En Afrique, la situation d'Internet est marquée par un important retard de développement, et un accès à un réseau lent. En s’associant à d’autres entreprises basées sur le continent, Microsoft entend contribuer à sa manière pour réduire la fracture numérique sur le continent.

Le géant américain de l’informatique Microsoft Corporation et Liquid Intelligent Technologies, une entreprise panafricaine spécialisée dans la fourniture de services Internet, ont annoncé le jeudi 2 mars une nouvelle collaboration visant à fournir un accès à Internet à 20 millions de personnes mal desservies en Afrique d'ici la fin 2025.

Ce partenariat ciblera initialement des régions telles que la République démocratique du Congo, la Tanzanie et la Zambie et permettra une prolifération accrue de la connectivité à haut débit dans les régions les plus éloignées du Nigeria, du Kenya et de l'Afrique du Sud.

S’exprimant sur cette collaboration, Vickie Robinson, directrice générale de l'initiative Airband de Microsoft, a déclaré que cette nouvelle collaboration avec Liquid Intelligent Technologies « s'appuie sur notre collaboration existante pour catalyser la croissance économique et le développement en Afrique, ce qui nous permet d'accélérer nos efforts pour étendre l'Internet à haut débit à un quart de milliard de personnes d'ici la fin de 2025, dont 100 millions en Afrique ».

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme « Airband » de Microsoft. Lancée en 2017, l’initiative vise à faire progresser l’accès à l’Internet abordable et aux compétences numériques essentielles dans le monde entier grâce à des partenariats avec les acteurs du secteur. La société avait déjà signé en décembre dernier un accord avec l’opérateur de services télécoms via satellites Viasat pour connecter 5 millions de personnes en Afrique, notamment en RDC, au Nigeria, en Egypte, au Sénégal et en Angola.

La collaboration entre Microsoft et Liquid Intelligent devrait de ce fait contribuer à réduire la fracture numérique en Afrique et à assurer l'avenir des Africains sur le continent, ouvrant ainsi la voie à une véritable économie numériquement inclusive.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 06 mars 2023 15:54 Written by

Depuis quelques années, le secteur des fintech est en forte croissance en Egypte. Pour le développer davantage, les entreprises se mettent ensemble et créent des solutions innovantes bénéfiques pour le marché des paiements électroniques.

XPay, une fintech engagée dans la numérisation des services financiers réglementée et agréée par la Banque centrale d'Egypte, et Fawry, le principal fournisseur de solutions de paiements électroniques et de financement numérique en Egypte, ont signé le dimanche 5 mars un partenariat intégré visant à faciliter les paiements en fournissant divers services financiers.

« Nous sommes ravis de coopérer avec XPay et nous espérons les aider à répondre aux besoins des clients grâce à la technologie innovante que nous leur fournirons, en particulier le service "code de référence FawryPay" », a déclaré Bassem Lotfy, le responsable de l'acceptation chez Fawry.

En effet, le partenariat permettra de mettre en place le code de référence FawryPay et des services d'encaissement pour les clients et commerçants de XPay, sur le marché égyptien, leur permettant d’utiliser les derniers types de méthodes de paiement électronique afin d'améliorer leur qualité de vie et de faciliter le processus de gestion de leurs transactions financières.

En Egypte, le secteur des services financiers associés aux technologies accueille régulièrement de nouveaux arrivants tels que Xpay, une start-up lancée en 2018 dans le but de renforcer l'autonomisation financière des partenaires particuliers et entreprises en les aidant à planifier et à gérer leurs finances grâce à une variété de solutions numériques.

Ainsi, en s’associant à Xpay, la licorne Fawry qui cumule déjà 14 ans sur le marché, ambitionne de poursuivre sa stratégie visant à consolider les principes d'inclusion financière et à diffuser la culture du paiement électronique dans les transactions financières.

De ce fait, la coopération entre les deux parties contribuera à la construction d'une société sans numéraire dotée de diverses solutions et options technologiques. Elle s’inscrit dans la vision de l’exécutif egyptien qui œuvre pour la transformation numérique de l’Egypte à l’horizon 2030.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 06 mars 2023 13:37 Written by

La République démocratique du Congo est l’un des pays du continent africain qui détient encore le plus grand écart de connectivité entre les zones rurales et urbaines. La demande en connectivité dans le pays s'est développée après la Covid-19 et pousse les entreprises locales et même internationales à y investir.

