La Côte d’Ivoire investit depuis plusieurs années dans l'e-learning ou enseignement à distance. En mettant sur pied cette nouvelle innovation, le pays se considère désormais comme le leader au niveau sous régional en matière de numérisation du système éducatif.
Mardi 17 janvier, la ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a procédé à Abidjan au lancement officiel de « Mon école à la maison », une plateforme numérique destinée à l’éducation à distance.
Accessible via l'adresse www.ecole-ci.online, la nouvelle plateforme a pour but d’accompagner les élèves scolarisés et non scolarisés dans leur apprentissage au quotidien. Le lancement de la nouvelle plateforme a plusieurs significations.
« La première c’est que la Côte d’Ivoire est impliquée dans les initiatives d’enseignement à distance depuis plusieurs années et le gouvernement entend maintenir le cap pour développer cette offre éducative numérique et innovante. Deuxièmement, le gouvernement ivoirien met à titre gratuit à la disposition des élèves, des parents et des enseignants, les leçons, des exercices, des films et même des manuels. Et ce, en consultant régulièrement la plateforme. Celle-ci est essentiellement pédagogique et constitue un outil de dialogue interactif », a déclaré Mariatou Koné.
La Côte d’Ivoire est, en effet, engagée depuis plusieurs années dans la numérisation de son secteur de l'éducation. Après la crise politico-militaire, qui a secoué le pays en 2004 et a conduit à la fermeture des écoles, le gouvernement ivoirien a pensé à dématérialiser les enseignements. Plusieurs projets dans ce sens ont vu le jour dans le pays. En 2020, la pandémie de Covid-19 est venue accélérer le travail commencé en amont par les autorités en charge de l'éducation.
La plateforme « Mon école à la maison » est l'une de ces initiatives nées de la Covid-19. Elle est un répertoire de l’ensemble des ressources de l’éducation nationale. Elle dispose de près de 4 000 fiches de leçons, 5 000 exercices, des manuels du primaire, 624 capsules pédagogiques de 15 min au maximum scénarisant des cours entiers, 2 000 exercices interactifs (Quiz) et au moins 150 fiches de travaux pratiques.
Selon Marc Vincent, le représentant de l’Unicef en Côte d’Ivoire cette plateforme bénéficiera à plus de 6 millions d’enfants du préscolaire, du scolaire et du secondaire général. « Cette initiative est la première sur le continent africain. La Côte d’Ivoire se présente désormais comme le leader en Afrique en matière d’utilisation de la technologie » a-t-il ajouté.
Samira Njoya
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En Tunisie, la start-up Yassir est depuis quelques mois confrontée à plusieurs accusations. La dernière en date est celle de violation du principe de la concurrence loyale décriée par les chauffeurs de taxi de la ville.
Yassir, le premier opérateur algérien de véhicules de tourisme avec chauffeur, a reçu le lundi 16 janvier une mise en garde des ministères tunisiens du Transport et des Technologies. Dans un communiqué commun, les deux ministères indiquent que Yassir Tunisie a enfreint la loi en lançant un appel aux particuliers, pour qu’ils transportent des passagers contre rémunération.
« Ce type de transport irrégulier des personnes est exercé en dehors du cadre légal. C'est un dépassement dangereux car ce type de transport doit être soumis à des autorisations. C'est une atteinte aux règles de la concurrence loyale. Avec les ministères compétents, un terme sera mis à ce phénomène afin de protéger le service public », lit-on dans le communiqué.
Cette mise en garde à l'attention de la start-up intervient après plusieurs plaintes portées contre elle par l’Union tunisienne des taxis individuels. Son président, Fouzi Khabouchi, a déclaré lundi dernier avoir déposé deux plaintes contre la société de taxi. Une plainte auprès du ministère public et une autre auprès de la Commission des analyses financières de la Banque centrale de Tunisie pour alerter contre de multiples infractions allant jusqu’au blanchiment d’argent.
La start-up qui fournit des services de taxi et de livraison alimentaire pour sa part avait déclaré à la suite de ces accusations que « les structures officielles de l'Etat tunisien sont les seules parties habilitées à demander des éclaircissements et des explications au sujet de l’activité de la société ou à résoudre éventuellement tout différend qui pourrait avoir lieu entre la start-up et d’autres structures professionnelles ou privées ».
Rappelons que Yassir est devenue en novembre la start-up la plus valorisée d’Afrique du Nord après avoir clôturé une deuxième levée de fonds de 150 millions de dollars, inédite à ce stade de développement.
Samira Njoya
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Le Maroc ambitionne de devenir un hub digital et technologique de référence au niveau Africain. Avec le soutien d’Orange, le pays bénéficiera dans les prochaines années des réseaux d'accès modernes et des avantages socio-économiques qui contribueront à renforcer sa position régionale.
