Sans services Internet abordables et de qualité pour l’ensemble de la population, l’économie numérique sera faussée. Le gouvernement sud-soudanais et ses partenaires qui en sont conscients s’attèlent depuis quelques années à consolider les capacités data locales.

Thuraya Telecommunications Company et YahClick deux sociétés filiales d'Al Yah Satellite Communications Company (Yahsat), un fournisseur phare des solutions satellitaires des Emirats arabes unis ont annoncé le lundi 23 octobre la signature d’un accord de partenariat avec Gate for Technologies (G4T), une société qui offre des services de conception de systèmes intégrés et de communication au Soudan du Sud. Le partenariat vise entre autres à fournir, à plusieurs secteurs à forte croissance au Soudan du Sud, des solutions de connectivité par satellite.

Dans le cadre du partenariat, la technologie satellitaire de Thuraya sera déployée dans le pays afin de relier les communautés éloignées. Yahsat collaborera également avec les organismes humanitaires basés au Soudan du Sud en leur fournissant la connectivité essentielle pour soutenir les zones mal desservies.  

« Le nouvel accord de partenariat de services avec Gate for Technologies renforce notre ferme engagement en faveur du Soudan du Sud et du continent africain. Alors que le pays cherche à reconstruire des secteurs critiques de l'économie, une connectivité cohérente et fiable jouera de plus en plus un rôle essentiel dans la promotion du développement socioéconomique », a déclaré Ali Al Hashemi, directeur général du groupe Yahsat.

Le partenariat, qui a débuté sa mise en œuvre par le lancement des services de Thuraya et YahClick dans le pays, s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement et ses partenaires pour développer l'infrastructure de télécommunications nationale et fournir des services d'administration en ligne.

Ainsi, l’accord de services permettra de tirer parti de la présence sur le marché de G4T et des partenariats avec des entités gouvernementales, des organisations non gouvernementales (ONG), des opérateurs de réseaux mobiles (ORM) pour développer les secteurs de la télémédecine, de l'éducation, du pétrole et du gaz. L’objectif est de contribuer à accélérer la croissance, le développement et la transformation numérique du pays en réponse à la demande croissante de solutions de connectivité.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 24 octobre 2023 09:26 Written by

Depuis quelques années, le Gitex Global s’est imposé comme l’un des événements phares de l’écosystème technologique mondial. Divers acteurs s’y rencontrent et y scellent des partenariats.

Le Maroc et les Emirats arabes unis ont signé, jeudi 19 octobre, un mémorandum d’entente lors du Gitex Global à Dubaï. L’accord — conclu entre la direction générale de la sécurité des systèmes d'information (DGSSI) du ministère de la Défense nationale du royaume du Maroc et le Conseil de cybersécurité des Emirats arabes unis — a pour principal objectif de renforcer la collaboration des deux Nations dans le domaine de la cybersécurité.

A cet effet, les deux entités vont créer un comité qui aura pour mission de planifier et de superviser la mise œuvre de diverses activités dans le but d’œuvrer pour mieux faire face aux cyberattaques en constante croissance à cause de l’accélération de la transformation numérique. Le comité aura des réunions annuelles si nécessaire, et elles se dérouleront alternativement dans le royaume chérifien et aux Emirats arabes unis.

Rabat multiplie les investissements et les partenariats avec divers acteurs et institutions dans le secteur technologique pour, entre autres, sécuriser son cyberespace, les systèmes d'information des administrations et les institutions publiques. En mai 2022, un accord a été signé avec Deloitte Morocco Cyber Center pour promouvoir la recherche scientifique et technologique en cybersécurité. Lors du Gitex Africa qui s’est tenu à Marrakech du 31 mai au 2 juin dernier, les autorités ont signé un protocole d’accord avec le français Mazars qui investira 7,5 millions $ dans la création d’un centre d’expertise spécialisé dans la data analytics, l’intelligence artificielle ou encore la cybersécurité.

D’après l’indice mondial de cybersécurité 2020 de l’Union internationale des télécommunications, le Maroc fait partie des champions africains du secteur avec l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya et l’Egypte. Il occupe la 50e place sur le plan international et a ratifié, depuis 2018, la convention de Budapest sur la cybercriminalité. Le royaume a également mis en place un cadre légal et des institutions spécialisées pour améliorer sa préparation face aux cyberattaques.

