Dans le nouveau plan de développement national (NDP) 2021-2025, dévoilé en décembre 2021 par le président de la République Muhammadu Buhari, l’économie numérique occupe une place prépondérante. Plusieurs partenaires internationaux ont déjà exprimé leur intention d’accompagner le Nigeria dans cette évolution.

L’Union européenne a annoncé un investissement de 820 millions d’euros au Nigeria au cours des trois prochaines années. L’information a été dévoilée, samedi 12 février à Lagos, par un conseiller du vice-président exécutif de la Commission européenne, Alejandro Cainzos, au cours d’une table ronde avec la jeunesse nigériane organisée à la Fondation Tony Elumelu. Y ont pris part des innovateurs et des startuppers.

De manière concrète, « l'UE soutiendra la construction des câbles à fibre optique et des centres de données nécessaires pour améliorer l'accès du Nigeria à la connectivité à haut débit. La Banque européenne d'investissement (BEI) investira 100 millions d'euros pour étendre la connectivité 4G sécurisée dans les Etats de Lagos et d'Ogun et tripler la capacité nationale de transmission de données », a déclaré Alejandro Cainzos.

Il a affirmé que l'UE soutiendra également « la numérisation de l'administration nigériane pour permettre aux citoyens de bénéficier de services publics de meilleure qualité et plus facilement accessibles », investira 250 millions d’euros pour « pour renforcer l'infrastructure d'identité numérique du Nigeria avec les normes de protection des données les plus élevées », « soutiendra la création et la mise à l'échelle de start-up technologiques et stimulera les solutions innovantes pour la société et l'économie du Nigeria ».

Pour ce qui est de la gouvernance numérique du pays, l’UE aidera au « développement de cadres réglementaires avec les normes les plus élevées de confidentialité, de sécurité et de cybersécurité, tout en promouvant un Internet ouvert et un marché numérique qui respecte les droits des citoyens », a souligné Alejandro Cainzos.

L’investissement de l’Union européenne au Nigeria est intervenu deux jours après l’annonce d’un investissement de plus de 150 milliards d’euros de l'organisation en Afrique au cours des cinq prochaines années. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, était jeudi 10 février à Dakar, à quelques jours du sommet Union européenne - Union africaine qui doit se tenir du 17 au 18 février à Bruxelles en Belgique.

L’année dernière, le gouvernement du Nigeria a dévoilé un nouveau plan national de développement 2021-2025 qui place le numérique au cœur de nombreux enjeux de croissance. L’appui financier de l’Union européenne contribuera à accélérer sa concrétisation. 

Muriel Edjo

Lire aussi : Le gouvernement nigérian s’est doté d’un plan pour accélérer la numérisation de son économie d’ici 2025 ...

Posted On mardi, 15 février 2022 13:25 Written by

Sept mois après un premier investissement, Sawiris family office a de nouveau engagé des capitaux au sein de la propTech égyptienne Nawy, avec l’ambition de soutenir une entreprise en pleine croissance sur un marché attractif.

Nawy, une plateforme d’achat et de vente en ligne de propriétés immobilières a procédé à la levée sous forme de capital d’amorçage, d’un montant de 5 millions $. L’information a été communiquée ce dimanche 13 février par la propTech égyptienne. Cette dernière compte davantage investir dans les nouvelles technologies et le numérique (intelligence artificielle, apprentissage automatique…) pour étendre ses activités à toute la région nord-africaine.

La start-up, qui facilite et simplifie le processus d’achat-vente de propriétés immobilières en ligne, affirme avoir aidé à cette date plus de 60 000 personnes à trouver un logement. Nawy confie également avoir vendu pour plus de 200 millions $ de propriétés immobilières via sa plateforme.

« Nous avons été l'un des premiers investisseurs dans Nawy parce que nous avons vu le potentiel de l'entreprise et que nous partagions son ambition. Nous avons immédiatement augmenté notre investissement lorsque nous avons réalisé la rapidité de leur expansion et vu la trajectoire de l'entreprise se concrétiser. Nous sommes très enthousiastes quant à l'avenir, en particulier lorsque Nawy élargira ses services et poursuivra sur sa lancée sur le marché immobilier », a commenté Onsi Naguib Sawiris, patron de Sawiris family office qui a dirigé l’investissement au sein de Nawy.

