Au cours de la dernière décennie, de nombreux investissements ont été réalisés par le gouvernement kényan pour faire du pays un carrefour technologique en Afrique de l’Est. Avec les différents appuis apportés par des partenaires, l’ambition est plus grande.

La Commission de l’Union européenne (UE) a procédé le jeudi 5 octobre à Nairobi, au lancement d’un paquet numérique de 430 millions € visant à étendre la connectivité dans les écoles au Kenya, à créer un centre d'innovation numérique vert et à accompagner le gouvernement dans sa transition numérique.

Ledit paquet dévoilé lors de la visite officielle de la commissaire de l'Union européenne chargée des partenariats internationaux, Jutta Urpilainen, souligne l'engagement de l'UE en faveur de la transformation technologique du Kenya.

« L'expansion de la connectivité numérique, le perfectionnement des emplois et la promotion de la gouvernance et des services numériques sont au cœur de l'objectif de notre stratégie d'investissement : créer des connexions durables et une valeur ajoutée locale, tout en réduisant les dépendances non durables », a déclaré Jutta Urpilainen.

Le lancement de ce paquet numérique au Kenya s’inscrit ainsi dans le cadre de la stratégie européenne Global Gateway, une initiative de la Commission européenne pour faire avancer la double transition numérique et verte et fournir des connexions fiables et durables aux pays partenaires.

Au Kenya, l’initiative permettra de réduire la fracture numérique en fournissant un accès Internet à environ 1 300 écoles dans des régions éloignées. Une subvention de 9,8 millions d'euros permettra de financer le développement des infrastructures et des compétences et services éducatifs numériques dans les écoles de 47 comtés. Ils bénéficieront à plus de 219 000 enfants dans le cadre du programme GIGA, une initiative mondiale mise en place par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et l'Union internationale des télécommunications (UIT).

Le paquet permettra également la création d'un pôle d'innovation numérique verte soutenu par l'UE et l’Allemagne, mais aussi d'initiatives de gouvernement électronique en partenariat avec l'Estonie et l'Allemagne, et la participation à Govstack, un projet communautaire innovant formé dans le cadre d'un partenariat multilatéral entre l'Allemagne, Estonie, UIT et Digital Impact Alliance.

A en croire le président de la République du Kenya, William Ruto, le partenariat avec l’Union européenne a pour but de créer un lien qui contribuera au développement durable, à l'autonomisation des plus défavorisés, et à la promotion de la bonne gouvernance et de l'état de droit dans le pays.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 09 octobre 2023 13:48 Written by

Moussa Bagnon, membre de l’équipe ivoirienne ayant remporté la Sony Talent League en mars dernier a accepté d’échanger avec We Are Tech. Il revient pour nous sur la compétition, ses ambitions dans le secteur de l’animation et des effets spéciaux, mais aussi sur la formation Afro VFX qui lui a permis de se lancer dans ce secteur.

We Are Tech : Quel est votre background ?

Moussa Bagnon : Je suis diplômé en électronique et passionné de digital, de photographie et de vidéo. Je fais partie de la première cohorte d’étudiants ayant participé à la formation Afro VFX, organisée par Orange Côte d’Ivoire en 2022. Cette formation avait pour objectif d’initier des jeunes aux effets spéciaux et à l’animation.

WAT : Avant cette formation, étiez-vous déjà en contact avec les effets spéciaux et l’animation ?

MB : Non. Néanmoins j’ai démarré dans des domaines connexes avec l’infographie et le montage vidéo. Cependant, j’avais une certaine idée des outils qui pouvaient servir à faire de la 3D et de l’animation mais je n’avais aucune compétence dans ces domaines.

WAT : Comment avez-vous rejoint la première cohorte de la formation Afro VFX ?

MB : J’ai entendu parler de la formation à l’Orange Digital Center Côte d’Ivoire, un centre d’accompagnement et de développement de compétences numériques. J’ai participé à Orange Summer Challenge 2021, un stage d’été qui permet à des jeunes de réaliser un projet permettant de résoudre un problème de société. Après j’ai gardé de bonnes relations avec les membres de l’Orange Digital Center Côte d’Ivoire, où je me rendais régulièrement. J’ai par la suite entendu parler d’Afro VFX et j’ai posé ma candidature.

