Du 1er au 2 mars 2023, Orange Digital Academy a accueilli à Abidjan l'initiative Animazones Afro VFX. Le but était d'encourager les femmes à se lancer dans le secteur de l’animation en leur offrant des formations dans ce domaine. Léonce Koné, Manager de Orange Digital Academy a répondu aux question de l’agence Ecofin sur le sujet.
AE : Pouvez-vous vous présenter pour notre audience ?
Léonce Koné : Je suis Léonce Koné, Manager de l’Orange Digital Academy qui est l’école du code de l’Orange Digital Center. Nous accueillons et dispensons des formations de haut niveau aux métiers du numérique à des jeunes de 18 à 35 ans.
En effet, nous proposons des programmes dédiés visant à fournir les clés à nos jeunes pour le développement de solutions innovantes locales. Pour preuve, à l’issue de cette formation intensive, 75% des jeunes disposent d’opportunités, aussi bien en interne dans nos équipes de développement, qu’en externe au sein d’entreprises partenaires.
AE : Vous avez accueilli l'initiative Animazones Afro VFX qui a permis de donner ou d'améliorer les compétences de 50 femmes en animation 2D/3D et VFX. Pouvez-vous nous dire d'où est venue l'idée de cette formation ? Pourquoi l'avoir orientée vers les femmes ?
LK : Le digital gagne du terrain et le secteur des industries créatives n’est pas en reste. Le 7e art est de plus en plus demandeur de compétences-clés à travers le monde telles que les VFX (« visual effects ») ou l’animation. En tant qu’acteur engagé du digital et ayant une vision globale de tous les applicatifs du digital, nous sommes largement engagés dans la promotion des métiers du numérique, et ce, en particulier auprès des jeunes et des femmes. C’est ainsi qu’Orange et Afro VFX, la première école de formation aux métiers de l’animation 2D et 3D, se sont associés pour la première fois en août 2022 pour créer un programme de formations gratuites en effets spéciaux à destination des jeunes passionnées qui souhaitent se professionnaliser en Côte d’Ivoire. Dans la continuité, cette année, nous avons créé un programme spécial destiné aux femmes « Animazones ». Nous sommes très satisfaits d’avoir permis à 50 d’entre elles de développer des compétences techniques à travers cette initiative.
AE : Comment se sont déroulés les modules et qui sont les professionnels de l'animation que vous avez associés à l'initiative ?
LK : Le programme s’est déroulé sur deux jours, les 1er et 2 mars 2023 en présence de quatre professionnelles de l’animation et de l’audiovisuel, 4 femmes aux parcours inspirants, venues spécialement du Canada pour transmettre leur expertise. Il s’agit d’Heldden Byumvuhore, responsable RH à Digital Domain, Josée Chapdelaine, Directrice CFX à Rodéo FX, Karine Ntihinyuka, gestionnaire de projet associée à Reel FX, et Mélanie Pango, animatrice 3D à Mikros, toutes, travaillant au sein de grands studios internationaux.
AE : Pensez-vous que ces deux jours sont suffisants pour faire la différence dans les carrières des participantes au programme ?
LK : Ces deux jours sont avant tout une opportunité pour ces jeunes passionnées de découvrir l’univers de l’animation à travers des échanges avec des professionnels, la diffusion de films et quelques sessions d’apprentissage sur des logiciels spécifiques. A l’issue de cette immersion de deux jours, de sensibilisation intensive, elles disposent des bases nécessaires permettant d’appréhender les différents métiers existant dans le monde des effets spéciaux, et de contenus digitaux mis à disposition, nécessaires pour leur formation.
AE : Ces dernières années l'animation africaine a été mise en valeur mais beaucoup plus du côté anglophone du continent. Pensez-vous que la formation soit en cause du côté francophone ?
LK : La formation, effectivement, explique en partie ces différences de maturité. Plus encore, en amont de la formation, un grand travail de sensibilisation autour des métiers de l’animation, reste à fournir et nous nous y attelons, à notre échelle en partenariat avec Afro VFX. D’ailleurs, lors du dernier FESPACO, près de 17 films d’animations ont été proposés et le Mali a remporté le prix de la meilleure série d’animation. Le Festival du Film d’Animation d’Abidjan est d’ailleurs annoncé du 2 au 7 mai prochain.
AE : Comment comptez-vous maintenir le suivi avec les participantes à ces sessions de formation ?
