Le vaste chantier de liaison par fibre optique des différents pays d’Afrique centrale, vieux d’une dizaine d’années, avance. Après les investissements dans l’infrastructure télécoms à haut débit terrestre, une composante maritime se déploie.

Dans son récent rapport sur l’économie numérique, la Banque mondiale informe que le Cameroun, le Gabon, le Congo et la Guinée équatoriale construisent un câble sous-marin de 500 km.

La construction de ce câble sous-marin, apprend-on, facilitera les échanges de trafic entre ces pays et permettra à un pays comme le Gabon de revendre de la capacité internationale à ses voisins. Ce d’autant plus que le point de départ de cette infrastructure prend sa source en terre gabonaise. Ainsi, des interconnexions supplémentaires accroîtraient le nombre de clients potentiels pour l’accès international (c’est-à-dire les opérateurs nationaux de ces quatre pays).

En outre, le développement de l’IXP (infrastructure physique permettant aux différents fournisseurs d’accès Internet d’échanger du trafic), pour atteindre son potentiel optimal, contribuerait à améliorer la qualité des services pour les contenus et les services en ligne au niveau local et éventuellement au niveau régional. Cet élément étant déterminant pour la réussite des services d’e-gouvernement.

Relativement à ce projet, la Banque mondiale précise qu’en mai 2019, l’interconnexion physique avec le Congo est devenue opérationnelle, mais non encore commercialisée, en attendant l’approbation des régulateurs nationaux des deux pays. Les interconnexions physiques avec le Cameroun et la Guinée équatoriale, elles, sont attendues depuis septembre 2020. Mais ces deux pays doivent d’abord signer des protocoles d’accord pour définir les règles d’interconnexion.

S.A.

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Posted On vendredi, 27 janvier 2023 08:21 Written by

En Afrique, la transformation numérique prend de l’ampleur. Au cœur de cette mutation, les start-up jouent un rôle majeur dans l’amélioration de l’accès des populations à divers services, d’où l’importance accordée à leur financement.

Dans son rapport intitulé « Africa Tech Venture Capital » et publié le mardi 24 janvier, Partech Africa, le fonds de capital-risque dédié aux jeunes entreprises technologiques en Afrique, indique que l'écosystème technologique africain résilient s’est distingué avec une croissance de 8 % par rapport à 2021.

Selon le rapport, en 2022, le financement par la dette a doublé en volume pour atteindre 1,5 milliard $, contre un montant de 767 millions $ de dettes obtenues par la start-up africaines en 2021. « Le financement total investi dans les start-up technologiques du continent a atteint 6,5 milliards de dollars, soit une augmentation, répartis sur 764 opérations contre 724 tours de table en 2021 », lit-on dans le rapport.

Partech Africa indique également qu’en 2022, les activités de collecte de fonds sont restées stables à tous les stades. Avec 1,4 million de dollars, la taille des tickets Seed+ a été en moyenne plus élevée en 2022 (+12 % par rapport à l'année précédente), tandis que la série A est restée la même à 8,5 millions de dollars.

Sans surprise, le Nigeria, l'Afrique du Sud, l'Egypte et le Kenya restent les principales destinations d'investissement en Afrique, avec une part du volume total qui reste relativement stable à 72 %. Le Nigeria conserve la tête de ce groupe avec 1,2 milliard de dollars de capitaux levés, malgré une baisse de 36 % par rapport à 2021.

En dehors des quatre principaux pays en tête de liste, le Ghana (202 millions de dollars), l’Algérie (150 millions de dollars), la Tunisie (117 millions de dollars) et le Sénégal (105 millions de dollars) ont été les seuls autres pays à avoir franchi le seuil des 100 millions de dollars de financement en 2022.

Au total, 28 pays africains sur les 54 que compte l'Afrique ont attiré des fonds en 2022, dont 13 en Afrique francophone. Compte tenu du ralentissement du marché, les conclusions du rapport ont également révélé que la fintech reste néanmoins le secteur le plus financé en Afrique, bien qu’étant le plus touché par la baisse des gros tours de financement.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 26 janvier 2023 13:03 Written by

En Afrique, le secteur de l'agriculture est essentiel pour assurer la subsistance des personnes vivant dans les zones rurales et leur fournir des revenus. Cependant la plupart des petits agriculteurs n’ont pas accès aux nouvelles technologies, ce qui ralentit leurs activités à l’ère où le numérique prime.