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WAT : Comment s’est déroulé l’apprentissage, lorsque votre candidature a été retenue ?

MB : L’apprentissage a débuté par des MASTERCLASS sur les effets spéciaux. Suite à une sélection, les plus motivés et les plus aptes, amateurs ou débutants, ont été retenus pour suivre la formation certifiante. Les premières séances concernaient le logiciel Maya pour la modélisation et l’animation 3D. Ensuite, nous avons appris la simulation avec des logiciels comme Houdini. Les sessions avaient lieu chaque samedi, en ligne avec différents formateurs et pendant plusieurs semaines.

WAT : Est-ce que la formation a comblé vos attentes ? Notamment sur les compétences que vous recherchiez en animation ?

MB : Effectivement, en participant à Afro VFX, l’objectif recherché, c’était d’être capable de réellement animer et créer des effets spéciaux de manière professionnelle. Je ne peux pas dire que je suis devenu professionnel après cette formation, mais j’ai beaucoup appris sur les bases de ce métier. Nous avons reçu des compétences techniques mais il fallait d’abord apprendre l’écosystème du secteur avec le monde des studios et comment les animateurs collaborent avec eux. En 3 mois, je ne pouvais pas devenir professionnel et me lancer dans la recherche d’emplois en animation parce que c’était juste une initiation. Aussi, je visais des standards internationaux en animation et en effets spéciaux, c’était donc difficile d’atteindre ce niveau en 3 mois. Mais j’ai appris et je continue de me former. On voit déjà des projets d’animation portés par des personnes très talentueuses en Côte d’Ivoire mais je cible vraiment le niveau international donc je veux encore m’améliorer.

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WAT : Pourtant, ces compétences ne vous ont pas empêché, avec d’autres étudiants de la cohorte d’Afro VFX, de remporter en mars la Sony Talent League (concours mondial de numérique) avec « Djossi Heroes », un documentaire d’animation qui utilise vos compétences en animation et en effets spéciaux. Comment en êtes-vous arrivés à participer à une compétition de cette envergure sans pour autant considérer vos compétences comme suffisantes pour les standards internationaux ?

MB : C’est Dedy Bilamba, l’un des cofondateurs du programme Afro VFX, qui nous en a parlé et a partagé le lien de la compétition avec nous. Nous en avons entendu parler à quelques semaines de la première échéance, mais les critères étaient vraiment au niveau des standards internationaux que je visais par exemple. C’était une occasion pour nous de jauger notre niveau actuel. On est partis pour découvrir le concours et mettre en pratique nos nouvelles compétences. On n’imaginait pas réellement gagner le concours. Il fallait d’abord soumettre un pitch et sur les 600 projets présentés, cinq, dont le nôtre, ont été retenus et ensuite il a fallu travailler 10 semaines avec nos mentors pour présenter la version finale.

WAT : Pouvez-vous nous parler du projet qui vous a permis de remporter le tournoi ?

MB : Il s’agit de Djossi Heroes, une série documentaire de 15mn par épisodes qui met en lumière les personnes qui font des petits métiers. Le premier épisode par exemple parle d’une vendeuse d’eau et de son activité. Pour nous ces gens sont des héros du quotidien. Notre travail a consisté à donner vie via des animations, aux ambitions et aux rêves de l’héroïne, pour les faire transparaître dans le documentaire. Avec deux autres étudiants de la cohorte d’Afro VFX et un dessinateur, nous avons collaboré, sous la supervision de nos formateurs qui nous ont aidé à mieux structurer le projet.

WAT : Qu’est ce qui selon vous a attiré la faveur des juges dans Djossi Heroes ?

MB : Les 5 finalistes avaient de beaux projets, mais je pense que c’est l’impact social et des sensibilisations sur l’immigration et d’autres sujets importants que nous avons traités dans les épisodes. C’est plus l’impact du projet qui a attiré le jury de la Sony Talent League.

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WAT : Quelle suite envisagez-vous après cette victoire ?

MB : Pour le moment on continue de travailler sur Djossi Heroes pour l’améliorer mais la prochaine étape consistera à trouver des investisseurs pour le finir et le diffuser à plus grande échelle. En parallèle je continue de me former pour atteindre le niveau de compétences que je recherche. Je veux apporter une contribution à l’amélioration de l’animation et des effets spéciaux en Côte d’Ivoire et pourquoi pas en Afrique.