Dans les prochains mois, plus de 2,5 millions de personnes vivant dans les régions orientales de la République démocratique du Congo (RDC) bénéficieront d’une connectivité numérique plus rapide, plus économique et plus fiable.  Un accord de financement à cet effet a été signé, le samedi 4 mars, entre la Banque européenne d’investissement (BEI) et Bandwidth and Cloud Services Group (BCS).

L’accord prévoit l’octroi de 10 millions d’USD à BCS pour la pose de 1 200 km de fibre optique sur les 20 000 km que BCS prévoit d’installer en Afrique australe, centrale et orientale ces trois prochaines années.

« Les technologies numériques constituent un moteur d’équité, d’inclusion et de croissance si puissant que l’UE en a fait un pilier de notre stratégie Global Gateway. L’expansion de l’infrastructure à fibre optique permettra aux populations, écoles et hôpitaux locaux de bénéficier du haut débit mobile, et ouvrira ainsi de nouvelles possibilités pour l’éducation, les entreprises, l’emploi, et les soins de santé », a déclaré Thomas Östros, vice-président de la Banque européenne d’investissement.

C’est en novembre dernier, lors de l’AfricaCom 2022 à Cape Town en Afrique du Sud, que le financement avait officiellement été annoncé. Il s’agit du premier investissement en quasi-fonds propres de la BEI et la deuxième coopération avec BCS. En 2018, BCS Group avait obtenu un financement à long terme de 18 millions d’USD auprès de la BEI.

Ainsi, l’investissement permettra de raccorder des zones actuellement mal desservies par les télécommunications haut débit. Il favorisera la création d’emplois et le raccordement de 319 écoles et 70 hôpitaux et centres de santé. A en croire Yonas Maru (photo, à gauche), fondateur et directeur général de BCS Group, l’investissement permettra « d’enregistrer des progrès significatifs dans la mise en œuvre du protocole d’accord entre la RDC et BCS qui prévoit de raccorder plus de 1 900 écoles, 1 640 hôpitaux publics et institutions étatiques au réseau dorsal de BCS et à l’infrastructure urbaine à fibre optique »

Samira Njoya

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Posted On lundi, 06 mars 2023 11:11 Written by

Le Gabon a mis en place un plan d’accélération de la transformation 2021-2023. Pour cela, l'exécutif a entrepris la mise en œuvre d'un ensemble de projets numériques parmi lesquels la construction d’un centre de données national.

Le ministre de l’Economie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, a reçu le jeudi 2 mars une délégation d’hommes d'affaires Indiens du groupe Shapoorji Pallonji qui ont manifesté leur intérêt à travailler avec le gouvernement gabonais dans le secteur du numérique.

Sur les réseaux sociaux, le ministère de l’Economie numérique a indiqué que les hommes d’affaires du groupe ont « proposé leur expertise dans la conception, la construction et la maintenance des infrastructures numériques dont celles des datacenters ».

Ce groupe a également partagé son expérience sur des projets déjà réalisés en Egypte, au Ghana et en République démocratique du Congo. Ils ont aussi échangé avec le ministre sur la question de l'extension du Backbone national dans les trois autres provinces du Gabon, dont un linéaire de 623 km entre Lambaréné, Mayumba et Doussala à la frontière avec le Congo-Brazzaville.

Rappelons que la construction d'un datacenter national est l’un des projets phares du gouvernement gabonais pour la gestion et le stockage de ses données. Ce qui avait d’ailleurs fait l’objet d’un échange entre le ministre en charge de la Promotion des investissements, Hugues Mbadinga Madiya, et le ministre de l’Economie numérique. La rencontre avec les investisseurs indiens est donc la suite des échanges entre les deux membres du gouvernement, rappelle Le Nouveau Gabon.

Ainsi, le ministre de l’Economie numérique a instruit ses services de poursuivre les discussions avec le groupe indien, aussi bien au niveau de l’administration centrale que des entreprises sous tutelles, notamment la Société de patrimoine des infrastructures numériques (SPIN) et l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), afin de mieux analyser l'offre du groupe.

