La Poste a toujours joué un rôle dans le développement en Afrique. Dans plusieurs pays, cette administration publique a tout de même perdu de son caractère au fil du temps, à cause d’un manque de projection. Avec les TIC, plusieurs pays ont décidé de la réinventer.

Le gouvernement fédéral du Nigeria introduira un système de code postal numérique dans le pays d’ici juin. Le ministre des Postes de la Fédération et PDG du service postal nigérian (NIPOST), Adeyemi Sunday Adepoju, l’a récemment annoncé lors d’un atelier portant sur la question.

Il a expliqué que la numérisation du système de codes postaux facilitera la distribution efficace du courrier, améliorera la réponse des agences de sécurité aux situations d'urgence, réduisant ainsi le banditisme, les enlèvements et les escroqueries sur Internet, et fournira un système efficace de prestation de soins de santé, des recettes adéquates et des collectes d'impôts, ainsi qu'une distribution des factures de services publics.

« Dans le cadre de notre processus d'amélioration du code postal en tirant parti de la technologie, nous élaborons des entités pour garantir que chaque partie du pays est effectivement saisie, en utilisant un cadre systématique de caractères alphanumériques provenant de l'Etat, des zones de gouvernement local, des districts de code postal, des zones de code postal et des unités de code postal », a déclaré M. Adepoju

C’est en mai dernier que le code postal numérique a été annoncé dans le pays. A cet effet, l’opérateur public du service postal nigérian (Nipost) avait signé un protocole d’accord avec la Commission nationale de la population (NPC) pour la mise en place de ce projet, qui selon le gouvernement boosterait l’économie nationale et contribuerait à réduire l'insécurité dans le pays.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 04 avril 2023 16:05 Written by

Le Rwanda a amorcé une transition numérique de grande ampleur ces dernières années. Tous les secteurs sont en cours de numérisation, y compris la santé.

Le Rwanda Social Security Board (RSSB), l’institution rwandaise de sécurité sociale, a lancé le samedi 1 avril, un système numérique innovant d’assurance médicale baptisé RSSB KWIVUZA.

Sur Twitter, l’institution a déclaré que la plateforme permettra entre autres de rationaliser les opérations médicales, simplifier les processus de paiement. Selon Regis Rugemanshuro, PDG de RSSB KWIVUZA, le système a été testé de manière approfondie au cours de la phase pilote, avec des réactions positives de la part des 30 établissements de santé qui ont été intégrés.

Actuellement, le système couvre les services de la Mutuelle de santé, et il est prévu d'inclure, la Rwandaise d'assurance maladie, (RAMA) et les niveaux supérieurs de soins de santé tels que les hôpitaux de district et de province, les hôpitaux privés, les cliniques, les polycliniques et les pharmacies, d'ici la fin de l'année.

Il est prévu également que RSSB reçoive électroniquement 96 % des factures de la Mutuelle de santé d'ici mai 2023, car tous les établissements médicaux factureront via le système. Pour les prestataires de services de santé, le paiement des factures médicales sera effectué dans un délai maximum de 15 jours, contre 80 jours auparavant, ce qui améliorera considérablement leur trésorerie et leurs liquidités.

Notons que cette plateforme fait suite à une autre lancée au début du mois de février par le RSSB pour permettre aux affiliés d'avoir une meilleure visibilité sur leurs cotisations de retraite. Elle est l'une des nombreuses innovations prévues dans le plan stratégique RSSB 2020-2025 visant à transformer le RSSB en une organisation performante et axée sur les données d'ici 2025.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 04 avril 2023 14:34 Written by

Le gouvernement marocain a engagé en 2019, une stratégie nationale d’inclusion financière. Pour en réaliser les objectifs, l’exécutif travaille avec l'appui des partenaires du secteur public et privé.

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé, le vendredi 31 mars 2023, un troisième Prêt de Politique de Développement (PPD) de 450 millions de dollars au profit du Maroc en complément des deux financements précédents déjà accordés.

Selon le communiqué publié par l’institution financière internationale, cette série de projets de financement a pour objectif d’appuyer le gouvernement marocain dans la mise en œuvre des réformes visant à améliorer l’inclusion financière, l’entrepreneuriat numérique et l’accès des particuliers et des entreprises aux infrastructures et aux services numériques.

« Ce troisième financement s’inscrit dans les recommandations du Nouveau Modèle de Développement (NMD) qui souligne la nécessité d’un changement de paradigme visant à promouvoir une croissance inclusive et tirée par le secteur privé afin d’améliorer les services publics et de réduire les disparités sociales et géographiques », explique Jesko Hentschel, directeur pays pour le Maghreb et Malte à la Banque mondiale.

