La consommation de l’Internet à haut débit a progressé sur le continent au cours des dix dernières années. Avec la Covid-19 qui a induit de nouveaux usages, le besoin a encore augmenté. Les opérateurs télécoms se mobilisent pour y faire face avec efficacité.

Les présidents directeurs généraux de six grands groupes télécoms présents en Afrique Orange, MTN, Airtel, Vodacom, Axian et Ethio Telecom se sont engagés à développer l’inclusion numérique sur le continent. Le mardi 17 octobre, à Kigali au Rwanda, lors du Mobile World Congress (MWC), ils ont exprimé leur disposition à poursuivre leurs investissements sur le marché télécoms local lors d’un échange avec Paul Kagame, le président de la République du Rwanda, hôte du MWC et par ailleurs président du conseil d’administration de Smart Africa.

Dans un communiqué conjoint, Jérôme Hénique, PDG d’Orange Middle East and Africa, Ralph Mupita, PDG de MTN Group, Segun Ogunsanya, PDG d’Airtel Africa, Shameel Joosub, PDG de Vodacom Group, Frehiwot Tamru, PDG d’Ethio Telecom, et Hassanein Hiridjee, PDG d’Axian Group, ont déclaré : « ensemble, nous croyons passionnément au pouvoir du mobile pour agir comme catalyseur de l’inclusion économique et sociale à travers l’Afrique. Nous invitons ouvertement les autres chefs d’Etat africains à s’engager avec nous dans la recherche de solutions axées sur l’approfondissement de l’inclusion numérique et financière sur le continent au profit de tous les citoyens africains ».

Les groupes télécoms ont déjà à leur niveau identifié les solutions à même de favoriser une couverture totale du continent avec un réseau mobile à haut débit de qualité et des prix d’accès aux services abordables. Mais pour qu’elles se concrétisent, ils ont insisté sur la nécessité d’une implication des gouvernements africains pour une collaboration approfondie.

Les opérateurs télécoms sollicitent des réformes fiscales et politiques. Ils estiment qu’en réduisant le nombre d’impôts sur différents segments (équipements, services, accessoires, téléphones, etc.), leurs charges opérationnelles seront impactés positivement. La baisse de dépenses qui en résultera permettra de renforcer le capital d’investissement pour le développement des infrastructures télécoms à travers le continent, de soutenir la consommation. Le même effet devrait être induit entre autres par le partage d’infrastructures, le roaming national, pour ce qui est de la réforme des politiques réglementaires.

Les groupes télécoms sollicitent aussi un soutien réglementaire pour de nouveaux modèles de financement de l’infrastructure numérique. La Banque mondiale estime qu’il faudra 100 milliards de dollars pour parvenir à une connectivité universelle en Afrique d’ici 2030. Les fonds nécessaires ne peuvent pas provenir uniquement des sociétés télécoms.

Enfin, les infrastructures respectueuses du climat sont des investissements vers lesquels les groupes télécoms désirent davantage se tourner. Au regard de l’impact bénéfique de l’énergie solaire sur les dépenses de fonctionnement et de maintenance des tours télécoms et autres infrastructures, de sa contribution sur l’empreinte carbone des entreprise, les PDG d’Orange, MTN, Airtel, Vodacom, Ethio Telecom et Axian ont également exprimé le besoin de politiques réglementaires concertées qui favorisent l’accès aux solutions vertes.

Pour les 10 dernières années, les opérateurs de téléphonie mobile ont revendiqué un investissement supérieur à 70 milliards de dollars dans la construction d'infrastructures mobiles en Afrique. Ils estiment entre 6 et 8 milliards de dollars la dépense d’investissement annuel en Afrique subsaharienne, soit près de 20 % de leurs revenus. Bien que cette action permette aujourd’hui à près de 85 % de la population africaine d'accéder à la connectivité mobile à haut débit (contre 95 % en moyenne mondiale), plus de 680 millions de personnes demeurent non abonnés aux services haut débit mobile. Soit à cause de la cherté des coûts d’accès, soit à cause de l’inaccessibilité des téléphones adaptés.

Selon les six groupes, l'industrie télécoms contribue actuellement à hauteur 8,1 % au Produit intérieur brut (PIB) de la région subsaharienne. Soit environ 170 milliards de dollars. D’ici 2023, la cible fixée est l’atteinte de 210 milliards de dollars à travers le relèvement du taux d'utilisation d’Internet mobile de 33 % actuel à 50 % en 2030.

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Posted On mardi, 31 octobre 2023 16:46 Written by

Pour atteindre les objectifs fixés dans leurs stratégies de transformation numérique respectives, les pays africains ont besoin d’une connexion Internet de qualité. Il devient donc urgent pour lesdits pays de s'allier à des partenaires en mesure d'accompagner leurs ambitions.