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Posted On vendredi, 03 mars 2023 15:33 Written by

Annoncé depuis juillet 2022, le lancement de la procédure dématérialisée d'obtention du titre de voyage a connu du retard. Sa mise en œuvre semble se préciser.

A l’instar de plusieurs pays africains, le Cameroun a officiellement adopté l'émission du visa en ligne. Le président de la République du Cameroun, Paul Biya (photo), a signé à cet effet le jeudi 2 mars le décret qui actualise les conditions d’entrée, de séjour et de sortie des étrangers qui séjournent au Cameroun.

Selon ledit décret, l’obtention du visa électronique requiert au préalable l'introduction d'une demande de visa effectuée sur le site web dédié qui sera lancé bientôt à cet effet. La demande se fait peu importe la zone géographique, du demandeur, selon les modalités administratives et financières établies.

Une autorisation de visa en ligne sera ensuite délivrée au demandeur qui pourra ensuite se rendre soit dans une mission diplomatique, soit à un poste frontière, pour obtenir véritablement le visa. Cette phase finale sera achevée par un enrôlement du demandeur consistant au prélèvement de ses empreintes digitales, de la photographie du visage et autres. Selon le décret, le visa est délivré dans un délai de trois jours à compter de la date de la demande en ligne.

Le projet e-visa rentre dans le cadre du plan stratégique Cameroun numérique. En juin 2022, le gouvernement avait réceptionné les équipements informatiques dédiés à ce projet confié à l’entreprise Impact Palmarès R&D SAS basé à Abidjan en Côte d’ivoire. Le projet de loi actualisant le cadre juridique avait quant à lui été déposé à l’Assemblée nationale le 2 juillet.

La mise en œuvre du visa électronique permettra la centralisation et la protection des données enregistrées sur la plateforme numérique ; le contrôle des flux des entrées et des sorties sur le territoire, le contrôle des recettes de l’Etat grâce au paiement qui se fera désormais par voie électronique.

L’e-visa permettra également « la réduction des distances à parcourir et les files d’attente dans les ambassades. Ces problèmes font partie des griefs dénoncés notamment par la diaspora et les étrangers désireux de séjourner au Cameroun », avait déclaré en juillet le ministre camerounais des Relations extérieures Lejeune Mbella Mbella.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 03 mars 2023 14:31 Written by

L’université nigériane forme chaque année des milliers de jeunes talents. Cependant, la plupart d’entre eux ne possèdent pas d’expérience et de connaissances précieuses pour se lancer dans l'entrepreneuriat technologique après l’université. 

The Nest Innovation Technology Park, une communauté basée à Lagos au Nigeria qui favorise l'innovation des start-up technologiques, s’est associée mercredi 1er mars au projet Campus Innovation Circles (CIC) pour lancer « The Nestlings Playbook », un programme conçu pour relever les défis auxquels sont confrontés les fondateurs dans les universités du Nigeria.

Ce programme pionnier, vise à offrir aux étudiants de premier cycle l'accès aux ressources et au soutien dont ils ont besoin pour explorer l'économie numérique, leur permettant ainsi d'acquérir une expérience et des connaissances précieuses sans prendre de risques importants.

« Nous pensons que les étudiants entrepreneurs ont le potentiel de créer des solutions révolutionnaires aux problèmes quotidiens. Avec le programme innovant The Nestlings Playbook, nous leur donnons les moyens de libérer tout leur potentiel et d'avoir un impact réel sur l'écosystème entrepreneurial africain », a déclaré Joba Oloba (photo, à droite), un cofondateur de The Nest Innovation Technology Park.

Au Nigeria, l’écosystème des étudiants est riche en talents. Il est donc nécessaire de fournir à ces jeunes les outils et les ressources nécessaires à une transition vers l'économie numérique en tant qu'entrepreneurs et non en tant que principalement des talents ouvriers. L’objectif est de contribuer à la transition de l'Afrique vers une économie numérique grâce à l'engagement des jeunes.

