En 2009, l’Union postale universelle a adopté une résolution appelant tous les pays membres à mettre en place un système d'adressage dans leurs pays respectifs. Avec la migration numérique qui occupe le devant de la scène technologique, plusieurs pays profitent pour mettre la Poste à jour.

Le ministre libérien des Postes et Télécommunications M. Cooper Kruah a procédé, le mardi 25 avril à Monrovia, au lancement du système national d’adressage postal numérique.

Baptisé SnooCODE, le système est basé sur la cartographie complète du territoire national et peut être utilisé pour le courrier, les livraisons de colis, le suivi, y compris la signature numérique. Le système a été conçu par SnooCODE une société technologique enregistrée au Royaume-Uni et basée au Ghana.

« Aujourd'hui, l'ensemble du Liberia est couvert par une adresse numérique et des travaux sont en cours pour achever l'opérationnalisation des codes et intégrer tout le monde. Le système est conçu pour résoudre les problèmes de santé critiques grâce à la technologie », a déclaré M. Cooper Kruah.

Selon le ministre, le nouveau système est le résultat de deux phases pilotes lancées respectivement en 2013 et 2019 par le gouvernement du Liberia, par l'intermédiaire du ministère des Postes et Télécommunications. L’objectif étant de faire avancer le pays avec les services de technologie numérique.

A en croire le fondateur et PDG de SnooCODE Limited, Sesinam Dagadu, le nouveau système d'adresse est l'un des systèmes numériques les plus avancés au monde.  L’application déjà disponible sur Google Play Store et App Store peut être utilisée avec ou sans connexion Internet.

Une fois effectif dans tout le territoire, le projet d’adressage numérique contribuera à l’efficacité des interventions des services de secours et des forces de sécurité, accélèrera le développement de l’e-commerce et des activités postales, facilitera le travail des services des impôts.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 02 mai 2023 14:46 Written by

La direction générale de la sûreté nationale au Maroc a lancé depuis quelques années un ensemble de procédures visant à accompagner le pays dans sa transition vers le numérique. Pour atteindre les résultats escomptés, la DGSN coopère avec des entreprises publiques et privées du royaume.

La Cour des comptes et la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) se sont alliées pour renforcer l'usage du système national d'identité numérique par les tribunaux financiers au Maroc. Un protocole d'accord a été signé à cet effet le jeudi 27 avril à Rabat entre Zineb Adaoui (photo, à droite), présidente de la Cour des comptes, et Abdellatif Hammouchi (photos, à gauche), le directeur général de la sûreté nationale

« Cet accord entre les deux institutions permettra de mettre en place un dispositif sécurisé et fiable pour vérifier et compléter les données d’identification nationale en vue de faciliter l’action des juridictions financières et d’atteindre l’efficacité requise lors de l’exécution et la notification des procédures qui leur sont confiées », explique le communiqué de la Cour des comptes.

Développé en 2021 par la DGSN, le système national d’identité numérique a pour objectif de garantir aux citoyens une « identité numérique complète » hautement sécurisée et intégrant les technologies modernes dans les documents d’identité d’ici 2030.

Pour réussir ce pari, Abdellatif Hammouchi a classé parmi ses priorités, la nécessité d'élargir les partenariats institutionnels permettant l'exploitation des services d'identification et d'authentification des usagers des services numériques. L’objectif étant de sécuriser, simplifier et numériser les services rendus aux citoyens.

Ainsi, dans le cadre de ce nouvel accord avec la Cour des comptes, les tribunaux financiers du pays auront la possibilité de vérifier et de compléter les données des personnes soumises à la loi, de manière à préserver l’Etat de droit et son application, selon un mécanisme sécurisé qui tient compte des normes de la protection des données à caractère personnel.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 02 mai 2023 11:49 Written by

Depuis plusieurs années le Bénin est cité en exemple pour ces actions dans la cybersécurité en Afrique. L’intensification de la lutte contre la cyberarnaque ces derniers mois, a d’ailleurs défrayé la chronique nationale et internationale, et affiché aux yeux du monde les ambitions du pays dans la lutte contre la cybercriminalité. Présent au Cyber Africa Forum (CAF) qui s’est déroulé du 24 au 25 avril 2023 à Abidjan, Ouanilo Medegan Fagla est le directeur du pôle Sécurité Numérique de l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique du Bénin. Il a accepté de répondre aux questions de l’Agence Ecofin et de We Are Tech sur les enjeux de la cybersécurité au Bénin.

