Afin d’assurer l’accès à Internet à tous les écoliers et élèves du Rwanda, le gouvernement a mis en place le « Programme de connectivité scolaire ». Lancée en mars, la phase pilote du projet prend en compte 500 écoles sur toute l’étendue du territoire.

Le ministère rwandais en charge des TIC et l'Innovation a annoncé le mercredi 5 juillet le déploiement d'Internet par l’opérateur Starlink dans 50 écoles situées dans des communautés rurales du pays.

Cette première phase constitue selon le ministère une étape importante vers la réduction de la fracture numérique et la réalisation de l'accès universel à l'Internet dans les écoles, en particulier dans les zones difficiles d'accès.

L’initiative annoncée quelques mois plus tôt s’inscrit dans le cadre du Programme de connectivité scolaire introduit par le gouvernement rwandais en mars 2023. Le projet est rendu possible notamment grâce à la collaboration entre le gouvernement rwandais, la société américaine Starlink et une contribution de Tony Blair, l’ancien premier ministre du Royaume-Uni qui à travers sa fondation s’engage pour la connexion de 10 % des 500 écoles de la phase pilote du projet. 

Le déploiement d’Internet dans ces 50 écoles au Rwanda devrait garantir l'accès à des possibilités d'apprentissage en ligne et de meilleurs résultats scolaires à plus de 18 000 élèves. Le projet intervient alors que 44,4 % des écoles rwandaises n’ont pas encore accès à Internet.

En février, la ministre des TIC et de l'innovation, Paula Ingabire avait fait savoir qu’environ 3 000 écoles sur les 6 756 écoles que compte le Rwanda n’étaient pas encore connectées à Internet.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 07 juillet 2023 15:29 Written by

Depuis son arrivée au pouvoir, le président kényan William Ruto a entamé plusieurs réformes visant à utiliser le numérique pour améliorer les services de l’Etat. La dernière mesure prise vise à unifier les salaires des fonctionnaires à travers un système.

Le chef de l’Etat kényan William Ruto (photo) a récemment ordonné la mise en place d'un système de numéro de paie unifié (UPN) dans toutes les agences de l'Etat, apprend-on de la presse locale.

Cette décision prise par le gouvernement vise à révolutionner les méthodes de paiement des fonctionnaires, à réduire la masse salariale du gouvernement, à rationaliser la gestion des salaires, et à débusquer les travailleurs fantômes.

« Le chef de la fonction publique [Felix Koskei] a communiqué la décision du gouvernement national à toutes les entités de la fonction publique d'adopter un système intégré de ressources humaines. Le système doit être une plateforme partagée pour les ressources humaines du secteur public, les données connexes, y compris les informations sur la paie », a récemment déclaré la PDG de la Commission du service des enseignants (TSC), Nancy Macharia, exhortant les enseignants à se mettre à jour.

Le communiqué intervient en réponse à une circulaire de Felix Koskei publiée en août dans lequel il informait les organisations de la fonction publique de la décision du gouvernement national d'adopter ledit système.

Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de l'UPN, les employés du gouvernement recevront un identifiant unique pendant leurs années de service dans la fonction publique. Le numéro sera introduit également sur la fiche de paie.

L’adoption du système dans toutes les agences gouvernementales permettra de surveiller les paiements statutaires, ce qui facilitera l'analyse, le rapprochement et l'élimination des non-conformités. Ce système vise à transformer la gestion de la paie des employés de l'Etat, en favorisant une efficacité accrue et une plus grande responsabilisation dans le secteur public.

Selon le chef de la fonction publique, le système UPN s'aligne sur les conclusions et les recommandations du rapport groupe de travail multisectoriel sur l'évaluation des capacités et la rationalisation de la fonction publique (CARPS) de 2015, qui vise à améliorer la prestation de services dans le secteur public kényan.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 07 juillet 2023 13:24 Written by

Avec l’accélération de la transformation numérique sur le continent, les pays africains font face à la problématique de la sécurité numérique. Les gouvernements multiplient les efforts afin de protéger les différentes plateformes susceptibles de subir des attaques cybercriminelles.

Le département sud-africain de la Justice et du Développement constitutionnel (DOJCD) a été condamné à payer une amende de 5 millions de rands (268 000 $) par le régulateur de l'information (IR), a-t-on appris de l’Agence de presse officielle du gouvernement sud-africain.

La condamnation fait suite au non-respect de la loi sur la protection des informations personnelles (POPIA) et au non-respect d'un ordre de renouvellement de licence pour des logiciels antivirus adressé par le régulateur quelques mois plus tôt.

