Les TIC sont au cœur de la transformation numérique, devenue une priorité majeure pour de nombreux gouvernements africains. Afin de réaliser leurs objectifs plus rapidement, les Etats misent sur des partenariats et collaborations mutuelles.

La Côte d'Ivoire et la Guinée unissent leurs forces pour accélérer leur transformation numérique respective. Le vendredi 11 octobre à Conakry, deux protocoles d'accord ont été signés entre le ministre ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation, Kalil Konaté (photo, à gauche), et la ministre guinéenne des Postes, Télécommunications et de l'Economie numérique, Rose Pola Pricemou (photo, à droite).

« Cet accord, résultat de négociations approfondies, a pour objectif de renforcer la coopération et de mutualiser les expertises dans plusieurs secteurs stratégiques du numérique, notamment l'interconnexion par fibre optique, la collaboration dans les services postaux et le partage de compétences en matière de télécommunications et de technologies numériques », a déclaré la Guinée dans un communiqué officiel.

Outre l'interconnexion physique des infrastructures, l'accord prévoit le développement de services numériques innovants, le renforcement de la cybersécurité et la promotion de l'inclusion numérique. Des projets pilotes sont prévus dans les domaines de l'agriculture intelligente, de la santé numérique et de l’éducation en ligne.

Cette initiative s'inscrit dans un contexte régional marqué par la volonté d’approfondir l'intégration numérique en Afrique de l'Ouest, avec pour ambition la création d'un marché numérique unique. Elle accompagne les efforts de modernisation des deux pays dans tous les secteurs d'activité, tout en favorisant la construction d'infrastructures de télécommunications performantes et l'amélioration des services numériques.

Cette coopération devrait permettre d’améliorer la qualité et la couverture des services de connectivité dans les deux pays. Selon les dernières données officielles, la Guinée compte 13,4 millions d’abonnés à la téléphonie mobile et 7,7 millions d’abonnés à Internet pour une population d'environ 15 millions d’habitants. En Côte d'Ivoire, le taux de pénétration de la téléphonie mobile s'élève à 172,2 %, tandis que celui d'Internet atteint 93,7 %, selon l’Autorité de régulation des télécommunications (ARTCI).

Samira Njoya

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Posted On lundi, 14 octobre 2024 10:46 Written by

Comme la plupart des pays du continent, le Ghana suit sa feuille de route pour assurer sa transformation numérique. Divers projets sous-tendent l’atteinte de cet objectif.

Les autorités ghanéennes comptent lancer un fonds de 5 millions $ pour soutenir l’innovation technologique dans le pays. C’est ce qu’a déclaré le mardi 8 octobre le ministre des Finances, Mohammed Amin Adam, lors de la visite du chantier de construction du centre numérique de l’université du Ghana.

« Nous créons également un fonds de dotation de 5 millions $ pour soutenir la gestion de ce centre. Ainsi, tout ce qui est nécessaire pour en faire un village numérique complet dans la fourniture de compétences à la jeunesse ghanéenne sera fait. [...] Nous voulons former un million de jeunes aux compétences numériques et ce n'est pas une tâche irréalisable », a-t-il indiqué.

Cette initiative intervient alors que les pays africains ont besoin d’une main-d’œuvre qualifiée pour faire face à la transition numérique amorcée depuis quelques années. Selon les résultats d’une étude relayés dans le rapport « Digital Skills in Sub-Saharan Africa Spotlight on Ghana », la Société financière internationale estime qu’environ 20 % des entreprises ghanéennes interrogées ne recrutent qu'à l'étranger pour les compétences numériques, principalement parce qu'elles ne trouvent pas de talents locaux qualifiés.