En juillet de l’année dernière, Sawiris family office avait également dirigé un financement de démarrage, d’un montant non dévoilé, au sein de Nawy. Les capitaux avaient servi à renforcer la technologie, accroître les services et agrandir l’équipe de l’entreprise pour servir davantage de régions à travers l’Egypte.

En 2021, dans ses prévisions de croissance formulées en juillet, Nawy estimait qu’elle devrait achever l’année sur une croissance de 300 % de ses revenus. En Egypte, le marché de l’immobilier est en pleine expansion, du fait de la poussée démographique et de l’urbanisation entre autres.

Chamberline Moko

 

Posted On lundi, 14 février 2022 16:11 Written by

Depuis 2010, le Malawi est engagé dans le développement de son système financier. Trois stratégies nationales y ont déjà été consacrées. Pour la période 2022-2026, le pays fait du numérique un atout majeur.

Le gouvernement du Malawi a signé un accord de subvention d’une valeur de 14,2 millions $ avec le Fonds africain de développement (FAD) – guichet de prêt à taux concessionnels du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) –, le jeudi 10 février, pour développer un écosystème numérique de paiement efficace. Cela passera par plusieurs actions, notamment l’extension du réseau Internet, la numérisation d’un plus grand nombre de moyens de paiement, le développement de l’interopérabilité des systèmes de paiement, l’introduction de solutions de paiement numérique dans divers secteurs comme l’agriculture.

L’écosystème numérique efficace que les autorités malawites veulent développer a pour objectif une plus large inclusion financière dans le pays, en particulier pour les femmes, les jeunes et les habitants des zones rurales. Il permettra également des transactions commerciales efficaces, offrant aux petites entreprises la possibilité d'accéder à de nouveaux marchés nationaux et internationaux.

Le financement obtenu par le Malawi rentre dans le cadre de son projet d'appui à la numérisation, à l'inclusion financière et à la compétitivité (DFIC) approuvé en décembre 2021 par la BAD. Sosten Alfred Gwengwe, le ministre malawite des Finances et des Affaires économiques, a expliqué que « le projet DFIC est aligné sur la stratégie d’économie numérique du Malawi (2021-2026) et la troisième stratégie nationale pour l’inclusion financière (2022-2026) ; les deux contribuent à la réalisation de l’objectif à long terme du Malawi de création d'une richesse pour tous soutenue par un système financier inclusif et une économie numérique ».

A travers son soutien au projet DFIC, la BAD veut favoriser un accroissement de l’inclusion financière au Malawi, de 58 % en 2019 à 65% en 2025 (avec 42 % de femmes et 37 % de populations rurales) ; contribuer à l'amélioration du classement du Malawi dans l'Indice de compétitivité mondiale (ICM), de 5,7 % en 2019 à 7 % en 2025.

La Banque veut aussi contribuer à l’augmentation du taux de pénétration en ce qui concerne les exportations (nombre de marchés) de 79 % (2018) à 100 % (2025) ; et à l'augmentation du volume des exportations de 31 % du PIB en 2019 à 35 % en 2025 ; améliorer la contribution des technologies de l'information et de la communication (TIC) au PIB, de 5,7 % en 2019 à 7 % en 2025. 

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Les autorités ghanéennes investissent avec l'aide de la Banque mondiale dans la mise en place d'un écosystème digitalisé

Posted On lundi, 14 février 2022 15:27 Written by

Un an après l’obtention d’un premier investissement de 4 millions $, Stitch obtient des financements plus importants pour se déployer davantage en Afrique, en élargissant ses services et en recrutant davantage pour agrandir son équipe.

Active en Afrique du Sud et au Nigeria, Stitch a annoncé, ce lundi 14 février, avoir mobilisé de nouveaux financements, 21 millions USD, pour son développement. L’entreprise, qui développe des solutions financières numériques principalement pour les fintechs, prévoit d’utiliser ces capitaux pour lancer des services financiers pour ses clients dans ses deux principaux marchés, recruter pour agrandir son équipe, et aussi préparer son projet d’expansion dans de nouveaux marchés comme le Ghana, le Kenya et l’Egypte.