« L'avis d'exécution exigeait [du ministère] qu'il lui fournisse la preuve, dans les 31 jours suivant la réception de l'avis, que la licence de l'antivirus Trend, la licence SIEM [gestion des informations et des événements de sécurité] et la licence du système de détection d'intrusion avaient été renouvelées », a déclaré l'organisme de réglementation.

Ainsi, l'avis envoyé au ministère précisait que si le département ne se conformait pas à cette exigence avant le 9 juin, il risquait de se voir infliger une amende pouvant aller jusqu'à 10 millions de rands.

Le département de la Justice ne s'y étant pas conformé, « [...] l'organisme de réglementation a conclu qu'il n'avait pas respecté l'avis d'exécution qui lui avait été signifié en vertu de la loi POPIA. En conséquence, l'autorité de régulation a infligé au département une amende administrative de 5 millions de rands pour non-respect de l'avis d'exécution », ajoute le régulateur.

En effet, en septembre 2021, le département ministériel avait subi une attaque calamiteuse perpétuée par un logiciel malveillant de type ransomware. Au cours de l’attaque, des documents contenant des informations personnelles ont été compromis et de nombreux fichiers ont été perdus. Cette attaque avait perturbé pendant plusieurs mois le fonctionnement des tribunaux ainsi que tous les services électroniques offerts par le ministère.

Depuis lors, les autorités du pays ont entrepris de sécuriser l'infrastructure numérique du ministère.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 06 juillet 2023 13:50 Written by

Si l'Afrique de l'Ouest a récemment amélioré l'inclusion financière, les petites entreprises de la région considèrent toujours que le financement constitue un obstacle majeur à leur croissance. Ce nouveau partenariat entend changer la donne grâce aux prêts qui leur seront accordés.

La Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale dédiée au financement du secteur privé, a annoncé le lundi 3 juillet, la signature d’un partenariat avec Orange Bank Africa, la banque digitale du groupe Orange. Le partenariat vise à accompagner efficacement et durablement les besoins en financement des petites entreprises en Afrique de l'Ouest, y compris celles des zones rurales.

« Cet investissement innovant témoigne de notre engagement ferme à tirer parti de la puissance des services financiers numériques, en particulier dans les régions où l'inclusion financière demeure limitée. Il a en outre le potentiel de créer un précédent en matière de prêts numériques » a déclaré Olivier Buyoya, le directeur régional pour l'Afrique de l’Ouest de la SFI.

Dans le cadre du nouveau partenariat, la SFI mettra à disposition un mécanisme de partage des risques afin de soutenir Orange Bank Africa dans l'extension de ses opérations de prêt numérique aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME), d'abord en Côte d'Ivoire, puis au Sénégal et dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest, une fois que la banque digitale aura reçu l'accord d'y exercer.

Concrètement, le partenariat porte sur la couverture de 50 % des prêts d’un montant de 30 millions $ qu’accordera Orange Bank Africa sous forme de microcrédits accessibles via le mobile à sa clientèle constituée de petites entreprises et de particuliers. La banque, présente sur le marché ivoirien depuis juillet 2020, prévoit également d’allouer des prêts « plus importants » à des acteurs locaux de l’industrie créative. Cela permettra à la banque 100 % numérique de distribuer 300 000 prêts supplémentaires d'ici à 2025.

Ce nouveau partenariat intervient un an après un premier accord entre les deux institutions. En juillet 2022, La SFI s’était associée à Orange Bank Africa pour accroître l’accès au financement pour les agents et les commerçants opérant dans l’écosystème du mobile money en Afrique de l’Ouest.

A en croire Jean-Louis Menann-Kouamé, directeur général d'Orange Bank Africa, le partenariat permettra d'accélérer le financement des micro, petites et moyennes entreprises par des solutions concrètes, ce qui contribuera à l'amélioration de leur productivité, à l'augmentation de leur compétitivité sur les marchés locaux et internationaux, à la création d'emplois.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 05 juillet 2023 15:45 Written by

Le Burundi s’apprête à rejoindre le cercle fermé des pays africains à déployer la 5G. Des investissements sur les réseaux sont prévus afin d’accueillir cette technologie qui apportera potentiellement un vent de croissance au commerce et aux services basés sur des modèles reposant sur l’Internet.