We Are Tech : M. Ouanilo Medegan Fagla, vous êtes le Directeur du pôle Sécurité Numérique de l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique du Bénin (ASIN). En tant qu’expert du secteur numérique, comment décririez-vous le paysage de la cybersécurité au Bénin ?

Ouanilo Medegan Fagla : Pour faire simple, je peux diviser le paysage de la cybersécurité au Bénin en deux périmètres. Il y a d’abord un périmètre central qui est celui de l’Etat, des ressources du Gouvernement dans le cyberespace, que je qualifierais de « très près », dans le sens où il y a eu beaucoup d’initiatives tels que le cercle national qui surveille au quotidien les services du Gouvernement dématérialisés et qui nous permet d’avoir un certain niveau de sécurité. Toutes les initiatives qui sont prescrites sont assez bien mises en œuvre au niveau des agences, des institutions et des ministères, et un énorme travail est en train de se faire grâce à la politique de sécurité des services de l’information de l’Etat. Je pense que d’ici encore quelques mois nous pourrons dire qu’on peut dormir sur nos deux oreilles, même s’il faut toujours rester vigilant.

Il y a un second périmètre plus éloigné qui est celui des personnes et des entreprises, sur lesquelles il y a encore beaucoup de travail à faire, car même si à l’ASIN nous faisons beaucoup de recommandations, cela ne rayonne pas forcément jusqu’à ces entreprises. Mais nous avons bon espoir que les dynamiques que nous mettons en œuvre en termes d’écosystème d’acteurs dans la cybersécurité pourront nous aider à combler ce vide.   

WAT : Aujourd’hui, quels sont les défis majeurs auxquels sont confrontés les professionnels de la sécurité informatique dans le pays ?

OMF : Nous avons essentiellement deux défis, sinon un seul, et c’est celui du leadership. Encore une fois, au niveau central, nous avons la chance d’avoir un leadership qui permet, qui comprend et qui met les moyens, mais ce n’est pas le cas à tous les niveaux de la société, dans le sens où si vous devez faire de la cybersécurité pour une entité, sans le leadership vous ne pourrez rien faire. Cela parce qu’il vous faut le support pour mettre en œuvre ce qui a été décidé mais il faut aussi les moyens qui doivent être mis à disposition. Et nous ne parlons pas toujours de déployer des grands moyens car tout se fait à l’échelle de l’activité, de la stratégie et du business. Sauf que certains ne voient dans la cybersécurité qu’un poste de coûts et se disent que c’est comme une assurance pour quelque chose qui ne leur arrivera jamais, parce qu’ils seraient trop petits ou parce que personne ne les connaît. Or, le piratage informatique aujourd’hui est opportuniste, avant d’être ciblé. Donc que vous ayez un intérêt stratégique ou financier ou pas pour quelqu’un, il vous piratera quand même, pour vous utiliser maintenant contre quelqu’un qui a un intérêt stratégique pour lui. Donc c’est un peu ce manque de leadership, que nous devons à une mauvaise perception de la cybersécurité, qui est un des problèmes majeurs que nous rencontrons. 

WAT : Quelles sont les mesures prises par l'Agence des Systèmes d'Information et du Numérique du Bénin pour protéger les citoyens et les entreprises des menaces cybernétiques, telles que les cyberattaques et la cybercriminalité ?