Rappelons que ce nouveau programme a démarré en 2020 avec un premier prêt de 500 millions de dollars. En juin 2021, un deuxième prêt de 450 millions de dollars avait été approuvé par l’institution de Bretton Woods en faveur du même programme. Ainsi, avec cette approbation, l’enveloppe dédiée à ce programme sera portée à 1,4 milliard de dollars.

Il s’inscrit dans la continuité de celui signé en 2019 (Financement à l’appui des politiques de développement en faveur de l’inclusion financière et de l’économie numérique) qui a bénéficié de 700 millions de dollars auprès de la Banque mondiale dans le même but.

Notons que cette série de financements a permis au Maroc de repousser considérablement les barrières de l'inclusion financière et numérique. Aujourd’hui, 44 % des Marocains ont accès à un compte bancaire contre 29 % en 2017, et 30 % d’entre eux utilisent des paiements numériques contre 17 % en 2017, rapporte le communiqué.

L’infrastructure des paiements numériques s’est également développée et actuellement, 31 % des zones rurales sont couvertes par des réseaux de paiement mobile et 19 prestataires proposent leurs services.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 04 avril 2023 12:29 Written by

La Société des postes et de l'épargne du Congo veut devenir un acteur dans la numérisation des services dans le pays. Pour y parvenir, la société s’allie à des partenaires technologiques spécialisés dans le domaine.

Le groupe indien ATDXT va accompagner la Société des postes et de l'épargne du Congo (Sopéco) dans la numérisation de ses activités. Une convention de partenariat a été signé le jeudi 29 mars à cet effet entre les deux entreprises visant à créer une plateforme de finance digitale favorisant l'épargne et le microcrédit.

« Notre ambition est la vulgarisation de ces produits inclusifs allant de l'épargne digitale, du wallet, au microcrédit, grâce à une plateforme numérique et au téléphone. Cette opportunité permet aux consommateurs, par exemple, de faire des achats sans toucher de la liquidité, de revendre tout en générant de nouveaux revenus afin de pérenniser leur affaire », a déclaré Ludovique Mbossa (photo, à droite), la directrice générale de la Sopéco.

En effet, La Poste du Congo tout comme La Poste du Sénégal et celle de Djibouti ont lancé des activités visant à numériser leurs activités. A travers cette nouvelle convention, la Sopéco mettra sur pied la « Nova digitale », une épargne numérique moderne. L’objectif est de participer à l'inclusion financière, en favorisant l'accès au financement pour les particuliers, les micro, petites et moyennes entreprises encore loin des produits financiers.

Rappelons que ce partenariat intervient quatre mois après l’accord signé entre le groupe indien ATDXT et le ministre congolais de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, visant à accompagner le pays dans la réalisation de plusieurs projets dont le plus important est la numérisation de la Sopéco.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 03 avril 2023 14:28 Written by

DFS Lab un incubateur de fintech africaines a récemment annoncé le lancement de « DFS Lab Stellar Africa Fund I », un fonds de soutien aux créateurs et aux équipes à fort potentiel en Afrique.  

Le nouveau fonds se concentrera sur le développement des paiements numériques en s’appuyant sur une plateforme d’infrastructure financière open-source, le réseau Stellar, et fera des investissements initiaux pouvant atteindre 100 000 dollars, avec des investissements de suivi possibles au fur et à mesure que les équipes se développent.

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Posted On lundi, 03 avril 2023 11:41 Written by

En Afrique, le manque de financements destinés aux jeunes pousses demeure un obstacle pour leur développement. Des fonds sont lancés à cet effet leur permettant d’accéder à des financements et évoluer dans des marchés mal desservis.

La société d’investissement néerlandaise Goodwell Investments et la fondation néerlandaise Oxfam Novib ont annoncé, vendredi 31 mars, le lancement de « Pepea », un fonds conjoint doté d’un capital de 20 millions d'euros (21,7 millions $) et axé sur le financement de start-up en phase de démarrage en Afrique de l’Est, plus précisément au Kenya, en Ouganda et en Ethiopie.

Selon le communiqué publié par Goodwell Investments, ledit fonds s’intéressera aux entreprises des secteurs de l'agriculture durable, de l'énergie, de la mobilité, de la logistique et de la gestion des déchets.

« Nous sommes conscients des difficultés que rencontrent les PME de la région (en particulier celles qui appartiennent à des femmes) pour accéder à un capital patient bien ciblé et nous voulons maintenant jouer un rôle pour répondre à ces besoins », a déclaré Tamara Campero, responsable des investissements chez Oxfam Novib.

