Les paiements transfrontaliers en Afrique sont confrontés à plusieurs défis qui entravent l'efficacité des transactions.  Des solutions innovantes sont cruciales pour surmonter ces obstacles et favoriser l'intégration économique du continent.

Conduit, une plateforme de paiement transfrontalier interentreprises basée en Amérique latine, a annoncé le lundi 12 août la clôture réussie d’un tour de table d'expansion de 6 millions $ mené par Helios Digital Ventures, la branche de capital-risque d’Helios Investment Partners. Ces fonds permettront à la fintech d’étendre ses services à travers l’Afrique.

« Cette expansion marque une étape importante pour Conduit, car nous apportons nos solutions de paiement transfrontalier éprouvées aux entreprises africaines, en relevant des défis réels tels que les coûts élevés, les délais de transaction lents et les conversions de devises complexes », a déclaré l’entreprise dans un communiqué.

Conduit, qui entame sa troisième année d’exercice, prévoit de s'associer à des solutions locales pour offrir des transactions plus rapides et transparentes, répondant ainsi aux divers besoins des entreprises sur le continent. La plateforme a déjà amorcé son expansion au Kenya et au Nigeria en décembre dernier, enregistrant des résultats impressionnants. Le volume des transactions annualisées de Conduit est passé de quelques centaines de millions de dollars à plus de 5 milliards de dollars, dont 20 % proviennent des entreprises kényanes et nigérianes.

Forte de ces résultats, l’entreprise envisage une expansion imminente sur d'autres marchés africains, notamment le Ghana et l'Afrique du Sud. Cette initiative intervient dans un contexte où les coûts de transfert de fonds en Afrique restent élevés. Selon la Banque mondiale, l'Afrique subsaharienne demeure la région où les frais d’envoi de fonds sont les plus onéreux, avec une moyenne de 7,9 % pour envoyer 200 dollars en 2023.

L'expansion de Conduit en Afrique va permettre de répondre à des besoins critiques en matière de paiements transfrontaliers pour les entreprises du continent. En offrant des solutions qui réduisent les coûts, accélèrent les délais de transaction, et simplifient les conversions de devises, Conduit pourrait devenir un acteur clé dans l'amélioration de l'efficacité financière des entreprises africaines.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 14 août 2024 10:40 Written by

Les pays africains reconnaissent désormais les bénéfices des collaborations interétatiques pour atteindre leurs objectifs numériques. De nombreuses initiatives voient le jour, renforçant les efforts conjoints pour accélérer la transformation numérique du continent.

La Guinée et la Sierra Leone entendent intensifier leur coopération dans le domaine du numérique. Cette ambition commune englobe l’interconnexion des réseaux, le partage d’expériences et d’infrastructures et la mise en place des projets conjoints pour stimuler la croissance du secteur numérique. Une délégation conduite par la ministre sierra-léonaise des Communications, de la Technologie et de l'Innovation, Salima Manorma Bah (photo, à droite), a été reçue à cet effet le vendredi 9 août à Conakry par la ministre guinéenne des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Rose Pola Pricemou (photo, à gauche).

« L’objectif de cette initiative est de traduire en actions concrètes la volonté partagée par la Guinée et la Sierra Leone de construire un écosystème numérique dynamique et inclusif dans la région », a indiqué le ministère guinéen chargé de l’Economie numérique. A en croire ce département ministériel, une rencontre entre les acteurs privés des deux pays est prévue prochainement afin de définir les modalités techniques de mise en œuvre de ce partenariat renforcé.

Cette potentielle coopération pourrait s’inscrire dans la dynamique de numérisation que les gouvernements guinéens et sierra-léonais ont entrepris pour faire du numérique un instrument de transformation de la société afin d’accélérer le développement socioéconomique. La rencontre de Conakry intervient dans la foulée de l'annonce par Rose Pola Pricemou d'une possible interconnexion entre les deux nations lors du Sommet Chine-Afrique sur le numérique, le 29 juillet à Pékin.

