Les investissements dans l'espace technologique africain ont récemment augmenté. Cependant, les start-up détenues par des fondatrices n'ont pu obtenir qu'une infime fraction de tous les fonds.

UK-Nigeria Tech Hub, une initiative du gouvernement britannique visant à soutenir la croissance de l'écosystème technologique nigérian, a annoncé le vendredi 24 mars sa collaboration avec Google for start-up Africa pour soutenir les femmes fondatrices d’entreprises technologiques au Nigeria.

Dans le cadre de cette collaboration, les deux entités attribueront 3 millions de dollars de crédits Google Cloud aux start-up détenues par des femmes. L’objectif est de subventionner les coûts liés à la technologie cloud pour les start-up, leur permettant ainsi de se concentrer sur l'innovation, l'acquisition de clients et la croissance.

« Ce partenariat témoigne de notre engagement à soutenir les femmes fondatrices et à les aider à atteindre leur plein potentiel. Des partenariats comme celui-ci sont l'un des meilleurs moyens pour les parties prenantes de s'unir afin de faire progresser l'écosystème technologique du Nigeria à un rythme accéléré », a déclaré Justina Oha, directrice nationale du UK-Nigeria Tech Hub.

Au Nigeria comme dans plusieurs pays d’Afrique, les investisseurs hésitent à financer des entreprises appartenant à des femmes. Dans un rapport, Maxime Bayen d'Africa : The Big Deal a révélé qu'en 2021, les femmes fondatrices n'avaient levé que 1,4 % (par rapport aux hommes fondateurs qui avaient reçu 87,5 %) du financement total qui est entré au Nigeria. Le reste, 11 %, a financé des équipes mixtes.

Le partenariat entre UK-Nigeria Tech Hub et Google for start-up Africa, comme plusieurs autres initiatives lancées au Nigeria ces dernières années, ambitionne de réduire ce fossé et renforcer les capacités des femmes entrepreneures dans le pays.

A en croire Folarin Aiyegbusi, responsable de l'écosystème des start-up de Google Afrique, « l'autonomisation des femmes fondatrices est essentielle à la construction d'une industrie technologique plus diversifiée et plus inclusive ».

Samira Njoya

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Posted On lundi, 27 mars 2023 12:39 Written by

A l'avant-garde de la jeune scène technologique africaine, le Kenya attire de plus en plus d'entreprises internationales cherchant à profiter du potentiel de son secteur informatique effervescent. Des moyens sont mis en place à cet effet pour faciliter la liaison entre les différentes parties.

L'Agence nationale pour l'innovation du Kenya (KeNIA) a procédé le vendredi 24 mars à Mombasa au lancement officiel de la « Kenya Innovation Bridge », une place de marché numérique visant à mettre en relation les innovateurs, les inventeurs, les chercheurs et start-up avec les bailleurs de fonds, clients et utilisateurs.

L'objectif est de permettre au plus grand nombre d'innovations de prendre de l'ampleur en attirant des financements et des partenariats appropriés.

S’exprimant sur le bien-fondé de cette nouvelle plateforme, George Masila (photo, à gauche), le responsable de la communication et des partenariats de la KeNIA, a fait savoir qu’il y avait un fossé entre les innovateurs et les personnes intéressées par leurs innovations.

« Ce que nous avons fait, c'est développer une plateforme pour leur permettre d'avoir une connexion directe avec les personnes intéressées par ce qu'ils font. La plateforme d'innovation est une interface simple avec laquelle les personnes de tous niveaux d'éducation peuvent facilement interagir. C'est presque comme une version de LinkedIn ou de Facebook », a-t-il déclaré.

Surnommé depuis peu la « Silicon Savannah » en raison de son écosystème technologique florissant, le Kenya est l'une des économies subsahariennes qui connaissent la plus forte croissance. Selon le Swiss Business Hub Southern Africa, cet écosystème technologique est estimé à 1 milliard d’USD et constitue un environnement attrayant pour les entreprises, les investisseurs et les professionnels du high-tech. Il accueille déjà des sociétés de premier plan comme Facebook, Microsoft, IBM ou encore Intel.