La société française de télécommunications Orange vient de faire un grand pas en ce qui concerne la connectivité numérique transméditerranéenne. La filiale du groupe français au Maroc a conclu un accord avec Medusa Submarine Cable System afin d'offrir une solution d’interconnexion sécurisée entre l’Europe et le Maroc.
Dans le communiqué publié le lundi 16 janvier par l’opérateur de téléphonie, Hendrik Kasteel (photo, à droite), DG d’Orange Maroc, explique que cette interconnexion renforcera l’attractivité du Maroc comme porte d’accès numérique vers l’Afrique, tout en confirmant la souveraineté numérique du royaume.
« Avec ce projet, Orange Maroc contribuera à la production du premier câble sous-marin à relier les principaux pays de la Méditerranée en partenariat avec Médusa. Concrètement, le système reliera les deux rives et disposera 16 points d’atterrissage dans des pays, dont le Maroc. Dans le cadre de sa démarche d’innovation ouverte, Orange Maroc partagera cette nouvelle infrastructure avec les opérateurs désirant l’utiliser », informe le communiqué.
Le système de câble comportera aussi des segments qui proposeront jusqu’à 24 paires de fibre, et une capacité de 20 Tbps par paire de fibre. Long de 8 760 kilomètres, Medusa sera le premier et le plus long câble sous-marin à relier cinq pays de la Méditerranée (Chypre, Espagne, France, Italie et Portugal) à quatre pays du voisinage sud de l'Union européenne (Maroc, Algérie, Tunisie et Egypte) pour un coût total de 342 millions d'euros. Le système sera partiellement opérationnel en Europe d'ici la fin de 2024 et dans la région de la Méditerranée orientale au cours du premier semestre de 2025.
Orange Maroc prévoit également d’intégrer très bientôt le premier backbone africain en fibre optique baptisé Djoliba, issu de la mise en commun de plus de 20 000 km d’infrastructures terrestres et sous-marines du groupe Orange en Afrique de l’Ouest, pour un lien sécurisé de bout-en-bout entre 8 pays de la région.
Samira Njoya
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La pandémie de la Covid-19 et la maladie à virus Ebola ont mis en lumière la fragilité du système éducatif dans de la Guinée, d’où la nécessité de mettre en place des outils innovants pouvant être utilisés en complément de l’enseignement dispensé en classe.
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le ministère guinéen de l’Enseignement pré-universitaire ont procédé, le vendredi 13 janvier, au lancement de la phase pilote de la plateforme d’apprentissage « Learning Passport ». C’était à l’école élémentaire de Gbessia Port 1, dans la commune de Matoto à Conakry. La nouvelle Plateforme digitale, créée dans l’optique d’appuyer l'apprentissage des élèves, permettra un accès continu aux ressources éducatives pour les enfants, les jeunes et les enseignants.
UNICEF et le Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire ont lancé la phase pilote du #LearningPassport à #Conakry
— UNICEF Guinea (@UNICEFGuinea) January 16, 2023
👉 Plateforme digitale permettant un accès continu à l'#education pour les enfants, les jeunes et les enseignants, accessibles avec ou sans Internet. pic.twitter.com/fTZSO5y2Dr
Selon le Dr Adama Ouédraogo (photo, à gauche), représentant par intérim de l'UNICEF en Guinée, la nouvelle plateforme contribuera efficacement à l’éducation dans le pays. « Elle permettra d'améliorer les enseignements et les apprentissages et de valoriser les compétences et les connaissances acquises de manière formelle ou informelle. Pour les élèves, cela signifie avoir un accès continu à leur programme de scolarité ainsi qu'à des contenus supplémentaires. Quant aux enseignants, cela représente un accès permanent à des opportunités de formation et de soutien pédagogique ».
Pendant les quatre prochains mois, la plateforme sera testée dans deux écoles pilotes de Conakry, à savoir celles de Ratoma Centre et Gbessia port 1. L’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), avec l’appui de l’UNICEF, va procéder à l’évaluation de l’accessibilité des élèves et des enseignants à la plateforme Learning Passport, en vue d’apprécier leur capacité à exploiter les contenus numériques de celle-ci.
Il faut noter que la plateforme Learning Passport, délivrée par l'UNICEF et optimisée par Microsoft Community Training, a été développée avec une suite unique de fonctionnalités et de capacités en ligne et hors ligne. La plateforme sera déployée en priorité dans les endroits où la connectivité Internet est intermittente ou inexistante — souvent des endroits où les enfants se trouvent dans l'impossibilité d'accéder à des outils et des contenus éducatifs numériques de qualité.
Samira Njoya
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Le Congo, dans le volet numérique de son Plan national de développement 2022-2026, ambitionne de construire un ensemble d’infrastructures technologiques. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement multiplie des stratégies et contacts avec différents partenaires clés.