Stitch qui conçoit des solutions de paiement à moindre coût, moins sujet à la fraude pour des Fintechs, agrégateurs de paiement, société d’e-commerce, affirme avoir lancé ses activités avec une équipe réduite de 3 ingénieurs et très peu de ressources. Recruter permettrait ainsi à l’entreprise d’étoffer son offre, mais aussi de constituer une équipe qui soutiendra son développement sur le continent.

« Nous sommes reconnaissants d’être soutenus par certains des principaux investisseurs et constructeurs de Fintechs au monde. Nous sommes enthousiastes à l’idée de relever le défi qui nous attend », a commenté Stitch sur sa page LinkedIn.

En février 2021, Stitch rendait publique la levée d’un financement de 4 millions $ utilisé pour développer ces solutions financières et son équipe. Ce nouveau financement en fonds propres a été obtenu auprès d’un consortium d’investisseurs majoritairement étrangers, qui pour certains avaient déjà investi par le passé au sein de Stitch. Parmi ces derniers, on retrouve The Spruce House Investment, PayPal Ventures, CRE Venture Capital, Village Global, tous domiciliés aux Etats-Unis.

Stitch, qui s’est lancé au Nigeria en octobre 2021, a été motivé par les nombreux atouts de ce pays d’Afrique de l’Ouest anglophone. « Le Nigeria n'est pas seulement l'un des pays les plus peuplés au monde, mais aussi l'un des écosystèmes fintech les plus denses et les plus dynamiques. Il devient rapidement une plaque tournante pour les talents en ingénierie et en produits et un marché incontournable pour les fintechs », indiquait alors Kiaan Pillay (photo), directeur général de Stitch, lors du démarrage de ses activités au Nigeria.

Dans un article publié en octobre 2021, Stitch relevait que le sous-investissement dans la formation des développeurs et les infrastructures ont entravé la croissance rapide d’un écosystème fintech en Afrique. Or, poursuit l’entreprise, le continent dispose d’avantages (la possession de smartphones et la culture numérique en hausse) qui pourraient libérer le potentiel de ce marché.

Chamberline Moko

Posted On lundi, 14 février 2022 13:36 Written by

En Afrique, le mobile est un atout pour la participation de la majorité de la population à l’économie numérique. Mais la cherté des appareils adéquats est un frein. Réduire les taxes à l’importation des appareils a une incidence sur leur prix au niveau local, selon la GSMA.

Lors du Conseil des ministres qui s’est tenu dimanche 13 février, le gouvernement de la République d’Algérie a annoncé « la suppression de tous les impôts et taxes sur l’e-commerce, les téléphones portables, les matériels informatiques à usage personnel et les start-up », prévus dans la loi de finances 2022 approuvée en décembre 2021. L’objectif de cette mesure est d’accélérer la numérisation dans le pays prônée par le chef de l’Etat, et le développement de l’innovation technologique.

En supprimant la taxe sur l’e-commerce, le gouvernement facilite les transactions en ligne dans le pays, en particulier pour les particuliers qui ont pris l’habitude d’acheter à l’étranger les appareils technologiques qu’ils ne retrouvent pas dans le pays. Pour les innovateurs et promoteurs de start-up, c’est une opportunité d’acquérir aisément du matériel technique indispensable à leurs recherches et innovations.

Selon l'Alliance for Affordable Internet et l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA), la cherté des smartphones est l’un des principaux freins à l’adoption de l’Internet mobile en Afrique où le taux de pénétration était de 28 % en 2020. En supprimant tous les impôts et taxes sur les téléphones portables, le gouvernement facilite aux Algériens l’accès aux téléphones intelligents. Idem pour les ordinateurs. Il améliore ainsi l’accès des populations à Internet et leur participation à l’économie numérique.