LK : Le suivi est effectivement primordial. Nous le maintenons grâce au réseau formé par ces formations, en l’occurrence grâce à des groupes de discussion en ligne qui ont été créés. Les participantes peuvent poser des questions, partager des ressources et discuter des défis et des opportunités. De plus, d’autres formations seront organisées, ainsi que des événements et ateliers en présentiel ou en distanciel pour les participantes durant lesquelles elles pourront se rencontrer et continuer à développer leurs compétences. Par ailleurs, dans le cadre des partenariats, leurs profils sont partagés avec les différents partenaires, qui ont accompagné le programme AfroVFX, pour la première cohorte de 6 mois. Cela met donc en visibilité les compétences locales sur les métiers de l’animation.
AE : La formation a beaucoup mis en avant les aspects techniques. Orange Digital Academy a-t-il prévu des formations sur la partie créative, notamment la rédaction de scénarios ?
LK : Oui, nous proposons des formations dédiées à la rédaction de scénarios, ainsi que des ateliers et des projets qui permettent aux participants de mettre en pratique leur créativité. Les cours peuvent couvrir des sujets tels que la structure narrative, les personnages, les dialogues et les techniques de narration. Ces programmes offrent l’opportunité de collaboration entre les apprenants de différentes spécialités, tels que des scénaristes, des animateurs et des artistes visuels. Il est important que les programmes de formation en animation couvrent à la fois les aspects techniques et créatifs de la création d'animations, afin de permettre aux participants de développer une compréhension complète du processus de création.
AE : Sachant que la demande de contenu local pour la jeunesse, notamment sur les chaînes africaines, est en hausse, est ce que des dispositions sont déjà prises pour que le travail des participantes, une fois abouti, soit commercialisé ? Avez-vous déjà des partenariats avec des chaînes de télévision ou autres plateformes ?
LK : Je peux citer la TV d’Orange au moyen de laquelle l’opérateur est partenaire des maisons de producteurs en tant que coproducteur. Orange est également partenaire de A+, une chaîne de divertissement panafricaine créé par Canal+. Enfin, au travers sa collaboration avec Afro VFX, Orange bénéficie d’un contact privilégié avec des maisons de production au rayonnement international et au niveau national (Vodoo, AfricaToons etc.) qui ont déjà recruté certains apprenants dans leur effectifs.
AE : Ces dernières années de grosses firmes internationales comme Disney se sont mises à la recherche d'histoires africaines pour différentes plateformes. Seulement, créer du contenu de qualité ne signifie pas forcément pouvoir le faire parvenir aux bonnes personnes pour atteindre la bonne audience. Est-ce que la formation a abordé des aspects liés à la création d'un réseau professionnel et le processus de commercialisation ?
LK : Justement, la création d’un réseau professionnel est l’un des objectif de la formation, d’autant plus qu’il s’est soldé par un concours de scénario, permettant aux grandes entreprises internationales partenaires de l’évènement telles que RodeoFX, d’identifier des personnes ressources, afin de collaborer sur des projets concrets.
La création d'un réseau professionnel et le processus de commercialisation sont des finalités de la formation, car il est essentiel et vital de trouver des opportunités de travail, et cela est inclus dans nos programmes.
AE : Est-ce que l'expérience de la formation de cette année vous a donné des idées pour la prochaine édition ? Y a-t-il des choses que vous prévoyez d'ajouter ou de changer ?
LK : Oui, un constat évident : l’engouement des participants et le nombre élevé d’inscription. Il est donc prévu d’effectuer d’autres sessions identiques d’acculturation et des sessions qui seront progressivement approfondies, afin de faire monter en compétence les participantes.
Entretien réalisé par Servan Ahougnon
Elle a vu le jour en décembre 2022 avec pour objectif principal de combler le fossé numérique en Afrique. Pour réaliser cette ambition, l’organisation place l'acceptation universelle au centre de ses priorités.
La Coalition pour une Afrique numérique a annoncé le jeudi 13 avril le lancement d’une nouvelle initiative visant à renforcer l'infrastructure Internet à travers le continent. L'initiative est soutenue par l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) et menée en collaboration avec l'Association des universités africaines (AUA). Elle vise à préparer les sites web, les applications et les systèmes de messagerie électronique des établissements d'enseignement supérieur africains à prendre en charge tous les noms de domaine et toutes les adresses de courrier électronique.
Dans le cadre de cette initiative, la Coalition pour une Afrique numérique sensibilisera les établissements d'enseignement supérieur africains à l'acceptation universelle (UA) qui est l’un des fondements d’un Internet multilingue, qui permet aux utilisateurs du monde entier de naviguer entièrement dans les langues locales.
Des formations seront dispensées à ces institutions pour qu'elles configurent et rendent leurs sites web, leurs applications et leurs systèmes de messagerie électronique compatibles avec l'UA, et pour qu'elles intègrent les concepts de l'UA dans leurs programmes d'études.