Le ministre congolais en charge des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, a reçu vendredi 13 janvier à Brazzaville une délégation du consortium Presight ai Limited-G42, établi à Dubaï aux Emirats arabes unis. La délégation était conduite par Sheik Muhammad Shameen Hosenbocus, directeur du développement des affaires zone Afrique du consortium.
Les échanges ont porté sur le processus de finalisation d’un récent partenariat signé entre les trois parties visant à accompagner le Congo dans l’implémentation des différents projets, en vue d’améliorer la numérisation du pays et la mise en place des technologies et des infrastructures de haut niveau au profit de la population.
J'ai reçu en audience les managers de https://t.co/4J8TT8wIyU et @G42ai d'Abu Dhabi dans le cadre de la poursuite des échanges pour finaliser l'accord de partenariat en vue de la digitalisation de l'économie congolaise https://t.co/eZbT5JMyLN pic.twitter.com/SVbAgDhwmn
— Léon-Juste Ibombo (@LeonJuste) January 13, 2023
« Nos partenaires sont venus avec des documents qui nous permettront maintenant d'aller vers le ministère des Finances pour l’accord de financement, avant la phase d’opérationnalisation. La phase de négociations étant achevée, nous irons vers la finalisation du projet », a déclaré Léon Juste Ibombo.
La visite de la délégation émiratie est l’une des étapes du processus de collaboration qui a débuté il y a plusieurs mois. En effet, le 28 mars 2022, le gouvernement congolais a signé aux Emirats arabes unis un accord de partenariat avec le consortium afin de combiner leurs efforts, leurs compétences et leurs connaissances dans le domaine de la transformation numérique.
Signalons que cet accord s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation du Plan national de développement (PND) 2022-2026, pour une économie forte, diversifiée. Le gouvernement congolais, au cours de ces derniers mois, a signé plusieurs partenariats dans le même ordre avec des sociétés internationales, parmi lesquelles la société indienne ATDXT et la société canadienne Casimir Network pour la formation des talents locaux sur les technologies innovantes, la construction et l’opérationnalisation d’un datacenter qui hébergera les serveurs des services de blockchain du pays.
Samira Njoya
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Cette opération devrait permettre d’accélérer la conception de nouveaux modèles de médicaments et de vaccins basés sur l’intelligence artificielle et le machine learning, au sein des plateformes de BioNTech.
La start-up tunisienne d'intelligence artificielle InstaDeep appartient désormais à BioNtech, une société allemande de biotechnologie spécialisée dans le développement et la fabrication d'immunothérapies actives dans le traitement des maladies graves.
Le laboratoire allemand a annoncé, par la voie d’un communiqué publié le mardi 10 janvier, l'acquisition d’InstaDeep pour un montant d'environ 362 millions de livres sterling (405 millions d'euros), en espèces et en actions de BioNTech, dans le cadre de sa stratégie pour devenir un pionnier dans la découverte des médicaments pilotés par l'intelligence artificielle.
We aim to strengthen the “tech” in BioNTech with our agreement to acquire @instadeepai to support our strategy to build world leading capabilities in #AI- and #ML-driven #drugdiscovery and development of next-generation immunotherapies and vaccines. https://t.co/xIfF7mvZMB pic.twitter.com/XHh0Y009fK
— BioNTech SE (@BioNTech_Group) January 10, 2023
« L'IA progresse de manière exponentielle et notre mission chez InstaDeep a toujours été de faire en sorte qu'elle profite à tous. Nous sommes très enthousiastes à l'idée d'unir nos forces et de devenir une seule et même équipe avec BioNTech, avec qui nous partageons la même culture d'innovation technologique profonde et l'accent mis sur l'impact humain positif », a déclaré Karim Beguir (photo, à gauche), PDG et cofondateur d'InstaDeep.
La start-up tunisienne basée à Londres avec des filiales à Tunis, Paris, Nairobi, Lagos, Cape Town et Dubaï s’est associée à BioNtech il y a un an. En janvier 2022, InstaDeep avait annoncé avoir développé et testé avec BioNTech un système de détection précoce des variants de la Covid-19. Le calculateur permettant d’en anticiper le potentiel infectieux.
Après une collaboration fructueuse, la société allemande a décidé d'acquerir InstaDeep. Selon le Financial Times, il s'agirait de son plus gros contrat. Les actionnaires d'InstaDeep pourront également recevoir jusqu'à environ 200 millions de livres sterling supplémentaires dans le futur en fonction de leurs performances, a précisé BioNTech. En outre, 240 employés de la start-up devraient être intégrés aux effectifs de BioNTech.