En lançant la « Kenya Innovation Bridge », l’exécutif kényan veut davantage favoriser l’innovation dans le pays. Ainsi la plateforme fournira des liens vers des investissements/partenariats et des opportunités de renforcement des capacités qui transformeront les innovations en produits et entreprises commercialement viables, contribuant ainsi à la création d'emplois et à la croissance économique globale du pays.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 27 mars 2023 10:38 Written by

Le monde en évolution rapide est alimenté par l’arrivée des technologies émergentes telles que l'IA, la connectivité 5G, le cloud. Il devient donc urgent de renforcer les capacités des dirigeants du secteur public afin qu’ils puissent participer efficacement à la transformation numérique.

Le secrétariat du Commonwealth et Intel, une entreprise américaine spécialisée dans la fabrication de microprocesseurs, ont lancé le vendredi 24 mars, une plateforme d'apprentissage numérique pour permettre aux fonctionnaires des 56 pays membres du Commonwealth dont 21 pays africains de comprendre et d'exploiter les technologies émergentes, notamment l’intelligence artificielle (IA).

Le programme intitulé « Digital Readiness for Public Sector Leaders » vise de ce fait à démystifier l'IA auprès des hauts fonctionnaires du Commonwealth et à les sensibiliser à ses applications potentielles dans divers secteurs, rapporte le communiqué publié par l’organisation.

En dévoilant la plateforme au siège du Commonwealth à Londres, la secrétaire générale du Commonwealth, la très honorable Patricia Scotland (photo), a déclaré que « c’est une nouvelle étape importante que le Commonwealth a développée pour ses pays membres en étroite collaboration avec Intel. Il offre une occasion unique aux travailleurs du secteur public et aux dirigeants des Etats membres d'être formés aux principes fondamentaux de l'intelligence artificielle et de l'apprentissage automatique ».

Ces dernières années, les gouvernements se sentent poussés à conduire une transformation numérique nationale pour améliorer les services aux citoyens et maintenir la compétitivité en concevant et en utilisant de manière appropriée des solutions technologiques. Cependant, toute transformation numérique nécessite une formation des dirigeants et selon le rapport de Gartner intitulé « Transition to Digital Government in 2022 », 80 % des dirigeants du secteur public déclarent être en retard par rapport au secteur privé.

Ainsi, le nouveau programme permettra aux gouvernements de développer des stratégies, des solutions évolutives et des plans d'action pour la transformation numérique dans leurs communautés. Il couvre des sujets tels que la gouvernance numérique, la technologie, l'infrastructure et l'inclusion.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 27 mars 2023 08:59 Written by

Le Gabon a intégré dans sa politique de transformation numérique la création de plusieurs entités et infrastructures numériques dans le but de développer les TIC. Pour réaliser cet objectif, le gouvernement reçoit depuis peu, des propositions de plusieurs acteurs du secteur.

Le ministre gabonais de l’Economie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, a reçu le jeudi 23 mars une délégation américaine conduite par Dilawar Syed, Représentant Spécial au Bureau économique et des affaires commerciales des Etats-Unis d’Amérique.

Sur les réseaux sociaux, le ministère de l’Economie numérique a indiqué que la délégation est venue « présenter aux membres du gouvernement l’ambition des USA d'accompagner le Gabon dans ses grands projets d’investissement dans le numérique ».

Les deux parties ont à cet effet passé en revue les axes de coopération liant le Gabon aux USA, mais aussi les questions liées à l'accompagnement des entreprises américaines dans le développement de l'écosystème numérique gabonais à travers la construction des infrastructures (backbone et datacenter), l'innovation (start-up et formation), ainsi que l'amélioration du cadre législatif et réglementaire précisément dans la lutte contre la cybercriminalité et cybersécurité.

L’intérêt des américains se manifeste dans un contexte où le Gabon travaille pour développer davantage son secteur numérique afin qu’il apporte une plus grande contribution à la transformation de son économie. Depuis 2009 à travers le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) l'exécutif travaille pour faire du Gabon un exemple dans le secteur numérique en Afrique d’ici 2025.

