La transformation numérique occupe une place centrale dans les initiatives de développement du gouvernement burkinabé. Ouagadougou souhaite s'appuyer sur l'assistance de la Banque mondiale pour la réussite de sa stratégie numérique.

Le Burkina Faso s'apprête à franchir une étape décisive dans son processus de transformation numérique avec le lancement prochain du Projet d'accélération de la transformation digitale (PACTDIGITAL). L’Assemblée législative de Transition (ALT) a donné son accord le mardi 11 juin pour l’obtention d’un prêt de 150 millions de dollars de la Banque mondiale, via l’Association internationale de développement (IDA), pour la réalisation du projet.

Ce projet ambitieux vise à améliorer l’accessibilité et l’appropriation des services numériques à travers tout le pays, en particulier dans les zones rurales et auprès des groupes marginalisés.

« De manière spécifique, les principaux bénéficiaires directs du projet sont un nombre important d’individus, en particulier les femmes, les jeunes, les personnes handicapées, les personnes déplacées internes, les communautés d’accueil et les employés publics c’est-à-dire les fonctionnaires, enseignants et formateurs, les entreprises privées, les instituts de formation formels et informels, les incubateurs locaux et les associations. Le projet couvre l’ensemble du territoire national tout en tenant compte des impératifs sécuritaires », a expliqué la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo/Sabane (photo, au centre).

Le PACTDIGITAL s’inscrit dans la continuité du Projet régional d'infrastructures de communication en Afrique de l'Ouest (PRICAO - BF) et du projet e-Burkina, récemment clôturés. Il s’appuiera sur leurs réalisations afin de développer les bases sur lesquelles d’autres initiatives dans le domaine du numérique pourront se greffer.

Le financement qui sera prochainement mis à disposition par l’IDA pour la mise en œuvre du projet devrait permettre de réduire significativement la fracture numérique encore élevée dans le pays. Selon les chiffres officiels, le Burkina Faso présentait un indice de connectivité mobile faible, estimé à 26,2 en 2018. Les taux de couverture du territoire en réseaux mobiles 3G et 4G, qui étaient respectivement de 64,3 % et de 41,5 % en 2022, sont également jugés bas comparés aux autres pays de la sous-région.

Samira Njoya

Lire aussi:

Le Burkina Faso sollicite l'accord des députés pour emprunter 150 millions $ à l'IDA pour un projet numérique

Posted On mercredi, 12 juin 2024 12:17 Written by

La transformation numérique bat son plein sur le continent. La construction d'infrastructures numériques est indispensable pour atteindre tous les objectifs préalablement fixés dans les divers documents de stratégie.

Mohamed Abdallahi Ould Louly, ministre mauritanien de la Transformation numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de l’administration, a annoncé que son département comptait réaliser 2 300 kilomètres de fibre optique dans le pays. Cette déclaration a été faite en marge du lancement d’un programme de formation à la fibre optique le lundi 10 juin. L’objectif du programme est de connecter toutes les wilayas et les moughatas à la fibre optique.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’Agenda numérique 2022-2025 du gouvernement mauritanien qui vise à faire du numérique un véritable levier pour accélérer le développement socio-économique du pays. Le gouvernement s’est doté, en mai 2021, d’un ministère spécialisé qui est chargé de conduire tous les projets relatifs à cette vision. L’amélioration des infrastructures numériques s’inscrit dans ce cadre et depuis lors, le pays a déjà mis en place plus de 5 500 kilomètres de fibre optique.

Outre la volonté politique, cette progression s’est faite avec la signature de divers partenariats. Entre autres, on peut citer la signature de plusieurs partenariats avec les Emirats arabes unis et la France, ou encore les perspectives de renforcement de la coopération dans le domaine du numérique avec les Nations unies. Dans ce cadre, le ministre mauritanien a rencontré le 2 avril dernier, à Nouakchott, Leila Peters Yahya, coordinatrice résidente du système des Nations unies en Mauritanie.

Pour rappel, dans son Agenda numérique 2022-2025, la Mauritanie a prévu la pose de 4 000 kilomètres de backbone à l’horizon 2025 et a planifié la mise en place de 4 000 kilomètres supplémentaires dans les années à venir. L’objectif est de développer la connectivité Internet et l’accès à la bande passante internationale, des conditions préalables pour le développement de l’e-gouvernement, la prolifération des start-up et la naissance d’un écosystème technologique dans le pays.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi:

Le gouvernement mauritanien renforce le réseau Internet dans les administrations de la région de Nouakchott

Posted On mercredi, 12 juin 2024 12:14 Written by

Devenue une licorne en 2016, Jumia s’impose comme l’un des acteurs principaux du commerce électronique sur le continent. La start-up a décidé de soutenir sa croissance au Nigeria et au Maroc.