Cependant, la même source évalue à 4 milliards $ le montant nécessaire à la formation de la population locale aux compétences numériques à l’horizon 2030. Le gouvernement s’est donc fixé pour objectif de former 1 million de jeunes aux compétences numériques. Le projet de construction de quatre centres numériques s’inscrit dans ce cadre. Outre l’université du Ghana, ils seront également bâtis à l’université des sciences et technologies Kwame Nkrumah de Kumasi, à l'université de Cape Coast (UCC) et à l'université des études de développement (UDS) de Tamale.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 14 octobre 2024 06:28 Written by

L'intégration des TIC dans les systèmes éducatifs des pays africains connaît une dynamique croissante marquée par des initiatives novatrices visant à moderniser l'apprentissage. Malgré cette avancée prometteuse, divers défis subsistent, notamment l'accès inégal aux infrastructures numériques.

Le Gabon ambitionne de connecter tous ses établissements scolaires à Internet pour accélérer la modernisation de son système éducatif. Dans ce cadre, le mercredi 9 octobre, la ministre de l’Education nationale, Camelia Ntoutoume Leclercq, et le ministre de l’Economie numérique, le général Bonjean Frédérik Mbanza, ont signé une convention de partenariat.

Selon les ministres concernés, l'initiative vise à déployer des infrastructures numériques dans les lycées et collèges du pays, y compris dans les zones blanches, afin d'améliorer l'accès à l'enseignement numérique pour tous les élèves.

Le partenariat s’inscrit dans la stratégie du gouvernement de transition, qui entend utiliser la numérisation des secteurs, notamment celui de l’éducation, comme moteur de croissance économique et sociale. Il complète les initiatives en cours, comme le projet ambitieux mené avec l'UNICEF, qui vise à connecter 95 % des écoles publiques et confessionnelles du Gabon d'ici 2027. A ce jour, 27 écoles à travers les neuf provinces du pays sont déjà connectées, permettant à 6700 élèves de se familiariser avec l’apprentissage numérique.

En connectant ses écoles à Internet, le Gabon se positionne comme un précurseur en Afrique centrale dans l’intégration du numérique dans l’éducation. Cette démarche permettra non seulement de combler le fossé numérique, mais aussi de préparer les jeunes générations aux défis d’une économie mondiale de plus en plus numérisée. Le pays espère ainsi former une main-d’œuvre qualifiée, capable de contribuer activement à la transformation économique du Gabon à moyen et long terme.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 11 octobre 2024 15:08 Written by

L'exécutif congolais s'est engagé à faire du numérique un catalyseur pour l'intégration, la bonne gouvernance et la croissance économique d'ici 2025. La création d'infrastructures appropriées constitue l'un des piliers essentiels de cette ambition.

Silikin Village, un hub technologique et entrepreneurial situé à Kinshasa, a été officiellement inauguré le jeudi 10 octobre par le président Félix Tshisekedi (photo, au centre). Ce centre — qui a pour objectif de créer un écosystème d’entrepreneuriat numérique comprenant des offres de soutien pour les membres (entrepreneurs) en collaboration avec des partenaires locaux et internationaux — a été initié par Texaf Digital, la filiale digitale de de la holding Texaf.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le président Tshisekedi était accompagné de plusieurs personnalités, dont le ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba, ainsi que du représentant de la Banque mondiale, Albert Zeufack.

« Le président Tshisekedi a un rêve : voir émerger des millionnaires congolais. Ce rêve est à portée de main. Nous avons aujourd’hui, dans cet espace, des personnes capables de le réaliser », a déclaré le directeur général de Silikin Village, Gérald Croonenberghs. « Ce que nous inaugurons aujourd’hui marque le début d’une nouvelle ère », a-t-il ajouté.

« Ce hub est le fruit de la rencontre entre trois partenaires en pleine mutation : le gouvernement congolais, avec une volonté de faire du numérique un des piliers essentiels de son programme de développement, la Banque mondiale, qui fait du digital une de ses priorités pour la RDC, et Texaf, qui a compris très tôt que le futur, c’est le numérique », a indiqué Albert Zeufack.