L’Ouganda travaille désormais avec la Chine pour booster la connectivité dans le pays. Un accord a été signé entre les deux pays à cet effet, en marge du Forum de coopération entre la Chine et l'Afrique sur le renforcement des capacités numériques.

S’exprimant sur cette nouvelle collaboration, Chris Baryomunsi, le ministre de l’Information, des Technologies de la communication et de l’Orientation nationale, a déclaré qu’elle permettrait de mettre sur pied une infrastructure pour s’assurer que le pays entier dispose d’Internet.

« La Chine est en avance sur la technologie et a été le pilier essentiel pour connecter les câbles à Internet à différentes parties du pays. Grâce à cette coopération, nous construirons de nouvelles infrastructures, des équipements, une formation et nous fourniront des services à tous les ougandais », a déclaré Chris Baryomunsi.

Cette nouvelle initiative s’inscrit dans le cadre de l’ambition du gouvernement ougandais d’accélérer la transformation numérique en vue de soutenir la reprise économique, de créer des opportunités illimitées pour la jeunesse et de réaliser la « Vision 2040 ». En mars dernier, l’exécutif avait obtenu un financement de 1 800 milliards de shillings (477,4 millions USD) auprès de la Banque mondiale pour étendre l’accès à Internet dans le pays.

Au terme de ce partenariat qui est déjà en mise en œuvre, l’Ouganda bénéficiera d’une meilleure couverture de la connectivité Internet, ceci à des coûts abordables. Le partenariat permettra également aux populations des zones reculées de se familiariser avec les services publics mis en place par le gouvernement via des plateformes numériques.

Samira Noya

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Posted On mardi, 31 octobre 2023 14:36 Written by

Digital Realty veut se positionner comme l’un des fournisseurs de données les plus importants du continent africain. Pour cela, les dirigeants prennent des décisions stratégiques.

Medallion Data Centres, un fournisseur nigérian de centre de données, a été rebaptisé Digital Realty, du nom de sa maison-mère. C’est lors d’une cérémonie qui s’est déroulée le vendredi 27 octobre à Lagos que la nouvelle a été officialisée.

« Nous avons pris la décision stratégique de nous aligner sur Digital Realty et nous sommes fiers de faire partie de l'une des plus grandes entreprises publiques d'Amérique. Depuis plus d'une décennie, nous sommes à l'avant-garde de l'économie numérique nigériane grâce à la fourniture de services de centres de données neutres pour les opérateurs à Lagos et à Abuja », a déclaré Ikechukwu Nnamani (photo, au centre), fondateur de Medallion Data Centres.

C’est en 2021 que le fournisseur nigérian de centres de données rejoint le giron de Digital Realty. La firme américaine, propriétaire de plus de 300 installations dans plus de 50 villes dans le monde, a décidé de financer son expansion sur le continent avec une enveloppe de 500 millions $. Avant ce changement de nom, Medallion Data Centres a d’ailleurs inauguré, le 24 octobre dernier, un nouveau centre de données dans la ville de Lagos pour étendre ses capacités.

« Nous allons tirer parti de cette formidable opportunité pour répondre à la demande croissante des clients en matière de connectivité en Afrique et pour améliorer l'infrastructure Internet qui dessert plus d'un milliard de personnes qui n'ont pas encore accès aux avantages de l'Internet », a indiqué Mike Hollands (photo, à droite), vice-président de Digital Realty chargé du développement des marchés.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 31 octobre 2023 13:48 Written by

La transformation numérique en cours sur le continent est à la une de l’actualité dans plusieurs pays. Au Rwanda, le gouvernement travaille durement pour réaliser d’ici 2024, une partie de ses projets numériques.

Le gouvernement rwandais est sur la voie de lancer un système d'identification numérique unique (SDID) et déployer la technologie de 5e génération (5G) dans le pays. La ministre rwandaise des TIC et de l'innovation, Paula Ingabire, l’a confirmé récemment dans un podcast produit par le journal privé rwandais The New Times.

« Nous commencerons très bientôt avec ce que nous appelons la phase de pré-enrôlement qui consiste à inscrire les citoyens et à obtenir leur biométrie. L'identité actuelle que nous avons n'est donnée qu'aux personnes âgées de 16 ans et plus, mais nous fournirons l'identité numérique dès la naissance. C’est un aspect passionnant de l’identifiant numérique », a déclaré la ministre.