Si ce partenariat venait à se concrétiser, il pourrait considérablement améliorer la qualité et l’étendue des services de connectivité, tout en réduisant les coûts associés. Par ailleurs, l’amélioration et la généralisation de l’accès à Internet et le partage d’expériences contribueraient à accélérer la réalisation de leurs ambitions communes en matière de transformation numérique, tout en favorisant l'inclusion numérique de leurs populations respectives.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 12 août 2024 10:07 Written by

Les autorités algériennes veulent doter la population de compétences numériques. Elles commencent par équiper les écoles primaires en outils dédiés.

Abdelhakim Belaabed (photo), ministre algérien de l’Education nationale, compte doter 1 700 écoles primaires supplémentaires du pays de tablettes numériques. L’annonce a été faite le jeudi 8 août lors de la conférence nationale de mise en œuvre du plan opérationnel de la prochaine rentrée scolaire 2024-2025 dans la ville de Mostaganem.

« Cette année verra la dotation de 1 700 écoles primaires en tablettes numériques et le nombre d’écoles équipées en ce genre de matériel au niveau national atteindra 5 000 écoles primaires », a déclaré Abdelhakim Belaabed.

Dès son investiture en 2019, le président Abdelmadjid Tebboune a fait du numérique l’un des leviers du développement du pays. Avec la crise de la Covid-19, l'Algérie a accéléré sa transformation numérique. D’après le rapport « Measuring digital development – ICT Development Index 2024 » de l’Union internationale des télécommunications publié en juin dernier, l’indice de développement des TIC de l’Algérie s’est établi à 80,9 sur 100. Le pays se classe ainsi à la 6e place en Afrique.

La dotation des populations, en l’occurrence les élèves du primaire, en compétences numériques s’inscrit dans ce cadre. Les tablettes numériques permettront, entre autres, de développer les compétences numériques des élèves, de favoriser l'éducation inclusive pour les élèves ayant des besoins spécifiques ou encore de suivre en temps réel les progrès des élèves, facilitant ainsi l’évaluation continue et l'adaptation de l'enseignement.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 12 août 2024 07:39 Written by

Le Sénégal s’est engagé dans un chantier de réforme du service public pour rétablir le contrat de confiance entre l’administration et les citoyens. Une participation collective est souhaitée pour maximiser les résultats.

Le ministre sénégalais de la Fonction publique et de la Réforme du service public, Olivier Boucal, a inauguré le jeudi 8 août à Diamniadio la première édition du « Gov’Athon ».  L'initiative vise à recueillir des idées et des solutions pratiques pour moderniser l’administration publique sénégalaise.

« Le concept de cette activité, inspiré des compétitions d'innovation communément appelées hackathons, traduit ma volonté de mutualiser les ressources et de bâtir des intelligences collectives pour répondre aux préoccupations des usagers de l’administration. Le 'Gov'Athon' est une occasion unique de repenser notre administration. En mobilisant la jeunesse sénégalaise, nous espérons découvrir des idées novatrices qui pourront transformer nos services publics et répondre efficacement aux besoins de nos citoyens », a expliqué le ministre.

Les équipes participantes, composées d'étudiants des universités publiques et privées du Sénégal, devront développer des solutions dans divers domaines clés. Ceux-ci incluent la transformation de la fonction publique, l'amélioration de l'éducation et de la formation professionnelle, le développement durable de l'agriculture et de l'élevage, l'optimisation de la mobilité urbaine, l'innovation dans le transport aérien, ainsi que la promotion du tourisme local.

L'initiative s’inscrit dans le cadre du projet de transformation systémique du Sénégal et répond aux directives du chef de l'Etat, Bassirou Diomaye Faye, concernant la modernisation de l'administration et la construction d'une nation souveraine et prospère.

A l'issue de la compétition, qui s'étalera sur un mois, trois lauréats seront récompensés par des prix de 20 millions FCFA (environ 33 200 $), 10 millions FCFA et 5 millions FCFA respectivement. En plus de ces récompenses financières, ils bénéficieront d'un accès gratuit à un espace de coworking pendant trois mois et recevront des bons d'achat pour du matériel destiné à la mise en œuvre de leurs solutions.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 09 août 2024 12:10 Written by

La firme veut élargir son impact dans le secteur technologique africain. Elle a décidé de changer son branding et d’améliorer ses services.