Pour cela, le pays reçoit depuis plusieurs mois la visite d'investisseurs étrangers spécialisés dans le numérique qui se proposent de l'accompagner pour la réalisation de cet objectif. Au début de ce mois, le ministre de l’Economie numérique a également reçu une délégation d’hommes d'affaires Indiens qui a proposé son expertise pour la construction de centres de données dans le pays.

Sur Twitter, Dilawar Syed a fait savoir que la visite des investisseurs américains intervient à la suite du sommet Etats-Unis — Afrique et répond à la volonté du président américain Joe Biden d’accompagner les pays africains dans leur transformation numérique.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 24 mars 2023 11:26 Written by

Les jeunes pousses qui révolutionnent l’agriculture, l’énergie et la mobilité sur le continent attirent de plus en plus d’investisseurs. Mais les levées de fonds demeurent concentrées sur une poignée de pays.

Factor[e] Ventures, une équipe de bâtisseurs d’entreprises qui investit dans des start-up en phase de démarrage en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est, a lancé Delta40, un studio de création de start-up spécialement axé sur l'Afrique.

Delta40 sera dédié à l'augmentation des revenus et à la lutte contre le changement climatique en Afrique par la création et l'investissement dans les entreprises technologiques.

« Une décennie d'investissements dans l'énergie, l'agriculture, la mobilité et les innovations dans le domaine de l'eau sur les marchés émergents a confirmé qu'il existe une grande opportunité, au stade de la création, de soutenir les fondateurs locaux et diversifiés lorsqu'ils connectent leurs technologies et leurs marchés », a déclaré Morgan DeFoort, cofondateur de Factor[e] Ventures.

Ainsi, Delta40 investira entre 100 000 et 600 000 dollars pour la création et l'accompagnement des start-up africaines spécialisées dans les domaines de l'énergie, l'agriculture et la mobilité. Ces secteurs qui représentent 8 % du financement total sur le continent selon le rapport 2022 Africa tech VC de Partech.

En lançant Delta40, Factor[e] Ventures veut faire grimper ces chiffres et pousser les investisseurs à financer encore plus de start-up desdits secteurs. Outre l'apport de capitaux, Delta40 agira également en tant que cofondateur, en proposant des tests produits, du courtage technologique et une commercialisation à un stade précoce, et en travaillant pour accélérer la création d'entreprises.

Delta40 a déjà obtenu des financements et le soutien de plusieurs institutions privées et publiques, dont la Fondation Autodesk, l'Alliance mondiale de l'énergie pour les peuples et la planète et le cabinet d'avocats Wilson Sonisi, spécialisé dans les technologies du climat. Le studio de création d'entreprises sera basé au Kenya, avec des opérations au Nigeria.               

Samira Njoya        

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Posted On jeudi, 23 mars 2023 15:58 Written by

Le secteur financier du Liberia fait face à un certain nombre de défis, parmi lesquels l'insuffisance des infrastructures des TIC. L'infrastructure de paiement existante déployée en 2016 a bien servi le pays au cours des six dernières années, mais nécessite une mise à niveau urgente.

La Banque africaine de développement (BAD) va financer le projet de remise à niveau des infrastructures et des systèmes de paiement du Liberia. Le conseil d'administration du Fonds africain de développement, le guichet des prêts concessionnels de la BAD, a approuvé le vendredi 17 mars un don de 3,9 millions de dollars à cet effet.

« La modernisation de l'infrastructure et des systèmes de paiement du Liberia pour améliorer l'efficacité des paiements renforcera non seulement le secteur financier formel, mais contribuera à une plus grande stabilité financière et à un meilleur développement du secteur privé », a déclaré Benedict Kanu, le chef de bureau pays de la Banque africaine de développement au Liberia.

Selon le communiqué de la BAD, le financement ciblera les systèmes de traitement automatisé des chèques et la chambre de compensation automatisée, ainsi que les systèmes de règlement brut en temps réel qui constituent l'épine dorsale du traitement des paiements dans le secteur financier du pays.

Il permettra également la mise à niveau du centre de données principal de la Banque centrale du Liberia et devrait avoir un impact sur l'institution et les ministères impliqués dans les paiements.