Le nouveau système qui est en cours de déploiement est financé à hauteur de 40 millions de dollars par la Banque mondiale. Il sera fondé sur un registre national de la population qui contiendra les données biographiques et biométriques de tous les citoyens rwandais y compris ceux de la diaspora et des étrangers vivant sur le territoire.

Au cours de la même émission, la ministre a également mentionné que les premiers tests de la 5G ont récemment été réalisés avec succès dans le pays à partir de la stratosphère à l'aide d'un prototype de véhicule aérien sans pilote (HAPS). Au cours de l’essai, une connectivité 5G a été fourni pendant environ 73 minutes à une altitude maximale de 16,9 km, apprend-on de la plateforme ts2.space.

Ces initiatives et bien d’autres en cours dans le pays s’inscrivent dans le cadre des actions menées par le gouvernement rwandais visant à favoriser la prestation de services publics dans divers secteurs, améliorer la couverture Internet dans tout le pays y compris les communautés rurales et fournir une identité à tous les citoyens du pays.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 30 octobre 2023 17:11 Written by

En mai dernier, le ministre kényan chargé des TIC a révélé l’intention du gouvernement de mettre en vente des smartphones assemblés localement. Quelques mois plus tard, grâce à un partenariat public-privé, le projet se concrétise.

William Ruto (photo, au centre), le président du Kenya, a procédé le lundi 30 octobre au lancement officiel de l'East Africa Device Assembly Kenya (EADAK), une usine d’assemblage de smartphones low cost située dans la ville d’Athi River. Fruit d'un partenariat entre le gouvernement, les entreprises privées de télécommunications Safaricom et Jamii et de la firme chinoise Shenzhen TeleOne Technology, EADAK devrait assembler entre 1,2 million et 1,4 million de smartphones chaque année.

Ils seront accessibles sur tout le territoire national dans les magasins des deux partenaires privées locales et sur la plateforme de commerce en ligne Masoko.

« Le smartphone assemblé par EADAK, qui coûtera environ 7 500 shillings [environ 50 $], est livré avec le logiciel e-Citizen préinstallé afin de permettre à un plus grand nombre de Kényans d'accéder facilement aux services gouvernementaux [...] Nous avons l'avantage d'avoir des appareils moins chers par rapport aux importations et de créer des emplois localement. L'usine EADAK emploie actuellement 300 personnes », indique William Ruto.

Cette action s’inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement d’accélérer la transformation numérique au Kenya. Plus tôt dans l’année, le président Ruto a obtenu de la Banque mondiale un financement de 390 millions $ pour la mise en œuvre de divers projets d’accélération de l’économie numérique. Avec EADAK, les autorités kényanes veulent faciliter l’accès aux gadgets des technologies de l’information et de la communication pour les populations dans un pays qui compte 29,7 millions de smartphones actifs, soit 46,9% des 63,3 millions de téléphones mobiles connectés au réseau, selon l’Autorité des communications.

« Le lancement de l'EADAK réaffirme notre conviction que la connectivité peut transformer les vies et stimuler le progrès économique. [...] Ce partenariat souligne notre volonté constante d'étendre l'accès à la 4G et d'autonomiser les Kényans grâce à des smartphones abordables et de haute qualité, de créer des opportunités d'emploi et de faire croître notre économie », a déclaré Peter Ndegwa (photo, à droite), président-directeur général de Safaricom.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 30 octobre 2023 16:10 Written by

Avec l’essor mondial de géant comme YouTube, TikTok, ou encore Facebook, les créateurs de contenu numérique ont considérablement augmenté en Afrique ces dernières années. Les gouvernements veulent tirer profit de la situation pour renflouer les caisses.

Au Kenya, les créateurs de contenus doivent désormais payer des taxes. Le président de la République William Ruto (photo) a approuvé les amendements proposés au projet de loi de finances pour 2023 concernant les impôts et taxes dédiés spécifiquement aux créateurs digitaux.

Selon le projet de loi, les paiements effectués par les contribuables aux créateurs de contenu seront désormais soumis à une retenue à la source de 15 %. La taxe concerne les ventes de marchandises où des biens et des services physiques sont vendus avec un logo, une marque ou un slogan au public du créateur de contenu. Le texte propose également une taxe sur les abonnements au contenu payant des créateurs et les revenus générés sur le contenu gratuit.

C’est en mai dernier que la loi avait été amendée et soumise à l’approbation du gouvernement qui n’a pas tardé à répondre positivement, créant ainsi un sentiment de frustration chez les jeunes créateurs de contenus dans le pays. Selon eux, la taxe proposée est trop élevée pour une économie numérique en croissance, étant donné qu'ils bénéficient d'un soutien minimal de l'Etat dans la création de contenu. Du côté du gouvernement, la nouvelle taxe vise à diversifier les sources de revenus, s'attaquer à la réduction de la pauvreté et accroître l'économie numérique.