Le projet s'inscrit dans le cadre d’une série d'initiatives annoncées par la Coalition pour une Afrique numérique lors de sa création en décembre dernier, afin de veiller à une croissance sûre et stable de l'Internet en Afrique pour favoriser le rapprochement des communautés, des cultures et des économies.
L’initiative souligne la nécessité d’élargir le choix de langues et d'écritures pouvant être utilisées dans les noms de domaine. Une étape importante vers la construction d'un Internet plus utile et porteur d'autonomie en Afrique.
Signalons que le nombre de langues parlées en Afrique varie de 1 000 à 2 500 selon le Rapport mondial de suivi sur l'éducation pour tous de 2005 publié par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
« Ce travail jette véritablement les bases d'un Internet plus inclusif », a déclaré le professeur Olusola Bandele Oyewole, secrétaire général de l'AUA. « En permettant l'utilisation de langues et d'écritures locales, les utilisateurs d'Afrique et du monde entier pourront accéder plus facilement à des contenus importants en ligne - sur le continent et ailleurs - à des fins académiques. »
Lire aussi :
La numérisation totale des services publics est devenue prioritaire dans plusieurs pays d'Afrique. Son impact sur le développement socioéconomique n'est plus à démontrer. Le gouvernement congolais est mobilisé pour cette transformation.
Au cours de l'année 2023, le Congo investira 13,995 milliards FCFA (23,3 millions $) pour renforcer l'accès des populations à Internet et aux services numériques. Divers projets ont été définis à cet effet, mardi 11 avril, au courant du premier comité de pilotage du Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN) qui s'est tenu à Brazzaville.
Le Copil est appelé à examiner les activités préparatoires cruciales menées par l'UCP. Au nombre de ses défis le #PATN appuiera la transformation numérique du pays en mettant l'accent sur l'utilisation productive du haut débit dans la prestation de services publics Numériques pic.twitter.com/k0h5jAsOAI
— Léon-Juste Ibombo (@LeonJuste) April 12, 2023
Lors des travaux, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, a expliqué que les activités définies cette année permettront entre autres de créer « un intranet gouvernemental sécurisé ; un portail unique pour les services en ligne aux citoyens et de multiples systèmes d'information pour mieux gérer les services aux citoyens ».
Sur le budget annuel total de 13,995 milliards FCFA arrêté par le comité de pilotage, 5,720 milliards FCFA serviront entre autres au développement de la connectivité à haut débit, notamment dans les universités Marien Ngouabi et Denis Sassou Nguesso en plus de certains bâtiments administratifs et de zones enclavées comme le département de la Likouala. 3,737 milliards FCFA serviront à l’amélioration de l'offre de services numériques aux populations, notamment au niveau de l'état civil.
Cette session du comité de pilotage du PATN marque le démarrage effectif dudit projet qui durera cinq ans et qui bénéficie d'un soutien financier de 100 millions $ de la Banque mondiale, de 25 millions € (27,5 millions $) de la Banque européenne d'investissement (BEI) et d'un prêt de 15 millions € (16,5 millions $) de l'Union européenne.
A travers l'Internet et les services numériques accessibles par tous, le gouvernement du Congo mise sur l'économie numérique comme catalyseur de la bonne gouvernance, de la productivité et de la croissance socioéconomique.
Samira Njoya
Lire aussi :
Congo : le projet d’accélération de la transformation numérique sera lancé dès janvier 2023
La science, la technologie et l’innovation (STI) sont des secteurs clés du progrès et du développement d’un pays. Une communication efficace sur ces secteurs est cruciale pour permettre d’avoir accès aux bonnes connaissances et informations pour une utilisation appropriée.
Le gouvernement fédéral a procédé le mardi 11 avril à l’inauguration officielle du studio de diffusion de la télévision de la science, de la technologie et de l'innovation du Nigeria baptisée « NSTI tv ».
Selon le ministre nigérian de la Science, de la Technologie et de l'Innovation, le Dr Adeleke Olorunnimbe Mamora (photo, au centre), la NSTI tv est une chaîne scientifique multilingue qui diffusera des contenus en anglais, yoruba, igbo et hausa et sera accessible sur n'importe quel appareil disposant d'une connexion Internet.
« Dans le cadre de nos projets visant à faciliter l'accès à l'information, nous avons développé une chaîne de télévision indélébile et robuste, terrestre, satellitaire et Internet, dédiée à la science, à la technologie et à la diffusion des connaissances, avec un engagement fort en faveur de la diffusion de la conscience scientifique, en particulier dans la perspective, l'éthique et le milieu culturel nigérians », a déclaré le ministre.
Depuis plusieurs années, le gouvernement fédéral accorde une place importante à la STI. Des actions sont menées par l’exécutif afin d’intégrer la STI dans la vie quotidienne des Nigérians. Selon Adeleke Mamora, si ces secteurs sont exploités dans le pays, le Nigeria pourra se classer parmi les 20 premières économies mondiales d'ici 2030.