Heifer International, une organisation non gouvernementale internationale qui lutte contre la pauvreté et la faim dans le monde, va collaborer avec Mastercard pour faciliter l'accès des agriculteurs d'Afrique aux moyens d'e-paiement. C’est ce qu’a annoncé Mastercard à travers un communiqué publié le mercredi 25 janvier.

Dans le cadre de ce partenariat, Heifer International et Mastercard vont connecter des millions de petits exploitants agricoles d'Afrique subsaharienne au Community Pass de Mastercard, une plateforme numérique qui offrira une visibilité aux agriculteurs et qui leur permettra d'être payés plus facilement et plus rapidement pour leurs produits, et leur créera une présence numérique.

« Nous restons déterminés à faire en sorte que les petits exploitants agricoles disposent des ressources et du soutien nécessaires pour prospérer en tirant parti de l'innovation et de partenariats clés. Nous sommes fermement convaincus que les petits exploitants agricoles jouent un rôle primordial pour assurer la résilience et l'autosuffisance alimentaire agricole du continent », a déclaré, Adesuwa Ifedi, première vice-présidente des programmes pour l'Afrique de Heifer International.

En effet, les petits exploitants agricoles occupent une place importante dans l’économie africaine. Selon la Banque africaine de développement (BAD), l’agriculture contribue pour environ 30 % au PIB du continent. Néanmoins, ces agriculteurs, vivant majoritairement dans les zones éloignées et souvent hors ligne, ne parviennent pas facilement à écouler leurs produits et faire des transactions commerciales numériques.

En s’associant, Heifer International et Mastercard ambitionnent de faire progresser la numérisation et l'inclusion financière de ces agriculteurs. Le Community Pass de Mastercard permettra de relever les défis d'infrastructure qui se posent lors de la numérisation des communautés rurales, tels que le manque de fiabilité de la connectivité, le faible taux de possession de smartphones et l'absence d'identification ou d'accréditation cohérente.

Samira Njoya 

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Posted On jeudi, 26 janvier 2023 09:56 Written by

Depuis la promulgation de la Nigeria Startup Act, le pays se dresse comme un exemple en matière de start-up en Afrique. Le Nigeria essaye de s'imprégner des expériences des autres pays avant la mise en œuvre de ladite loi.  

A l'invitation de l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA), une délégation du Bureau de l'innovation du Nigéria effectue, depuis le lundi 23 janvier, une visite de travail à Tunis. L’objectif est d’explorer l’écosystème tunisien des start-up et s’informer de la manière dont les acteurs privés et publics collaborent pour développer le secteur.

Selon les membres de la délégation, il est important de s'inspirer de l’expérience tunisienne qui pourrait être bénéfique pour le Nigeria lors de la mise en œuvre de la  Nigeria Startup Act, la loi sur les start-up promulguée le 19 octobre dernier par le président nigérian Muhammadu Buhari. « Nous sommes venus pour apprendre des expériences des acteurs de l'écosystème tunisien tout au long des phases de pré- et post-mise en œuvre de la Nigeria Startup Act », a déclaré Fuwa Naonobu, le consultant de la JICA qui accompagne l'équipe nigériane.

La délégation conduite par Oswald Guobadia Osaretin, assistant spécial principal du président du Nigeria sur transformation numérique, a eu des rencontres avec le ministère des Technologies et des Communications. En coordination avec le bureau de la JICA en Tunisie, la délégation a également rencontré plusieurs start-up et accélérateurs de start-up tels que Smart Capital, Africinvest, Flat6labs, Technopole El Ghazala, Instadeep.

Il faut noter que la rencontre s’inscrit dans le cadre du projet NINJA (Next Innovation with Japan) lançé par la JICA, qui a pour objectif d’assurer un soutien complet et adapté aux entrepreneurs à différents stades de développement de leur activité. L'objectif est d'encourager les entrepreneurs pour la création de start-up. Le projet touche 19 pays du continent Africain.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 25 janvier 2023 14:57 Written by

La formation des jeunes aux métiers du numérique est un gage de développement du secteur en Afrique. Au Mali comme dans plusieurs pays du continent, les centres de formations se multiplient pour accélérer la dynamisation du secteur.