Samira Njoya
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Charles Kouame, le directeur de Djoliba au sein d’Orange Afrique et Moyen Orient, est en charge du déploiement de l’infrastructure télécoms à haut débit qui interconnectera les différents pays d’Afrique de l’Ouest et plus. Il aborde avec We Are Tech les avancées enregistrées et les perspectives autour de ce projet en cours depuis les deux dernières années.
En 2020, Orange annonçait Djoliba, son réseau de fibre optique d'Afrique de l'ouest. A quel niveau se situe la réalisation de ce projet ?
Depuis l’annonce, nous avons pu connecter six pays que sont la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali, le Ghana et le Nigeria. Deux autres pays sont en cours de connexion. Il s’agit du Liberia et de la Guinée. A l’instar du fleuve Djoliba qui arrose une bonne partie de l’Afrique de l’Ouest, nous avons voulu une infrastructure de fibre optique qui interconnecte la plupart des pays de cette sous-région. Ce projet a été initié face au besoin croissant en connectivité à haut débit en Afrique.
Au lancement de Djoliba en 2020, le groupe Orange a investi un peu plus de huit millions d’euros. En 2022, le réseau qui était déjà congestionné du fait de sa grande sollicitation a été mis à niveau. Pour augmenter sa capacité, Orange a émis un investissement supplémentaire dans le projet Djoliba.
Djoliba contribue fortement au développement de la connectivité au Mali, au Burkina Faso, et en Guinée Bissau. L’infrastructure a permis à plusieurs entreprises, notamment celles du secteur bancaire de la sous-région de s’interconnecter plus aisément avec leur siège à Dakar ou Abidjan.
La capacité du système est infinie. Il suffit d’y ajouter des équipements appropriés et nécessaires pour l’augmenter. A date, la capacité équipée est de 300 gigabits. 200 gigabits ont été ajoutés cette année aux 100 gigabits initiaux.
Pourquoi avoir engagé un projet d'une telle envergure juste orienté vers l'Afrique de l'Ouest ?
La région qui abrite le plus grand nombre de filiale d’Orange est l’Afrique de l’Ouest. Elle a donc été désignée pour abriter la phase 1 du projet qui englobe huit pays. Pour la phase 2 nous accueillerons des pays d’Afrique centrale à l’instar du Cameroun, de la République démocratique du Congo. Nous intégrerons aussi d’autres pays comme le Maroc, le Niger, la Mauritanie, le Togo, le Bénin, la Sierra Leone. Bien plus tard, vers 2025, nous envisageons même d’étendre notre réseau de fibre optique à l’Afrique du Sud, au Botswana, au Kenya. L’objectif pour Orange est de connecter les grandes capitales où nous enregistrons un flux important de trafic Internet, même si elles ne font pas partie du réseau Orange. A travers les points de présence du groupe Orange dans tous les continents, le réseau Djoliba qui y est interconnecté permet à nos clients d’accéder à la terre entière.
Quels seront spécifiquement les usages de cette infrastructure ?
L’objectif d’Orange est de vulgariser la connectivité à haut débit en réalisant de gros investissements qui permettent d’offrir un service Internet de qualité au meilleur prix. Djoliba a par exemple permis en moins d’un an à la filiale malienne de proposer des offres d’abondance. Djoliba permet également de satisfaire les besoins des clients Opérateurs, fournisseur d’accès à Internet, et des entreprises.
Avec la crise sanitaire, nous avons tous constaté que le télétravail s’est développé. Nous avons certaines habitudes de vie qui ont été quasiment changées. Il y a des outils pour travailler à distance dont ont besoin les entreprises pour améliorer leur efficacité opérationnelle, et la bande passante de qualité est indispensable pour y accéder.
Dans les domaines bancaire, minier, télécoms…, de nombreuses entreprises ont pris de la capacité sur Djoliba pour mieux collaborer avec leur siège, pour mieux accéder à tout ce qui est système d’information. Djoliba joue également un rôle au niveau des autres entreprises de téléphonie mobile. Ce réseau panafricain a été conçu pour contribuer à l’inclusion numérique en Afrique.
Avec l’avènement de Djoliba, la connectivité à haut débit à des tarifs accessibles a soutenu le développement du segment de la création de contenu Internet dans plusieurs pays. Les influenceurs peuvent désormais donner plus de visibilité à leurs activités. Djoliba a également été une belle opportunité pour les start-up numériques qui proposent des services en ligne via des sites Internet ou des applications. Avec un prix d’accès à Internet inaccessible et une faible capacité Internet, il est difficile de consommer en ligne.
Quelle est la plus-value de ce système comparé aux autres dans lesquels Orange est engagé, notamment le 2Africa ?