La plateforme de commerce en ligne Jumia a annoncé la semaine dernière l’ouverture de deux entrepôts intégrés dans les villes de Lagos au Nigeria et de Casablanca au Maroc. Ces infrastructures permettront à la licorne de mieux gérer sa croissance future et de répondre aux demandes toujours croissantes du marché africain.

A Casablanca, le nouvel entrepôt se construira sur une surface de 5 000 mètres carrés et sera en mesure de stocker plus de 300 000 produits. Quant à l’entrepôt de Lagos, il sera construit sur 30 000 mètres carrés. La licorne nigériane n’a pas donné de plus amples détails sur cette infrastructure.

La décision de construire ces deux entrepôts s’inscrit dans le cadre de la volonté de Jumia de s’imposer comme le leader local du commerce électronique sur le continent. Devenue la première licorne du continent en 2016, Jumia a depuis lors pris plusieurs décisions stratégiques pour se maintenir au sommet sur son segment. En 2023, elle a d’ailleurs mis fin à sa branche Jumia Food, lancée en 2019, car l’activité ne serait pas adaptée à l'environnement opérationnel et aux conditions macroéconomiques dans les sept pays où elle est présente.

Que ce soit sur le marché nigérian ou sur le marché marocain, les nouveaux entrepôts permettront d'accroître considérablement les opérations et d'améliorer l'efficacité, les économies de coûts et les délais de livraison. Pour rappel, les jeunes pousses africaines opérant dans le secteur du commerce électronique ont levé 298 millions $ en 2023, un recul de 53,29 % en comparaison à 2022, selon les données de Partech Africa.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi:

La licorne Jumia fermera sa branche Jumia Food, active dans 7 pays africains, d’ici la fin de ce mois

Posted On mardi, 11 juin 2024 18:09 Written by

En 2021, la Zambie a enregistré plus de 10 millions de cyberattaques tandis que les pertes pour le secteur financier étaient estimées à environ 5,6 millions de dollars entre 2020 et le deuxième trimestre 2022, selon le gouvernement.

En Zambie, un tribunal a condamné 22 ressortissants chinois et un Camerounais à des peines de prison allant de sept à onze ans et à des amendes pour cybercriminalité, a-t-on appris du média américain AP News, le samedi 8 juin.

Ces condamnations font suite à une série d'enquêtes qui ont débuté après une hausse des cas de fraude informatique. De nombreuses victimes ont signalé des pertes d'argent inexplicables sur leurs téléphones mobiles et comptes bancaires.

Les inculpés faisaient partie d'un réseau de fraude Internet, démantelé en avril dernier, regroupant 77 membres, majoritairement des Zambiens. Lors du raid qui a conduit à leur arrestation, les autorités ont saisi plus de 13 000 cartes SIM, des armes à feu et des munitions. Les arnaques en ligne orchestrées par ce réseau ciblaient principalement des Zambiens, ainsi que des personnes résidant à Singapour, au Pérou et aux Emirats arabes unis.

Selon des données gouvernementales, en 2021, la Zambie a enregistré 10 718 002 attaques. Les pertes pour le secteur financier étaient estimées à plus de 150 millions de kwachas (5,6 millions de dollars) entre 2020 et le deuxième trimestre 2022.

Le pays a adopté en 2021 la loi sur la cybersécurité et la cybercriminalité. Cette législation vise à protéger les personnes en ligne, en particulier les enfants, et à faciliter l'identification, la déclaration et la protection des infrastructures d'information critiques.

Selon le Global Cybersecurity Index (GCI) 2020, la Zambie affichait un score de 68,88 %, soit le 10e rang en Afrique et le 73e au plan mondial.

Charlène N’dimon

Posted On mardi, 11 juin 2024 15:40 Written by

Le gouvernement tchadien a initié en 2020 un ambitieux Plan stratégique de développement du numérique et des postes, illustrant ainsi sa détermination à combler le retard technologique du pays.

Le Tchad souhaite collaborer avec la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECA) dans le domaine du numérique. Dans ce cadre, le ministre tchadien des Communications, de l'Economie numérique et de la Digitalisation de l'administration, Boukar Michel (photo, à gauche), a rencontré le lundi 10 juin, le secrétaire exécutif de l’UNECA, Claver Gatete (photo, à droite). Cette réunion s'est tenue en marge des travaux du sommet ICANN80 à Kigali, au Rwanda.