La nouvelle loi fait partie des nombreuses taxes introduites dans la loi de finances 2023, certaines étant axées sur l'extension du filet fiscal dans l'espace numérique. Lesdites dispositions fiscales visent à créer des revenus supplémentaires pouvant atteindre 2 milliards de dollars pour le gouvernement kényan.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 30 octobre 2023 14:05 Written by

La suspension des réseaux sociaux pendant les périodes électorales est devenue fréquente sur le continent. En janvier 2021, Facebook a été suspendu en Ouganda et est toujours bloqué.

Le collectif de commerçants Urban Smart Traders Business Association Limited a menacé cette semaine d’entamer des actions en justice à l’encontre de la Commission ougandaise des communications (UCC) si les autorités ne donnent pas de nouveau accès au réseau social Facebook. Un ultimatum de deux semaines a été donné.

« Avant la fermeture malheureuse de Facebook le 12 janvier 2021, les membres de notre client géraient activement 100 groupes Facebook, 500 sites web en ligne et 280 mini-sites web, dans le seul but d'accroître la connectivité et la visibilité en ligne afin d'améliorer leurs revenus commerciaux », indique l’avis.

Plusieurs événements malencontreux ont éloigné les deux camps pour que la suspension perdure jusqu’à ce jour. En effet, dans le contexte des élections présidentielles de janvier 2021, les autorités ougandaises ont suspendu le réseau social à cause des discours haineux et des fake news qu’il véhiculait.

Dans un second temps, la firme de Mark Zuckerberg a refusé de restaurer des comptes pro-gouvernement qui ont été supprimés pour tentative coordonnée pour influencer l’opinion publique à l’approche des élections. En 2022, l’autorité fiscale ougandaise a essayé de collecter la taxe sur valeur ajoutée sur tous les géants du web opérant virtuellement dans le pays.

Selon Luyimbazi Nalukoola (photo), avocat du collectif des commerçants, les pertes financières pour les membres d'Urban Smart Traders Business Association Limited seraient de l’ordre de 66 milliards de shillings ougandais  (environ 17,5 millions $). « Certains des membres de notre client ont ouvert des comptes sur des marchés en ligne locaux, ce qui a entraîné des frais exorbitants de 138,8 % supérieurs à ceux de Facebook, soit une perte d'environ 18 millions de shillings rien qu'en frais d'abonnement », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, même si de nombreux ougandais ont simplement abandonné l’utilisation de Facebook, il faut souligner qu’une partie s’est tournée vers les réseaux privés virtuelle pour y accéder. Cette solution n’est pas sans faille puisque les autorités peuvent également empêcher leur utilisation. La Tanzanie a récemment réglementé son utilisation sur son sol.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 27 octobre 2023 16:37 Written by

L’Algérie ambitionne d’améliorer grandement le niveau de vie, les infrastructures et moyens de subsistance modernes, ainsi que la transformation pour la prospérité en faveur de sa population. En vue d’atteindre cet objectif, plusieurs initiatives sont mises en œuvre par les autorités. 

Le ministre algérien des Finances, Laaziz Faid (photo), a procédé le dimanche 22 octobre à Alger au lancement officiel du projet « la ville modèle pour le paiement électronique » a-t-on appris de l’Agence de presse algérienne. Le nouveau projet vise à développer des systèmes de paiement modernes dans le cadre de la numérisation accélérée du secteur financier.

S’exprimant sur l’objectif de cette nouvelle initiative, Laaziz Faid explique que « l’Algérie entame une étape cruciale de modernisation de la numérisation et des paiements électroniques, visant à généraliser ces pratiques au niveau des quartiers et des villes pour servir les citoyens, dans le but de renforcer les paiements électroniques, à tous les niveaux socio-économiques et de stimuler l’économie nationale ».

Ainsi, cette initiative qui s’étend sur six mois a pour but de sensibiliser les citoyens, les commerçants et les opérateurs économiques quant à l’importance d’adopter les méthodes de paiement alternatives et électroniques. Il s’inscrit dans le cadre de la stratégie numérique du gouvernement algérien visant à numériser tous les secteurs d’activités du pays y compris les finances.

A travers ce nouveau projet, le gouvernement ambitionne de doter l’ensemble des commerçants en dispositifs d’acceptation et les citoyens en cartes de paiement, pour que la majorité des transactions commerciales s'effectuent de manière électronique aux moyens de cartes de paiement ou de code QR au niveau de la ville de Sidi Abdallah et sur toute l’étendue du territoire par la suite.