WAT : Vous envisagez de participer à la prochaine cohorte d’Afro VFX ?

MB : Bien sûr. La première cohorte était plus une initiation qu’autre chose. La deuxième cohorte prévoit une véritable spécialisation et là j’aurai l’opportunité de choisir un domaine bien précis des effets spéciaux. C’est un secteur plus vaste qu’on ne le pense. Il y a des gens qui font du « texturing », des animateurs et des compositeurs. Moi j’aurai la chance de me perfectionner en simulation.

WAT : Vous avez beaucoup évoqué les standards internationaux, est ce que vous pensez que l’Afrique est loin de ce niveau d’exigence en termes d’animation et d’effets spéciaux ?

MB : On arrive petit à petit. Avec ce qu’on voit dans certains pays comme le Nigeria et aussi la Côte d’Ivoire, il y a pas mal de studios qui font du bon travail. On n’est pas aux standards internationaux mais on n’est pas vraiment loin.

WAT : Est-ce que vous pensez qu’il y a une réelle demande de spécialistes de l’animation en Afrique actuellement ?

MB : Je pense qu’il y a un réel besoin parce que le continent produit de plus en plus de contenu, surtout des films d’animations. Et il y a de plus en plus de projets africains de ce genre mais les personnes à l’origine de ces initiatives sont souvent obligées de sous-traiter la partie animation et la confier à des professionnels qui se trouvent hors d’Afrique, pour avoir des animations de qualité. C’est pour cela que la formation est importante. En Afrique nous avons de très belles histoires mais il faut former des animateurs et des spécialistes des effets spéciaux pour aider à mieux les raconter.

WAT : Quel message voulez-vous transmettre aux jeunes qui comme vous souhaitent se lancer dans l’animation et les effets spéciaux ?

MB : Je veux les encourager parce qu’on voit de plus en plus de films d’animations africains sur des plateformes connues comme Netflix et donc on peut dire que le secteur progresse. L’Afrique est très observée par l’extérieur dans ce domaine donc je leur demande de ne pas hésiter. C’est un secteur qui nourrit son homme et qui a de l’avenir. Je voudrais aussi lancer un appel aux autorités des pays africains pour qu’ils soutiennent plus ce domaine qui peut créer de nombreux emplois pour les jeunes ivoiriens et africains.

WAT : Je pense que votre appel sera entendu. Merci pour votre temps.

MB : Merci également à vous

Propos recueillis par Servan Ahougnon

Posted On jeudi, 05 octobre 2023 19:46 Written by

Avec la révolution numérique, les jeunes Africains sont de plus en plus nombreux à se tourner vers les start-up, ce qui donne une lueur d'espoir au continent. Ces jeunes pousses sont très souvent freinés dans leur élan par le manque de financement.

The Baobab Network, un accélérateur de start-up opérant en Afrique et qui fournit un soutien technique et financier aux entrepreneurs a annoncé, le jeudi 5 octobre, son intention d’investir dans un millier d'entreprises technologiques africaines au cours de la prochaine décennie.

« Nous disposons de la plateforme nécessaire pour augmenter considérablement le nombre d'investissements que nous examinons et exécutons à travers l'Afrique. Notre objectif est d'autonomiser 1 000 start-up, de catalyser l'innovation et de stimuler la croissance économique à travers le continent », a déclaré Toby Hanington, cofondateur de Baobab

En effet, environ 60 % de la population africaine a moins de 25 ans, ce qui fait de l'Afrique le continent le plus jeune du monde. Cela se traduit par une importante population de jeunes et met en évidence l'immense potentiel d'innovation, d'esprit d'entreprise et de croissance économique sous l'impulsion des jeunes.

Tout comme The Baobab Network, les entreprises mondiales telles que Microsoft croient aux potentiels de cette jeunesse entreprenante et investissent en conséquence. En 2022, la société américaine de logiciels informatiques a annoncé son intention de soutenir la croissance d’environ 10 000 start-up africaines au cours des cinq prochaines années.