OMF : Au Bénin, ce qui est mis en œuvre depuis quelques années, c’est la stratégie nationale de sécurité numérique qui vise à créer un cyberespace sécurisé pour attirer toutes les initiatives de l’économie numérique et faire fleurir le secteur. Pour ce faire nous nous appuyons sur cinq axes à savoir la protection des services d’information et des infrastructures critiques ; la lutte contre la cybercriminalité ; la promotion de la confiance numérique ; le développement des compétences et la sensibilisation ; la coopération internationale et la coordination nationale. Au travers de toutes ces actions, le but est de sécuriser le cyberespace et d’amener les gens à être plus protégés. Sur le volet particulier de la « cyber escroquerie », nous avons des actions conjointes avec l’OCRC (Office Centrale de Répression de la Cybercriminalité, ndlr) ainsi que la CRIET (Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme, ndlr) et toutes les unités d’investigation en termes d’appui aux enquêtes qui sont effectuées par le pôle sécurité numérique. Pour la population, il y a eu des sensibilisations, comme cela a été le cas l’année dernière avec le lancement de la campagne PARE (Protégé, Alerté, Responsabilisé, Eduqué, ndlr) qui s’est principalement déroulée sur les réseaux sociaux, à travers plusieurs canaux et en plusieurs langues sous un format assez ludique destiné à sensibiliser les gens à la protection de l’enfance en ligne aux menaces du cyberespace et aux arnaques en tout genre.

WAT : Comment travaillez-vous avec d'autres organisations internationales pour renforcer la cybersécurité dans la région et garantir une cybersécurité mondiale efficace ?

OMF : Nous avons eu de très bons rapports avec diverses entités internationales. J’en veux pour exemple notre adhésion il y a environ deux ans au FIRST (Forum international des équipes de réponse aux incidents de sécurité informatique), qui permet d’avoir un réseau étendu dans tous les pays où vous pouvez avoir de l’aide à des niveaux de compétences quand vous êtes attaqué et quand vous avez besoin d’une information dans le cadre d’une investigation. Nous travaillons beaucoup avec des organisations telles que le Conseil de l’Europe, INTERPOL, la CEDEAO, et nous avons aussi quelques accords bilatéraux avec le Burkina Faso, la Tunisie et même la Chine, qui nous permettent d’avoir des informations en temps réel, sur les attaques qui viennent de ces pays. Nous avons aussi l’AfricaCERT qui est le rassemblement à l’échelle africaine des équipes de réponse aux incidents de sécurité informatique.

Nous travaillons actuellement à la ratification des conventions internationales d’entraide dans la lutte contre la cybercriminalité, comme la convention de Malabo ou la convention de Budapest, dont le Bénin est déjà signataire pour l’un et observateur pour l’autre.

WAT : Comment évaluez-vous l'état de préparation des entreprises et des institutions publiques au Bénin pour faire face aux attaques de cybercriminels ?

OMF : Comme je le disais tantôt, il y a différents niveaux, il serait donc difficile de donner une réponse pour toutes les strates de la société béninoise, mais je vous ai parlé tout à l’heure de ce que je pensais au niveau de l’Etat. Celui-ci est concerné par deux politiques principalement à savoir la politique de sécurité des systèmes d’information de l’Etat qui est déjà dans sa phase de mise en œuvre au niveau d’à peu près 300 entités publiques, avec un focus sur 40 structures prioritaires qui seront conformes aux normes d’ici deux ans et auront un niveau de préparation correct face aux attaques cybercriminelles. Nous avons aussi la politique de protection des infrastructures critiques qui s’occupera de toutes les infrastructures d’importance vitale dans le pays et qui ont une dépendance technologique. Nous allons mettre des règles encore plus strictes pour ces entités-là, de manière à ce que le fonctionnement du pays soit protégé.

WAT : On peut donc dire qu’au plus haut sommet de l’Etat, le Bénin est dans une phase proactive de préparation aux attaques cybercriminelles ?

OMF : Tout à fait. Il reste cependant que toutes ces mesures atteignent toutes les strates de la société, toutes les entreprises et tous les secteurs.   

WAT : Quels sont, selon vous, les axes d’amélioration possible de la lutte contre la cybersécurité ?

OMF : Nous avons eu le 20 avril dernier, un atelier de révision de la stratégie nationale de sécurité numérique, qui a réuni tous les acteurs et des consultants internationaux pour que nous réfléchissions aux enjeux du moment face aux changements de contexte. La stratégie que nous avions élaborée pour une durée de trois ans arrive à son terme, donc nous avons décidé de l’étendre encore pour deux ans et de rajouter de nouvelles actions qui nous permettront d’être plus dans les enjeux du moment. Ces enjeux du moment sont essentiellement l’éclosion d’un écosystème d’acteurs dans la cybersécurité, le renforcement de la lutte contre la cybercriminalité et les efforts à faire pour que chaque entité soit conforme aux politiques qui sont édictées.  