Cette troisième phase de Silikin Village, couvrant 6000 m², comprend des bureaux meublés, des espaces de coworking, des salles de réunion partagées et un auditorium. Livrée au début du second semestre, elle vise à créer un environnement propice à la formalisation de l’entrepreneuriat, afin de permettre aux porteurs de start-up de se lancer avec efficacité.

Les services proposés incluent des formations, des programmes d’incubation, ainsi que l’accueil de start-up et d’entreprises internationales souhaitant s’implanter en RDC. Le projet a bénéficié d’un financement bancaire de 5,5 millions de dollars, à un taux d’intérêt fixe de 7 %, remboursable sur une période de six ans. Un plan d’expansion est en cours, visant à porter la superficie à près de 9000 m² d’espaces de travail d’ici fin 2024.

Georges Auréole Bamba

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Posted On vendredi, 11 octobre 2024 14:17 Written by

Selon l’UIT, les Seychelles figurent parmi les pays africains les plus avancés en développement des TIC. Toutefois, l’institution souligne que des progrès sont encore nécessaires sur la question de la cybersécurité.

Les Seychelles vont rejoindre la Convention de Budapest sur la cybercriminalité. Le gouvernement a approuvé les démarches nécessaires lors de sa réunion du mercredi 9 octobre. Il a également été recommandé d’apporter des modifications mineures à la loi seychelloise sur la criminalité informatique (CRCA) afin d’affiner les définitions, d’améliorer les lois de procédure et de développer la coopération internationale.

« La Convention de Budapest est considérée comme la convention la plus moderne qui aide tous les pays à lutter contre la cybercriminalité. En faisant partie de la Convention de Budapest, cela nous donnera accès à des niveaux plus élevés de coopération internationale, ce qui nous mettra, en tant que pays, au même niveau, conformément aux normes internationales », a déclaré Ahmed Afif, vice-président des Seychelles.

Cette initiative vise à aligner le cadre juridique seychellois en matière de cybersécurité sur les normes mondiales, conformément à la Stratégie nationale de cybersécurité 2019-2024. A travers le document, le gouvernement veut rendre les Seychelles « résilientes face aux cybermenaces afin de continuer à tirer parti des TIC pour contribuer au développement économique et social du pays ».

Pour rappel, les Seychelles sont le troisième pays africain en matière de développement des TIC selon le rapport « Measuring digital development – ICT Development Index 2024 » de l’Union internationale des télécommunications (UIT) publié fin juin 2024. Le pays a enregistré un score de 84,7 points sur 100, à 3,4 points du premier (Maroc). Le score moyen en Afrique (47 pays) s’est établi à 50,3 points.

En matière de cybersécurité, les Seychelles sont classées dans la catégorie « Evolutif » aux côtés de 20 autres pays africains, selon le « Global Cybersecurity Index 2024 (GCI) » de l’UIT publié en septembre 2024. Le pays se distingue par ses points forts en mesures juridiques et en coopération, mais présente des lacunes dans les mesures techniques, organisationnelles et le développement des capacités.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On vendredi, 11 octobre 2024 08:56 Written by

Comme de nombreux pays africains, la Mauritanie et l’Algérie ont placé le numérique au cœur de leur développement économique. Pour réussir la transformation numérique, ces pays doivent renforcer leur cybersécurité.

Le mardi 8 octobre, l’Autorité nationale de protection des données à caractère personnel d’Algérie (ANPDP) et son homologue mauritanienne ont conclu un accord de partenariat. Cet accord vise à renforcer leur coopération à travers l’échange d’expériences et d’expertises en matière de protection des données personnelles.

« Cet accord est de nature à garantir un cadre idoine de coopération dans le domaine de la protection des données personnelles et à l’issue duquel, des décisions et des recommandations importantes seront prises », a déclaré Samir Bourehil (photo, à droite), président de l’ANPDP.

Ce partenariat sur la protection des données personnelles devrait permettre de renforcer la cybersécurité de la Mauritanie et de l’Algérie alors que les deux pays placent la transformation numérique au cœur de leur développement économique. De plus, cet accord intervient dans un contexte d’essor du commerce numérique, où les flux de données ne sont pas limités aux territoires nationaux, selon la Banque mondiale.