Dans une analyse publiée le 14 juin 2022, la plateforme Africa: The Big Deal informe que l’Afrique de l’Est est l’une des régions où l’écosystème du capital-risque est suffisamment développé sur le continent. Près de 23 % des fonds levés par l’ensemble des start-up africaines depuis 2019 ont été réalisés en Afrique de l’Est. Le Kenya a attiré à lui seul la majorité de ses financements, soit près de 1,9 milliard $ en deux ans et demi.

En lançant « Pepea », Goodwell Investments et Oxfam Novib veulent davantage développer la région et soutenir les jeunes entreprises qui génèrent des revenus, mais n’ont pas encore levé de fonds. Pepea s'assurera ainsi que les entreprises qu’il sélectionnera disposent des bonnes structures et systèmes, nécessaires pour se préparer à lever leurs premiers fonds.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 03 avril 2023 08:54 Written by

Au Nigeria, la connectivité Internet fiable et abordable est encore limitée à quelques Etats. Pour résoudre ce déficit, le gouvernement fédéral multiplie les actions telles que la mise sur pied et le financement des projets numériques.

Le gouvernement nigérian a exprimé son accord, mercredi 29 mars, pour la fourniture d'un accès Internet haut débit gratuit dans 75 lieux publics, dont 20 aéroports, plusieurs établissements d'enseignement supérieur et 6 marchés dans les 36 Etats de la Fédération et à Abuja. Le Conseil exécutif fédéral du Nigeria (FEC) a approuvé à cet effet deux contrats d'une valeur de 24,20 milliards de nairas (52,5 millions $).

Selon le ministre des Communications et de l'Economie numérique, Isa Ali Pantami, le coût de la fourniture de ces infrastructures à large bande aux institutions supérieures et aux aéroports s'élève à 18,95 milliards de nairas, tandis que la deuxième approbation qui concerne la fourniture de large bande à certains marchés sélectionnés s'élève à 5,25 milliards de nairas.

« Nous voulons nous assurer que les étudiants et le personnel bénéficient d'un accès illimité à l'Internet. Pour les aéroports, nous connaissons la difficulté d'atterrir sans connexion », a déclaré  Isa Ali Pantami.

« Pour le marché, il s'agit de soutenir les entreprises axées sur l'innovation qui sont défendues par le Massachusetts Institute of Technology, où nous essayons de donner une visibilité mondiale à nos innovateurs, à nos micro, petites et moyennes entreprises, de sorte que leur marché ne soit pas rétréci et limité à nos communautés locales », a-t-il ajouté.

Ce financement servira pour la 2e et la 3e phase d'un projet d'infrastructure à large bande lancé par le gouvernement fédéral. En 2019, la FEC avait approuvé un mémo pour la fourniture illimitée d'Internet dans 18 universités dans le cadre de la première phase du projet.

Notons que ledit projet est conforme au plan national du haut débit du Nigeria 2020-2025 qui vise à porter à 70 % le taux de pénétration du haut débit dans le pays.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 31 mars 2023 15:32 Written by

Depuis la pandémie de la Covid-19, l'Internet est devenu un outil indispensable pour les administrations, les institutions et les populations africaines. Les autorités multiplient les investissements afin que les pays africains suivent la cadence de la révolution technologique en cours.

Edouard Ngirente, Premier ministre rwandais, a annoncé, mercredi 29 mars, un investissement d’un montant de 500 millions de francs rwandais (451 000 $) pour améliorer la qualité de la connectivité de base. L’objectif est de faciliter le travail dans toutes les administrations du pays.

Selon le Premier ministre, la lenteur de la connexion Internet couplée à sa difficulté d’accès freinent la prestation des services à divers niveaux. Il faudrait absolument investir ces fonds, qui viendront d’ailleurs compléter la somme de 1,3 millions $ alloués plus tôt, afin d’avoir une connexion décente dans le pays. « C'est une préoccupation à laquelle nous nous sommes engagés à répondre au cours du prochain exercice et le budget a été affecté », ajoute Edouard Ngirente.

Le Rwanda, comme de nombreux pays africains, est un acteur actif de la révolution technologique en cours sur le continent. Entre la numérisation de la plupart des processus administratifs et la mise en place d’un écosystème technologique pour assurer la prolifération des start-up, cette décision confirme les intentions des gouvernants de faire du pays un hub technologique important dans la sous-région.