Ainsi, la chaîne de télévision a été créée dans le cadre de la mise en œuvre de l'ordre exécutif présidentiel n° 5 pour le Développement économique national (NED), en particulier dans le domaine de la promotion des biens et services fabriqués au Nigeria (MNGS). Elle se concentrera à cet effet sur les contributions du Nigeria aux STI en publiant les derniers résultats et produits de toutes les institutions de recherche et les derniers développements en matière de STI au Nigeria et dans le monde.
A en croire le directeur général de l'Agence nationale de recherche spatiale (NASRDA), le Dr Halilu Shabba, la NSTI tv est une étape importante pour l'agence car 25 % du contenu local a été utilisé pour la création de la chaîne.
Samira Njoya
Lire aussi :
Nigeria : Muhammadu Buhari a inauguré le conseil pour l'innovation numérique et l’entrepreneuriat
Le Kenya veut devenir une référence en matière de transformation numérique en Afrique d’ici 2027. Pour financer l’ensemble des projets prévus à cet effet, le gouvernement a sollicité l’appui de la Banque mondiale et des investisseurs privés.
La Banque mondiale va octroyer un financement de 390 millions de dollars pour la réalisation des infrastructures numériques du Kenya. L’institution financière l’a annoncé dans un communiqué publié le mercredi 5 avril.
Selon l’institution de Bretton Woods, le financement sera utilisé pour la première phase du projet d’accélération de l’économie numérique et servira à étendre l'accès à l'Internet à haut débit dans le pays, à améliorer la qualité et la fourniture de l'éducation et de certains services gouvernementaux, et à développer des compétences pour l'économie numérique régionale.
« L'élargissement de l'accès aux technologies et aux services numériques est une voie transversale pour accélérer la croissance économique et la création d'emplois, améliorer la prestation de services et renforcer la résilience », a déclaré Keith Hansen, directeur de la Banque mondiale pour le Kenya, le Rwanda, la Somalie et l’Ouganda.
Il y a quelques semaines, le ministre de l'Information, de la Communication et du Numérique, Eliud Owalo, avait annoncé que le gouvernement du pays était en pourparlers avec la Banque mondiale dans le but d’obtenir un financement de 600 millions de dollars pour le projet « d’autoroute numérique ».
Ainsi, la phase 1 qui a été financée s'étendra de 2023 à 2028. La phase 2 quant à elle se déroulera de 2026 à 2030 et se concentrera sur la construction d'un environnement sécurisé et axé sur les données pour améliorer la prestation de services numériques et l'innovation pour l'économie numérique régionale.
A en croire Keith Hansen, le projet d’accélération de l’économie numérique au Kenya vise à rendre la croissance du pays plus équitable en réduisant les disparités en matière de compétences numériques et de connectivité, et en élargissant le marché numérique.
Samira Njoya
Lire aussi :
Le Kenya sollicite un financement de la Banque mondiale pour réaliser plusieurs projets numériques
Le Sénégal, à travers sa stratégie numérique, ambitionne de devenir un leader innovant en Afrique en 2025. Cependant, plusieurs projets sont encore à la traîne à deux ans de l’échéance. Il devient donc important de multiplier les partenariats pour accélérer leurs réalisations.
Le ministre sénégalais en charge de la Communication, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Moussa Bocar Thiam (photo, à gauche), a annoncé le samedi 8 avril, la signature d’un protocole d’entente avec l'émirati Presight ai LTD.
Sur Twitter, Moussa Bocar Thiam a fait savoir que le nouveau partenariat vise à accompagner le Sénégal dans l’implémentation de différents projets, à savoir la réalisation de l'identité numérique, de l'adressage numérique et de la digitalisation des taxes.
Signature du Mémorandum Of Understanding (MOU ) à Dubai, avec la société du Fonds Émirates PRESIGHT Artificial intellengency pour la réalisation de l'identité numérique, de l'adressage numérique et de la digitalisation des taxes.#SEMMACKYSALL#PSE#MCTEN #SN2025 pic.twitter.com/bLMf24K5mQ
— Me Moussa Bocar Thiam 🇸🇳 (@MaitreMBT) April 8, 2023
Le protocole d’entente nouvellement signé permettra d’appuyer financièrement le Sénégal dans ces différents projets déjà lancés dans le pays. Le projet d’adressage numérique initié en février 2021 au Sénégal vise à cartographier l’ensemble du territoire national et attribuer une adresse numérique à chaque emplacement géographique.