Danew Talla Electronics, la coentreprise de droit malien formée par la société française Danew et l’entreprise malienne Talla Telecom, s’est associée au Complexe numérique de Bamako pour former plus de jeunes dans les métiers du numérique et accélérer la numérisation du pays. Les deux entreprises ont signé le lundi 23 janvier une convention de partenariat à cet effet.

Hamed Salif Camara, le directeur général du Complexe numérique de Bamako, a indiqué que cet investissement contribuera à la réalisation d’un des objectifs du complexe, à savoir l’assurance du développement du potentiel des TIC. « Nous appelons à vous associer à nous et à toutes les entreprises du numérique afin de prendre en charge le financement des start-up pour que nous puissions demain espérer un Mali plus intelligent et plus brillant pour chacun d’entre nous », a-t-il déclaré.

En marge de cette signature, les autorités maliennes ont procédé au lancement officiel du centre d’excellence (CEDEX), créé par Danew Talla Electronics. Le CEDEX, qui a débuté ses formations gratuites en novembre dernier, a déjà accueilli une sélection de 47 jeunes envoyés par le consortium d’ONG hollandaises du Programme de Gouvernance Locale Redevable Plus (PGLR+). De plus, entre janvier et mars 2023, plus de 150 jeunes seront formés aux métiers du numérique, selon le responsable du centre.

A travers toutes ces actions, les entreprises ambitionnent de participer à la stratégie pour le développement du numérique au Mali baptisé « Mali Numérique 2020 » qui vise à positionner le Mali comme un des Hubs technologiques en Afrique de l’Ouest.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 25 janvier 2023 10:30 Written by

Le partenariat permettra d'automatiser et de numériser l'intégralité du cycle de paiement, et ce, dans le but de réussir à économiser du temps, mais également de réduire les différents coûts et efforts liés à ce type d'opérations.

Lundi 23 janvier, X-ERA Egypt, l'un des principaux fournisseurs de solutions de technologie financière et de logistique au Moyen-Orient, et Paymob, le principal fournisseur de services financiers de la région MENA-P, ont annoncé la signature d’un accord de partenariat qui vise à numériser les paiements B2B pour des dizaines de milliers d'épiciers et de petits détaillants en Egypte.

Soulignant l’importance de cet accord, Mahmoud ELenani, PDG de X-ERA, a déclaré que « cette coopération s'aligne sur la stratégie de X-ERA visant à redévelopper le marché commercial informel égyptien, en fournissant un ensemble d'outils fintech diversifiés et de solutions de paiement aux petits épiciers, aux dépanneurs, aux petits et moyens commerçants dans différents gouvernorats à travers l'Egypte ».

En fait, les épiceries traditionnelles sont toujours en tête du secteur de l'alimentation au détail en Egypte. Il représente 96.6% du total des points de vente et environ 74% des ventes totales, selon des données partagées en janvier 2023 par BNP Paribas. Avec plus de 116 000 épiceries et échoppes, ce segment a compté pour 73 % des ventes en 2021, soit 23 milliards $ selon les dernières estimations du département américain de l’Agriculture (USDA).

Avec le nouvel accord, la technologie d'acceptation des paiements de Paymob sera désormais intégrée à l'application de commande de biens de consommation à rotation rapide (FMCG) de X-ERA, créant une solution commerciale numérique de bout en bout pour les commerçants qui n'avaient auparavant que la possibilité de payer leurs marchandises en espèces à la livraison.

Selon le communiqué commun des deux entreprises, ce partenariat numérisera le fonctionnement des épiciers et des petites entreprises et servira à alimenter leur croissance dans l'économie numérique. Grâce à la technologie de Paymob, les commerçants X-ERA pourront également payer leurs factures de services publics et de télécommunications pour numériser davantage leurs activités.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 24 janvier 2023 12:48 Written by

A l’instar de plusieurs pays africains, le Sénégal fait face à la lancinante question des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). La situation s’est  récemment aggravée avec l’importation massives des appareils électroniques depuis d'autres continents.