A en croire Toyin Bamidele, le chef de projet et coordinateur, The Nestlings Playbook est l'une des plus grandes collaborations visant à soutenir les fondateurs dans les communautés universitaires qui explorent l'entrepreneuriat numérique pour créer de la prospérité. Le programme phare sera lancé avec 15 communautés universitaires, et l'appel à candidatures débutera en mars 2023.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 02 mars 2023 15:55 Written by

Le développement de la téléphonie mobile sur le continent ne cesse d’impacter des secteurs essentiels telle que la santé. En s’associant, les deux parties ambitionnent d'améliorer la vie de millions de personnes en utilisant les capacités de données mobiles pour réduire la propagation des maladies.

L’Association internationale d'opérateurs de téléphonie mobile (GSMA) et le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) ont signé, mercredi 1er mars à Barcelone, un accord visant à exploiter la puissance du mobile pour lutter contre les maladies en Afrique.

« La réunion de l'expertise et des ressources permettra d'établir une nouvelle infrastructure puissante fournissant aux travailleurs de la santé africains l'accès aux informations dont ils ont besoin en temps opportun et l'intelligence nécessaire pour aider à prévenir la propagation des maladies à travers les frontières internationales », a déclaré Angela Wamola (photo, à gauche), responsable de l'Afrique subsaharienne pour la GSMA.

Ainsi, dans le cadre de ce partenariat, la GSMA travaillera en étroite collaboration avec Africa CDC sur HealthConnekt Africa, une nouvelle initiative audacieuse visant à connecter à Internet tous les établissements et le personnel de santé en Afrique d'ici 2030.

L'initiative débutera avec un petit groupe d'Etats membres et de communautés pionniers de l'Union africaine, qui verront leurs établissements de santé connectés à Internet et leurs agents de santé équipés d'appareils intelligents, ce qui leur permettra d'améliorer la qualité des soins fournis à leurs clients grâce à l'accès à des ressources en ligne essentielles.

Il faut noter qu'en Afrique, la croissance du mobile a été phénoménale au cours des deux dernières décennies. Selon la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, l'Afrique comptait 650 millions d'utilisateurs de téléphones cellulaires en 2013, soit plus qu'aux Etats-Unis ou en Europe, alors que pour le groupe suédois de télécommunications Ericsson, le taux de pénétration des smartphones en Afrique atteindra 70 % en 2024.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 02 mars 2023 11:51 Written by

L’expansion de l’accès au numérique en Afrique fait partie des 55 milliards de dollars de nouveaux investissements annoncés par le gouvernement Biden lors du sommet États-Unis-Afrique en décembre. Deux mois après la rencontre, les premières retombées sont déjà en cours.

Cisco, un entreprise informatique américaine spécialisée dans le matériel réseau et les serveurs, a annoncé le vendredi 24 février la signature d’un protocole d’accord avec la Fondation Thabo Mbeki pour la réalisation de plusieurs projets parmi lesquels la construction d’un centre technologique et éducatif à Johannesburg en Afrique du Sud.

« Donner la priorité aux compétences numériques des jeunes est la première étape pour réaliser le potentiel de l'Afrique du Sud en tant que puissance technologique tournée vers l'avenir. Nous devons intensifier nos efforts pour donner aux apprenants les ressources et le soutien dont ils ont besoin pour maîtriser le numérique et les inciter à explorer le potentiel de la technologie qu'ils utilisent », a déclaré Smangele Nkosi, directrice générale de Cisco Afrique du Sud.

Dans le cadre de ce protocole, Cisco sera responsable de la numérisation de l'expérience de l'utilisateur final du centre, de la pérennité et de l'automatisation de l'infrastructure, des opérations du cloud, du centre de données, et de la mise en œuvre d'une stratégie technologique holistique qui positionnera le centre comme un référentiel d'informations et de formation de premier plan au monde.

Signalons que c’est en décembre dernier lors du Sommet Etats-Unis — Afrique que Cisco Systems a annoncé une contribution en nature de 200 millions de dollars en Afrique pour des ressources telles que des programmes, des outils, des écoles et des instructeurs. L’entreprise américaine avait déclaré que cette contribution permettrait entre autres d’étendre la formation aux compétences numériques et à la cybersécurité à 3 millions d'Africains.