Le lancement commercial de la technologie mobile de cinquième génération (5G) au Burundi est prévu pour juillet 2024. C’est ce qu’indique le chronogramme établi par l’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT) dans sa « Feuille de route du déploiement de la cinquième génération du mobile (5G) au Burundi ».

Selon l’ARCT, « le premier volet consiste à assurer la disponibilité des bandes de fréquences identifiées pour la 5G mais qui sont aujourd’hui utilisées pour d’autres usages, par les mécanismes de réaménagement et partage des dites bandes. Le deuxième volet consiste à la planification des bandes de fréquences attribuées à la5G et le troisième volet consiste à attribuer les fréquences libérées et planifiées d’ici la fin 2025 ».

Pour répondre aux exigences de la 5G en termes de trafic à écouler, l’ARCT prévoit d’assigner à chaque opérateur une bande continue de 60 à 100 MHz dans les bandes inférieurs à 6 GHz et d’au moins 800 MHz dans les bandes d'ondes millimétriques (supérieur à 6 GHz). A partir de décembre prochain, le régulateur prévoit également de libérer du spectre dans les bandes 700 MHz, 2,3 GHz, 2,5 GHz, 3,5 GHz et 26 GHz, avec l'octroi d'autorisations pour tester la 5G à partir de janvier 2024.

Le déploiement de la 5G au Burundi est un élément essentiel de la stratégie de numérisation de l’économie nationale pour favoriser la croissance de l’inclusion numérique. A en croire l’ARCT dans sa feuille de route, la 5G ne correspondra pas à une simple augmentation des débits, mais sera le moteur de la numérisation de l’économie.

Elle permettra l’apparition de nouveaux usages notamment grâce à la diminution du temps de latence ouvrant ainsi la voie à de nouvelles possibilités et applications surtout celles liées à l’Internet des Objets et aux objets connectés d’une manière générale.

Selon le rapport « 5G in Africa : Realising the potential » de la GSMA, les réseaux de téléphonie mobile 5G devraient représenter, sur l’ensemble de leur chaîne de valeur, une contribution économique de 26 milliards de dollars en Afrique d’ici 2030.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 05 juillet 2023 10:34 Written by

Annoncé depuis 2019, le lancement de la procédure dématérialisée d'obtention du titre de voyage en Guinée équatoriale a connu du retard. Après plusieurs années d'attente, le visa électronique est finalement entré en vigueur dans le pays.

A l’instar de plusieurs pays africains, la Guinée équatoriale a officiellement adopté l'émission du visa en ligne. Le vice-président du pays, Teodoro Nguema Obiang Mangue (photo), l’a annoncé le samedi 1er juillet, quelques jours après le lancement dudit visa par la Première ministre équato-guinéenne, Manuela Roka Botey.

Selon le vice-président, l’obtention du visa électronique est conditionnée par l'introduction d'une demande de visa effectuée sur le site web equatorialguinea-evisa.com. La demande se fait peu importe la zone géographique, du demandeur, selon les modalités administratives et financières établies.

Pour obtenir le visa, le demandeur devra tout simplement s’inscrire sur la plateforme en utilisant son adresse de messagerie électronique, remplir le formulaire de demande de visa en ligne en répondant à toutes les questions posées lors du processus, télécharger les documents requis et effectuer le paiement en ligne du e-visa.

Le coût du e-visa d’entrée en Guinée équatoriale est fixé à 75 $ dont 50 $ pour les frais consulaires et 25 $ de frais de gestions appliqués par VFS Global, l’une des sociétés conceptrices de la plateforme. Les paiements des frais de visa qui font également en ligne peuvent être réglés via divers modes (Mastercard, Visa, ou Union Pay). Le visa est délivré dans un délai de trois jours à compter de la date de la demande en ligne.

Cette réforme lancée en Guinée équatoriale constitue la première étape vers la transformation numérique de l’appareil diplomatique dans le pays. Elle s’inscrit dans la volonté du gouvernement équato-guinéen visant à faire du pays un centre touristique et économique de la région, avec l'arrivée de touristes et d'hommes d'affaires.

Rappelons que le lancement du visa en ligne n’annule pas le visa traditionnel. Dans toutes les ambassades, les deux modalités coexisteront durant une période transitoire de trois mois afin que les utilisateurs s'adaptent au nouveau système d'obtention de visas.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 04 juillet 2023 13:14 Written by

Le premier jalon du câble sous-marin Medusa vient d’être posé avec la signature du contrat de construction. Long de plus de 8 700 km, le nouveau câble reliera dix pays de l’Afrique du Nord et du Sud de l’Europe d’ici 2025.