Founders Factory Africa, une société panafricaine de capital-risque, a annoncé le mercredi 7 août son changement de nom en 54 Collective. La firme a fait évoluer son business model pour mieux soutenir les entreprises technologiques à travers le continent.

Les fondateurs qu’elle accompagnera pourront compter sur ses experts et son réseau pour soutenir la croissance de leurs jeunes pousses. Elle compte investir jusqu’à 500 000 $ en capitaux propres et non dilutifs dans les différentes start-up. Les fondatrices recevront un supplément de 150 000 $ pour réduire les inégalités d'accès.

« Ce changement de nom communique notre engagement continu envers les fondateurs africains. Nous soutenons plus que jamais la création d’opportunités pour les entrepreneurs et la garantie de conditions équitables pour les jeunes et les femmes », déclare Bongani Sithole (photo), président-directeur générale de 54 Collective.

Les start-up africaines captent de moins en moins de capitaux depuis quelques années. Des sociétés de capital-risque se sont constituées dans divers sous-régions du continent pour soutenir un tant soit peu les meilleurs projets. En mars dernier, le sud-africain Conducive Capital a été lancé avec pour objectif d’atteindre un objectif de 50 millions $ pour soutenir les jeunes pousses du continent. En juin, c’est le fonds de capital-risque parisien Breega qui a mis en place un nouveau fonds Africa Seed I de 75 millions $. 54 Collective s’inscrit dans cette lignée.

Par ailleurs, malgré la sécheresse des financements dans le secteur technologique africain, les jeunes pousses africaines ont déjà capté plus d’un milliard $ cette année, selon la base de données, Africa : The Big Deal.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 09 août 2024 04:01 Written by

Les pays africains sont actuellement plongés dans une révolution numérique qui façonne profondément leur développement économique et leur progrès social. Les réglementations appropriées jouent un rôle clé dans cette transformation.

Le bureau d’études sur le numérique Think Tank Law and Technologies a désormais ses bureaux en République démocratique du Congo (RDC). Le ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba (photo), a procédé, le mardi 6 août à Kinshasa, au lancement officiel de leurs activités. Cette initiative vise à promouvoir la recherche et l'analyse sur des questions juridiques relatives au numérique.

« Nous voulons accompagner et contribuer sur des questions de droit numérique et de droit technologique. Nous avons mené des études et des analyses sur des sujets importants liés au droit dans une dimension technologique. Aujourd’hui, à l’occasion de notre lancement officiel, nous avons présenté notre première étude, qui porte sur le cadre légal de la protection des données personnelles en RD Congo. Cette étude a débouché sur certaines recommandations au gouvernement et au secteur privé », a déclaré Prosper Ntetika, président de Think Tank Law and Technologies.

Les activités du bureau incluent des recherches et des analyses sur les questions juridiques et réglementaires liées aux technologies numériques en RDC ; la promotion du dialogue et de la collaboration entre experts, chercheurs, décideurs politiques et acteurs du secteur privé ; la contribution à l’élaboration de politiques publiques, de stratégies de développement du numérique et de législations adaptées au contexte technologique de la RDC ; la sensibilisation du public aux enjeux juridiques et réglementaires des technologies numériques ; et des formations en droit de la technologie, entre autres.

Le lancement des activités du bureau intervient alors que la RDC est engagée dans la réalisation des objectifs du Plan National du Numérique – Horizon 2025, où le cadre légal constitue un pilier essentiel. Selon le président de la République, Félix Tshisekedi, la mise en place d’un cadre institutionnel et juridique solide est nécessaire pour régir et réglementer ce secteur particulièrement porteur.

Le Think Tank Law and Technologies, avec son équipe d'experts juridiques, est bien positionné pour accompagner la RDC dans l'établissement d'un cadre réglementaire et institutionnel solide. Ce soutien est crucial pour favoriser le développement numérique du pays, en garantissant une législation adaptée aux évolutions technologiques et en assurant une protection efficace des droits des citoyens dans l'ère numérique.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 08 août 2024 10:36 Written by

Les financements captés par les start-up africaines sont en chute libre depuis de nombreux mois. Le bilan de juillet 2024 laisse croire à un réajustement puisque c’est le meilleur mois de l’écosystème technologique africain depuis mai 2023 (596 millions $).