Selon ses responsables, Microsoft compte   devenir « l’une des pierres angulaires de l'économie numérique du continent et fournir des solutions pertinentes face aux défis sociétaux en Afrique ». Il est donc question pour l'entreprise d'œuvrer pour une explosion d'innovations locales qui contribueront positivement, non seulement à l'économie numérique de l'Afrique, mais aussi à la société mondiale.

Depuis son lancement en 2019, Baobab a investi dans 45 start-up réparties dans 15 pays d’Afrique. Grâce à la mise sur pied de son nouveau véhicule de co-investissement, les futures cohortes de l’accélérateur bénéficieront d'un investissement de 100 000 dollars chacune, contre 50 000 dollars auparavant. La nouvelle cohorte comprend Brandrive, PocketFood et Bunce (Nigeria), ainsi que Kawu (Ouganda) et Alal (Sénégal).

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 05 octobre 2023 18:05 Written by

L’opérateur historique Telecom Egypt avance vers son ambition de devenir le leader des services de connectivité de la région. Dans sa stratégie, l’entreprise s’allie aux partenaires internationaux ayant de mêmes ambitions.

Telecom Egypt, une entreprise égyptienne de télécommunications, et 4iG, une société hongroise de gestion des services informatiques, ont signé le mercredi 4 octobre au Caire, un protocole d'accord visant à relier l'Egypte et l'Albanie par l'intermédiaire d'un câble sous-marin à fibre optique de haute capacité.

Le câble à construire sera une nouvelle entrée de trafic vers l'Europe via l'Albanie et ajoutera une nouvelle route multiple au trafic égypto-européen. « Avec un modèle d'accès ouvert et de multiples unités de branchement, le système est conçu pour être un nouveau point d'entrée européen avec un passage de transit différent des routes méditerranéennes déjà existantes vers le principal point de présence Internet (PoP) comme celles de Francfort en plus de nombreux programmes potentiels en Europe de l'Est », a déclaré 4iG dans un communiqué de presse.

Pour la société 4iG basée à Budapest, le nouvel accord constitue une porte d’entrée sur le marché de l'infrastructure de transmission intercontinentale de données entre l'Europe et l'Asie, et l'Europe et l'Afrique de l'Est. Pour Egypt Telecom, l’initiative s’inscrit dans le cadre de sa stratégie visant à diversifier les options de passage du bassin méditerranéen au moyen de câbles sous-marins multiples et de grande capacité reliant l'Égypte et l'Europe.

A en croire Amr Talaat, le ministre égyptien des Communications et des Technologies de l'information (MCIT), le pays est déjà connecté à 14 câbles sous-marins internationaux et des travaux sont en cours pour établir cinq nouveaux câbles. De plus, Telecom Egypt est le partenaire de choix pour le déploiement de câbles sous-marins pour plus de 160 sociétés à travers le monde.

A terme, le nouveau câble sous-marin facilitera, entre autres, la connectivité dans les pays concernés et permettra de créer de nouvelles possibilités de coopération avec des partenaires dans de nombreux pays.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 05 octobre 2023 14:58 Written by

Dans la perspective d’un déploiement en 2024, les autorités tunisiennes ont décidé de tester les services d’un fournisseur d’accès à Internet à haut débit et à faible latence.

Dans le cadre d’un atelier organisé pour débattre de la réalité et des perspectives de l’Internet par satellite en Tunisie, le ministère des Technologies de la communication a annoncé, le lundi 2 octobre, le déploiement des services du fournisseur américain d’Internet à haut débit par satellite Starlink pour une période d’essai de trois mois. Les villes de Tunis, de l’Ariana et de Gabès ont été choisies pour recevoir les kits et terminaux nécessaires pour accéder aux services.

L’objectif est, entre autres, de découvrir les technologies de connexion à Internet par satellite et de comparer avec les méthodes traditionnelles actuellement accessibles en Tunisie, telles que les connexions via les opérateurs télécoms, la fibre optique ou encore les câbles sous-marins. Il s'agit aussi d’aborder la question du cadre juridique et réglementaire nécessaire à la vente de ces matériels, ou encore du modèle économique.