Dans la loi de Finances 2022, un taux cumulé de droits et taxes de 133,05 % était appliqué pour l’achat des Smartphones ou tablettes électroniques, 60,22 % pour les disques durs. Dans ce contexte, la taxe revenait plus chèr que l’appareil acheté en ligne.

La suppression des impôts et taxes sur l’e-commerce, les téléphones portables, les matériels informatiques à usage personnel et les start-up intervient après plusieurs semaines de protestation des Algériens. Une campagne en ligne, sous le hashtag #khelini_nechri (laisse-moi acheter), a d’ailleurs été lancée. Lors de la 6e édition du Forum « Rakmana », organisée le 19 janvier à Alger, le Groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN) avait aussi dénoncé ces taxes qui vont à l’encontre de l’intérêt général. 

Muriel Edjo

Posted On lundi, 14 février 2022 12:58 Written by

La semaine passée, le président de la Banque africaine de développement, Dr Akinwumi Adesina, a appelé les étudiants de l’Université fédérale de technologie de Minna à se saisir des technologies pour bâtir un Nigeria nouveau, à prendre conscience du potentiel de progrès qui s’ouvre à eux et à toute l’Afrique. 

« Vous êtes les acteurs des succès futurs du Nigéria et de grandes opportunités s’offrent à vous, car vous avez été préparés au succès par une université spécialisée dans la technologie », a-t-il déclaré, rappelant que les fintechs africaines ont levé 1,4 milliard de dollars en 2019, soit le triple de ce qui avait été levé en 2018. « Deux ans plus tard, en 2021, elles ont levé environ 5 milliards de dollars ! » leur a-t-il lancé.

L’ancien ministre nigérian de l’Agriculture et du Développement rural a ensuite évoqué son expérience à ce poste. « La technologie est le moteur du monde. En ma qualité de ministre de l’Agriculture, je me suis servi de la puissance de la technologie et des téléphones portables pour permettre à 15 millions d’agriculteurs d’avoir accès à des semences améliorées et pour mettre fin à la corruption dans le secteur. C’était révolutionnaire – une première, non seulement en Afrique, mais dans le monde entier. Cette initiative a permis au Nigéria de produire une quantité record de 21 millions de tonnes de denrées alimentaires. Elle a renforcé la sécurité alimentaire et accru la richesse des agriculteurs du nord-est, du nord-ouest, du centre-nord, du sud-ouest, de l’est et du sud du pays. Elle a apporté plus de transparence et de responsabilité dans l’utilisation des fonds publics ».

Puis il a prononcé son appel aux étudiants : « Vous avez été formés à Minna pour être envoyés dans d’autres régions du Nigéria, en Afrique et dans le monde. Construisez un Nigéria nouveau. Un Nigéria intelligent. Un Nigéria dynamique. Un Nigéria compétitif à l’échelle mondiale. Tout est entre vos mains. Maintenant, foncez et faites-en une réalité ! Je vous souhaite beaucoup de succès et que Dieu vous bénisse abondamment. Félicitations ! »

Posted On samedi, 12 février 2022 15:16 Written by

Lancée en 2019, la Ghana Card facilitait l'accès de ses détenteurs à 17 services publics locaux. Deux ans plus tard, elle a gagné en valeur pour devenir un document de voyage crédible à l’international.

Depuis le mercredi 9 février, la carte nationale d’identité biométrique ghanéenne, la Ghana Card, est officiellement considérée comme un passeport électronique. L’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI) a remis, à cet effet, au pays – représenté par son haut-commissaire au Canada, Ransford Sowah – un certificat qui l’atteste, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au siège de l’institution à Montréal au Canada. Les Ghanéens peuvent désormais voyager dans 197 pays, juste avec leur carte nationale d’identité.

Ransford Sowah a déclaré que la certification de l’OACI signifie que « tous les détenteurs de la Ghana Card ont un passeport électronique conforme à l'OACI qui peut être lu et vérifié dans tous les aéroports/postes frontières conformes à l'OACI à travers le monde. Il peut être utilisé pour les voyages internationaux ; sous réserve bien sûr de restrictions de visa et d'accords bilatéraux. En effet, la Ghana Card est déjà valable pour voyager dans tous les pays de la CEDEAO ».