Orange, Alcatel Submarine Networks (ASN), Elettra Tlc et Medusa ont annoncé,  lundi 3 juillet, le lancement des travaux de construction du système de câble sous-marin Medusa. Cette étape marque le début d'un projet ambitieux qui permettra de renforcer la connectivité à travers toute la Méditerranée dans les prochaines années.

Cofinancé par l’Union européenne dans le cadre du programme « Mécanisme pour l’interconnexion en Europe » (MIE), Medusa sera le premier et le plus long câble sous-marin à relier tous les pays de la Méditerranée. Long de plus de 8 700 km, le système reliera les deux rives de la Méditerranée. Il disposera de 16 points d’atterrissage dans différents pays que sont le Portugal, le Maroc, l’Espagne, l’Algérie, la France, la Tunisie, l’Italie, la Grèce, Chypre et l’Egypte.

En ce qui concerne les travaux, Elettra Tlc démarrera sans délai les opérations de survey (sondage des fonds marins). La fabrication et l’installation du câble s’étaleront sur 2024 et 2025. Orange quant à lui fournira des infrastructures d’atterrissement en France, en Tunisie et au Maroc. La mise en service de la nouvelle infrastructure est prévue pour le 4e trimestre de l'année 2025.

En reliant l’Afrique du Nord et l’Europe du Sud, ainsi que plusieurs îles de la Méditerranée, notamment la Sicile, la Crète et Chypre, le système de câble sous-marin Medusa créera des opportunités sans précédent pour la collaboration, l’innovation et le développement économique. Il constituera également un pont efficace entre les régions de la Méditerranée et de l’Atlantique, facilitant une communication et une coopération accrues dans toutes ces zones.

Le nouveau câble renforcera également l'infrastructure nationale de télécommunications des pays africains concernés, à un moment où les opérateurs de télécommunications ont besoin de plus de capacité pour répondre à la demande croissante de connectivité à haut débit et étendre la couverture de leurs réseaux. A en croire Paul Gabla (photo, à gauche), directeur des ventes et du marketing d’ASN, Medusa « apportera une connectivité Internet à haut débit et une communication sans faille dans la région, ouvrant un monde d’opportunités pour les entreprises, les communautés et les individus dans toute la région méditerranéenne ».

Samira Njoya

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Posted On mardi, 04 juillet 2023 10:15 Written by

En intégrant l’Union africaine des télécommunications, le Togo vise une coopération accrue avec d'autres pays africains, permettant des échanges d'expertise et de bonnes pratiques pour promouvoir le développement durable du secteur télécoms sur le continent.

Le Togo vient de franchir une étape importante dans le domaine des télécommunications en Afrique. L’Assemblée nationale a voté le vendredi 30 juin à l’unanimité la loi autorisant le pays à adhérer à l’Union africaine des télécommunications (UAT).

Le Togo devient ainsi le 52e Etat membre de cette organisation créée 1999 dans le but de défendre les intérêts des Etats africains au sein des instances de l’Union internationale des télécommunications (UIT).

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Selon Cina Lawson, la ministre togolaise de l’Economie numérique et de la Transformation digitale, l’adhésion du Togo à l’UAT, permettra au pays de devenir membre à part entière de cette organisation.

« Nous nous réjouissons de l’adoption de cette loi, car cette adhésion constitue une étape très importante dans notre engagement pour l’intégration régionale et le développement des télécommunications en Afrique. En adhérant à l’UAT, le Togo quitte le statut d’observateur pour devenir un membre à part entière, ce qui lui donne le droit de solliciter le soutien de l’organisation pour faire valoir ses positions ou défendre ses intérêts au sein de l’Union internationale des télécommunications (UIT) », a-t-elle déclaré.

En rejoignant l’UAT, le Togo pourra profiter de nombreux avantages fournis par l’organisation à ses membres, notamment un cadre approprié pour formuler des politiques et des stratégies efficaces visant l’amélioration de l’accès aux infrastructures et aux services de l’information, la protection des intérêts des Etats membres dans les conférences mondiales de prise de décisions, le soutien apporté aux initiatives visant l’intégration des marchés régionaux, le soutien dans l’investissement pour la mise en oeuvre des infrastructures TIC et le développement des capacités institutionnelles et humaines.