WAT : Comment voyez-vous l'avenir de la cybersécurité au Bénin ?

OMF : Aujourd’hui le Bénin est déjà en quelque sorte un leader dans la sous-région en matière de cybersécurité. Beaucoup de pays prennent exemple sur ce que nous avons fait. Nous sommes régulièrement cités car nous avons pris les bonnes actions, au bon moment et avec les bonnes dispositions en termes d’accompagnement financier etc. Donc, c’est vrai que je ne peux pas dire que l’avenir de la cybersécurité au Bénin est garanti car cela tient toujours à l’effort des décideurs qui sont en place, mais aujourd’hui je pense qu’avec les dispositions qui sont prises telles que le code du numérique, la cybersécurité est sur une bonne lancée et a une certaine garantie de prospérer dans notre pays. De plus, avec les talents qu’on voit émerger au Bénin et qui régulièrement occupent le Top 5 des concours internationaux, tous les ans et plusieurs fois par an, je pense qu’on est sur une lancée où le Bénin pourra garder sa position de leader autant dans les initiatives gouvernementales que dans le vivier de compétences qui est en train de se créer.

WAT : Pensez-vous que les nouvelles technologies, telles que l'Internet des objets (IoT) et l'intelligence artificielle, auront un impact réel et majeur sur la sécurité informatique ?

OMF : Oui, même si je pense que cela viendra moins rapidement qu’on peut le faire croire et parce que ces technologies sont déjà même présentes dans les usages sans que cela ne se voie tellement. Donc le changement drastique de paradigme qu’on nous promet dans la cybersécurité ne va pas forcément arriver tout de suite à mon avis, mais je peux me tromper. Ce qu’il faut par contre c’est que les acteurs soient préparés à ces nouveaux contextes. L’exemple le plus simple est celui des attaques cryptographiques post-quantiques. Aujourd’hui, les mots de passe ou les chiffrements qui résistent pendant des centaines d’années à des tentatives de casse, ne tiennent plus 15 minutes face à des ordinateurs quantiques. Donc la question est de savoir comment faire aujourd’hui pour ne pas être en retard sur ces choses-là, comment faire pour que l’IA ne nous emmène pas à prendre des mauvaises décisions parce que la source de la donnée serait fausse ou mal qualifiée. Il faut qu’on se prépare tout de suite à être prêt à faire face à ces challenges.

Interview réalisée par Moutiou Adjibi Nourou et Muriel Edjo

Posted On mardi, 02 mai 2023 09:47 Written by

Pour réussir l’inclusion numérique de la population et la transformation 4.0 du continent, la Smart Africa Alliance a besoin de la collaboration de plusieurs acteurs. L’organisation publique-privée a récemment signé plusieurs partenariats à cet effet.

Dans le cadre de la 6e édition du Transform Africa summit, qui s'est ouvert le 26 avril au Zimbabwe et s'achève aujourd'hui 28 avril, la Smart Africa Alliance a signé plusieurs accords de partenariat. Ils permettront à l'organisation panafricaine qui promeut la transformation numérique du continent dans tous les secteurs clés de renforcer cette vision prioritaire.

Parmi les accords signés, figurent des partenariats avec Internet Society, Hitachi Systems Security, Estonian ICT, l'université de Zhejiang et Innovation for Policy foundation (i4Policy).

Avec Internet Society, Smart Africa a signé un protocole d’entente visant à collaborer sur divers aspects, notamment le développement de réseaux communautaires, la mesure de la résilience et de la fiabilité d'Internet et le renforcement des capacités.

Avec la société canadienne Hitachi Systems Security, Smart Africa ambitionne d'assister et de soutenir le cyberespace africain entre autres.

L’accord avec Estonian ICT, une association estonienne des technologies de l'information et des télécommunications, prévoit la conception, le développement, le déploiement et l'exploitation d'infrastructures publiques numériques sur le continent.

La collaboration avec l'Université de Zhejiang contribuera à la production et à la diffusion des connaissances à travers la Smart Africa Digital Academy (SADA).

Avec Innovation for Policy foundation, la Smart Africa envisage une collaboration sur divers sujets conformes à leur vision et mission respectives. I4Policy milite et fait du lobbying pour l'adoption de politiques favorables à l'innovation dans divers secteurs, notamment le numérique.