Pourtant, d’après le rapport « Cybersecurity in Africa-Call to action » publié en juin 2023 le cabinet Kearney, les pays africains n’investissent pas assez dans le secteur pour être des marchés matures. En matière de stratégie, de gouvernance, d’entités opérationnelles ou encore de coopération intersectorielle, le cabinet conclut que la capacité du continent à résister, à s'adapter et à se rétablir face aux cyberattaques, est faible.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 23 octobre 2023 11:08 Written by

La numérisation en cours sur le continent touche tous les secteurs d'activités. Les PME qui jouent un rôle crucial dans l’économie africaine sont également concernées.

 Le Conseil namibien de promotion et de développement des investissements (NIPDB) et le Conseil estonien du développement (EstDev) ont récemment signé un partenariat visant à développer les capacités et les compétences numériques dans les entreprises namibiennes de micro, de petite et moyenne taille (MPM) à travers le programme « Entrepreneurship Minds ». L'information a été rendue public par les médias locaux.

Le nouveau programme, mis en œuvre en collaboration avec l'université de technologie de Tallinn en Estonie, a également pour but d'accompagner financièrement les PME et de leurs offrir des formations de qualité. L'objectif est de responsabiliser et de libérer le potentiel commercial inexploité de la Namibie en mettant un accent sur la technologie et l’e-commerce.

S’exprimant sur le bien-fondé de cette initiative, Dino Ballotti, le directeur exécutif du comité d'investissement pour le développement d'entreprise MPM au NIPDB, a fait savoir qu’elle intervient dans un contexte particulier de coopération entre les deux pays. « Leur stratégie régionale africaine 2020-2030 place la Namibie comme collaborateur essentiel de l’Estonie. En outre, l’investissement de l’Estonie dans la mise en place d’une transformation numérique et la promotion de l’esprit d’entreprise résonne avec la vision stratégique de la Namibie, en particulier lorsqu’elle est prise en compte parallèlement à l’initiative de l’Union européenne sur l’hydrogène vert », a-t-il déclaré.

Le lancement du programme fait suite à une visite du Conseil namibien de promotion et de développement des investissements en Estonie en mai dernier. Il s’inscrit dans le cadre des multiples actions menées par l’Estonie pour soutenir la numérisation du secteur public du pays depuis 2013. A ce jour, une douzaine de projets numériques ont été financés en Namibie, pour un montant total d'environ 750 000 EUR.

A terme, le programme permettra de favoriser les écosystèmes de start-up, de financer des solutions locales innovantes pour les défis de développement et de renforcer l’économie. Selon l'Agence namibienne des statistiques, les PME contribuent à environ 12 % au PIB du pays et emploient plus de 200 000 personnes.

Pour Nelli Timm, conseillère régionale pour l’Afrique d’EstDev, ce nouveau projet jouera un rôle central dans le renforcement du secteur des PME de la Namibie grâce au développement de capacités et de compétences numériques. « Ce partenariat ambitieux entre la Namibie et l’Estonie promet non seulement de libérer le potentiel des entreprises, mais aussi de promouvoir l’innovation numérique et la croissance économique dans la région », a-t-elle déclaré.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 23 octobre 2023 09:04 Written by

Depuis l’accélération de la transformation numérique en Afrique en 2019, l’investissement ne porte plus uniquement sur la connectivité à haut débit et la numérisation des services. Un accent particulier est désormais accordé aux compétences des populations.

Au total, 2 014 femmes et jeunes filles ont été admises la semaine dernière dans la promotion 2 024 du programme Women Techsters Fellowship. Le programme, une initiative de la Technology for Social Change and Development Initiative (Tech4Dev), vise à réduire la fracture numérique et technologique entre les hommes et les femmes au sein de l'écosystème technologique.

Pour sa troisième édition, le programme d'apprentissage expérimental et de perfectionnement aux technologies d'une durée d'un an (six mois de formation intensive suivis d'une phase de stage de six mois), sans frais de scolarité, destiné aux jeunes filles et femmes âgées de 16 à 40 ans ciblait initialement les ressortissantes de 22 pays d'Afrique. Mais du fait du succès rencontré, il s’est élargi à 35 pays cette année.

Entre autres, le Nigeria est le pays qui enregistre le plus de participantes, avec  1 669 jeunes femmes, suivi du Kenya et ses 119 bénéficiaires. 59 boursières ont été retenues en provenance du Ghana, 35 de l'Ouganda, 25 de l'Afrique du Sud, 17 de l'Ethiopie, 15 de l'Egypte, 9 du Zimbabwe, du Cameroun et du Rwanda, et huit de la Zambie et de la Tanzanie.

Elles bénéficieront d’une initiation dans un large éventail de compétences technologiques très demandées, notamment le développement mobile, le développement logiciel, la conception de produits, la gestion de produits, la cybersécurité, la science des données/l'ingénierie de l'intelligence artificielle, la blockchain et la réalité mixte/3D.