« Les transferts de fonds ou le commerce électronique transfrontaliers nécessitent des règles cohérentes entre les pays afin d’assurer un niveau similaire de protection des consommateurs. Il est nécessaire de parvenir à un consensus régional sur les normes de protection des données pour garantir la compatibilité et éviter la fragmentation », a déclaré l’institution de Bretton Woods dans le rapport « Regulating Digital Data in Africa » publié en mai 2024.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On jeudi, 10 octobre 2024 16:23 Written by

En septembre dernier, le Maroc a lancé son programme « Digital Morocco 2030 ». Depuis, diverses actions s'enchaînent dans le but d’atteindre les objectifs fixés dans le document de stratégie.

L'université Hassan II de Casablanca a conclu, le lundi 7 octobre, des conventions avec plusieurs entreprises technologiques. L'objectif est de proposer aux étudiants des formations adaptées, alignées sur les nouvelles exigences du marché de l'emploi dans le secteur des technologies.

Selon Fatima Zahra Alami (photo, à gauche), vice-présidente de l'université en charge des affaires académiques des étudiants, ce partenariat vise à offrir aux étudiants des compétences numériques en complément de leur formation académique. L'objectif est d'adapter cette formation aux exigences croissantes du marché du travail, où la transformation digitale occupe une place de plus en plus importante.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du Plan national d’accélération de la transformation du système d’enseignement supérieur, de recherche scientifique et d’innovation lancé en février 2022. Elle s’aligne sur le programme Digital Morocco 2030, dont le but est de faire former 20 000 talents technologiques en 2026, 45 000 en 2030. Le document prévoit également la reconversion de quelque 50 000 personnes aux métiers du numérique à l’horizon 2030.

Dans cette optique, le renforcement des capacités des institutions de formations à former davantage de talents dans le numérique et la mise à l’échelle de différents mécanismes de reconversion (bootcamps, écoles de codages et programmes de certification) sont, entre autres, des mesures clés prises par les autorités marocaines.

Parmi les signataires de cette convention figurent les entreprises technologiques américaines Oracle, Cisco, DXC, et Fortinet, ainsi que le chinois Huawei et l'entreprise marocaine NearSecure.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 10 octobre 2024 11:31 Written by

Le développement de l’e-santé en Afrique devrait faciliter l'accès aux soins pour des millions de personnes, même dans les zones reculées. Bien que le continent soit en retard, il met tout en œuvre pour combler ce fossé technologique et améliorer ses systèmes de santé.

Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa transformation numérique avec le lancement des travaux de construction d’un Centre national de santé digitale (CNSD) à Lomé. Ce projet, financé par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Togo, vise à améliorer l’accessibilité des soins de santé grâce à l’utilisation des nouvelles technologies.

« Le Centre national de santé digitale va assurer la gouvernance opérationnelle des activités de santé numérique à travers la mise en place de fondamentaux, comme l’interopérabilité et la conformité des projets, ainsi que la collecte des données sanitaires pour participer à la surveillance épidémiologique », a déclaré Aristide Afèignindou Gnassingbé, ministre conseiller de la Santé, mission permanente du Togo auprès de l’ONU à Genève, et coordinateur national de la santé digitale au Togo.

Le lancement du CNSD s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale Togo Digital 2025. Ce projet, annoncé à la suite de la pandémie de Covid-19, a révélé l'importance d'intégrer les TIC dans le secteur de la santé. Parmi les innovations prévues, la télémédecine, une branche clé de la santé numérique devenue un outil incontournable. Elle permettra de faciliter la téléconsultation, la téléexpertise, la télésurveillance et la télé-échographie.