Les start-up africaines ont levé 420 millions $ au cours du mois de juillet 2024. C’est ce qu’à rapporter Africa: The Big Deal, une base de données répertoriant les financements de plus de 100 000 $ captés par les jeunes pousses du continent, le mardi 6 août.

« En effet, avec 420 millions de dollars levés (hors exits), il s'agit de la performance mensuelle la plus élevée de l'écosystème depuis 14 mois ; plus que ce qui a été levé sur l'ensemble du deuxième trimestre ; et 2,5 fois le montant mensuel moyen levé au cours des 12 derniers mois », explique Africa: The Big Deal.

Ce pic de fonds levés intervient dans un contexte marqué par la sécheresse des financements observés dans l’écosystème technologique africain. Alors que ce mois de juillet peut être considéré comme celui du réajustement, les financements ont atteint ces proportions à cause de trois deals.

Il y a eu les 176 millions $ pour d.light, une start-up basée au Kenya et fournissant des solutions d’énergie solaire, les 157,5 millions $ de la licorne égyptienne opérant dans les technologies financières MNT-Halan et les 40 millions $ de la fintech tanzanienne Nala. Ces trois opérations représentent 373,5 millions $, soit 88,9 % des 420 millions $ levés au cours de ce mois de juillet 2024.

Par ailleurs, il faut souligner que 47 jeunes pousses ont levé au moins 100 000 $, avec 16 d'entre elles atteignant au moins 1 million $.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 07 août 2024 13:59 Written by

Le gouvernement s'est fixé l'objectif de développer le secteur des TIC et de mettre en place une administration numérique apportant des bénéfices à tous les Guinéens d’ici 2027.

La firme technologique chinoise Huawei va accompagner la Guinée dans sa transformation numérique. La ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Rose Pola Pricemou, a signé à cet effet un mémorandum d'entente avec Huawei le vendredi 2 août, en marge du Forum sur la coopération numérique Chine-Afrique récemment tenu à Beijing, en Chine. Cette initiative vise à mettre en œuvre des infrastructures numériques robustes et innovantes pour promouvoir un accès généralisé aux TIC.

Dans le cadre de ce partenariat, Huawei accompagnera la Guinée dans le déploiement des réseaux à haut débit, notamment la fibre optique, afin d'améliorer la connectivité dans les zones urbaines et rurales. Il s'agit également d'aider le pays à mettre en œuvre des solutions d'e-gouvernement pour simplifier les démarches administratives et améliorer l'efficacité des services publics. D'autres projets incluent le développement de plateformes numériques, de centres de données et d'espaces d'innovation ; la mise en place de programmes de formation et de recherche dans les domaines des TIC et du numérique ; ainsi que le renforcement de la cybersécurité.

La signature de ce mémorandum d’entente est le fruit de discussions récentes entre la ministre chargée du Numérique et une délégation de Huawei, conduite par son directeur général en Guinée. Lors de ces discussions, les deux parties ont exploré les possibilités de collaboration, en mettant l'accent sur les systèmes informatiques (SMSI), le renforcement du backbone de fibre optique, l'extension de la couverture Internet dans les zones rurales les moins desservies…

Le nouvel engagement de Huawei avec la Guinée devrait non seulement contribuer à améliorer la qualité et la couverture des services de connectivité dans le pays, mais également à en réduire les coûts. Selon les dernières statistiques officielles, le pays compte 7,7 millions d’abonnés Internet pour un taux de pénétration de 56,27 %. La Guinée, qui a récemment reçu 60 millions de dollars de la Banque mondiale pour des projets numériques, espère ainsi réaliser un saut qualitatif dans sa transformation numérique.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 06 août 2024 12:01 Written by

Depuis 2016, l’Union internationale des télécommunications (UIT) exhorte avec insistance les gouvernements africains à renforcer la connectivité rurale. En Côte d'Ivoire, diverses initiatives sont en cours pour répondre à cet appel.