Signalons que ces nouvelles collaborations s'ajoutent à celle signée le mardi 25 avril avec le Fond africain de développement (FAD) pour le lancement du projet IDECT visant à booster le commerce électronique en Afrique 

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Posted On vendredi, 28 avril 2023 12:24 Written by

Un mois après son partenariat avec la Banque nationale d’Egypte axé sur la numérisation de l’économie locale, Mastercard signe un nouveau partenariat avec egabi. Cette initiative permettra aux consommateurs d’avoir accès plus rapidement aux prêts numériques.

La société égyptienne de développement de logiciels egabi FSI et la société Mastercard ont signé un partenariat en vue d’étendre l'accès aux solutions de prêt numériques à travers l'Afrique, l'Europe de l'Est et le Moyen-Orient. L’information a été rendue publique par Mastercard le jeudi 27 avril.

Cette nouvelle collaboration entre egabi FSI et Mastercard permettra de numériser l'espace de prêt et introduire de nouveaux produits innovants tels que le buy now pay later (BNPL), les plans de microfinance pour PME…

Selon Ahmed Sameh, PDG d'egabi FSI, le partenariat avec Mastercard « reflète la confiance des institutions financières mondiales dans egabi FSI en tant que facilitateur de technologie fintech et la qualité des produits d'egabi. Ce partenariat ouvrira la voie à une plus grande couverture du marché et avec Mastercard, nous serons en mesure de redéfinir l'industrie du prêt numérique dans la région ».

Dans le cadre de ce partenariat, Mastercard activera les capacités et les actifs de prêt numérique d'egabi pour fournir une proposition de prêt de bout en bout aux institutions financières et aux sociétés de technologie financière. Ceci en offrant les produits Digital first de Mastercard aux émetteurs désireux d'entrer dans l'espace de prêt numérique.

Ce partenariat stratégique avec egabi FSI fait suite aux partenariats initiés par Mastercard en Egypte avec pour objectif de connecter et d'alimenter une économie numérique inclusive qui profite à tous, partout, en rendant les transactions sûres, simples, intelligentes et accessibles. En mars, Mastercard avait déjà annoncé un nouveau partenariat avec la Banque nationale d'Egypte (NBE) portant sur la numérisation de l’économie égyptienne à un niveau supérieur. Cinq mois plus tôt, en octobre, l’entreprise lançait un partenariat avec les banques égyptiennes pour le renforcement des fintech dans le pays.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 27 avril 2023 17:02 Written by

Le commerce électronique est souvent présenté comme une voie de l'avenir en Afrique. Le secteur a connu une croissance exponentielle ces dernières années et devrait davantage se développer selon la Société financière internationale (SFI).

Le Fonds africain de développement (FAD), le guichet concessionnel de la Banque africaine de développement (BAD), et la Smart Africa Alliance ont annoncé, le mardi 25 avril, la signature d’un protocole d’accord pour le lancement du projet IDECT (Institutional Support for Digital Payments and e-Commerce Policies for Cross-Border Trade Project) visant à rationaliser les politiques de commerce numérique et d'e-commerce dans dix pays africains.

Le protocole d’accord a été paraphé au Zimbabwe par Lacina Koné (photo, à gauche), le directeur général de Smart Africa, et Leïla Mokaddem, la directrice générale de la Banque africaine de développement pour la région de l'Afrique australe, en marge de la 6e édition du Sommet Transform Africa (TAS) qui se tient jusqu’au vendredi 28 avril à Victoria Falls.

Commentant le protocole d’accord, Leïla Mokaddem a déclaré que « cette initiative soutiendra le développement de politiques de paiement électronique harmonisées, le renforcement des capacités et des cadres sensibles au genre, pour finalement favoriser un écosystème de commerce numérique qui génère des opportunités d'emploi à travers le continent ».

Selon le communiqué de la BAD, le projet IDECT évaluera les lacunes des politiques dans les écosystèmes du commerce numérique et du commerce électronique de la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Ghana, le Liberia, l'Ouganda, le Soudan du Sud, le Zimbabwe, la République du Congo, São Tomé et Príncipe et la République démocratique du Congo.