Le projet d’identité numérique lancé le 24 juin dernier vise quant à lui à fournir une identité numérique opérationnelle, fiable, sécurisée et accessible aux usagers sénégalais d’ici 2024. En ce qui concerne la digitalisation des taxes, le projet, lancé depuis plusieurs années, permet aux usagers de déclarer et de payer les taxes en ligne.
Il faut noter que Moussa Bocar Thiam a également signé à Dubaï, le lundi 10 avril, un protocole d’entente avec la société PANAMAX pour le financement du développement d'une solution de poste-digitale et pour la participation à la semaine du numérique « SENEGALCONNECT » organisée par le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l'Economie numérique du 16 au 20 mai à Dakar au Sénégal.
Samira Njoya
Lire aussi :
L'émirati Presiht ai LTD financera le projet de transformation numérique du Congo
A l’instar de plusieurs pays africains, le Cameroun a officiellement adopté l'émission du visa en ligne. Après plusieurs mois d'attente, les autorités du pays ont annoncé la date de l’effectivité de l’e-visa.
A partir du 30 avril, les demandes de visas à destination du Cameroun se feront exclusivement en ligne, a annoncé le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, à travers un communiqué publié le jeudi 6 avril.
#e_visaCAM 🇨🇲
— Diplomatie Cameroun /Cameroon Diplomacy (@diplocam_minrex) April 6, 2023
S.E MBELLA MBELLA porte à la connaissance de l'opinion publique nationale et internationale que, pour compter du 30 avril 2023, toutes les demandes de visas à destination du Cameroun se feront exclusivement en ligne.https://t.co/eX2TyZ9Swh#Diplocam #Cameroun pic.twitter.com/4YrcPijjPv
Selon le communiqué, l’obtention du visa électronique requiert au préalable l'introduction d'une demande de visa à partir de la plateforme www.evisacam.cm, et ce, peu importe la zone géographique, du demandeur, selon les modalités administratives établies. La demande en ligne est suivie du paiement des frais du visa qui se fera en ligne via divers modes (Mastercard, Visa, Paypal, Mobile Money, Orange Money, Moov, Wave, Safaricom, Airtel, Vodacom, Africell).
Une autorisation de visa en ligne sera ensuite délivrée au demandeur qui pourra se rendre soit dans une mission diplomatique, soit à un poste frontière, pour obtenir véritablement le visa. Cette phase finale sera achevée par un enrôlement du demandeur consistant au prélèvement de ses empreintes digitales, de la photographie du visage et autres. Selon le communiqué, le visa est délivré dans un délai de trois jours à compter de la date de la demande en ligne.
Rappelons que c’est en juin dernier que le gouvernement camerounais avait réceptionné les équipements informatiques dédiés à ce projet confié à l’entreprise Impact Palmarès R&D SAS basé à Abidjan en Côte d’ivoire. Le projet de loi actualisant le cadre juridique avait quant à lui été déposé à l’Assemblée nationale le 2 juillet. Le décret qui actualise les conditions d’entrée, de séjour et de sortie des étrangers qui séjournent au Cameroun avait été signé le mois dernier par le président de la République, Paul Biya.
Cette réforme prescrite par le président de la République constitue la première étape vers la transformation numérique de l’appareil diplomatique du Cameroun. A en croire le ministre des Relations extérieures, « le système e-visa au Cameroun répond au souci de rendre la destination Cameroun plus attentive, de répondre aux doléances de la diaspora camerounaise d’arrimer notre système consulaire aux standards internationaux en la matière ».
Samira Njoya
Lire aussi :
Comme la plupart des pays africains, le Sénégal a entrepris depuis quelques années son projet d’accélération numérique. Pour mener à bien ce projet, le pays peut compter sur des partenaires de choix à l’instar de la Banque mondiale.
La Banque mondiale a octroyé un financement de 91 milliards FCFA (150 millions $) à l’Etat du Sénégal pour la mise en œuvre du Projet d'accélération de l'économie numérique (PAEN). Un accord de financement a été signé à cet effet le jeudi 6 avril entre Mamadou Moustapha Bâ (photo, à droite), le ministre sénégalais des Finances et du Budget, et Keiko Miwa (photo, à gauche), la directrice du Bureau régional de la Banque mondiale pour le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal.
« Il est essentiel de tirer parti des technologies numériques au profit de la population, dans des secteurs critiques tels que la santé où les solutions numériques, notamment les dossiers médicaux électroniques, la télémédecine et la gestion des campagnes de vaccination peuvent avoir un impact tangible », a déclaré Keiko Miwa à l’issue de la signature.