Djoliba est un réseau bâti à partir des câbles de fibre optique terrestres et sous-marins. Quand il sera en service, 2Africa sera intégré dans Djoliba. Les axes sous-marins actuels de Djoliba comptent le câble Africa Coast to Europe (ACE), South Africa Transit 3 (SAT3) ou encore le West Africa Cable System (WACS). Nous avons des parcours terrestres sécurisés par des parcours sous-marins. Nous attendons l’arrivée du câble 2Africa pour l’intégrer dans Djoliba et offrir un réseau résilient à nos clients. Djoliba permettra aussi d’offrir un prolongement terrestre sécurisé des capacités de 2Africa.
La Banque mondiale estime que plusieurs centaines de millions d'Africains vivent encore à plus de 50 km d'un réseau de fibre optique. Comment Orange compte améliorer l'accès (offre et coût) des populations au très haut débit dont le besoin augmente ?
Orange à travers ses filiales investit énormément dans le développement du réseau de fibre optique dans les pays où il opère. C’est le cas par exemple au Mali, au Burkina Faso ou encore en Guinée. Ce sont des territoires quasiment vierges et l’investissement y est de ce fait lourd. Dans les grandes villes de ces différents pays, Orange investit massivement parce que c’est une orientation forte décidée au niveau de la direction d’Orange Middle East & Africa. Le but est d’amener la fibre optique au plus près des populations, dans nos familles. Les différentes filiales d’Orange Middle East & Africa déploient leurs infrastructures de fibre optique et Djoliba viendra leur permettre d’accéder à des capacités Internet plus importantes grâce à sa connexion à divers systèmes de câbles sous-marins dont il transporte le trafic international. Quand 2Africa atterrira à Dakar et Abidjan, le Burkina Faso et le Mali passeront par Djoliba pour accéder à sa capacité. C’est un transport sécurisé.
Que prévoit Orange pour satisfaire à la demande croissante en connectivité à haut débit en zones rurales
Orange a pour ambition de vulgariser le haut débit sur la zone Afrique et Moyen Orient. Cette ambition est soutenue par de gros investissements dans les réseaux domestiques de fibre optique panafricains et sous-marins. Malgré les investissements réalisés, certaines zones rurales n’ont pas accès au haut débit. Pour satisfaire à la demande de tous nos clients dans les zones rurales, nos Etats pourraient aussi déployer des réseaux de fibres optiques dans les zones reculées à travers les fonds du service universel.
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L’Afrique est en pleine transformation numérique. Il devient urgent d’avoir une main-d'œuvre hautement qualifiée, prête pour l'industrie et ayant une expérience des projets réels, pour poursuivre cette transformation et favoriser la 4e révolution industrielle tant attendue sur le continent.
Mardi 10 janvier, la fondation Africa to Silicon Valley (A2SV) a annoncé, à travers un communiqué, l’obtention d’un financement de Google dans le cadre de ses initiatives visant à soutenir la diversité des talents technologiques en Afrique.
Le communiqué renseigne que ce financement, dont le montant n’a pas été dévoilé, permettra à la fondation d'établir un bureau permanent en Ethiopie, d'embaucher d'autres responsables de l'éducation et un chef de produit. L'objectif visé est d'étendre la présence d'A2SV au Ghana et de former 330 étudiants supplémentaires en Ethiopie et au Ghana au cours des deux prochaines années.
Soulignant le rôle clé de la fondation chez les jeunes apprenants, Emre Varol, le fondateur et responsable de l'exécution chez A2SV, a déclaré que « l'enseignement académique ne parvient pas à les doter des compétences dont ils ont besoin dans des contextes réels. Nous comblons cette lacune grâce à notre programme de formation rigoureux comprenant des cours quotidiens, des bootcamps et des projets réels ».
A en croire un rapport du cabinet international de conseil en gestion des talents et des organisations Korn Ferry, le monde pourrait connaître une pénurie de plus de 85 millions de travailleurs dans le secteur des technologies d'ici 2030. L’Afrique ayant la population la plus jeune au monde, avec plus de 400 millions de jeunes âgés de 15 à 35 ans, pourrait combler ce déficit si les talents technologiques sont formés à temps.
Fondée en 2019, la fondation Africa to Silicon Valley a fait du développement des meilleurs talents une priorité. La fondation offre un programme de formation rigoureux qui prépare les candidats à réussir les entretiens avec les principales entreprises technologiques. La formation couvre différents aspects tels que les algorithmes et les structures de données, les compétences générales et l'expérience de projets réels.
Samira Njoya
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Le financement s’inscrit dans le cadre de la stratégie du gouvernement qui vise à développer le numérique dans le pays, permettant ainsi l’extension des services de télécommunications aux zones les plus reculées à des prix compétitifs.