Les discussions ont porté sur les nouvelles opportunités et les grands défis dans le secteur du numérique au Tchad. Le ministre a profité de l’occasion pour présenter le Plan stratégique de développement du numérique et des Postes 2020-2030 (PSDNP) ainsi que le programme politique du nouveau président de la République dans le numérique. Selon le communiqué du ministère, cette présentation visait à souligner les ambitions et les priorités du Tchad en matière de numérisation, ainsi qu’à exposer les étapes cruciales déjà franchies et celles à venir.

Le PSDNP 2020-2030 lancé il y a 4 ans, constitue une feuille de route ambitieuse visant à transformer le paysage numérique tchadien. Il englobe un large éventail de réformes destinées à moderniser plusieurs secteurs clés, notamment la santé, l’éducation et les télécommunications. Ces réformes visent à améliorer l’accès aux services numériques, à renforcer les infrastructures technologiques et à promouvoir l'innovation. Pour la réalisation de ces projets, le gouvernement a évalué les besoins à hauteur de 1452 milliards FCFA (2,4 milliards USD).

A l’issue de la rencontre, les deux parties ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération et à travailler ensemble pour accélérer la transformation numérique du Tchad. La collaboration future entre les deux parties pourrait permettre au Tchad de bénéficier de l’expertise de l’UNECA en matière de développement d’infrastructures numériques modernes et robustes et de renforcement des compétences, entre autres.

Samira Njoya

Lire aussi:

Tchad : les projets numériques du président Mahamat Idriss Déby

Posted On mardi, 11 juin 2024 10:28 Written by

La Banque africaine de développement, dans le souci de soutenir les pays africains dans leur processus de transformation numérique, scelle divers accords stratégiques.

La Banque africaine de développement (BAD) et la firme technologique américaine Intel ont signé un partenariat pour doter 3 millions d’Africains et 30 000 fonctionnaires de compétences en matière d’intelligence artificielle (IA). L’accord a été paraphé en marge des récentes Assemblées annuelles de la BAD à Nairobi, au Kenya. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le vendredi 7 juin.

« Avec les progrès de la technologie numérique, notre monde évolue rapidement, tout comme notre jeunesse, qui devrait atteindre 830 millions d’individus d’ici à 2050. Pour développer des compétences à grande échelle et à la vitesse nécessaire, nous avons besoin de la coopération de tous », a indiqué Ousmane Fall (photo, à droite), directeur par intérim du Développement industriel et commercial à la Banque africaine de développement. Et il poursuit : « la Banque est ravie de collaborer avec Intel pour travailler à la réalisation de cet engagement commun. Ensemble, nous façonnons l’avenir numérique de l’Afrique et nous autonomisons notre jeunesse ».

Se doter de compétences numériques est devenu indispensable avec la révolution technologique en cours dans le monde. Les pays africains ne sont pas en marge de cette révolution et avec le soutien de diverses institutions telles que la BAD, divers projets sont mis en œuvre. En mai 2024, la BAD s’est associée à l’américain Mastercard pour la mise en œuvre de l’initiative MADE (Mobilising Access to the Digital Economy) qui vise à offrir un accès au numérique à 100 millions de personnes et d'entreprises africaines au cours des dix prochaines années.

Cette nouvelle initiative permettra, entre autres, d'accélérer la croissance et la productivité, en positionnant les Africains comme contributeurs actifs de la quatrième révolution industrielle dans les secteurs clés comme l'agriculture, la santé et l'éducation, perturbant les cycles de croissance traditionnels.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi:

MasterCard s’associe à la BAD pour étendre l’accès au numérique en Afrique

La BAD investit 10,5 millions $ dans Seedstars Africa Ventures pour soutenir le financement des start-up

Posted On lundi, 10 juin 2024 08:43 Written by

En Afrique, l'inclusion financière est devenue un enjeu majeur pour de nombreux gouvernements et régulateurs financiers. Des initiatives sont mises en œuvre pour renforcer l'accès aux services financiers et les rendre accessibles à un plus grand nombre de personnes.

Le projet d'interopérabilité des moyens de paiement mobiles est désormais opérationnel en Algérie. Le commutateur mis en œuvre à cet effet, nommé « Switch mobile », a été lancé le lundi 3 juin à Alger. Grâce à cette innovation, les clients des banques actives en Algérie, ainsi que ceux d'Algérie Poste, pourront désormais effectuer des transactions interbancaires de paiement et des virements de compte à compte de manière instantanée en utilisant un code QR.