A terme, le projet permettra la massification de l’usage des moyens de paiement électronique et contribuera à atteindre l’objectif de l’inclusion financière en Algérie. Il contribuera à réduire les coûts liés au traitement et à la protection des transferts de liquidités, ainsi qu’à améliorer la traçabilité des transactions en consolidant la sécurité financière. Il permettra également de promouvoir le développement de services financiers innovants, à la mesure des attentes et des besoins des citoyens en matière de facilité et de confort dans les opérations financières.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 27 octobre 2023 14:53 Written by

En 2019, Raxio s’est engagé à construire dix à douze centres de données en Afrique. L’entreprise est en pleine croissance et continue son expansion sur le continent.

Raxio Data Centres, un fournisseur de centres de données Tier 3 axé sur le continent africain, a annoncé, mercredi 25 octobre, la réussite d’un tour de table d’un montant de 46 millions $ auprès de ses actionnaires, en l’occurrence Meridiam et Roha. Les fonds seront utilisés pour continuer son expansion sur les marchés africains.

« Ce financement aidera Raxio à s'étendre et à consolider sa position en tant que fournisseur ayant la plus grande empreinte géographique de centres de données en Afrique, à un moment où la demande d'infrastructures numériques de haute qualité en Afrique continue de croître de la part des entreprises internationales et locales », a déclaré Brooks Washington, partenaire chez Roha.

Divers acteurs publics et privés injectent d’importants fonds dans le développement des infrastructures technologiques sur le continent. Selon l’Union internationale des télécommunications, l’Afrique héberge moins de 2% des centres de données dans le monde et les géants mondiaux du secteur y voient une opportunité et investissent dans plusieurs pays en l’occurrence l’Afrique du Sud, le Nigeria ou encore le Kenya.

Plus tôt dans l’année, Raxio avait déjà obtenu un prêt de 170 millions $ de l'Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF) et de Proparco, la branche de l’Agence française de développement (AFD) chargée du financement du secteur privé dans les pays en développement, pour accélérer sa croissance en Afrique. L’entreprise est présente en Ouganda, en Ethiopie, au Mozambique, en Côte d'Ivoire, en République démocratique du Congo, en Angola et en Tanzanie.

Robert Mullins, président-directeur général de Raxio Data Centres, explique que « cette injection de capital permettra à Raxio de continuer à étendre sa présence à travers le continent et de fournir les environnements critiques résilients que nos clients recherchent ».

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 27 octobre 2023 11:26 Written by

L’adoption des cryptomonnaies et de la blockchain continue de progresser rapidement en Afrique. Même si le continent n’occupe pas encore les premières places dans la mobilisation des ressources, les investissements au profit des entreprises du secteur s’accélèrent.

Le Comité consultatif présidentiel ougandais sur les exportations et le développement industriel (PACEID) a signé, le lundi 23 octobre, un mémorandum d’accord avec un consortium technologique TA-CargoX comprenant Technology Associates et CargoX une entreprise de transfert de documents par blockchain. Le mémorandum d'accord vise à créer « TradeXchange, une plateforme numérique nationale de facilitation du commerce.

« Le Consortium TA-CargoX fournira une plateforme commerciale numérique robuste et conforme au niveau mondial en tant que moyen le plus sûr d'intégrer l'Ouganda dans le réseau commercial mondial. Cette plateforme automatise la chaîne de valeur des importations et des exportations, assure la visibilité de la chaîne d'approvisionnement, garantit la transparence, la traçabilité, l'authenticité et la fiabilité des processus commerciaux, ainsi que des économies directes pour tous les participants », a déclaré Girisch Nair, président de Technology Associates.

Le nouveau partenariat s’inscrit dans le cadre de l'objectif ambitieux de l'Ouganda visant à doubler ses exportations d'ici à 2026. Le PACEID ambitionne ainsi de tirer parti de cette collaboration pour soutenir les exportateurs, résoudre les goulets d'étranglement commerciaux, et les conformer facilement aux normes commerciales mondiales, entre autres.

TradeXchange sera donc une plateforme de collaboration basée sur la blockchain qui rationalisera les processus et améliorera la circulation de l'information entre les agriculteurs, les producteurs, les commerçants et les organismes gouvernementaux.

Une fois fonctionnelle, elle permettra d’aider le gouvernement à réduire les délais de déblocage des marchandises, à réduire les coûts de mise en conformité des importations et à améliorer l'efficacité de l'évaluation des risques à l'importation des marchandises, du recouvrement des recettes fiscales et de la transparence globale des flux de marchandises.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 26 octobre 2023 17:24 Written by
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