Le projet d’une durée de 3 ans sera exécuté par la Smart Africa Alliance depuis Kigali au Rwanda et financé conjointement par le Fonds africain de développement et la Smart Africa.

A terme, les programmes de l’IDECT devraient toucher 600 participants, dont 60 % de femmes et de jeunes. De plus, un programme de formation en ligne certifié sera conçu pour 2 500 participants, dont 60 % seront des femmes. Ce programme tiendra compte de la dimension de genre et abordera les défis spécifiques auxquels sont confrontées les femmes dans les domaines du commerce électronique et du commerce numérique.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 27 avril 2023 11:32 Written by

Recapitaliser la société nationale La Poste pour la sauver des difficultés est l’une des préoccupations du gouvernement sénégalais. L’une des solutions proposées pour la relance s’avère être la numérisation des services.

Le directeur général de La Poste du Sénégal, Mohamadou Diaite, et le directeur général d'Orange Finances Mobiles Sénégal, Cheikh Tidiane Sarr, ont signé le mardi 25 avril à Dakar une convention de partenariat visant à unir les deux entreprises pour la réalisation de projets innovants.

« Au-delà des retrouvailles de ces deux entités, sœurs, ce modèle de partenariat unique s’oriente vers la gestion du client et sa prise en charge par des services innovants et inclusifs tels que formulés dans le Plan Stratégique d’Expansion (PSE-La Poste) », a expliqué La Poste sur Twitter.

Depuis quelques mois, le gouvernement sénégalais s’est donné pour ambition de redresser La Poste et relancer ses activités. Pour ce faire, les acteurs du secteur ont mis sur pieds un Plan Stratégique d’Expansion visant à transformer l’opérateur public du service postal, moderniser le centre de tri et le centre de courrier hybride, mettre en place un centre de relation clientèle moderne, améliorer des process, produits et services existants et mettre en place des services innovants.

Pour réaliser ces objectifs, l’opérateur public du service postal s’est allié à des partenaires de choix, dont les plus récents sont Orange Finances Mobiles et Ecobank.

Le nouveau partenariat permettra ainsi à La Poste de profiter de l’expérience d’Orange dans la mise en place des services et des produits innovants. Orange quant à lui profitera des « différents atouts de La Poste, tels que sa proximité avec les populations, l’extension de son réseau lui permettant d’être un allié sûr au regard du contexte actuel qui prévaut dans un secteur aussi dynamique que celui du Mobile Money qui est en pleine mutation », a indiqué La Poste sur les réseaux sociaux.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 26 avril 2023 15:30 Written by

Le faible taux de pénétration d’Internet et la demande croissante pour le haut débit ont attiré de nombreux investisseurs internationaux et locaux en République démocratique du Congo. Pour satisfaire la population, les entreprises s’unissent et développent des stratégies communes.

CSquared, une société spécialisée dans la construction et l’exploitation de réseau de fibre optique en Afrique, et Raxio, un opérateur de gestion de centres de données à travers l’Afrique, ont signé le vendredi 21 avril à Kinshasa un protocole d’accord visant à améliorer la connectivité Internet en République démocratique du Congo.

Yannick Sukakumu (photo, à gauche), le directeur général de Raxio en RDC, explique que le protocole d’accord apporte la pièce manquante à Raxio pour servir ses clients dans le pays. Il permettra à CSquared RDC de connecter les différents centres des données Raxio afin de permettre à tous les clients de bénéficier de la meilleure connexion Internet.

Le partenariat s’inscrit dans le cadre de l’ambition de Raxio visant à déployer un certain nombre des centres de données pour pouvoir héberger des équipements informatiques, des infrastructures critiques de communication, entre autres. Pour CSquared, cette collaboration fait partie d’une stratégie cohérente visant à étendre son empreinte à toute l’Afrique dans un contexte marqué par la forte demande en connectivité à haut débit sur le continent.

« En mettant en place les infrastructures telles que la fibre optique et des centres de données, en les connectant avec les solutions et services technologiques existant, nous pensons que cela forme un écosystème qui va soutenir le développement de la créativité de nos jeunes qui en ont pertinemment besoin », a déclaré Alain Malanda (photo, à droite), le directeur-pays de CSquared RDC

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 26 avril 2023 12:51 Written by

Le marché du jeu vidéo en l’Afrique prend actuellement de l'ampleur, avec l'essor du mobile et d'une communauté de joueurs de plus en plus nombreux. Il devient donc important de créer un cadre pour développer le secteur et former de futurs gamers professionnels en Afrique.