S’exprimant sur le bien-fondé de ces innovations, le ministre des Finances, Laaziz Fayed, a affirmé qu'elles « sont l'aboutissement d'un plan de travail et d'une stratégie minutieuse lancés par les autorités publiques, dans le cadre de l'application des dispositions de la loi monétaire et bancaire dans son volet inhérent au développement ».

Le lancement de ce service marque selon Laaziz Fayed une deuxième étape dans le processus de modernisation et de développement des modes de paiement, en garantissant un switch pour paiements et virements qui relie toutes les applications des banques et celles d'Algérie Poste au mobile. Il s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de paiement électronique qui vise à renforcer l'inclusion financière en Algérie.

Selon le gouvernement, l’objectif est de consentir davantage d'efforts pour généraliser les services de paiement mobile et intensifier les actions de promotion de ces services. Le lancement de ce service devrait améliorer le e-paiement en Algérie, renforçant ainsi l'efficacité et la sécurité des transactions financières.

D'après les chiffres officiels, le nombre de transactions mobiles entre janvier et mars derniers a atteint plus de 13 millions, pour une valeur de plus de 9 milliards de dinars algériens (66,9 millions USD). Le nombre de cartes interbancaires et de cartes d'Algérie Poste a été estimé à plus de 17 millions au 31 mars, tandis que le nombre de guichets automatiques bancaires (GAB) est passé à plus de 3 868, enregistrant plus de 45,9 millions d'opérations pour un montant global de plus de 859 milliards de dinars algériens durant le premier trimestre.

Samira Njoya

Lire aussi:

Algérie :le projet d'interopérabilité des moyens de paiement mobiles opérationnel au cours de l'année 2024

Posted On vendredi, 07 juin 2024 13:26 Written by

Le gouvernement tunisien voit la 5G comme un moyen d’accélérer la transformation numérique de plusieurs secteurs de l’économie comme l’agriculture, l’éducation, le transport... L’exécutif a fixé la date de lancement de l’ultra haut débit dans le pays à novembre 2024.

La Tunisie bénéficiera de l’expertise de la Corée du Sud pour le déploiement de la 5G. Cela fait partie des clauses d’un protocole d’accord de partenariat signé entre Nizar Ben Neji (photo, à droite), ministre tunisien des Technologies de la communication, et son homologue sud-coréen Lee Jong Ho (photo, à gauche). L’accord a été signé en marge du Forum mondial des leaders des TIC qui s’est tenu à Séoul en parallèle avec le premier Sommet Corée - Afrique, du mardi 4 au mercredi 5 juin.

La signature de ce protocole d’accord intervient quelques semaines après que la Tunisie a dévoilé sa feuille de route pour le déploiement de la 5G. Selon la feuille de route, l’octroi des licences et le lancement commercial de l’ultra haut débit sont prévus respectivement pour septembre et novembre 2024. Certains opérateurs télécoms tunisiens ont même déjà testé la technologie mobile de dernière génération.

L’avènement de la 5G s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la « Stratégie nationale de transformation numérique 2025 » de la Tunisie. Ladite stratégie vise principalement à accélérer la numérisation de l’administration, à sécuriser le cyberespace national, à garantir la souveraineté numérique et à instaurer un climat de confiance numérique indispensable à la réalisation des projets de digitalisation.

L’ultra haut débit devrait notamment faciliter l’utilisation des domiciles intelligents ; les villes intelligentes ; l’e-learning, l’e-gouvernement, la vidéo 3D ; la télémédecine ; la réalité virtuelle et la réalité augmentée ; le streaming ; l’intelligence artificielle ; l’Internet des objets (IdO)…

Isaac K. Kassouwi

Lire aussi:

La Corée du Sud accompagnera le Kenya dans la construction de cinq villes intelligentes 

Posted On vendredi, 07 juin 2024 11:28 Written by

L’agriculture est un secteur important pour les économies africaines. Avec la transformation numérique sur fond de révolution technologique sur le continent, la numérisation du secteur agricole est devenue primordiale pour de nombreux pays du continent.

L’Institut éthiopien de la transformation agricole (ATI) a signé un protocole d’accord avec Digital Green, une organisation américaine qui œuvre pour la numérisation de l’agriculture, pour aider les agriculteurs à tirer parti de la numérisation du secteur agricole. L’annonce a été faite par la firme américaine via un post Facebook publié le dimanche 2 juin.