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Posted On vendredi, 20 octobre 2023 18:58 Written by

Moins de 2% des datacenters du monde sont installés sur le continent. Pourtant, depuis la pandémie de Covid-19, le cloud computing gagne en intérêt et devient une alternative intéressante pour les entreprises qui désirent se transformer à l’ère du numérique.

Le jeudi 19 octobre s’est déroulée la quatorzième édition du Orange Business Live. La rencontre en ligne s’est tenue sous le thème « Transition vers le cloud : comment les DG et DSI peuvent piloter une stratégie sécurisée ? ». Elle était organisée par la filiale ivoirienne du groupe télécoms français. Sa branche Entreprise a profité de cette occasion pour mettre en lumière les opportunités relatives à cette technologie pour les entreprises et les administrations, mais également les défis inhérents à son adoption.

Alors que la transformation numérique prend de l’ampleur en Afrique et que les entreprises et administrations recherchent davantage de flexibilité opérationnelle et d’efficacité dans le travail, le cloud computing offre ces avantages selon Fitzgerald Bony, le directeur adjoint des opérations B2B chez Orange Business Côte d'Ivoire. Il est moins coûteux pour des acteurs qui initient leur numérisation, car il leur permet d’externaliser leur informatique et leurs données dans un environnement sécurisé géré par un prestataire de qualité et d’y accéder partout, d’accéder à des outils technologiques innovants qui apportent de la plus-value à son secteur d’activité. Le client peut ainsi se concentrer sur son cœur d’activité et déléguer l’hébergement et la protection de ses données à un tiers de confiance.

Boidi Pacome, senior manager presales chez Orange Business Côte d'Ivoire, a affirmé que le cloud peut améliorer l’efficacité de travail de 30%. Mais avant d’adopter la technologie, il faut au préalable s’assurer qu’elle épouse les objectifs et la stratégie d’évolution de l’entreprise ou de l’administration. Il ne s’agit donc pas de migrer vers cloud pour suivre la tendance mais pour répondre à un besoin qui aura un impact concret. Le client potentiel peut opter pour plusieurs modèles de cloud : public, privé ou hybride. Cependant, faire le choix du cloud n’est pas si simple. En effet, un ensemble de précautions sont à prendre au préalable.

Des mesures préalables avant et après

Anongba Francis, manager senior ventes directes chez Orange Business Côte d'Ivoire, explique qu’un client qui désire adopter le cloud computing devra s’assurer que le fournisseur à qui il fait confiance est en conformité réglementaire et sécuritaire en matière de protection de données à caractère personnelles sur son marché. Les exigences de conformités techniques relatives aux derniers standards d'hébergement et de protection de données sont aussi un élément à prendre en compte.

Au sein de l’entreprise ou de l’administration elle-même, il y a un travail de sensibilisation et de formation du personnel à effectuer pour susciter l’adoption de tout le monde des niveaux de sécurité et d’efficacité auquel on aspire. Cela sous-tend de créer des politiques de sécurité internes qui éliminent les potentielles brèches de sécurité. Une fois le cloud adopté, les entreprises et administrations utilisatrices doivent évaluer régulièrement leurs prestataires de services pour s’assurer qu’ils offrent toujours le plus haut niveau de qualité.

Dans un souci de souveraineté numérique, Orange Business Côte d’Ivoire insiste pour que les clients fassent confiance aux fournisseurs de services cloud installés sur leur territoire. Ainsi les données demeurent sur le continent. En Côte d’Ivoire, Orange opère déjà trois centres de données.

L’Afrique qui n’abrite encore moins de 2% des centres de données du monde d’après l’Union internationale des télécommunications est jugée comme un marché très prometteur pour le service. Avec les entreprises qui chercheront à se professionnaliser davantage et à mieux se protéger de la cybercriminalité qui prend de l’essor, le marché mondial devrait générer 1 200 milliard $ d’ici 2028, selon le rapport Global Cloud Computing Market de Ken Research. De grands acteurs internationaux comme Amazon Web Services, Microsoft ou encore Oracle l’ont compris et investissent déjà en conséquence. Des acteurs de moindre envergure comme Africa Data Centres ou encore Rack Centre ont aussi perçu les opportunités qui pointent à l’horizon

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 20 octobre 2023 17:48 Written by

L’Afrique participe tant bien que mal à la révolution technologique en cours dans le monde. Bien qu’en retard par rapport aux autres continents, elle noue des alliances pour ne pas se laisser distancer sur le segment technologique.