Le Comité national de promotion de l’eSport au Sénégal (CONAPES) et Sénégal Numérique (SENUM SA) collaborent désormais pour favoriser la pratique de l’eSport dans le pays.

Une convention de partenariat a été signée entre les deux organisations, le mercredi 19 avril à Dakar, visant à permettre aux gamers sénégalais de disposer du réseau des Espaces Sénégal Services (ESS) disponibles pour la promotion et le développement de l’eSport

Sur Twitter, le CONAPES a fait savoir que ce partenariat est « une occasion pour démocratiser la pratique de l'eSport, mais également une opportunité de formation autour des métiers associés au jeu vidéo, s’inscrivant en droite ligne de l’inclusion numérique tant souhaitée, par et pour la jeunesse sénégalaise ».

Dans le cadre de ce partenariat, SENUM SA et le CONAPES mettront à la disposition des gamers un réseau de 45 espaces dédiés exclusivement à l'eSport au sein des grands Espaces Sénégal Service actuellement présents dans les 14 régions du Sénégal, et disposant de la connectivité sur 6 000 km de fibre optique et de l’Internet à très haut débit. L’objectif principal est de créer 45 Clubs eSport (Pro Gamer), 45 eLigues, et une compétition nationale d’eSport, la Senum Esport Competition (SECO).

Le partenariat donnera également accès à un vaste programme de formation et de mentoring pour le personnel du CONAPES autour des métiers liés à la pratique des jeux électroniques, sports immersifs, les cybersports, la techsport, le phygital sport incluant des technologies innovantes, notamment l’intelligence artificielle, les drones et exosquelettes…

A en croire le CONAPES, grâce à cette signature, le Sénégal devient le premier pays en Afrique à lancer un réseau LAN dédié à la pratique compétitive du jeu vidéo.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 25 avril 2023 11:59 Written by

Au cours des cinq dernières années, le soutien financier apporté aux jeunes pousses technologiques africaines a augmenté. La confiance suscitée par les innovateurs locaux ne cesse de se renforcer et d’attirer des investisseurs conscients des opportunités de l’économie numérique sur le continent.

Selon la plateforme Africa : The Big Deal, Lauch Africa est l’un des investisseurs les plus actifs dans le financement des start-up en Afrique. Depuis le lancement de ses activités à la mi-2020, ce fonds panafricain de capital risque a dépensé plus de 31 millions $ dans 133 opérations, à raison de plus d'une opération par semaine en moyenne. La majorité des opérations financières se sont situées entre 100 000 et 300 000 USD, avec un chèque médian de 250 000 USD.

22 pays sont jusqu’ici au cœur de l’activité de Launch Africa. Les start-up de quatre pays en particulier Nigeria, Afrique du Sud, Kenya et Egypte ont à elles seules confisqué 21 millions USD déjà investis par Launch Africa à travers 89 accords de financement.

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Cinq autres marchés ont attiré plus d'un million de dollars : le Ghana, le Sénégal et la Côte d'Ivoire en Afrique de l'Ouest ; la Tanzanie et la Tunisie. L'équipe d'investissement est également sortie des sentiers battus en identifiant des investissements dans des pays souvent négligés tels que le Togo, le Soudan ou l'Angola.

La fintech est le secteur dans lequel Launch Africa a le plus investi avec 42 transactions (32 %) évaluées à 11 millions $ (36 % des 31 millions $) sur 13 marchés au total. Le Nigeria a représenté 13 transactions fintech.

Les autres secteurs dans lesquels Launch Africa a également beaucoup investi sont les places de marché, la logistique, le big data et les healthtech qui ont attiré chacun un total financier variant de 3 à 4 millions $ pour 15 à 20 transactions. Les transactions dans les places de marché, la logistique et le big data ont été réalisées sur près de 10 marchés par secteur. Par contre, le soutien aux healthtech a porté sur 5 marchés, avec 7 transactions en Afrique du Sud.

Muriel Edjo

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Posted On mardi, 25 avril 2023 10:40 Written by

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