La Chine va apporter son soutien financier au projet de réseau national à large bande de l'Angola. Un accord-cadre de prêt concessionnel d'environ 249 millions de dollars a été signé entre les deux gouvernements, mercredi 11 janvier, à Luanda en Angola.
Révélant l'importance de l'accord pour le secteur, le secrétaire d'Etat angolais aux télécommunications et aux technologies de l'information, Alé Fernandes a noté qu'il permettrait de dynamiser et d'étendre le réseau d'infrastructures du pays.
« Nous parlons de la mise en œuvre d'environ 2 000 kilomètres de fibres optiques terrestres qui permettront d'atteindre des zones non encore desservies par les services de télécommunications [...]. Et nous avons également un segment de micro-ondes qui permettra de renforcer les communications à Cabinda », a-t-il déclaré.
L’Angola a lancé depuis quelques années un vaste chantier de construction d'infrastructures numériques dans le but de satisfaire l’énorme demande de services dans le pays. En lançant le projet de réseau national à large bande, le gouvernement envisage favoriser l'innovation technologique et doper la productivité dans divers services, qu'ils soient publics ou privés.
Ce projet national apportera également des services de réseau à haut débit dans les régions reculées de l'Angola, réduira les coûts d'accès à Internet et stimulera l'économie numérique du pays. Pour l'ambassadeur de Chine en Angola, Gong Tao (photo, à gauche), l'instrument qui vient d'être signé signifie « l'ouverture de nouvelles portes et de nouveaux chapitres » dans les relations entre Luanda et Pékin.
Samira Njoya
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L’Afrique subit les effets du changement climatique les plus importants de toute région du monde. Il est plus qu’important de développer des technologies pour permettre aux populations d’être plus résilients face à ces perturbations.
Mardi 10 janvier, le fonds de capital-risque (CR) de pré-amorçage et accélérateur Catalyst Fund a dévoilé la liste des 10 start-up africaines retenues pour la première cohorte de son nouveau fonds de capital-risque de 30 millions de dollars, appuyé par l'agence de développement du secteur financier FSD Africa, qui vise à soutenir les jeunes entreprises qui développent des technologies permettant à l'Afrique de mieux résister aux effets du changement climatique.
Meet our new cohort! 🚀🚀🚀 @agrosupplyug @assuraf_tech @BekiaEgypt @8medicalng @farmtofeedkenya @Farmz2U @OctaviaCarbon @PaddyCover Sand to Green & VAIS
— Catalyst Fund (@TheCatalystFund) January 10, 2023
We are thrilled to invest in these incredible companies building resilience in Africa
Learn more ➡️ https://t.co/nw7OiQbjwk pic.twitter.com/hcFPPeiDNT
Les start-up sélectionnées sont originaires de l’Egypte, de l’Ouganda, du Maroc, du Kenya et du Nigeria. Elles ont été choisies pour les technologies innovantes qu’elles ont développées pour aider les communautés à mieux s'adapter aux impacts climatiques et à accroître leur résilience.
Elles bénéficieront chacune de 100 000 dollars d'investissements en capital, ainsi que 100 000 dollars de soutien pratique à la création d’entreprise, et rejoindront le portefeuille existant de Catalyst Fund, qui compte 61 start-up sur les marchés émergents. Elles bénéficieront également d'une aide à la création d'entreprise sur mesure dirigée par des experts, ainsi que de connexions directes avec des investisseurs, des entreprises innovantes et des réseaux de talents qui peuvent les aider à se développer.
Signalons que les entreprises du portefeuille de Catalyst Fund ont levé plus de 640 millions de dollars en financement complémentaire à ce jour, et servent actuellement plus de 14 millions de personnes et de micro, petites et moyennes entreprises (MPME) dans le monde. Selon Maelis Carraro, associée directrice de Catalyst Fund, l’objectif visé est de soutenir des fondateurs motivés « qui partagent notre vision d'un monde où chaque individu dispose des outils et des opportunités dont il a besoin pour s'épanouir ».
Samira Njoya
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L’opération intervient 18 mois après une levée de fonds de démarrage de 3 millions de dollars, dont 1 million de dollars de dette.
JetStream Africa, une entreprise de logistique ghanéenne spécialisée dans le commerce transfrontalier, a annoncé le mardi 10 janvier l’obtention de 13 millions de dollars en financement par capitaux propres et par emprunt lors de son cycle de pré-série A.
Fondée à Tema, au Ghana, et opérant dans 29 pays dont 14 en Afrique, la start-up prévoit d’utiliser ces fonds pour se développer dans de nouveaux pays et développer sa plateforme technologique qui regroupe à la fois des fournisseurs de financement et de logistique fragmentés dans l'espace commercial africain.