Ainsi, en ayant une voix forte au sein de l’UAT et de l’UIT, le Togo pourra contribuer activement aux décisions clés et aux politiques qui façonneront l’avenir des télécommunications dans le pays. Il aura également la possibilité de solliciter des postes au sein de l’UAT et de l’UIT, et de veiller au respect des règles relatives à la diffusion des émissions radiophoniques des autres pays sur le territoire togolais.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 03 juillet 2023 12:43 Written by

Le Gabon a lancé en 2021, un plan d’accélération triennal en vue de la transformation de son économie. Parmi les projets prioritaires de ce plan figure la construction d’un datacenter national devant stocker toutes les données administratives.

Le ministre gabonais de l'Economie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, et le PDG de la société indienne Shapoorji-Pallonji, Ransit Gajave, ont procédé le jeudi 29 juin à la signature d’un mémorandum d'entente en vue de la construction d’un datacenter national au Gabon. 

Sur les réseaux sociaux, le ministère de l’Economie numérique a indiqué que le projet de construction du datacenter est prioritaire. Ainsi, « il a instruit le directeur général de la Société de patrimoine et des infrastructures n deumériques (SPIN) à parapher ce mémorandum avec cette société, qui en Inde, est en pole position en termes de construction des centres de données ».

La signature de ce mémorandum est l’aboutissement d’un processus entamé en mars dernier, par la visite au Gabon d'une forte délégation de la société indienne Shapoorji-Pallonji. Ces derniers avaient exprimé leur volonté d’accompagner le Gabon dans la conception, la construction et la maintenance des infrastructures numériques dont celles des datacenters.

La construction d’un centre de données national étant l’un des projets phares du gouvernement, le ministère de l’Economie numérique n’a pas tardé à répondre favorablement à cette proposition compte tenu de l’expérience de société indienne Shapoorji-Pallonji dans le domaine et ses réalisations en Afrique. Rappelons que la société a déjà réalisé des projets similaires en Egypte, au Ghana et en République démocratique du Congo.

Selon le ministère de l’Economie numérique, la construction du datacenter s’inscrit dans la volonté des autorités gabonaises visant à faire du Gabon un hub du numérique dans la sous-région d'Afrique centrale.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 03 juillet 2023 09:43 Written by

L’économie numérique africaine vaudrait 712 milliards $ d’ici 2050, soit 8,5 % du PIB continental. Un secteur porteur qui justifie la mise en œuvre des initiatives pour la transformation numérique dans plusieurs pays d’Afrique, parmi lesquels la Côte d’Ivoire qui accélère son processus.

Le ministre ivoirien de la Communication et de l'Economie numérique, Amadou Coulibaly, a procédé le mercredi 28 juin à la signature de deux mémorandums d’entente avec le consortium américain Cybastion Institute of Technology.

Lesdits accords signés en marge d'une visite d’Amadou Coulibaly aux Etats-Unis ont pour but d’accompagner la Côte d’ivoire dans la réalisation de deux projets numériques majeurs, notamment la création d’une cité administrative et la construction d’un centre de données.

A travers ces deux signatures, la Côte d'Ivoire vient de formaliser un partenariat qui vise, dans le cadre de la souveraineté numérique de la Côte d’Ivoire, à rassembler toutes les structures de l’Etat qui interviennent dans le domaine de l’Economie numérique sur un seul site et à sécuriser les données de l’administration dans un centre de données de secours.

Cette nouvelle initiative est l’aboutissement d’un processus entamé en 2022, par la visite en Côte d’Ivoire d'une forte délégation américaine de la Chambre de Commerce et par la signature d'un mémorandum d’entente entre le ministère de la Communication et de l’Economie numérique et Cybastion Institute of Technology, le 15 décembre 2022, lors du sommet Afrique-USA.

A en croire Thierry Wandji, le directeur général de Cybastion Institute of Technology, ces accords ouvrent la voie à une véritable révolution numérique pour la Côte d’ivoire. Ils surviennent au moment où le pays est à la recherche de financements pour réaliser son programme d'infrastructures numériques.

En octobre 2022, le gouvernement avait déclaré qu’il avait besoin de plus de 2 000 milliards FCFA (3 milliards $) à cet effet. Le consortium, membre du Conseil d’administration de la Chambre de commerce des Etats-Unis qui représente une coalition américaine soutenue par le gouvernement américain, pourra stimuler les investissements dans ce sens.

Soulignons qu’un contrat-cadre portant sur la mise en œuvre du contrat d’appui à la cybersécurité en Côte d’Ivoire a également été signé entre les deux parties.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 30 juin 2023 16:16 Written by
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