Selon le ministre des Finances et du Budget, le financement permettra d’améliorer l'environnement juridique, réglementaire et institutionnel favorable à l'économie numérique. Il soutiendra la transformation numérique du secteur public en renforçant les bases techniques et les services de l’administration en ligne. Il pemettra également de favoriser l’adoption du numérique par une amélioration de l’alphabétisation et des compétences numériques, en particulier chez les femmes et les jeunes et l’accroissement de l’accès aux informations de santé pour améliorer la prestation des services de santé.
Il faut signaler que le PAEN constitue le premier axe du Plan Sénégal Emergent (PSE) adopté en 2014 par le gouvernement avec pour objectif de conduire le Sénégal sur la voie de l’émergence à l’horizon 2035.
Samira Njoya
Lire aussi :
Le Nigeria occupe une place centrale dans l'écosystème entrepreneurial africain. Pour consolider cette place, le pays met des moyens en jeu pour stimuler davantage l'innovation, créer des emplois et promouvoir la croissance économique.
Le président sortant de la République fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari (photo, à gauche) a inauguré le mercredi 5 avril le Conseil national du Nigeria pour l'innovation numérique et l’entrepreneuriat (NCDIE).
President @MBuhari presides over inauguration of the National Council for Digital Innovation and Entrepreneurship based on the Nigeria Startup ACT 2022 (NSA 2022) and Presides over Federal Executive Meeting (FEC) meeting at The State House, Abuja pic.twitter.com/fN2rRYn3KJ
— Fed Min of Info & Cu (@FMICNigeria) April 5, 2023
Le NCDIE, présidé par le président de la République fédérale, compte 13 autres membres et sa mission est de promouvoir le développement de l'économie numérique du pays et de créer un environnement favorable à l'épanouissement des entrepreneurs.
Le Conseil devra également veiller à la mise en œuvre de la « Nigeria Startup Act 2022 », une loi promulguée en décembre dernier avec pour but de stimuler la croissance des start-up innovantes et des petites et moyennes entreprises (PME) dans le pays.
« La loi, qui a été élaborée dans le cadre d'une approche collaborative entre le bureau du président et le ministère des communications et de l'économie numérique, avec le soutien de l'écosystème technique, fournit des incitations et un soutien aux start-up, tels que des allègements fiscaux, l'accès au financement, la facilité de faire des affaires, la protection de la propriété intellectuelle et la participation aux marchés publics », a déclaré Muhammadu Buhari.
L'écosystème des start-up du Nigeria est toujours confronté à des défis importants tels que l'accès au financement et le coût élevé de création des produits originaux. Malgré ces obstacles, le Nigeria a été à l'avant-garde de la croissance des start-up en Afrique ces dernières années avec plus de 4 milliards de dollars levés entre 2019 et 2022, rapporte le président.
Ainsi, la mise en œuvre de la « Nigeria Startup Act » constituera une étape importante pour relever ces défis et promouvoir la croissance et l'écosystème inclusif des start-up dans le pays. A en croire le président Muhammadu Buhari, cela conduira à la consolidation et au développement des gains enregistrés dans l'économie numérique.
Samira Njoya
Lire aussi :
Nigeria : Muhammadu Buhari a ratifié la loi sur les start-up qui entre immédiatement en application
Pour sa sixième académie sur le continent, Smart Africa Alliance a choisi la Sierra Leone. En partenariat avec le gouvernement local, le groupe de réflexion va contribuer à accroître les compétences numériques dans le pays.
La Sierra Leone vient de faire un pas de plus vers l'amélioration de l'espace numérique. Le gouvernement par l’intermédiaire du ministère de l'Information et de la Communication a signé le mardi 4 mars à Freetown, un protocole d’accord avec la Smart Africa Digital Academy (SADA) visant à mettre sur pied une académie numérique dans le pays et l’accompagner dans la transformation du ministère des affaires étrangères.
Comme toutes les académies numériques lancées par la Smart Africa, la SADA de la Sierra Leone proposera des formations avancées en TIC, en Intelligence artificielle et cybersécurité aux formateurs et cadres sierra-léonais. Cette approche aidera le pays à constituer des compétences numériques pour l'accompagner dans son ambition de relever l'écosystème numérique nationale dans un environnement numérique en évolution rapide.
« Le président Julius Maada Bio a déclaré dans de nombreux cas que la Sierra Leone ne pouvait pas se permettre de passer à côté de la quatrième révolution industrielle. La Banque mondiale a soutenu le gouvernement avec un projet de transformation numérique de 50 millions de dollars pour améliorer la formation numérique et améliorer la connectivité à large bande » a déclaré Mohamed Rahman Swaray (photo, à droite), le ministre de l'Information et de la Communication.
La Sierra Leone est le sixième pays du continent à bénéficier d’une académie de ce genre, après le Rwanda, le Ghana et la République du Congo, le Bénin, la Côte d’ivoire. Le groupe panafricain prévoit d’en installer au Burkina Faso, en Tunisie, au Kenya, à Djibouti.
