information et de la communication afin d’attirer davantage d’investisseurs. Au cours des deux prochaines années, ce sont 2 000 emplois supplémentaires que le gouvernement vise. Le Premier ministre Pravind Jugnauth (photo) l’a déclaré le jeudi 7 juillet, lors de la célébration des 20 ans de présence de la société française Accenture à Maurice.

« Actuellement nous travaillons pour ramener d’autres géants de la technologie à Maurice. Si l'on se base sur le pipeline des projets facilités par l’Economic Development Board, il y aura, si tout va bien, dans les deux prochaines années, 2 000 emplois qui seront créés dans le domaine des TIC. Sont concernés les métiers de programmation, traitement des réclamations, support client, cybersécurité et analyse de données », a déclaré le chef du gouvernement mauricien.

Selon Pravind Jugnauth, le secteur des TIC affiche 6,5 % de croissance et est le seul secteur qui n’a pas été impacté par la crise sanitaire mondiale. Il a révélé que près de 30 000 personnes, réparties dans 900 entreprises, y travaillent déjà. Entre 2020 et 2021, plus de 3 000 nouveaux emplois ont vu le jour dans les TIC.

Pour renforcer l’employabilité dans le secteur des TIC, Maurice envisage surtout d’accélérer le développement de compétences au sein de la population mauricienne, notamment à travers la mise sur pied de plusieurs autres projets y relatifs, dont la création d’une Digital Industry’s Academy portée par la Landscope Mauritius. Le chef de gouvernement prévoit d’ailleurs à cet effet la formation de 1 000 personnes en intelligence artificielle, cybersécurité et cloud computing dès juillet 2022. 

Samira Njoya

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Posted On mardi, 12 juillet 2022 16:05 Written by

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