Le gouvernement ivoirien veut connecter toutes les localités du pays à Internet, y compris les zones rurales. C'est dans cette optique que le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté (photo, au centre), a lancé officiellement le vendredi 2 août, à Djébékaha, dans la sous-préfecture de Napié, un ambitieux programme de connectivité numérique visant à couvrir 175 localités rurales.

Selon le ministère chargé de la Transition numérique, le programme prévoit l’installation de 160 pylônes pour assurer la connectivité dans les régions de la Bagoué, du Poro, du Folon, du Bounkani, du Tchologo et de la Marahoué. Cette initiative s’inscrit dans la première phase du Projet de solutions numériques et de désenclavement des zones rurales et de l’e-agriculture (PSNDEA), lancé en 2018. Financé par la Banque mondiale à hauteur de 38 milliards FCFA (63,2 millions $), l’objectif est de connecter les zones rurales et d’intégrer les technologies numériques dans l’agriculture.

La deuxième phase du projet prévoit de connecter 240 localités supplémentaires dans d’autres régions du pays, tandis que la troisième phase, programmée pour 2025 avec un budget de 10 milliards FCFA, vise à connecter 160 localités additionnelles. A terme, l’initiative permettra de connecter 575 localités rurales, ouvrant ainsi l'accès au numérique à des milliers de citoyens. Ces derniers pourront bénéficier des services publics en ligne, de soins de santé à distance et d'opportunités économiques liées au numérique, améliorant considérablement leur qualité de vie.

Notons que la connectivité rurale est l'un des projets phares du budget 2024, alloué aux programmes du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation. Ce budget, s’élevant à 55,6 milliards FCFA, a notamment pour objectif d’attirer davantage d’investissements, de numériser les services aux citoyens, d’étendre la connectivité numérique dans les zones rurales non couvertes, et de développer des compétences numériques inclusives à l’échelle nationale.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 05 août 2024 12:10 Written by

Les TIC sont au cœur de la stratégie de développement socioéconomique du gouvernement kényan. Pour atteindre les objectifs escomptés, le pays s'entoure de personnes expérimentées afin de les guider dans cette démarche.

Le gouvernement du Kenya a annoncé, le lundi 29 juillet, le recrutement de 46 directeurs des TIC qui seront déployés dans divers ministères et départements d'Etat en tant que responsables des TIC. Cette initiative vise à tirer parti de leurs compétences, connaissances et expertise pour créer des emplois pour les jeunes chômeurs au Kenya.

Ces 46 ingénieurs experts, nommés dans le cadre du remaniement gouvernemental en cours, auront pour mission principale de promouvoir une prestation efficace des services aux citoyens et de développer l'économie numérique.

« Leur expertise diversifiée en recherche et innovation numérique, développement de logiciels, commerce électronique et entrepreneuriat, cybersécurité, ainsi qu'en audit et contrôle des systèmes, contribuera à faire avancer la mission du ministère visant à construire une société kényane informée et qualifiée numériquement », a déclaré John Kipchumba Tanui, secrétaire principal du département d'Etat des TIC et de l'Economie numérique.

Le recrutement de ces directeurs s'inscrit dans les efforts du gouvernement kényan visant à créer des emplois numériques pour les jeunes, grâce à l'autoroute numérique et à l'économie créative, un pilier clé du programme de transformation ascendante (BETA) et un catalyseur essentiel pour les autres piliers. Ce programme vise à accroître les investissements dans des secteurs jugés vitaux pour l'économie et le bien-être des ménages.

Les nouveaux directeurs devront donc œuvrer avec diligence pour aider le gouvernement à atteindre ses ambitieux objectifs numériques. Leur apport permettra non seulement d'améliorer l'efficacité administrative et la prestation de services publics, mais aussi de renforcer les infrastructures numériques et de stimuler la croissance économique à travers des initiatives de transformation numérique. L’exécutif kényan a alloué un budget d'environ 125,3 millions de dollars aux projets dans le secteur des TIC pour l'exercice financier 2024/2025, une augmentation notable par rapport aux 108,4 millions de dollars alloués pour l'année 2023/2024. 

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 02 août 2024 10:44 Written by
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