L’initiative vise à créer une plateforme de partage des connaissances ; pour cela, les deux parties se sont tournées vers le réseau open source de partage de données et de contenus FarmStack. Elle s’appuiera sur des interfaces de programmation, des URL et des intégrations CKAN pour la mise en place de ladite plateforme.

« Nous sommes ravis d'annoncer que nous avons signé un protocole d'accord avec l'Institut éthiopien de transformation agricole (ATI) afin de maximiser les avantages agricoles et socio-économiques pour les hashtags #agriculteurs, les femmes et les jeunes dans les régions opérationnelles et les Woredas des deux organisations. Ce protocole d'accord quinquennal vise à mettre en évidence les efforts de collaboration dans les domaines de l'agriculture numérique, de la création d'emplois pour les jeunes, de l'autonomisation des femmes, des systèmes d'information sur les marchés, de la mobilisation des ressources et du partage des données », peut-on lire sur le compte Facebook de Digital Green.

Dans son processus de transformation numérique, l'Ethiopie s'investit dans la numérisation du secteur agricole. Les autorités se sont alliées à l’agritech locale Lersha pour la création de profils numériques complets pour 1,05 million de petits agriculteurs leur permettant de bénéficier de divers services d'agriculture numérique.

« Ensemble, nous mettrons en œuvre des initiatives visant à numériser les registres des agriculteurs, à renforcer les canaux numériques de vulgarisation agricole et à améliorer l'accès aux marchés, ce qui profitera en fin de compte aux agriculteurs, aux femmes et aux jeunes dans toute l'Ethiopie », ajoute Digital Green.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi:

L'Institut de transformation agricole et la plateforme Lersha s’accordent pour numériser l'agriculture éthiopienne

Posted On jeudi, 06 juin 2024 16:54 Written by

En 2022, seulement 34 % de la population en Afrique de l'Ouest et centrale avait accès à une connexion haut débit, selon la Banque mondiale. Pour améliorer cette situation, des initiatives régionales sont en cours pour accroître le taux de connectivité dans ces régions.

La mise en œuvre du câble sous-marin de télécommunications Amilcar Cabral, destiné à relier le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia et la Sierra Leone, prend progressivement forme. Une délégation de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), conduite par M. Sediko Douka, commissaire aux infrastructures, à l'énergie et à la digitalisation, a rencontré M. Nouha Traoré, secrétaire général du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique de la Guinée, le lundi 3 juin, pour discuter du développement de ce projet stratégique.

« Les discussions ont porté sur plusieurs points clés du projet, notamment son caractère régional et son importance pour l’intégration de la CEDEAO, les étapes techniques clés à mettre en œuvre, l’obtention des permis nécessaires au déploiement du câble, ainsi que les aspects financiers du projet », a indiqué le ministère guinéen chargé du numérique dans un communiqué.

L’initiative intervient plus d’un an après la signature d’un protocole d’accord avec la Commission de la CEDEAO pour le développement du projet. Dans le cadre de ce partenariat, les six Etats concernés se sont engagés à participer au processus d’évaluation de la faisabilité technique, économique, financière, sociale et environnementale du projet, ainsi qu’à mobiliser les ressources nécessaires à sa mise en œuvre. La Commission de la CEDEAO se chargera de coordonner la réalisation du projet en interagissant avec les pays bénéficiaires, les bailleurs de fonds et autres parties prenantes.

La Guinée et la Gambie, à travers le Programme régional d’intégration numérique en Afrique de l’Ouest (WARDIP), ont mobilisé un financement de la Banque mondiale pour la mise en œuvre du projet. Le projet, d’un coût estimé à plus de 90 millions de dollars, est crucial pour la région.

Une fois réalisé, le câble sous-marin Amilcar Cabral devrait renforcer la capacité des télécommunications internationales, améliorer l’accès aux services numériques et fournir la redondance essentielle pour garantir la résilience de l’Internet à haut débit dans les pays concernés. Il est également prévu que ce câble améliore l’infrastructure numérique nécessaire pour attirer les investissements étrangers, créer des emplois et soutenir le développement de l’économie numérique dans la région.

Lire aussi:

Guinée et Gambie s'attaquent ensemble aux problèmes de connectivité avec un nouveau câble sous-marin 

Posted On jeudi, 06 juin 2024 10:52 Written by
Page 7 sur 105

Please publish modules in offcanvas position.