L’attribution du statut de passeport électronique à la Ghana Card se justifie par le fait qu’elle contient toutes les informations biométriques du titulaire avec une signature numérique cryptographique stockée sur une puce, similaire à celle du passeport. Le vice-président, Mahamudu Bawumia, annonçait déjà cette mutation en novembre 2021, lors d'une conférence publique à l’université Ashesi sur le rôle de la numérisation dans la transformation de l’économie ghanéenne. Une annonce qui faisait suite à l’accession du Ghana au titre de 79e membre de la communauté des répertoires de clés publiques (PKD) de l'OACI, référentiel central pour l'échange des informations nécessaires à l'authentification des passeports électroniques, le 13 octobre 2021.

Ransford Sowah a ajouté que « pour les Ghanéens vivant ou nés dans la diaspora, les détenteurs de la Ghana Card peuvent être autorisés à embarquer sur n'importe quel vol vers le Ghana sans aucune obligation de visa, car nous cherchons à offrir une expérience inclusive d'Akwaaba [bienvenue en Twi, langue locale au Ghana, Ndlr] à tous les enfants et descendants de notre patrie ». 

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Le Ghana lance une carte de voyage électronique pour les fonctionnaires ...

Posted On vendredi, 11 février 2022 13:21 Written by

Le développement des services digitaux au Nigeria n’attire pas seulement les investisseurs en quête d'opportunités. Il rappelle aussi que des risques y sont associés et Acronis, un expert de la sécurité informatique, y investit.

Acronis, une entreprise spécialisée dans la protection des données informatiques, a annoncé le 10 février le fonctionnement effectif de son centre de protection des données basé à Lagos. C'est le premier centre du genre pour l'entreprise au Nigeria, et son deuxième sur le continent africain, après celui de Johannesburg en Afrique du Sud.

« L'ouverture du centre de données nigérian s'inscrit dans le cadre de l'initiative Acronis Global/Local, un effort qui comprend la gestion mondiale de tous les centres de données, la redondance géographique et le contrôle des partenaires locaux, ainsi qu'un site local de reprise lorsque survient un sinistre », a fait savoir l'entreprise dans le communiqué annonçant l'information.

Cette évolution des choses s'inscrit en droite ligne avec la progression de l'économie numérique au Nigeria, qui a le potentiel de marché le plus important du secteur en Afrique, avec ses 200 millions de consommateurs. L'industrie du digital est en pleine croissance au sein de ce pays, et cela peut se mesurer à sa capacité à capter les financements du capital risque au profit des services digitaux. En 2021, 1,4 milliard $ des 4 milliards $ investis en Afrique sur ce segment sont allés au Nigeria. La tendance se poursuit cette année 2022.

Toutefois, l’évolution du digital va de pair avec celle des risques de sécurité informatique et selon le classement 2020 de l’indice de cybersécurité publié par l’Union internationale des télécommunications, le Nigeria reste en arrière pour ce qui est de la protection des consommateurs dans ce domaine, avec une place de 47e sur 182.

« Aujourd'hui, le monde dépend tellement des données que l'on peut dire que les données sont la vie, et l'on ne saurait trop insister sur la sécurité des données. Nous sommes très fiers d'être associés à Acronis, l'un des leaders de la cyber protection. Avec l'ouverture de son nouveau centre de données au Nigeria, Acronis démontre son niveau d'engagement envers le marché africain », a commenté Chidi Oliseowe, un responsable au sein de Madonna Systems Nigeria Limited qui sera un partenaire d'Acronis dans le pays.

Posted On vendredi, 11 février 2022 11:38 Written by

Le Togo ambitionne de faire du numérique un levier de croissance économique inclusive et durable. La création de l’Agence Togo Digital, chargée d’appuyer l’exécutif dans la mise en œuvre de ses projets digitaux, répond à cet objectif.

Le Togo veut digitaliser les processus de demande et d'établissement de visas et cartes de séjour pour les étrangers. Un avant-projet de loi a été adopté à cet effet par le gouvernement, lors du Conseil des ministres qui s'est tenu le lundi 7 février 2022, à Kara (412 km de Lomé).