Le gouvernement sénégalais envisage, depuis plusieurs années, de mettre en place un centre de collecte et de démantèlement régional des déchets électriques et électroniques (CRGD3E). Le projet qui avait déjà été annoncé sera bientôt effectif d’après Cheikh Bakhoum le directeur général de la Société Sénégal Numérique SA (SENUM).

« SENUM a décidé de créer une entité à part entière qui sera exclusivement dédiée à cette question extrêmement importante pour notre Environnement, pour nos concitoyens, et qui démantèle [...]  les appareils électroniques et électriques », a déclaré Cheikh Bakhoum.

« Déjà au niveau de Sénégal Numérique, une direction de la gestion des déchets électroniques et électriques est exclusivement dédiée à cette question pour le tri en déchets verts pour les valoriser et en déchets rouges pour les acheminer dans des lieux sûrs pour être détruits », a t-il ajouté.

La question des e-déchets (ordinateurs, téléphones, téléviseurs, câbles, batteries, etc.) préoccupe fortement le gouvernement sénégalais. En 2019, le Sénégal a produit plus de 4 millions de tonnes de déchets assimilés selon l’Unité de coordination et de gestion des déchets solides (UCG). Un chiffre qui a certainement évolué en raison de la croissance démographique dans le pays. De 16,3 millions en 2019, la population sénégalaise est estimée à 17,3 millions d’habitants en 2022.

Le futur centre permettra ainsi de réduire considérablement l'impact des déchets électroniques sur l'environnement et la santé, il améliorera les revenus pour les collectionneurs du secteur informel et favorisera la création d'emplois écologiques pour la jeunesse entre autres.

Le Sénégal ambitionne de recycler 90 % de ses déchets électroniques et électriques d’ici à 2025. Le gouvernement veut atteindre cet objectif à travers un nouveau cadre réglementaire en préparation.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 24 janvier 2023 10:27 Written by

Le projet qui est à présent dans la phase de finalisation favorisera le développement de la position de Hub TIC du Sénégal, en Afrique de l'Ouest, et accélérera le développement de l'économie numérique et de l'économie innovante dans la région.

Le projet d’interconnexion par fibre optique sous-marine du Sénégal au Cap-Vert baptisé Senegal Horn of Africa Regional Express (SHARE) sera bientôt achevé. C’est l’une des déclarations faites à la presse, vendredi 20 janvier, par Cheikh Bakhoum (photo), le directeur général de la société Sénégal numérique SA (SENUM SA).

« Nous sommes à près de 95 % en matière de réalisations des opérations de déploiement du câble sous-marin SHARE entre le Sénégal et le Cap-vert, deux pays situés en Afrique de l’Ouest », a déclaré Cheikh Bakhoum ; avant d’ajouter que « ce câble permettra d’avoir une meilleure connexion à Internet jusqu’à 16 térabits à l’avenir pour le Sénégal et 100 gigabits seront disponibles, dès que le câble sera opérationnel pour l’administration et pour les opérateurs de manière générale qui auront besoin d’une grande capacité d’Internet ».

Déployé sur une longueur d’environ 720 kilomètres, le câble Share aura des points d’atterrissement à Dakar et à Praia, la capitale et la plus grande ville du Cap-Vert, sur l'île de Santiago. L’infrastructure de connectivité à haut débit réalisée par Huawei Marine Networks (HMN), sera le premier lien direct entre le continent africain et les îles du Cap-Vert, situées à environ 570 kilomètres au large des côtes africaines, dans l'océan Atlantique.

Financé par le gouvernement du Sénégal, le système de câble sous-marin SHARE servira à introduire une route de bande passante internationale modernisée vers l’Afrique de l’Ouest. Selon le directeur général de Sénégal numérique SA, SHARE pourrait être inauguré dans les prochains mois compte tenu de l'accélération des travaux.

Samira NJOYA

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Posted On lundi, 23 janvier 2023 13:37 Written by

Après l’obtention d’un premier financement en 2020, l’entreprise technologique de transport de colis Cathedis ambitionne de poursuivre son extension dans le pays grâce à de nouveaux capitaux.