Ce déploiement continental s'inscrit dans le contexte d'un déficit de compétences numériques dans un monde numérique en constante évolution. Un déficit souligné par le rapport publié en novembre dernier par le cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG) qui pense que L’Afrique a besoin de former 650 millions de personnes aux compétences numériques d’ici 2030 pour que le continent puisse tirer pleinement profit de l’énorme potentiel de l’économie digitale.
Samira Njoya
Lire aussi :
La course à la transformation numérique bat son plein sur le continent. Les gouvernants optent de plus en plus pour des partenariats publics-privés pour accélérer la transformation numérique de leur pays.
Liquid Intelligent Technologies, une entreprise de Cassava Technologies opérant dans le domaine de la connectivité, de l'innovation et des technologies intelligentes, a annoncé le mercredi 5 avril la signature d’un protocole d'accord avec les autorités zambiennes. L’objectif est d’accélérer la transformation numérique du pays et de fournir une connectivité fiable et abordable à la population.
« Pouvoir contribuer de manière significative à la croissance socio-économique de la Zambie et au développement de ses infrastructures en partageant nos connaissances et nos compétences, et en fournissant les infrastructures et les services nécessaires aux Zambiens dans cette phase de croissance est important pour nous », a déclaré Mark Townsend, directeur général de la filiale zambienne de Liquid Intelligent Technologies.
https://www.linkedin.com/posts/liquid-intelligent-technologies_liquid-intelligent-technologies-signs-memorandum-activity-7049301556868841472-3tSn?utm_source=share&utm_medium=member_desktop
Selon le Zambia Inclusive Digital Economy Status Report 2022, le pays a obtenu un score d'économie numérique de 45 % et 47 % de la population ne sont pas inclus numériquement. Pourtant, la Zambie est en pleine mutation grâce à la numérisation en cours et elle veut se positionner comme une plaque tournante solide de l'activité numérique dans la région. Pour cela, les autorités signent des partenariats stratégiques et investissent dans le secteur.
D’ailleurs, l’accord avec Liquid Intelligent prévoit également une extension de son réseau de fibre pour connecter encore plus de villes, fournir l’infrastructure nécessaire pour connecter les écoles et les cliniques le long du réseau et lancer un nouveau centre de données capable de répondre aux besoins croissants d'hébergement de données des entreprises locales et des hyperscalers établissant leur présence dans le pays. Liquid Intelligent soutiendra également le gouvernement du président Hichilema dans le processus de développement des solutions cloud public et privé et de cybersécurité pour la numérisation des services gouvernementaux.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
La Zambie a engagé les préparatifs pour le lancement de son satellite d'observation
La néobanque Chipper Cash veut s'installer en Zambie via l'acquisition de la fintech Zoona
Le numérique prend une place de plus en plus importante sur la scène internationale. Il devient donc important pour les organisations internationales de s’unir pour offrir aux pays membres un accompagnement dans leur transformation numérique.
La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo (photo, à gauche), et la secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Doreen Bogdan-Martin (photo, à droite), ont signé, le lundi 3 avril à Paris en France, une Déclaration conjointe de coopération en vue de renforcer le partenariat entre ces deux organisations.
Selon le communiqué de presse publié par l’OIF, « les actions envisagées à travers cette déclaration visent à contribuer à une connectivité pour tous et une transformation numérique durable. Les axes de collaboration pris en compte portent sur le plaidoyer en faveur du désenclavement numérique et du respect du multilinguisme dans le cadre des concertations et travaux sur le plan international dans ce domaine ».
« Cet engagement commun entre @OIFrancophonie et @ITU vise à donner une nouvelle impulsion à notre coopération en faveur du développement économique et social des Etats membres de la #Francophonie, notamment des pays en développement et des pays les moins avancés »@LMushikiwabo pic.twitter.com/ytYZEHdpZ7
— La Francophonie (@OIFrancophonie) April 3, 2023
Ils portent également sur l’accélération de la transformation numérique dans l’espace francophone, la valorisation de l’expertise francophone, ainsi que l’appropriation des enjeux du numérique, notamment par les jeunes et les femmes.
Depuis quelques mois, l'OIF multiplie des partenariats pour le développement du numérique dans les pays francophones dont plusieurs en Afrique. En décembre, l’organisation a signé un accord-cadre de coopération avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), pour soutenir la transformation numérique dans les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Notons que cette collaboration s’inscrit dans le cadre des décisions du dernier Sommet de la Francophonie tenu à Djerba en Tunisie, les 19 et 20 novembre derniers, sur le thème « Connectivité dans la diversité : le numérique, vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone », ainsi que du Plan stratégique pour l’UIT 2024-2027 adopté lors de la Conférence des plénipotentiaires tenue à Bucarest en Roumanie en octobre 2022.