La Tunisie, comme la plupart des pays du continent, cherche des alternatives pour connecter la majorité de la population, en l’occurrence celles des zones enclavées et/ou reculées, à travers sa stratégie nationale de développement de l’infrastructure numérique et des solutions techniques. Cette phase pilote fait suite à la visite en juillet du ministre tunisien des TIC, Nizar Ben Néji, aux Etats-Unis. Il y avait signé un partenariat avec la firme américaine pour permettre à son ministère, à l’Agence nationale des fréquences, au Centre d’études et de recherches des télécommunications et au régulateur télécoms de rédiger les licences pour la fourniture des services d’Internet par satellite.

D’après son calendrier de déploiement publié en début d’année, le pays dirigé par Kaïs Saïed ne fait pas partie de ceux où Starlink devrait se déployer cette année. Il est attendu pour 2024 et cette phase pilote, au dernier trimestre de l’année, confirme cette tendance. Pour rappel, le taux de pénétration d'Internet en Tunisie est de 66,7% en 2022, selon les données de DataReportal.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 04 octobre 2023 13:45 Written by

Avec l’avènement du numérique, le Kenya s’est tourné vers la biométrie pour consolider l’identification de sa population. Grâce à un système déjà mis en place, l’exécutif pourra dans les mois à venir fournir une identité numérique à tous les citoyens enregistrés, les réfugiés et les étrangers.

Le lancement du système d'identification numérique « Maisha Namba » et des cartes d’identité biométriques au Kenya, prévu initialement le 2 octobre, a été reporté à une date ultérieure. Dans un communiqué rendu public le vendredi 29 septembre, Julius Bitok (photo), le secrétaire principal de l'Immigration et des Services aux citoyens, a déclaré qu'une nouvelle date pour le même évènement sera communiquée en temps voulu.

« Nous tenons à informer le public et toutes les parties prenantes qu’en raison de circonstances défavorables, le lancement officiel du Maisha Namba et de l’écosystème numérique d’identité qui devait être présidé par S. E. le président William Ruto le 2 octobre 2023, au Club sportif de Nakuru Country, a été reporté », a précisé Julius Bitok dans un communiqué de presse, avant d’ajouter que les activités et les forums de participation du public et des parties prenantes à l'échelle nationale sur le Maisha Namba se poursuivront comme prévu.

C’est en août dernier que le gouvernement du pays avait annoncé le lancement en octobre du Maisha Namba et de la carte d’identité numérique. C’était lors de la signature d’un accord entre le gouvernement et le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) dans le but de mobiliser les ressources afin de soutenir le développement et la mise en œuvre du nouveau système sur lequel l'identification numérique sera ancrée.

Le lancement du nouveau système s’inscrit en droite ligne des actions de l’exécutif visant à améliorer les services gouvernementaux par la transformation numérique, afin de fournir jusqu'à 80 % de ces services en ligne. A travers le nouveau système et la carte d’identité biométrique, le gouvernement ambitionne de doter chaque Kényan d’un numéro unique qui deviendra son numéro d'identité personnel à vie, de la naissance à la mort.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 04 octobre 2023 11:06 Written by

Starlink a signé la semaine dernière avec Paratus un accord en tant que distributeur de service Internet à haut débit. Elle s’associe à une autre entité pour continuer, tant bien que mal, son expansion sur le continent.

La plateforme de commerce électronique Jumia a annoncé, le lundi 2 octobre, un partenariat avec le fournisseur américain d’Internet haut débit par satellite Starlink pour étendre ses services en Afrique. Le but est de commercialiser les kits et terminaux de Starlink dans les onze pays où elle opère en commençant par le Nigeria et le Kenya.

« Nous avons vu Starlink réaliser ce type d'opérations en Asie du Sud-Est et en Amérique du Sud, et maintenant l'Afrique aura également la possibilité d'accéder aux services Internet à haut débit. Nous prévoyons de commencer à vendre par l'intermédiaire de nos sites et de nos agents au Nigeria ce mois-ci, puis au Kenya », a expliqué Hisham El Gabry, directeur commercial de Jumia.

Présent au Nigeria, au Rwanda, au Mozambique, au Kenya, et au Malawi, le fournisseur américain multiplie les partenariats pour faciliter l’accès à ses kits et terminaux d’accès à Internet. Jumia, avec ses 8,4 millions de consommateurs actifs et son milliard de visites en 2022, peut s’avérer un partenaire de choix d’autant plus qu’il permettra également d’atteindre des régions où les adresses officielles et la cartographie des villes sont limitées, inexploitables et/ou économiquement non rentables pour les fournisseurs traditionnels tels que les opérateurs mobiles.