Ainsi, outre le centre technologique, Cisco construira une plateforme de compétences numériques qui complétera les programmes d'éducation de la Fondation Thabo Mbeki et offrira des certifications internationales en cybersécurité, une compétence très demandée et essentielle pour la transformation numérique de l'Afrique du Sud.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 01 mars 2023 13:46 Written by

Les femmes entrepreneurs continuent de se heurter à d'importants obstacles pour accéder au financement de leur entreprise. En lançant ce nouveau fonds, les responsables ambitionnent de soutenir les femmes dans leurs efforts pour contribuer à l'évolution de la technologie.

Women in Innovation Fund (WiNFUND), un accélérateur à but non lucratif conçu pour soutenir les entreprises dirigées par des femmes et axées sur les femmes, a annoncé le lundi 27 février le lancement public de la collection WiNFUND NFT Africa, un ensemble d'œuvres d'art numériques uniques conçues par l'artiste rwandaise Christella Bijou.

« WiNFUND est un modèle innovant qui aidera les entrepreneures à se développer en créant une communauté mondiale engagée qui fournira un soutien commercial et un financement par la vente de NFT uniques », a déclaré Patricia O'Hayer, cofondatrice de WiNFUND.

Cofondé par la société de biens de consommation Reckitt et le Health Innovation and Investment Exchange (HIEx), en partenariat avec la Fondation Kofi Annan et la Fondation Ecobank, le nouveau Fonds vise à s'attaquer à deux domaines importants d'inégalité, à savoir l’accès aux soins de santé essentiels, et l’accès aux financements par les femmes 

Ainsi, WiNFUND sera en partie financé par la vente des WiNFUND NFT. Les détenteurs de WiNFUND NFT auront accès à des événements, sur invitation seulement, sur les objectifs de développement durable et seront invités à rejoindre un programme de mentorat pour soutenir directement les femmes entrepreneurs qui réussissent.

Signalons que depuis l'ouverture des candidatures en septembre, WiNFUND en a reçu plus de 300 de femmes entrepreneurs dans sept pays africains. Les candidates présélectionnées recevront un soutien commercial pour les aider à se développer, tandis que les meilleures recevront un financement direct de WiNFUND.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 28 février 2023 15:53 Written by

Les technologies de l'information et de la communication sont en plein essor en Tanzanie. Pour cela, le gouvernement du pays a ouvert ses portes aux entrepreneurs étrangers afin de favoriser le développement rapide du secteur. 

Le vice-président tanzanien Philip Mpango invite les investisseurs du monde entier à prospecter et à investir dans le secteur des TIC et de la transformation numérique en Tanzanie. 

Jeudi 23 février, alors qu’il ouvrait le premier forum des affaires Tanzanie-Union européenne (UE) à Dar es Salaam, Philip Mpango en a profité pour vanter le secteur numérique de la Tanzanie, tout en rappelant aux investisseurs présents que la politique nationale du pays en matière de TIC préconise les investissements dans la construction d'infrastructures numériques telles que des centres de données et des instituts de technologie numérique.

« Les TIC et la transformation numérique font partie des principaux moteurs d'un développement rapide […] Cette démarche vise à améliorer les compétences et à tirer parti des innovations numériques de pointe telles que l'ingénierie robotique et l'intelligence artificielle », a-t-il déclaré avant d’ajouter que le gouvernement tanzanien se concentrait sur la construction d'une économie dynamique reposant sur quatre piliers, à savoir la réforme, la réconciliation, la résilience et la reconstruction.

Ainsi, pour ouvrir le chemin aux investisseurs nationaux et internationaux, le gouvernement a pris des mesures pour renforcer et moderniser le secteur notamment par la création du Centre d'investissement de Tanzanie et la mise en place de l'Autorité de promotion des investissements de Zanzibar. Ces centres ont pour ambition de servir efficacement de guichets uniques pour la promotion et la facilitation des investissements.

Le gouvernement en attendant les investissements étrangers continue de développer le secteur à travers ses propres actions. En octobre, le gouvernement a inauguré un ensemble d'infrastructures coûtant 3,4 millions $. Il s'agit entre autres de 11 centres TIC dans les 11 districts d’Unguja et de Pemba, les deux principales îles formant l’archipel de Zanzibar, ainsi que de 42 tours de communication sur l’archipel.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 28 février 2023 13:37 Written by
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