La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et la Shenzhen Transsion Holdings Co. Ltd, un fabricant chinois de téléphones portables destinés aux marchés émergents, ont signé le mercredi 18 octobre un mémorandum d’entente à Pékin en Chine lors de la troisième édition du Belt and Road Forum. Le but est de mettre à profit l’expertise et les atouts des deux entités pour accélérer la transformation numérique du continent.

« Nous ferons pleinement appel à l'expertise technique de Transsion, ainsi qu'aux capacités d'investissement et aux ressources stratégiques de Transsion Innovation Hub, pour favoriser conjointement le développement de l'économie numérique en Afrique et contribuer à donner un nouvel élan à la croissance de l'économie africaine », George Zhu Zhaojiang, fondateur de Transsion.

Depuis plusieurs années, Transsion s’est imposé sur le marché africain des smartphones avec ses marques Tecno, Infinix et Itel. La firme chinoise, avec ses smartphones d'entrée et moyen de gamme, possède environ 48% de parts de marché et grâce à sa plateforme de données DataSparkle, elle dispose d’assez d’informations sur le secteur technologique en Afrique, en l’occurrence sur l'accès à Internet et le développement numérique.

Nassim Oulmane, directeur par intérim de la division technologie, changement climatique et gestion des ressources naturelles à la CEA, explique que « ce partenariat peut donner des résultats significatifs et avoir un impact sur la résolution des problèmes numériques et la réduction de la fracture numérique sur le continent africain ».

En s’alliant à l’institution onusienne, elle peut aider les gouvernements africains à collecter des informations et fournir des recommandations politiques dans les domaines clés de l’écosystème technologique en Afrique tels que l’e-commerce, la fintech ou encore l'inclusion financière.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 20 octobre 2023 15:27 Written by

Malgré des progrès remarquables dans le secteur des TIC ces dernières années, le Tchad peine à combler le fossé numérique. Des initiatives sont mises en œuvre pour permettre aussi bien aux femmes qu’aux hommes de se familiariser à l’outil informatique.

La première phase du projet « D-CLIC, formez-vous au numérique » déployée par l'Association pour le développement des sociétés de l'information au Tchad (ADESIT), l’ONG Femmes & Tic au Tchad, en partenariat avec l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) a été clôturée le jeudi 19 octobre à N’Djamena lors du forum D-CLIC Pro.

Au cours de cette première phase, 120 jeunes dont 51% de femmes ont été formés dans plusieurs domaines, notamment en communication et marketing digital, développement des applications Web et mobile et en design et infographie.

Selon la coordinatrice projet D-CLIC, Safia Mahamat Youssouf, le programme a pour but de favoriser l'insertion des jeunes dans le milieu professionnel et promouvoir les métiers du numérique. « Notre pays fait face à d’énormes défis liés à l’employabilité des jeunes, au décrochage scolaire, à l’inadéquation de la formation avec l’emploi, à la vulnérabilité de certaines couches sociales, le forum des métiers du numérique, D-CLIC Pro est donc une réponse concrète », a-t-elle déclaré.

Le programme D-CLIC, lancé le 15 avril dernier, est une initiative de l’OIF mise en œuvre dans 14 des Etats membres dont le Tchad. Cette phase initiale s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la Francophonie numérique 2022-2026, notamment l’axe 1, qui vise à « Contribuer à la réduction de la fracture numérique et améliorer l’accès au numérique pour les populations de l’espace francophone ».

A l’issue du programme, la jeunesse tchadienne sera mieux outillée en TIC et préparée pour participer à la transformation numérique en cours au Tchad. Rappelons que le pays a lancé en 2020 un plan stratégique de développement du numérique et des postes visant à réduire la fracture numérique à l'horizon 2030.

Samira NJOYA

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Posted On vendredi, 20 octobre 2023 15:01 Written by

L'écosystème numérique de l'Afrique offre un potentiel énorme pour stimuler la reprise économique, promouvoir les opportunités, faire progresser l'égalité sociale et créer des emplois. Il est donc urgent de développer cet écosystème à travers des partenariats Nord-Sud.

Le gouvernement congolais multiplie les actions pour développer le secteur du numérique dans le pays. Mardi 17 octobre, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo (photo, à droite), a reçu en audience l’ambassadeur des Etats-Unis en République du Congo, Eugene Stewart Young (photo, à gauche).

Les deux hommes ont discuté entre autres du renforcement de la coopération entre les Etats-Unis et le Congo dans des secteurs de l'économie numérique et la poste.

Selon Eugene S. Young, il était question lors de cette audience de définir les domaines de coopération numérique et d'identifier des projets en vue de leur mise en œuvre prochaine. « Nous avons aussi parlé de nos priorités, celles de l'ambassade, les priorités du ministre et tous les nouveaux développements dans le secteur des télécommunications. J'ai hâte de continuer les discussions avec la partie congolaise », a-t-il déclaré.