« Grâce à ce tour de financement, nous sommes ravis d'utiliser notre technologie pour refléter les données de nos clients sous la forme d'informations commerciales, afin qu'ils puissent commercer de manière plus rentable », a déclaré Miishe Addy (photo, au centre), cofondatrice et PDG de JetStream Africa.
En Afrique, les PME ont des difficultés à expédier leurs marchandises au-delà des frontières internationales, et de ce fait, les marchés auxquels elles ont accès sont limités. A cela il faut ajouter que la population de l'Afrique est plus importante que sa capacité de production, ce qui crée au fil des années un important déficit commercial dans un marché en pleine expansion. Selon un récent rapport du cabinet Mordor Intelligence, le marché africain du transport transfrontalier de marchandises devrait afficher un taux de croissance annuel composé d'environ 4,5 % au cours de la période 2022-2027.
En proposant un nouveau modèle commercial, la société s'implique désormais dans le mouvement de bout en bout du fret des expéditeurs (à l'importation et à l'exportation), la facture des frais et, surtout, fournit des financements aux PME qui en ont besoin.
Selon Miishe Addy, le nouvel investissement permettra à l'entreprise d'étendre sa portée et de continuer à améliorer ses offres de services. « Chez Jetstream, notre objectif est d'aider les entreprises régionales à développer plus rapidement leurs chaînes d'approvisionnement et à combler elles-mêmes ce fossé », a-t-elle déclaré.
Samira Njoya
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Le gouvernement américain a récemment annoncé le lancement de plusieurs projets numériques en Afrique. Ils ont pour objectif d’élargir l'accès au numérique et à l'alphabétisation et de renforcer les environnements numériques favorables sur tout le continent.
L'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a annoncé, le lundi 9 janvier, quatre nouveaux partenariats public-privé dans le cadre du programme Digital Invest qui vise à soutenir l'infrastructure de connectivité numérique et les services financiers numériques dans les marchés en développement.
Le communiqué publié par l’agence américaine renseigne que lesdits partenariats seront lancés cette année, élargissant et diversifiant le portefeuille de Digital Invest avec des approches nouvelles et innovantes. Le premier partenariat évoqué sera signé avec la société kényane CSquared pour la mise en place d’un réseau national de fibre optique à accès ouvert de 350 kilomètres au Liberia, ce qui permettra d'offrir un accès Internet de qualité à près d'un million de personnes dans le pays.
La seconde collaboration, dans le cadre de l'initiative Microsoft Airband, vise à augmenter la disponibilité d'Internet pour 5 millions de personnes en Afrique et 5 millions de personnes supplémentaires dans le monde d'ici la fin de 2025. Ceci passera par le lancement d’un fonds incitatif mondial fournissant un accès numérique aux institutions communautaires telles que les cliniques, les écoles et les administrations locales.
Le troisième partenariat, avec l’accélérateur Modus Capital, entend favoriser la croissance et le développement des talents technologiques locaux du continent et des entreprises en phase de démarrage axées sur l'impact.
Le dernier partenariat annoncé est une collaboration avec la société d'investissement SIMA Funds à travers sa plateforme de financement participatif Sow Good Investments, qui catalysera les investissements de détail américains dans les institutions de microfinance fintech et les sociétés de financement et de distribution solaires par répartition opérant dans toute l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud-Est.
Il faut noter que le Digital Invest est un programme de financement mixte qui vise à mobiliser des capitaux privés pour l'infrastructure de connectivité numérique et les services financiers numériques qui renforcent les écosystèmes numériques ouverts, interopérables, fiables, inclusifs et sécurisés dans les marchés émergents. Ce programme a été annoncé par le président américain Joe Biden, en juin 2022, comme un programme phare du Partenariat pour les infrastructures et les investissements mondiaux (PGII).
Samira Njoya
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Le Rwanda nourrit l’ambition de faire des technologies numériques un levier permettant la réduction de la pauvreté et d’accélérer la croissance. Pour y parvenir, le pays se fait accompagner par des partenaires financiers de choix.
L’agence française de développement (AFD) va soutenir le Rwanda dans sa transition numérique. L’institution financière a annoncé, le lundi 9 janvier, la signature d’un accord de prêt de 37 millions d'euros, ainsi qu’une subvention de 1,2 million d'euros pour mobiliser l’expertise française dans la mise en œuvre des projets numériques dans le pays.
Le prêt accordé par l’AFD accompagnera les efforts du gouvernement rwandais dans ses actions de numérisation du pays. « Le financement que nous venons de signer avec l'AFD nous permettra d'améliorer la capacité du gouvernement à fournir des services aux citoyens. Nous pourrons aussi mieux soutenir l'innovation et le développement économique sur la base de données géospatiales et générées par des drones », a déclaré le Dr Uzziel Ndagijimana, ministre des Finances du Rwanda.
Le #Rwanda a amorcé une transition #numérique de grande ampleur ces dernières années.