L'objectif principal est de renforcer l'écosystème des paiements au Liberia pour une efficacité accrue et de favoriser la croissance et l'innovation, ainsi que l’inclusion financière qui s'élève actuellement à 44,2 % selon la base de données Global Findex 2021 de la Banque mondiale.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 23 mars 2023 11:23 Written by

L'augmentation de la connectivité, l'essor du smartphone, la baisse des coûts des capteurs, le développement du cloud… offrent aux Africains l'opportunité de devenir de véritables acteurs du développement de l'Internet des objets. Le Nigeria ambitionne à cet effet d'investir dans le domaine.

E-Space, une société mondiale de communication par satellite, a annoncé le lundi 20 mars l’obtention des droits d'atterrissage au Nigeria pour sa constellation imminente de satellites en orbite terrestre basse (LEO).

Cet accord délivré par la Commission nigériane des communications donne le droit à E-Space de déployer son système satellitaire qui « fournira des services de communication et connectera des dispositifs de l'Internet des objets (IoT) dans tout le Nigeria, dans de nombreuses parties du pays parmi les plus difficiles à atteindre et en particulier dans les zones actuellement non desservies par les fournisseurs terrestres », lit-on dans le communiqué d'E-Space.

Le Nigeria fait partie des nombreuses nations qui exploitent l’Internet des objets pour répondre à une grande variété de défis nationaux, tout en mettant en œuvre des solutions pour développer leur économie. En 2018, le géant américain IBM et l’agritech Hello Tractor, présente au Nigeria et au Kenya, se sont associés pour développer une plateforme, basée notamment sur l’IA et la blockchain, au profit des agriculteurs africains. Le partenariat a permis d'installer des objets connectés dotés de capteurs dans les champs tout au long de l’année pour récolter et transmettre des données sur la pluviométrie, les prédateurs des plantes, l’usage des intrants, etc.

L’autorisation d’atterrissage délivré par de la Commission nigériane des communications ouvre une nouvelle ère dans le domaine préparant ainsi le terrain d’une future collaboration entre E-Space et le gouvernement, les entreprises et les communautés du pays pour construire l'écosystème et les applications nécessaires pour développer l'économie locale et créer de nouveaux emplois dans une gamme de domaines, y compris l'ingénierie, l'analyse de données.

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Posted On mercredi, 22 mars 2023 13:21 Written by

Pour que les jeunes apportent une contribution productive à la société, ils doivent avoir les compétences et les possibilités leur permettant de concrétiser leur vision d'un avenir connecté. Pour cela, des moyens sont mis en œuvre pour leurs permettre de développer des compétences numériques.

La première dame de Madagascar, Mialy Rajoelina (photo, à gauche), a procédé le lundi 20 mars, à Antananarivo, au lancement officiel d’un espace d'incubation numérique fourni par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) dans le but d'accompagner les jeunes porteurs d’idées et de projets innovants.

« Cet espace contribuera largement à garantir l'accès à l'apprentissage numérique, en particulier pour nos jeunes filles. L’éducation ne constitue pas seulement un droit humain fondamental. Elle est aussi le garant du développement durable de notre société et de notre pays », a déclaré Mme Rajoelina.

A Madagascar, les jeunes rencontrent encore d’énormes difficultés en ce qui concerne l'accès à Internet, le manque d'approvisionnement constant en électricité et le besoin d'outils TIC pour apprendre, développer et partager des solutions numériques.

Selon les données de l'Union internationale des télécommunications (UIT), en 2018, pour 100 habitants à Madagascar, seulement 0,12 disposait d'un abonnement Internet fixe, ce qui représente environ 33 600 personnes dans un pays de 28 millions d'habitants.

La nouvelle salle d’innovation permettra donc de répondre en partie aux difficultés infrastructurelles du pays en matière de TIC. Située dans les bureaux de l'UNFPA à Antananarivo, elle offre un accès gratuit à une gamme d'outils TIC et à d'autres formes de soutien. Une annexe à la salle d’innovation a été mise sur pied à Tuléar, dans la région d’Atsimo-Andrefana.