Cette nouvelle initiative s'aligne en droite ligne avec la stratégie mise en place par le ministère des Télécommunications visant à amorcer le développement de l’économie numérique au Congo. Depuis quelques années, des actions sont menées dans le but d’attirer des partenaires internationaux dans le pays. L’objectif est de multiplier les collaborations pouvant aboutir à la construction de nouvelles infrastructures numériques, le développement des compétences numériques dans les secteurs public et privé, la modernisation des services et la fourniture d’une connexion Internet de qualité.

Il convient de rappeler que cette audience intervient après la décision du gouvernement américain, en décembre 2022, de consacrer 55 milliards de dollars à l’Afrique en trois ans pour le développement de plusieurs secteurs parmi lesquels le numérique, à travers une initiative de Transformation numérique en Afrique (DTA).

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 20 octobre 2023 09:47 Written by

Ces dernières années, les fraudes et la cybercriminalité via mobile se sont développées dans l’espace numérique africain. Pour lutter contre ce fléau, les gouvernements multiplient les mesures afin de mettre un terme à ces infractions.

Le gouvernement burkinabè a décidé de réduire de cinq à deux le nombre de cartes SIM détenues par un abonné auprès d'un même opérateur télécoms. La mesure a été adoptée lors du Conseil des ministres tenu le mercredi 18 octobre à Ouagadougou.

Selon Aminata Zerbo-Sabané, la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, la mesure prise par le gouvernement vise entre autres à lutter contre l’insécurité dans le pays.

 « Au regard du contexte sécuritaire que vit le Burkina Faso et du détournement des services de communications électroniques, le gouvernement a décidé au cours du Conseil d’aujourd’hui, d’adopter un décret pour renforcer le cadre réglementaire concernant l’identification des abonnés et des clients et fournisseurs de services de communications électroniques. En rappel on avait déjà un décret, qui réglementait cette identification, adopté en décembre 2018, après quelques années de mise en œuvre des insuffisances et des difficultés ont été identifiées ».

Le projet de loi adopté par le Conseil des ministres vient ainsi pallier ces insuffisances et prévoit plusieurs autres mesures, notamment la réduction des pièces et documents d’identification lors de la souscription de services de communications électroniques, l’obligation pour les opérateurs d’assurer la vente de cartes SIM dans leurs agences ou dans des points de vente agréés. Les opérateurs et leurs clients ont donc une période de trois mois pour se conformer à ces nouvelles mesures.

Une fois mises en œuvre, les nouvelles mesures permettront un meilleur encadrement de l’accès aux cartes SIM, une fiabilité des données des usagers des services de communications électroniques en vue de lutter efficacement contre leur utilisation à des fins illicites.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 19 octobre 2023 17:59 Written by

Le gouvernement botswanais veut miser sur une connectivité à haut débit pour développer un ensemble de secteurs dans le pays. Des projets sont mis en œuvre pour y parvenir dans les prochaines années.

Le président botswanais Mokgweetsi Masisi a procédé le mercredi 18 octobre à Maun au lancement officiel du projet « Village Connectivity » visant à accélérer la connectivité numérique dans une centaines de localités du pays.

S’exprimant sur le bien-fondé de ce projet, Mokgweetsi Masisi a fait savoir qu’il soutiendra l'évolution numérique de tous les secteurs de l'économie botswanais et les objectifs de développement du pays au niveau national, régional et mondial.

Le projet Village Connectivity s'aligne sur la stratégie nationale en matière de haut débit (NBS) lancée en 2018 par le gouvernement botswanais dans le cadre de ses ambitions de transformation numérique. Il est un projet phare de SmartBots, une initiative lancée en 2022 par le gouvernement et visant à accélérer la connectivité numérique en développant l'infrastructure TIC dans plus de 500 villages du Botswana.

La première phase du Village Connectivity, qui est sur le point d’être achevée, relie 1 138 installations publiques dans 144 villages de tous les districts du Botswana. Elle couvre environ 1,6 million de personnes et offre un accès gratuit à Internet dans des points d'accès avec une moyenne de 120 924 utilisateurs quotidiens.

A terme, ledit projet financé par le Fonds pour l'accès universel et les services (UASF) permettra de combler le fossé numérique en donnant la possibilité aux citoyens des zones les plus reculées de participer activement au développement de l’économie numérique. Il fournira également de nombreuses opportunités d’emploi et permettra à la jeunesse d’être compétitive à l’échelle mondiale. 

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 19 octobre 2023 16:30 Written by
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