— Agence Française de #Développement (AFD) 🇫🇷 🇪🇺 (@AFD_France) January 9, 2023
Nous l'accompagnons dans la numérisation de ses #servicespublics et le soutien d’#innovations à fort potentiel.
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Il faut noter que le Rwanda a entamé depuis plusieurs années un ensemble de réformes dans le secteur du numérique, parmi lesquelles la dématérialisation des services publics, la fourniture d’une connexion Internet de bonne qualité à la population et l’adoption des technologies à travers une série d’initiatives innovantes centrées sur l'accès et l’inclusion numérique. Toutes ces réformes et bien d’autres ont été élaborées dans le Plan stratégique nationale du secteur numérique (2018-2024).
Ainsi, ce financement permettra de moderniser et d'harmoniser les infrastructures réseau des administrations centrales et locales, en particulier celles ayant des interactions directes avec les citoyens (districts et bureaux de secteur, hôpitaux et autres agences gouvernementales). Il permettra également la numérisation des services publics et servira aussi à financer la construction d’un centre d’excellence pour les opérations de drones, le Drone Operations Center (DOC).
Selon Arthur Germond, directeur de l'AFD au Rwanda, « le financement contribuera à réduire les inégalités en matière d'accès aux services entre la capitale et le reste du pays. Il rendra également le pays plus attractif et créera des opportunités économiques dans la région de Huye grâce au soutien à l'industrie des drones ».
Samira Njoya
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D’année en année, la crédibilité de l’écosystème tech innovant d’Afrique se renforce. Cela se traduit par le volume croissant d’investissement attiré sur le continent. Bien que ce financement soit encore largement polarisé, il n’enlève rien à la qualité des tech innovateurs africains.
Au terme de l’année 2022, le total des levées de fonds d’une valeur de plus de 100 000 $ réalisées par les start-up d’Afrique s’affiche à 4,8 milliards $, selon la plateforme The Big Deal. En croissance de 11,63% comparés aux 4,3 milliards levés en 2021. Quatre pays ont confisqué près de 75% de ce montant. Il s’agit du Nigeria, du Kenya, de l’Egypte et de l’Afrique du Sud. A eux seuls, ils ont attiré 3,6 milliards $. Soit 74,46% des fonds.
Chacun de ces pays s’est positionné comme leader de sa sous-région pour l’année écoulée. En Afrique de l’Ouest où 1,8 milliard $ ont été canalisés par les tech entrepreneurs, l’écosystème nigérian, à lui seul, a absorbé 1,2 milliard $. En Afrique de l'Est, où 1,2 milliard $ ont été investis dans les start-up, le Kenya s’est arrogé 1,1 milliard $. En Afrique du Nord, l’Egypte a confisqué 820 millions $ sur 1,1 milliard $ attribués. En Afrique australe, 550 millions $ sont allés en Afrique du Sud sur les 600 millions mobilisés dans la sous-région.
Comparé à l’année 2021, l’on note que la performance financière dans chaque pays a connu des réalités diverses. Le total des fonds reçus par le Nigeria a reculé de 500 millions $. L’année dernière, le volume de financement qu’il a mobilisé s’élevait à 1,7 milliard $. Celui du Kenya a par contre largement augmenté, soit de 687 millions $. Le pays affichait seulement 413 millions $ de fonds levés en 2021. Même l’Egypte a enregistré une augmentation du volume de fonds capté par ses start-up. Il a crû de 218 millions $. Le pays présentait 602 millions $ levés en 2021. Enfin, l’Afrique du Sud a connu une chute du financement capté par ses start-up. Le pays qui affichait 947 millions $ en 2021 a perdu 397 millions $.
Le renversement de tendance a aussi frappé les sous-régions. Le volume de fonds levés en Afrique de l’Ouest a connu un recul annuel de 12%. Il est passé de 2 milliards $ en 2021 à 1,8 milliard en 2022. L’Afrique de l’Est a plutôt connu une croissance annuelle de 115%, passant de 571 millions $ de fonds levés en 2021 à 1,2 milliard $ en 2022. L’Afrique du Nord a enregistré une croissance annuelle de 62%, passant de 685 millions $ en 2021 à 1,1 milliard $ en 2022. Enfin, l’Afrique australe a chuté de 44%, passant de 964 millions $ en 2021 à 600 millions en 2022.
Malgré ces bouleversements sur le continent, il est toutefois demeuré une sous-région africaine où le volume d’investissement n’a toujours pas franchi la barre des 100 millions $ depuis 2018. C’est l’Afrique centrale. Pour 2022, elle a mobilisé 50 millions $ en croissance annuelle de 110%. En 2021, la sous-région revendiquait 24 millions $ mobilisés.
Muriel Edjo
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