En février, la ministre en charge des TIC et de l’Innovation, Paula Ingabire, a annoncé un projet visant à connecter plus de 3 000 écoles à Internet d’ici 2024. Plus tôt dans le mois, le gouvernement avait également signé un partenariat avec Starlink, le fournisseur d’Internet par satellite du milliardaire américain Elon Musk, pour connecter 500 écoles dans le cadre de la phase pilote du programme de connectivité scolaire.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 31 mars 2023 14:47 Written by

Alors que les pays africains prennent progressivement le chemin de la quatrième révolution industrielle, le recours aux solutions numériques doit être au cœur de la stratégie des entreprises. Les capacités digitales s’avèrent en effet nécessaires pour favoriser et pérenniser leurs activités.

ZTE Corporation, l'un des principaux fournisseurs mondiaux de solutions de technologies de l'information et de la communication (TIC), et BCX, un intégrateur de systèmes et partenaire de transformation numérique basé en Afrique du Sud, ont signé un accord de coopération stratégique lors du Mobile World Congress 2023 (MWC 2023) à Barcelone.

Le communiqué publié à cet effet par ZTE le jeudi 30 mars, renseigne que ledit accord vise à promouvoir le déploiement de solutions numériques pour diverses industries en Afrique du Sud.

« BCX plonge profondément en Afrique et au Moyen-Orient, et a fait de grandes réalisations dans la numérisation régionale. La coopération stratégique entre ZTE et BCX peut apporter des avantages complémentaires. ZTE et BCX apporteront plus de changements et d'opportunités de marché dans l'expansion de l'industrie et aideront à accélérer le processus de numérisation régionale », a déclaré Zhang Wanchun, SVP (Senior Vice President) et directeur général de la division Wireless Product Operation chez ZTE.

En Afrique du Sud, saisir les opportunités du numérique s’impose depuis des années comme une nécessité afin d’appréhender au mieux les nouveaux modes de consommation et développer l’activité des entreprises. Selon un rapport de McKinsey & Company, sur l'avenir du travail en Afrique du Sud, la numérisation et l'automatisation pourraient entraîner un gain net pouvant atteindre 1,2 million d'emplois en Afrique du Sud d'ici 2030.

En s’associant, BCX et ZTE ambitionnent coopérer pour développer davantage l'infrastructure numérique en Afrique du Sud, notamment les serveurs, le stockage, la 5G privée, l'infrastructure des centres de données et les clouds privés. Avec la signature de cet accord, BCX devient ainsi un partenaire de distribution officiel de ZTE sur le marché sud-africain des réseaux d'entreprise.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 31 mars 2023 09:46 Written by

La révolution numérique en cours sur le continent africain est une immense opportunité. Cependant, afin de pleinement advenir et d'être source de progrès socio-économique, cet écosystème a besoin d’être développé.

L’Egypte et l’Allemagne envisagent de poursuivre leur coopération dans le domaine de la transformation numérique. La question a été abordée par le ministre égyptien des Communications et des Technologies de l'information, Amr Talaat, et l'ambassadeur d'Allemagne au Caire, Frank Hartmann, lors d’une rencontre entre les deux hommes le mardi 28 mars au Caire.

Selon un communiqué du ministère égyptien des Communications et des Technologies de l'information (MCIT), les deux parties ont examiné les projets de coopération actuels et futurs en matière de TIC dans les deux pays, notamment le projet « Supporting e-Government and Innovation in the Public Administration (InnoPA) », en partenariat avec l'Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ).

« Au cours de la réunion, le ministre des TIC a souligné la volonté du MCIT de tirer parti de l'expertise distinguée de la partie allemande en matière d'informatique et de recherche et développement (R&D) basée sur les technologies modernes, telles que l'intelligence artificielle (IA) et la transformation numérique », rapporte le communiqué.

En effet, depuis de longues années, l'Allemagne se classe parmi les pays les plus développés en matière d’informatique dans le monde. Selon le Digital Quality of Life Index (DQL Index), le classement mondial des pays en fonction de la qualité de vie numérique publié en octobre 2022, l'Allemagne occupe la 3e position juste derrière Israël, le Danemark. Le baromètre prend en compte 5 critères : la qualité de la connexion Internet, l’administration en ligne, la cyber-infrastructure des pays, l'accessibilité à Internet et les capacités en cybersécurité.

En renforçant cette collaboration, l'Egypte espère ainsi pouvoir tirer parti de l’expérience allemande pour la réalisation des divers projets compris dans sa stratégie numérique pour l'industrie de la délocalisation 2022-2026, ainsi que l'externalisation et la formation des talents capables d'exporter des services TIC.

Du côté allemand, Frank Hartmann a fait savoir que son pays souhaite ouvrir son marché afin de bénéficier du vivier de talents égyptiens travaillant en freelance dans le secteur de l'informatique.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 30 mars 2023 09:49 Written by
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