« Nous avons dû établir nos propres modèles d'entreprise et notre réseau de transport, et même cartographier dans une certaine mesure lorsque nous avons commencé à créer une entreprise africaine de commerce électronique », ajoute Hisham El Gabry.

Par ailleurs, à l’aube du quatrième trimestre de l’année, Starlink est présent dans seulement 5 pays africains sur les 23 annoncés pour cette année. Il faut souligner que le retard du déploiement de Starlink est dû, entre autres, au facteur chronophage des procédures d'obtention des licences d'exploitation dans plusieurs pays.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 03 octobre 2023 15:32 Written by

Les réseaux télécoms investissent de plus en plus dans l’Internet de cinquième génération. En Sierra Leone, le géant français des télécommunications Orange se lance sur ce segment.

La filiale sierra-léonaise du réseau télécoms Orange a annoncé la semaine dernière le lancement de la phase pilote de l’Internet mobile de cinquième génération, avec pour objectif d’offrir aux abonnés des vitesses de connexion plus élevées, une connectivité améliorée et une faible latence. Cette phase pilote se déroulera uniquement dans le quartier des affaires de Freetown, la capitale du pays.

« Ce lancement est en effet une étape importante pour la Sierra Leone. Je suis ravi qu’Orange Sierra Leone prenne l’initiative de définir la norme technologique de base pour la 5G en déployant cette phase pilote de pointe sur notre réseau, conformément à la vision de l’entreprise de devenir un fournisseur de services Internet mobiles de premier ordre en Sierra Leone », a déclaré Sekou Drame, président-directeur général de Sonatel, société mère d’Orange Sierra Leone.

Orange multiplie les investissements dans la technologie 5G sur le continent. Entre autres, le Botswana, la Tunisie, la RDC, la Côte d’Ivoire ou encore le Sénégal ont bénéficié des tests de la 5G commerciale de la firme française. La semaine dernière, elle a ouvert un laboratoire 5G à Madagascar pour permettre aux divers acteurs locaux de la tech de découvrir cette technologie, d’effectuer des démonstrations de cas d’usage et de tester l’évolution de leurs produits et services.

Les autorités sierra-léonaises, de leur côté, ont identifié Internet comme un axe majeur de la transformation numérique dans leur document de Stratégie nationale d'innovation et de numérisation (NIDS) (2019-2029). Julius Maada Bio (photo, au centre), président de la Sierra Leone, a à cet effet reçu la délégation du groupe Sonatel pour témoigner sa reconnaissance vis-à-vis de ce lancement, car il s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la révolution numérique de son gouvernement.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 03 octobre 2023 12:40 Written by

Durant la présidence de Buhari, Isa Pantami, l’ancien ministre chargé de l’Economie numérique, a réussi à faire briller le Nigeria sur la scène technologique et numérique internationale. Pour les 4 prochaines années, son successeur veut faire encore mieux.

Bosun Tijani (photo), le ministre nigérian des Communications, de l'Innovation et de l'Economie numérique, nommé en août dernier s’est donné pour mission de conduire le Nigeria vers le concert des nations qui prospèrent à l'ère numérique. A cet effet, le nouveau ministre a dévoilé sur X le lundi 2 octobre, un projet de plan stratégique qui servira de catalyseur au développement de l'économie technologique pendant les quatre prochaines années.

Le plan intitulé « Accélérer notre prospérité collective grâce à l'efficacité technique » s'articule autour de cinq piliers économiques clés, à savoir : les connaissances ; la politique ; les infrastructures ; l’innovation, l’esprit d'entreprise et le capital ; et le commerce.

Selon le ministre le plan a été soigneusement élaboré « sur la base d'un engagement approfondi avec les parties prenantes de notre ministère : départements, unités et organismes parapublics, parties prenantes de l'écosystème et mon équipe immédiate ».