Selon le gouverneur Edally Tovondrainy de la région d’Atsimo-Andrefana, l'annexe permettra « d'aider les jeunes à mieux se construire et à initier des projets innovants pour le développement de la région, qui est la plus grande de Madagascar ».

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 22 mars 2023 10:28 Written by

Pour préparer la jeunesse du pays à l'avenir numérique, le gouvernement de la République de Guinée a opté pour leur formation en mettant sur pied un projet innovant, inédit en Afrique.

Le gouvernement guinéen de la transition a initié et financé à hauteur de 10 millions de dollars la construction d’un village numérique dans le pays. Le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Alpha Bacar Barry (photo), l’a annoncé le lundi 20 mars à l’occasion de l’ouverture officielle d’un atelier portant sur le projet de « transformation de l’Ecole nationale des postes et télécommunications de Kipé, en Ecole nationale du numérique ».

 « Nous voulons construire un village pour prendre en charge la question du numérique, du jardin d’enfant à   l'université. Mais pas seulement des parcours de formation. Nous voulons également mettre en place des infrastructures pour l’accueil, l’encouragement, la formation continue, le renforcement des capacités, le laboratoire, le financement pour l’ensemble des parties prenantes du numérique en Guinée », a déclaré Alpha Bacar Barry.

Selon le ministre, la pose de la première pierre du futur village numérique de Guinée aura lieu au courant de la semaine prochaine. Ledit village comprendra des profils de formations, des incubateurs, des laboratoires, des salles de formation et des espaces de coworking pour développer le digital made in Guinée.

Le village numérique sera également un espace d’hébergement de l’ensemble des start-up et de toute la conversation liée au numérique en Guinée. L’objectif visé par l’exécutif guinéen est de développer l'économie numérique,  participer au dialogue mondial sur le numérique mais aussi valoriser les talents locaux et les mettre en contribution pour que le pays puisse attirer à la fois des investissements privés et exporter ses compétences dans le monde.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 21 mars 2023 14:14 Written by

Depuis son lancement il y a 3 ans, la plateforme camerounaise Ejara a attiré un bon nombre d’investisseurs venus de plusieurs pays du monde. Ejara est à ce jour la deuxième plateforme ayant reçu le financement le plus élevé en 2022 en Afrique centrale.

Adaverse, l’accélérateur soutenu par la blockchain Cardano, a annoncé le lundi 20 mars la conclusion d’un investissement stratégique dans Ejara, la plateforme camerounaise d'investissement qui améliore l'accès aux solutions financières par le biais de la blockchain.

Le financement d’Adaverse, dont le montant n’a pas été dévoilé, permettra de soutenir la volonté d'autonomisation d'Ejara et son expansion sur de nouveaux marchés d’Afrique francophone.

« Ejara répond à un besoin pressant dans la région francophone, et nous sommes enthousiasmés par le modèle d'entreprise, qui, selon nous, peut être reproduit sur tout le continent africain. Ils ont montré qu'ils comprenaient les gens et ont construit un pont entre la crypto et la finance traditionnelle, en tirant parti de la continuité plutôt que de la perturbation », a déclaré Vincent Li, partenaire fondateur d'Adaverse.

Depuis son lancement en 2020, la plateforme Ejara a déjà réalisé plusieurs levées de fonds. La dernière en date était au mois de novembre dernier. La plateforme avait obtenu 8 millions de dollars auprès de plusieurs investisseurs.

A ce jour, Ejara a déjà servi plus de 33 000 personnes originaires du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, du Burkina Faso, du Mali, de la Guinée, du Sénégal et des Africains francophones d'Europe, d'Asie et des Etats-Unis. La fintech s’est également lancée dans les transferts de fonds transfrontaliers et des paiements d'utilisateur à utilisateur pour les africains de la diaspora.

Avec ce nouveau financement, la plateforme ambitionne conquérir l’Afrique francophone. L’objectif est de démocratiser l'accès aux investissements en crypto-monnaies en offrant à l'africain francophone moyen la possibilité d'investir aussi peu que 1 000 CFA (~2 $) et de gagner quotidiennement par le biais des canaux d'argent mobile largement utilisés.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 21 mars 2023 10:30 Written by
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