Ce centre devrait également servir de plateforme pour le développement de solutions numériques en santé, en renforçant la capacité de réponse aux crises sanitaires à travers des systèmes de surveillance automatisés et une gestion optimisée des ressources médicales. En outre, il permettra d’accélérer la numérisation des infrastructures de santé à travers le pays, notamment en intégrant des dossiers médicaux électroniques et en favorisant la formation des professionnels de la santé aux nouvelles technologies.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 10 octobre 2024 10:19 Written by

Le secteur des télécommunications en RDC est en pleine modernisation. Pour assurer son développement global, le pays peut compter sur des partenaires stratégiques tels que la Banque mondiale, qui joue un rôle clé dans l'accompagnement de cette transformation.

La Société financière internationale (SFI), une branche de la Banque mondiale dédiée à l'aide au développement dans le secteur privé, a annoncé son soutien à la République démocratique du Congo (RDC) pour renforcer son secteur des télécommunications. Cette décision a été communiquée lors d’une audience, le mardi 8 septembre, entre le ministre des Postes, Télécommunications et du Numérique, Augustin Kibassa Maliba (photo, à gauche), et Mary Porter Peschka (photo, à droite), directrice régionale de la SFI pour l'Afrique de l’Est.

« Nous avons échangé avec son excellence monsieur le ministre sur la volonté de notre groupe, la Société financière internationale, d'accompagner le gouvernement congolais dans l'essor du secteur des télécommunications. Le secteur des télécommunications est d'une importance capitale aussi bien pour la RDC que pour notre groupe », a déclaré Mary Porter Peschka.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre du Plan national du numérique de la RDC lancé en 2019, où le développement du secteur des télécommunications est une priorité. Le pays a déjà commencé à ressentir les effets positifs de cette dynamique, avec une augmentation de 6,4 millions d'abonnés à la téléphonie mobile, passant de 49,8 millions en 2022 à 56,2 millions en décembre 2023, d’après l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo. En parallèle, les revenus du marché de la téléphonie mobile en RDC ont atteint 11,898 milliards FCFA (19,9 millions $) en juillet 2023, marquant une hausse de 9,7 % par rapport à l’année précédente.

L’appui de la SFI en RDC se concentrera sur plusieurs axes stratégiques, notamment dans le renforcement des compétences numériques, le développement et la modernisation des infrastructures numériques entre autres. L’objectif global est de créer un environnement propice à l’innovation et à l'investissement, en attirant de nouveaux acteurs du secteur privé tout en stimulant la compétitivité des entreprises locales.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 09 octobre 2024 17:34 Written by

Au premier semestre de l’année 2024, les jeunes pousses marocaines ont capté 14 millions $, selon Africa : The Big Deal. L’Etat a décidé de les soutenir également à travers sa stratégie nationale du numérique.

Ghita Mezzour (photo), ministre chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration, a annoncé un investissement de 240 millions de dirhams (environ 24,5 millions $) pour stimuler l’innovation et soutenir les start-up locales. Elle a effectué cette sortie le mardi 8 octobre en marge de l'ouverture de la 6e édition de l'African Digital Summit à Casablanca.

« Nous avons alloué un budget de 240 MDH pour stimuler la demande nationale de services innovants, en privilégiant les achats auprès des start-up locales et en leur ouvrant les portes de l'outsourcing, afin qu'elles puissent exporter leurs solutions au-delà de nos frontières », a indiqué Ghita Mezzour.

Cette initiative intervient alors que les start-up africaines ont de plus en plus de mal à attirer des capitaux. Elle s’inscrit dans le cadre de la stratégie « Digital Morocco 2030 » dont l’un des objectifs est de dynamiser l’écosystème technologique local. D’après les données de Partech Africa, les start-up marocaines ont capté 33 millions $ en 2021, 26 millions $ en 2022 et 93 millions $ en 2023.

Le soutien étatique favorisera un renforcement du tissu entrepreneurial technologique, stimulera la création d’emplois, attirera les investisseurs étrangers et renforcera le royaume chérifien comme un hub technologique régional.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 09 octobre 2024 15:34 Written by
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