Samira Njoya
Lire aussi :
Puissance économique de l'Afrique de l'Est, le Kenya souffre de la pire sécheresse qu'il ait connue depuis des décennies. En lançant Taifa-1, le pays pourra prévoir les catastrophes provoquées par la sécheresse et accélérer l’intervention des programmes d’urgence.
L'Agence spatiale du Kenya (KSA) s'apprête à lancer la semaine prochaine son premier satellite opérationnel d'observation de la Terre, appelé Taifa-1, a annoncé le gouvernement le lundi 3 avril.
Selon une déclaration conjointe du ministère de la Défense et de l'Agence spatiale du Kenya, « Taifa-1 », ou Nation-1 en swahili, devrait être lancé le 10 avril à bord de la fusée Falcon 9 de SpaceX depuis la base spatiale de Vandenberg en Californie.
S’exprimant sur cette nouvelle étape, Hillary Kipkosgey (photo), le directeur général de la KSA, a déclaré que : « le lancement de Taifa-1 est un moment de fierté nationale, car il jouera un rôle essentiel dans l'aide à la décision dans un certain nombre d'activités socio-économiques, notamment la surveillance de l'environnement, la gestion des ressources naturelles et l'agriculture ».
Taifa-1 a été développé conjointement par l'université de Nairobi et l'université Sapienza de Rome, avec un soutien au lancement offert par l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale et le Bureau des affaires spatiales des Nations unies (UNOOSA).
Selon Hillary Kipkosgey, l’engin aura pour mission entre autres de faciliter le renforcement des capacités dans l'espace, l’ingénierie des systèmes, les opérations spatiales, le traitement et l'analyse des données, les services et les opérations des stations au sol.
En lançant Taifa-1, le Kenya entre dans un cercle très fermé de pays africains disposant d’un satellite au moins. Après le pionnier égyptien, une dizaine de pays africains sont également propriétaires de plus de 40 satellites au total, selon la plateforme Space In Africa.
Samira Njoya
Lire aussi :
Le 10 juin, le Vatican enverra dans l'espace un nano-satellite qui diffusera un message du pape
Avec l’essor mondial de géant comme Amazon, Facebook ou encore Netflix, les importations de services numériques ont considérablement augmenté en Afrique ces dernières années. Un accord fiscal mondial à cet effet devrait être mis en œuvre en janvier avec l’accord de certains pays.
Le gouvernement kényan veut adopter le cadre mondial de taxation des multinationales défendu par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le président de la République William Ruto (photo, au centre) l’a annoncé le jeudi 30 mars aux investisseurs lors du Sommet régional des entreprises de la Chambre de commerce américaine.
« Suite à des discussions avec les acteurs de ce secteur, nous nous sommes engagés à revoir ce régime fiscal et à l'aligner sur la solution à deux piliers actuellement développée par le cadre inclusif de l'OCDE. Ce cadre guidera l'imposition des transactions de commerce numérique », a déclaré le président de la République.
C’est en 2021 que l’OCDE a finalisé la réforme du système fiscal international visant à résoudre les problèmes d'érosion de la base d'imposition et de transfert de bénéfices par les multinationales. Le cadre repose sur deux piliers dont le premier consiste à aligner plus étroitement les droits d'imposition sur l'engagement du marché local. A ce jour, 138 juridictions membres l’ont acceptée.
Sous l'ancienne administration du président Uhuru Kenyatta, le Kenya avait suspendu son soutien au taux d'imposition minimum mondial, ce qui aurait vu le gouvernement suspendre la collecte de la taxe sur les services numériques auprès de géants de la technologie tels que Google, Facebook et Amazon.
Le pays avait alors exprimé son malaise quant aux clauses de l'accord qui auraient vu la fin de la taxe sur les services numériques qui est actuellement facturée au taux de 1,5% des ventes réalisées par des étrangers dans le pays. Après plusieurs négociations, le Kenya a finalement décidé de s’aligner et signer le pacte avant sa mise en œuvre au 1er janvier 2024.
Selon les estimations de l'OCDE, en cas d'adhésion, l'administration fiscale kényane pourrait percevoir entre 3,3 milliards de shillings (25 millions de dollars) et 5,3 milliards de shillings de taxes, plus de 10 fois les 400 à 500 millions de shillings que le fisc perçoit actuellement chaque année au titre de la taxe sur les services numériques.
Rappelons qu'en dehors du Kenya, trois autres pays à savoir le Nigeria, le Pakistan et le Sri Lanka n’ont pas encore adhéré à la Déclaration.
Samira Njoya
Lire aussi :