La start-up marocaine Cathedis, spécialisée dans le transport et la e-logistique, a obtenu un financement en présérie A de 735 000 $ auprès d’une cohorte d’investisseurs constituée de Afrimobility, un fonds de capital risque d’AKWA Group, et CDG Invest.

« La confiance renouvelée de notre investisseur et partenaire historique CDG Invest, ainsi que l'entrée du prestigieux fonds Afrimobility, vont permettre à Cathedis de consolider ses performances, de développer sa plateforme d'innovation et d'accélérer sa croissance », a déclaré Imad El Mansour Zekri, fondateur et PDG de Cathedis.

Bien avant cette mobilisation de fonds, Cathedis avait obtenu un premier financement en 2020 pour un montant de 3 millions de Dirhams (296 000 dollars) via le programme 212 Founders de CDG Invest. Ce qui lui a permis de réaliser une croissance de plus de 300 % entre 2020 et 2022.

En quatre ans d’activité, la start-up a bâti une plateforme entièrement numérique qui gère toutes les livraisons. Elle est basée sur un système qui gère facilement chaque opération, depuis la production à la livraison jusqu’au paiement en passant par le traitement des plaintes, et ce, avec un suivi en temps réel, voire quasi instantané.

Cathedis a également conçu et déployé un centre de tri automatisé, qui a une capacité de 4 000 colis par heure, permettant de servir plus de 160 villes et régions au Maroc. Pour atteindre ces objectifs, la start-up s’est penchée sur l'association R&D Maroc qui promeut et dynamise l’innovation.

Selon son PDG, la start-up figure parmi les opérateurs de référence de la livraison et l’e-logistique au Maroc, avec des solutions technologiques et industrielles conçues et déployées à 100% en interne. L’entreprise ambitionne désormais d’atteindre un flux total annuel de 3 millions de colis d’ici 2024.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 23 janvier 2023 11:05 Written by

Depuis son arrivée en Tanzanie en 2016, la société n'avait jamais mis un terme à ses activités dans le pays. Pendant la pause qui a duré plusieurs mois, la société californienne a travaillé sur de nouvelles offres et services.

Uber, le géant américain spécialisé dans le covoiturage, a annoncé le mercredi 18 janvier la reprise de ses activités en Tanzanie, mettant ainsi fin à un différend qui l’opposait au gouvernement du pays.

C’est dans un communiqué que la société a dit être ravie de relancer ses activités dans le pays après près de 10 mois de suspension. « Nous sommes ravis de commencer l'année sur une note aussi positive en réintroduisant le marché tanzanien […] Notre priorité est de fournir une plateforme où les chauffeurs peuvent gagner des revenus substantiels tout en offrant des options pratiques et fiables aux usagers en Tanzanie », lit-on dans le communiqué.

En Effet, c’est en avril 2022 que la société américaine avait été contrainte de suspendre ses services en Tanzanie en raison des modifications apportées à la réglementation gouvernementale plafonnant la commission maximale des chauffeurs à 15 %, contre 33 % auparavant. Après des mois de négociations, l'autorité tanzanienne de régulation des transports a autorisé le mois dernier les sociétés de transport par covoiturage à facturer jusqu'à 25 % de commission et 3,5 % de frais de réservation.

En relançant ses activités en Tanzanie, Uber a également introduit une nouvelle technologie de contrôle de sécurité qui donnera, selon l'entreprise, plus d'assurance aux passagers et aux conducteurs pendant leurs trajets. « Sur la base de recherches, la plupart des cyclistes semblent ignorer les dispositifs de sécurité à leur disposition. En conséquence, Uber lance Safety Check-up en Tanzanie, qui encouragera les passagers à compléter leur profil de sécurité en activant et en utilisant les fonctionnalités disponibles telles que les contacts de confiance, la vérification du code PIN et le RideCheck », a ajouté la société.

La nouvelle fonctionnalité de sécurité permet également de signaler directement les cas d'arrêt soudain du véhicule suite à un petit accident ou à une panne quelconque. Un rapport est partagé dans ce cas avec la société et de l'aide est demandée.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 20 janvier 2023 12:03 Written by
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