Le plan dans sa mise en œuvre prévoit entre autres la formation de 3 millions de talents techniques d’ici 2027, l'augmentation du niveau d'alphabétisation numérique de la population à 70 % d'ici 2027 et le positionnement du Nigeria dans le 25e centile supérieur de la recherche au niveau mondial dans 6 domaines clés : intelligence artificielle (IA), véhicules aériens sans pilote (UAV), IoT, robotique, blockchain et fabrication additive.

En ce qui concerne les infrastructures, le gouvernement ambitionne de fournir une vitesse de téléchargement de données de 25 Mbps dans les zones urbaines et de 10 Mbps dans les zones rurales d'ici à la fin 2025. Il sera également question d’assurer la couverture d'au moins 80 % de la population, en particulier les populations mal desservies et non desservies.

Conscient que les jeunes pousses jouent un rôle primordial dans le développement de l’économie numérique, le gouvernement a prévu d’augmenter à 100 % le nombre de start-up technologiques ayant accès aux opportunités de marchés publics au Nigeria. A cet effet, le ministère et ses partenaires s’engagent à soutenir des programmes axés sur l’AgriTech, la HealthTech, l’EdTech, la MédiaTech, la CleanTech, la CreTech, entre autres.

Parlant du commerce qui est le dernier axe de la stratégie, le gouvernement fédéral prévoit de hausser les dépenses en matière de commerce électronique afin qu'elles atteignent 75 milliards de dollars d'ici 2025. L’objectif étant de renforcer la participation du Nigeria au commerce mondial des technologies au cours des quatre prochaines années.

Rappelons que ledit plan qui sera continuellement peaufiné s’inscrit en droite ligne du programme du président Bola Tinubu dévoilé en mai dernier. Le programme axé sur sept axes stratégiques mise entre autres sur la création d’un million d'emplois dans le secteur des TIC au Nigeria, d’ici deux ans.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 03 octobre 2023 11:29 Written by

L’Egypte mise sur la coopération internationale pour accélérer la réalisation sa stratégie de transformation numérique dénommée « Digital Egypt 2030 ». Dans ses actions, le pays est accompagné par des partenaires de choix qui travaillent en coalition dans le pays.

La filiale égyptienne de la société technologique américaine Microsoft et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Egypte ont signé, le samedi 28 septembre, un mémorandum d’entente pour la coopération commune dans les efforts visant à faire progresser le développement durable et à promouvoir l’innovation numérique en Egypte.

Dans le cadre de cet accord, le PNUD et Microsoft collaboreront pour promouvoir les compétences numériques et l'amélioration des compétences pour les emplois futurs et l'employabilité, en mettant entre autres l'accent sur l'autonomisation des femmes et des filles.

« Nous sommes ravis de conclure ce partenariat stratégique avec Microsoft Egypte. Cette collaboration témoigne de notre engagement commun à exploiter le pouvoir de l'innovation numérique et de la technologie au service du développement durable en Egypte. En combinant notre expertise et nos ressources, nous visons à autonomiser la jeunesse égyptienne, à promouvoir l'égalité des sexes », a déclaré Alessandro Fracassetti (photo, au centre), le représentant résident du PNUD en Egypte.

Selon le communiqué du PNUD, l'accord souligne également les progrès de l'agro-technologie et la transformation du système alimentaire. Dans ce sens, l’accord permettra de mettre en œuvre des solutions agritech qui répondent aux défis de la sécurité alimentaire et promeuvent des pratiques agricoles durables en Egypte. Les deux parties partageront également l'expertise et les meilleures pratiques pour soutenir la transformation numérique du secteur public, améliorer la prestation de services et les processus de gouvernance. Le partenariat vise également à faire progresser les programmes de transformation numérique dans le secteur public, y compris l'intégration de l'IA.

La signature de ce protocole d’accord vient ainsi en complément aux actions engagées par le gouvernement égyptien pour réaliser sa stratégie de transformation numérique dénommée « Digital Egypt 2030 ». A en croire Rania Al-Mashat, la ministre de la Coopération internationale, le portefeuille de coopération au développement du ministère comprenait 34 projets dans le domaine de l’innovation, de la numérisation et de l’entrepreneuriat, d’une valeur d’un milliard de dollars, représentant 4% du portefeuille total.

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Posted On lundi, 02 octobre 2023 14:30 Written by
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