« Le présent avant-projet de loi a pour objet principal d’actualiser les règles générales applicables à l’entrée, au séjour, à la circulation et à l’établissement des étrangers sur le territoire togolais. Il prévoit en particulier une digitalisation du processus de demande et d’établissement du visa et de la carte de séjour », indique le communiqué du Conseil.

Notons que, pour l’heure, les nationaux de tous les autres pays peuvent obtenir leur visa dans les consulats togolais (qui peuvent avoir trois formes de visas : le visa touristique, le visa diplomatique et le visa d'affaires), et ambassades (qui peuvent aussi délivrer le visa immigrant pour le Togo), indique Togo First

Sur le territoire, la délivrance du visa est du ressort de la Direction générale de la Documentation nationale (DGDN), et les visas à l'arrivée sont délivrés par les services d'immigration aux postes-frontières et à l'aéroport international Gnassingbé Eyadéma pour une durée maximale de 7 jours, selon les informations disponibles. Leur durée de validité peut être prolongée jusqu'à un mois, auprès du Service des étrangers et des passeports. 

Ayi Renaud Dossavi

Lire aussi:

Comment faire sa demande de visa togolais ? - Togo First

Prolongation de visa togolais : comment faire ? - Togo First

Comment obtenir une autorisation d'entrée sur le territoire togolais aux fins de travailler ? - Togo First

Posted On jeudi, 10 février 2022 13:18 Written by

Avec la transformation numérique qui s’accélère à travers le monde, la concurrence entre les fournisseurs de solutions a gagné en intensité. Pour aider leurs investisseurs à tirer profit des nombreuses opportunités qui se profilent à l’horizon, certains gouvernements ont pris des mesures fortes.

Un service « d'attaché numérique » a été créé par la Fédération de Russie. Les personnes désignées à ce poste, dans 16 pays premiers pays, commenceront à travailler cette année, a annoncé le vice-Premier ministre russe Dmitry Chernyshenko (photo), lundi 7 février. L’Afrique du Sud — plus grand marché numérique d’Afrique et partenaire privilégié de la Russie sur le continent à travers le BRICS (regroupement économique formé du Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) — accueillera certainement l’un de ces nouveaux fonctionnaires étrangers.

Fruit d’un accord de collaboration entre le ministère du Développement numérique, des Communications et des Médias, le ministère de l'Industrie et du Commerce, et le Fonds russe pour le développement des technologies de l'information (RFRIT), la création du poste d’attaché numérique au sein des ambassades russes rentre dans le cadre des mesures engagées par le gouvernement pour soutenir l'industrie informatique nationale.

« Les candidats sélectionnés travailleront à promouvoir les produits logiciels nationaux à l'étranger, fournir des conseils, des informations et un soutien analytique, juridique et organisationnel aux entreprises informatiques russes dans les pays de présence. Leur tâche principale est de développer l'exportation de solutions numériques russes », a déclaré le Premier ministre russe Mikhail Mishustin. D’ici 2024, le poste d'attaché numérique devrait s’ouvrir à 28 pays.

L’attaché numérique russe qui s’installera en Afrique du Sud y retrouvera l’attaché numérique américain. Les Etats-Unis ont lancé le programme d’attaché numérique depuis 2014. C’est en décembre 2016 que l’Afrique du Sud a accueilli le représentant américain chargé d’aider les entreprises américaines, spécialisées dans les TIC et le numérique, à accéder au marché sud-africain et à naviguer dans ses politiques numériques et commerciales.

Le ministère russe du Développement numérique, des Communications et des Médias est responsable du recrutement des « attachés numériques ». Le processus de recrutement a d’ailleurs déjà été lancé. 

Muriel Edjo

Lire aussi :

Le Royaume-Uni propose à Madagascar son expertise technique dans la transformation numérique ...

Les Emirats arabes unis proposent leur expertise à la Sierra Leone en matière d'e-santé

Posted On jeudi, 10 février 2022 12:53 Written by

Please publish modules in offcanvas position.